Cela fait bien plus de dix ans qu'on avait pas eu de nouvelles de Dāmim, enfin, plutôt de Dām, le patronyme que le groupe utilisait lors de sa donc première incarnation jusqu'en 2016 et sa réactivation post-hiatus, Dām n'avait sorti que deux albums en 2005 et 2007, ça commence à dater, et le changement de nom signifie peut-être que des trucs se sont passés en coulisse, ou que Nathanael Underwood souhaitait donner une toute nouvelle impulsion/orientation à son projet, car c'est bien ce qu'est Dāmim, le vecteur de la vision toute personnelle d'Underwood, musicien plus connu pour ses participations sporadiques à Akercocke, lui qui s'était retrouvé temporairement bassiste sur l'excellent album come-back des anglais il y a deux ans, ça n'a pas duré et c'est donc Dāmim qui s'est retrouvé réactivé pour un troisième tour de piste, ou un premier selon la manière dont on voit les choses, une chose est sûre cependant, c'est musicalement... bizarre, mais on en attendait pas moins de la part du bonhomme.
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dimanche 21 juillet 2019
lundi 10 juin 2019
[Chronique] Nocturnus AD - Paradox
Il y a presque trente ans, en 1990, venait au monde l'un des albums les plus importants de toute l'histoire du Death Metal, bien sûr que j'exagère totalement mais on est pas si loin que ça de la vérité vu l'impact qu'à pu avoir The Key sur toute la scène Death de l'époque, une influence qui a même débordé sur d'autres genres, The Key est un disque complètement culte, une oeuvre dense et unique fruit de la vision du batteur/vocaliste Mike Browning, qui n'a malheureusement pas réussit à renouveler l'exploit avec Thresholds, dernier disque du groupe avec Browning avant qu'il ne se fasse virer de son propre groupe par des collègues ayant copyrighté le nom Nocturnus dans son dos, ce Nocturnus post-Browning continua quelques années avant de disparaître peu de temps après un troisième album anecdotique, pendant ce temps-là, Browning galérait un peu entre divers projets à durée de vie limitée et les différentes incarnations de Nocturnus AD/After Death qui jouaient principalement du Nocturnus (parfois sous le nom Nocturnus en dehors des USA pour des raisons de copyright), avant de se fixer depuis quelques années sur ce Nocturnus AD qui sort son premier album, qui officieusement serait la continuation du Nocturnus original, Paradox démontrera que ce n'est pas aussi simple que ça...
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lundi 22 avril 2019
[Chronique] Black Sites - Exile
Sorti il y a déjà deux ans, le premier album de Black Sites, In Monochrome, était marqué par une réelle dichotomie, ou l'on se demandait si on était face à une continuité de Trials ou si la volonté de Mark Sugar, chanteur/guitariste/tête pensante, était de faire quelque chose de différent, un peu des deux probablement, Sugar n'était pas décidé à trancher à l'époque et cette indécision avait quelque peu impacté la cohérence de l'ensemble par un certain manque de direction.
Difficile de dire si In Monochrome était une sorte de quatrième album de Trials sorti sous un autre nom ou un autre projet bien distinct destiné à voguer vers d'autres horizons, on sera heureux d'apprendre que c'est la seconde voie qui a été empruntée avec cet Exile à la curieuse pochette qui sent bon le cochon grillé.
Difficile de dire si In Monochrome était une sorte de quatrième album de Trials sorti sous un autre nom ou un autre projet bien distinct destiné à voguer vers d'autres horizons, on sera heureux d'apprendre que c'est la seconde voie qui a été empruntée avec cet Exile à la curieuse pochette qui sent bon le cochon grillé.
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mercredi 17 avril 2019
[Chronique] Waste of Space Orchestra - Syntheosis
Cet album de Waste of Space Orchestra est probablement l'un des albums les plus attendus de l'année par tous les amateurs de la frange Metal orientée machin psychédélique avant-gardiste, un objet musical difficilement identifiable qui est le fruit d'une collaboration finlandaise entre Dark Buddha Rising et Oranssi Pazuzu, à l'origine un projet commissionné par le Festival Roadburn pour une prestation live lors de l'édition 2018, ce qui devait être éphémère semble désormais s'inscrire dans une certaine réalité, et plutôt que nous servir une captation live de la performance, les finlandais se sont enfermés en studio pour livrer une lecture plus approfondie du concept développé à l'origine, et partant de là, quand on parle de concept et qu'on inclut le Black psychédélique d'Oranssi Pazuzu et le Sludge/Doom de Dark Buddha Rising, on obtient une mixture progressive incroyablement dense et compliquée à appréhender, ce qui n'empêchera pas Syntheosis d'être une réussite en tout point pour qui décidera de se perdre dans ce labyrinthe sonore.
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dimanche 31 mars 2019
[Chronique] Devin Townsend - Empath
Devin Townsend a beau toujours être super populaire avec une presse qui lui mange dans la main (parce qu'il faut bien avouer que le canadien est un super client pour eux) et une armée de fans hardcore qui achètera tout ce qu'il sort quoi qu'il arrive et peu importe le niveau de qualité ou de pertinence du produit (comme une tonne de live ou de coffrets divers), quand on regarde bien la discographie du bonhomme en suivant toutes les incarnations de ses projets solos, on réalise que cela fait bien quinze ans que Townsend sort inlassablement des disques daubés salement moyen voir médiocres, le Devin Townsend Band s'était mangé le bitume sur la fin, et les albums de la période Devin Townsend Project sont un enchevêtrement de machins foutraques alternant le moyen et le mauvais, bref, après une quinzaine d'années sans vraiment sortir un disque pleinement satisfaisant, on commençait même à oublier le génie qui habitait ses premières œuvres.
vendredi 29 mars 2019
[Chronique] Cellar Darling - The Spell
Cellar Darling c'est le groupe monté par Anna Murphy, Merlin Sutter et Ivo Henzi après leur départ fracassant d'Eluveitie en 2016, les suisses n'avaient pas traîné à sortir un premier album, This is the Sound voyant le jour en 2017, et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat m'avait laissé plus que perplexe... mouais, en fait pour parler plus simplement l'album était plutôt médiocre, bancal, et montrait plutôt un groupe qui ne savait pas vraiment où aller, tout à fait le genre d'album qui aurait dû marqué la fin de ma relation avec le groupe.
Seulement voilà, deux ans plus tard, Cellar Darling (quelle nom de daube quand même) a sorti tout un tas de singles tiré de son second album et c'était largement plus convaincant qu'il y a deux ans, de quoi me pousser à me taper The Spell et à vous en pondre une chronique, et je dois bien vous avouer que je n'ai pas vraiment perdu mon temps, c'est pas du génie mais The Spell est enfin conforme aux quelques promesses disséminées sur son premier album.
vendredi 15 mars 2019
[Chronique] Týr - Hel
Il y a peu de groupes qui sonnent comme Týr, en fait il n'y en a aucun, ce qui est étrange vu le caractère très balisé de sa musique, un melting-pot où s'entrecroisent le Folk, le Power Metal, les relents Thrash, les hymnes guerriers, au sein d'un enrobage progressif, les ingrédients sont plutôt convenus, mais malgré tout, Týr a toujours su créer un truc qui n'appartenait qu'à lui, un son unique, inimitable, dont eux seuls ont la recette, une recette qu'on avait presque oublié parce que ce nouvel album met fin à une longue période de silence radio puisque six ans séparent le brillant Valkyrja de cette nouvelle offrande du porte-étendard du Metal des Îles Féroé.
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mercredi 27 février 2019
[Découverte] Kaleikr - Heart Of Lead
Depuis une dizaine d'années, l'Islande est devenue une solide place forte du Metal, avec un nombre de groupes assez étonnant pour un pays de 350000 habitants, et le développement d'une scène extrême plutôt singulière et de qualité, plutôt enclin à l'exploration sonore.
C'est sur les cendres d'un groupe de Black nommé Draugsól, qui avait sorti il y a deux ans un excellent premier album, que s'est formé Kaleikr, désormais un duo comprenant le batteur Kjartan Harðarson et Maximilian Klimko pour... tout le reste, et il ne sera pas trop question de Black cette fois-ci, car même si Kaleikr a gardé de sa précédente incarnation le goût des structures alambiquées et des atmosphères dissonantes, Heart of Lead naviguera dans le Death Metal blackisé du genre abstrait et teinté de post-Metal progressif.
C'est sur les cendres d'un groupe de Black nommé Draugsól, qui avait sorti il y a deux ans un excellent premier album, que s'est formé Kaleikr, désormais un duo comprenant le batteur Kjartan Harðarson et Maximilian Klimko pour... tout le reste, et il ne sera pas trop question de Black cette fois-ci, car même si Kaleikr a gardé de sa précédente incarnation le goût des structures alambiquées et des atmosphères dissonantes, Heart of Lead naviguera dans le Death Metal blackisé du genre abstrait et teinté de post-Metal progressif.
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vendredi 25 janvier 2019
[Chronique] Evergrey - The Atlantic
Pour un groupe qui était tombé au fond du trou il y a une petite dizaine d'années avec les médiocres Torn et Glorious collision, Evergrey affiche aujourd'hui une bonne forme et semble profiter de vents favorables depuis Hymns for the Broken il y a cinq ans, un album qui marquait le début de l'opération reconquête pour les suédois, un redressement qui allait prendre du temps, comme le démontrait un The Storm Within inconstant et imparfait où le groupe de Tom Englund assumait tous ses défauts avec une désarmante sincérité.
Après deux bons disques qui remontaient le niveau, on ne voyait pas ce qui pouvait empêcher Evergrey de nous sortir une fois de plus un disque meilleur que le précédent, j'étais très confiant là-dessus, jusqu'à ce que j'écoute The Atlantic dans son intégralité, et autant le dire tout de suite, c'est de peu que le Tom Englund et son équipage évitent le naufrage, analyse de la boîte noire...
jeudi 13 décembre 2018
[Chronique] Marsh Dweller - Wanderer
Si le nom de Marsh Dweller vous dit quelque chose, félicitations, vous êtes un lecteur assidu de ces pages et vous savez déjà que ce one-man band de l'américain John Owen Kerr avait sorti il y a deux ans avec The Weight of Sunlight un premier album particulièrement croustillant œuvrant dans un Black/Folk très référencé et largement influencé par Panopticon, peut-être un peu trop d'ailleurs, car ma chronique de cet album se terminait par ses mots: "dommage cependant qu'il n'est pas suffisamment aventureux pour se détacher complètement de ses influences parfois trop pesantes."
Partant de là, si vous suivez un peu ce qui se passe ici, vous vous doutez probablement que si je prends le temps de vous parler de ce second album de Marsh Dweller, c'est qu'on va avoir affaire avec Wanderer à une bestiole radicalement différente de son prédécesseur, à tel point qu'il va désormais être difficile de classer ça dans la case Black Metal...
Partant de là, si vous suivez un peu ce qui se passe ici, vous vous doutez probablement que si je prends le temps de vous parler de ce second album de Marsh Dweller, c'est qu'on va avoir affaire avec Wanderer à une bestiole radicalement différente de son prédécesseur, à tel point qu'il va désormais être difficile de classer ça dans la case Black Metal...
mercredi 21 novembre 2018
[Chronique] Azusa - Heavy Yoke
J'espère que vous aviez apprécié l'album come-back d'Extol sorti il y a déjà cinq ans, parce que comme c'est parti on est pas sûr d'en avoir un autre, le groupe est reparti en hibernation et ne donne plus aucun signe de vie.
La raison pour laquelle je vous parle d'Extol en intro de cette chronique d'Azusa est que justement on trouve dans ce nouveau projet la batteur David Husvik et l'ancien guitariste de la formation norvégienne Christer Espevoll, deux membres originaux d'Extol qui ont récupéré dans l'aventure l'ancien bassiste de The Dillinger Escape Plan Liam Wilson et, plus surprenant, la chanteuse Eleni Zafiriadou qui nous vient du groupe de pop Sea + Air, ce premier album Heavy Yoke est finalement conforme à ce qu'on pouvait en attendre, ouais, Azusa c'est tout simplement Extol avec une chanteuse...
La raison pour laquelle je vous parle d'Extol en intro de cette chronique d'Azusa est que justement on trouve dans ce nouveau projet la batteur David Husvik et l'ancien guitariste de la formation norvégienne Christer Espevoll, deux membres originaux d'Extol qui ont récupéré dans l'aventure l'ancien bassiste de The Dillinger Escape Plan Liam Wilson et, plus surprenant, la chanteuse Eleni Zafiriadou qui nous vient du groupe de pop Sea + Air, ce premier album Heavy Yoke est finalement conforme à ce qu'on pouvait en attendre, ouais, Azusa c'est tout simplement Extol avec une chanteuse...
jeudi 15 novembre 2018
[Chronique] A Forest of Stars - Grave Mounds and Grave Mistakes
Quand on parle de A Forest of Stars sur ce blog on ne plaisante pas, c'est du sérieux, car pour qu'un "gros connard qui n'aime rien"™ (sic) comme moi offre à leur album précédent le titre d'album de l'année 2015, c'est que Beware the Sword you cannot see était, et est toujours d'ailleurs, un putain de bon disque qui déchire sa mère la pute, mais vous le savez très bien si vous me suivez un peu, je ne suis pas du genre à tenir compte des statuts des groupes que je chronique, et ce ne serait pas la première fois que je déverse un peu de bile sur un album après avoir encensé le précédent, il faut dire aussi que quand on atteint des sommets, généralement la suite a tendance à être un peu en dessous et à provoquer un désagréable sentiment de déception, fort heureusement, de déception il ne sera pas DU TOUT question avec nos amis britanniques de The Gentleman's Club of A Forest of Stars, Grave Mounds and Grave Mistakes n'est pas meilleur, n'est pas moins bon non plus, il est juste à l'image de la discographie du groupe, à savoir un autre disque à la fois étrangement familier mais fondamentalement différent dans son approche, tout en conservant le style tout à fait particulier du groupe, car ouais, vous ne trouverez pas un groupe qui fait du A Forest of Stars, eux seuls sont capables d'atteindre ce nouveau de raffinement dans leur Black à la théâtralisation avant-gardiste aussi excentrique qu'il peut être déconcertant...
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samedi 10 novembre 2018
[Chronique] Madder Mortem - Marrow
Madder Mortem est peut-être l'un des meilleurs groupes parmi les plus inconnus de Norvège, cela fait vingt ans que le groupe existe, sort des disques excellents et uniques, en étant quand même passé par Peaceville et century Media, et pourtant... tout le monde s'en fout de Madder Mortem à part une poignée d'initiés, on a même failli les perdre en route après un Eight Ways en 2009 qui fut suivi d'une bien trop longue période de silence, il aura fallu attendre 2016 et la sortie de Red in Tooth and Claw, un disque encore une fois bien différent des précédents, pour qu'on ait des nouvelles et que Madder Mortem fasse, un peu, parler de lui, l'approche un peu plus accessible de l'album et la signature sur un petit label comme Dark Essence qui semble s'occuper enfin correctement d'eux a permis au groupe de toucher un public plus large, Marrow arrive seulement deux ans après et semble bien décidé à capitaliser sur ce petit succès, mais comme toujours avec les norvégiens, il n'était pas question de refaire deux fois le même disque, ils ont juste décidé de sortir l'un de leur meilleur album cette année, rien que ça.
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dimanche 7 octobre 2018
[Chronique] Horrendous - Idol
L'air de rien, en même pas quatre ans et en trois albums sortis entre 2012 et 2015, le jeune groupe américain s'est hissé dans les hautes sphères du Death Metal, en partant d'un Death vindicatif façon revival Old School qui malgré tout apportait un regard neuf sur le genre, Horrendous s'est fait de plus en plus explorateur et apte a faire bouger les lignes, après le juvénile The Chills, Ecdysis puis Anareta n'ont fait que rapprocher le groupe de l'excellence progressiste qui avait habité les productions de grands anciens comme Atheist ou Cynic.
Aujourd'hui le groupe est dans une situation étrange, il a passé le fameux cap du troisième album avec brio et une classe folle, et l'attente est désormais énorme, il ne bénéficie plus de l'effet de surprise non plus, il se doit de répondre à une question, on va où quand on est déjà au sommet?
Aujourd'hui le groupe est dans une situation étrange, il a passé le fameux cap du troisième album avec brio et une classe folle, et l'attente est désormais énorme, il ne bénéficie plus de l'effet de surprise non plus, il se doit de répondre à une question, on va où quand on est déjà au sommet?
jeudi 27 septembre 2018
[Chronique] Voivod - The Wake
Sorti il y a déjà cinq ans, Target Earth marquait ce que l'on pouvait considérer comme un vrai retour pour Voivod, non pas que le groupe avait vraiment disparu, mais il faut bien avouer que depuis le milieu des années 90, entre les problèmes de line-up, le décès de son guitariste Piggy en 2005, et des albums pas vraiment bons, surtout dans les années 2000, la trajectoire de Voivod s'était écrite en pointillés au point qu'on imaginait pas forcément que les canadiens parviennent à se reprendre et à remettre la machine en route, c'est pourtant ce qui s'était passé avec Target Earth, album remarquable qui était parvenu à complètement relancer le groupe et à le replacer sur l’échiquier des légendes du Metal encore en activité, parce que ouais, Voivod est un groupe légendaire, peut-être pas le plus accessible ni le plus bankable, mais probablement l'un des plus novateurs et influents des années 80, toujours prompt à se remettre en question et à continuer son évolution plutôt que de vainement se répéter...
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jeudi 30 août 2018
[Découverte] Panegyrist - Hierurgy
Ce mois-ci on s'emmerde salement avec tout un tas d'albums pas intéressants qui sortent et dont je n'ai pas du tout envie de parler, c'est pour ça qu'aujourd'hui on va causer d'un album sorti en mai dernier, je l'avais mis de côté en cas de période de vaches maigres comme c'est le cas en ce moment, et croyez moi, ce sera plus intéressant qu'une chronique crapoteuse sur le quarante-troisième album de Primal Fear.
Bref, Panegyrist donc, est un jeune groupe de Black Metal avant-gardiste qui a ajouté à la bizarrerie inhérente au genre qu'il pratique un bon gros concept obtus et difficilement compréhensible à base de théosis et de spiritualisme transcendantal avec un soupçon de perennis philosophia, ou un truc comme ça, et vice-versa voir tout le contraire, parce que bon, je ne vais pas vous la faire à l'envers, j'ai absolument rien compris au truc, on va résumer ça à un album qui traite de la relation entre l'homme et dieu et ça ira très bien, si vous voulez vous triturer le cerveau y'a les paroles sur Bandcamp.
Bref, Panegyrist donc, est un jeune groupe de Black Metal avant-gardiste qui a ajouté à la bizarrerie inhérente au genre qu'il pratique un bon gros concept obtus et difficilement compréhensible à base de théosis et de spiritualisme transcendantal avec un soupçon de perennis philosophia, ou un truc comme ça, et vice-versa voir tout le contraire, parce que bon, je ne vais pas vous la faire à l'envers, j'ai absolument rien compris au truc, on va résumer ça à un album qui traite de la relation entre l'homme et dieu et ça ira très bien, si vous voulez vous triturer le cerveau y'a les paroles sur Bandcamp.
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mardi 31 juillet 2018
[Chronique] Imperial Triumphant - Vile Luxury
Il n'aura pas fallu longtemps pour qu'Imperial Triumphant se débarrasse de son étiquette très réductrice de clone américain de Deathspell Omega, et même si la référence est restée un élément du son particulier des américains, Imperial Triumphant est désormais une entité en tout point singulière et presque inimitable.
Imperial triumphant évolue dans cette petite niche de groupe abstrait mêlant Black tortueux et torturé, Death technique dissonant à la Gorguts, et sonorités et constructions expérimentales, son précédent album Abyssal Gods était d'ailleurs une sacré claque dans la gueule d'Art noir avant-gardiste qui n'avait pas laissé indifférent les amateurs de brutalité extrême non-linéaire, et après avoir écouté son EP Inceste il y a deux ans, il y avait peu de doute qu'Abyssal Gods n'était qu'une étape dans la carrière du groupe et que Vile Luxury allait être un peu différent, car il suit en quelque sorte la seule constante dans l'évolution d'Imperial Triumphant, l'immersion de plus en plus profonde dans le bizarre et l'avant-garde jazzy, avec un groupe qui continue inlassablement de sonder les ténèbres les plus cauchemardesques et de retranscrire ses visions névrotiques en musique, tout ça pour vous prévenir que ce ne sera pas vraiment pour tout le monde...
Imperial triumphant évolue dans cette petite niche de groupe abstrait mêlant Black tortueux et torturé, Death technique dissonant à la Gorguts, et sonorités et constructions expérimentales, son précédent album Abyssal Gods était d'ailleurs une sacré claque dans la gueule d'Art noir avant-gardiste qui n'avait pas laissé indifférent les amateurs de brutalité extrême non-linéaire, et après avoir écouté son EP Inceste il y a deux ans, il y avait peu de doute qu'Abyssal Gods n'était qu'une étape dans la carrière du groupe et que Vile Luxury allait être un peu différent, car il suit en quelque sorte la seule constante dans l'évolution d'Imperial Triumphant, l'immersion de plus en plus profonde dans le bizarre et l'avant-garde jazzy, avec un groupe qui continue inlassablement de sonder les ténèbres les plus cauchemardesques et de retranscrire ses visions névrotiques en musique, tout ça pour vous prévenir que ce ne sera pas vraiment pour tout le monde...
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mardi 17 juillet 2018
[Chronique] Sear Bliss - Letters From The Edge
On ne peut pas dire que les hongrois de Sear Bliss, où plutôt le hongrois András Nagy puisqu'il est la tête pensante et le seul membre permanent du groupe, aient été particulièrement productif depuis la sortie en 2007 de ce que je considère comme leur chef-d'oeuvre The Arcane Odyssey, il aura fallu attendre 2012 pour que Sear Bliss lui donne un successeur qui n'était pas forcément ce que les fans attendaient puisque Eternal Recurrence était marquait par un gros changement de style et une orientation progressive presque typée avant-garde de leur Black atmosphérique originel, ce qui n'empêchait pas cet album d'être une excellente réussite dans son genre, après tout, on parle de Sear Bliss, ce n'est pas comme si le groupe était capable de sortir un mauvais disque même si ce dernier est marqué par une évolution stylistique, et évolution stylistique il y aura encore avec un Letters from the Edge qui arrive six ans plus tard et qui vient de sortir le mois dernier dans une certaine indifférence, dommage, l'album vaut mieux que sa quasi absence de promo.
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vendredi 13 juillet 2018
[Découverte] Mire - Shed
Quant t'arrives à la fin d'un album et que tu as comme réaction "Quoi!? c'est tout?" et que t'es un peu dégoûté qu'il n'y en ait pas plus, c'est que tu viens de tomber sur quelque chose de cool, c'est la cas de Mire avec sa toute première sortie Shed, un groupe dont c'est la toute première sortie et dont on ne sait pas grand chose à part qu'il vient de Denver et qu'il est composé du chanteur Benton McKibben et du guitariste Ryan Glisan, ce dernier étant un peu plus connu puisqu'il officiait sur les deux premiers albums d'Allegaeon, c'est tout ce qu'on sait, ça, et le fait que Shed est une très bonne galette.
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lundi 21 mai 2018
[Chronique] Amorphis - Queen of Time
Sorti il y a déjà trois ans, Under the Red Cloud avait créé une sacré surprise en proposant une certaine revitalisation de la formule Amorphis, une formule, celle développée à partir d'Eclipse et l'arrivée de Tomi Joutsen au chant, qui avait tendance à devenir particulièrement stéréotypée et prévisible, il est vrai que les finlandais étaient tombés dans une certaine facilité en s'embourbant un peu dans le sirupeux et l'accessible, Under the Red Cloud commençait a casser cet espèce de formatage dans la musique d'Amorphis, conservant le caractère catchy du Amorphis moderne et raccrochant les wagons avec la première période du groupe pour un résultat parfois bluffant même si ce changement se faisait dans le cadre de certaines limites, ces limites, on pourrait presque dire qu'elles viennent de disparaître avec Queen of Time, sorte d'album-somme qui est un concentré de tout ce qu'il y a de meilleur chez Amorphis, ouais, c'est bon à ce point-là...
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