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jeudi 5 septembre 2019

[Chronique] Equilibrium - Renegades

Je dois vous avouer une chose, je n'ai pas écouté l'album précédent d'Equilibrium, Armageddon, sorti en 2016, la raison étant plutôt simple et tient dans ma chronique de leur album Erdentempel, qui était une titanesque daube médiocre de folk débile, partant de là vous imaginez bien que j'avais autre chose à foutre de ma vie que d'écouter un nouveau méfait du gang de René Berthiaume et de sa joyeuse bande d'intérimaires jetables.
Aujourd'hui, cinq ans après le dernier album d'Equilibrium que j'ai écouté, j'étais bien disposé à donner une nouvelle chance aux allemands, enfin quand je dis donner une nouvelle chance, ça veut dire m'autoriser une perte de temps en sachant très bien que ça aller être de la merde dans l'ensemble tout en espérant qu'il y ait quand même deux-trois morceaux pas trop dégueulasses dans le lot... et putain Renegades a surpassé toutes mes attentes, je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé il y a trois ans, mais putain de merde j'ai rarement entendu un tel désastre, Renegades est un album tout bonnement incroyable du début à la fin.

jeudi 15 août 2019

[Chronique] Slipknot - We Are Not Your Kind

On ne va pas y aller par quatre chemins ou encore prendre des gants, après tout ce n'est pas un groupe qui le mérite, le cinquième album de Slipknot, The Gray Chapter, était une titanesque daube de sinistre proportion, le genre d'album à couler la carrière de n'importe quel autre groupe qui l'aurait sorti, malheureusement pour nous, et heureusement pour eux, les fans du groupe sont cette génération biactol qui a de l'eau dans le cerveau et qui n'a pas trop évoluée depuis le début des années 2000, des êtres vivants suffisamment cons pour trouver génial n'importe quelle daube sortie par le gang de l'Iowa, après tout, ces gens sont en parallèle très souvent fan de Stone Sour, c'est vous dire à quel point ils ont le cerveau cramé.
Bref, afin de promouvoir le nouveau bouzin, cette fois-ci pas de mort de l'un des membres (dommage) ou autre connerie débile pour faire parler, juste un bon vieux drama entre le gentil Chris Fehn et les méchants capitalistes assoiffés de pognon de la Slipknot corporation (c'était présenté comme ça dans les médias ça doit donc être forcément vrai), c'est pas beaucoup, il y a bien le masque pourri de Corey Taylor qui a fait parler pour son caractère minimaliste, c'est vous dire le niveau des fans du groupe pour faire la gueule pour ce genre de trucs, en dehors de ça, rien à signaler, mais c'est pas grave, il n'y a rien de bien non plus dans We Are Not Your Kind, un album qui, si le but était de faire encore plus nul que The Gray Chapter, serait considéré comme un monumental triomphe, c'est vous dire à quel point on a affaire à une merde.

samedi 18 mai 2019

[Chronique] Rammstein - Rammstein

La discographie de Rammstein est assez facile à appréhender, on a deux premiers albums qui sont des disques complètement débiles mais terriblement fun et efficaces avec une recette un gros riff/un truc électro qu'on retient/un gars qui parle en allemand dessus, et puis il y a eu Mutter, ou quand Rammstein a essayé, et à échoué, à composer de vraies chansons, la suite? bah c'est plus que de la merde avec une série insensée d'albums dégueulasses où la musique n'était plus qu'une excuse pour sortir des clips destinés à choquer le public mainstream et à faire parler du groupe, stratégie du buzz gagnante puisque plus les disques étaient dégueulasses et plus ça se vendait.
Partant de là, vous croyiez vraiment que cet album éponyme allait être bon?

lundi 22 avril 2019

[Chronique] Black Sites - Exile

Sorti il y a déjà deux ans, le premier album de Black Sites, In Monochrome, était marqué par une réelle dichotomie, ou l'on se demandait si on était face à une continuité de Trials ou si la volonté de Mark Sugar, chanteur/guitariste/tête pensante, était de faire quelque chose de différent, un peu des deux probablement, Sugar n'était pas décidé à trancher à l'époque et cette indécision avait quelque peu impacté la cohérence de l'ensemble par un certain manque de direction.
Difficile de dire si In Monochrome était une sorte de quatrième album de Trials sorti sous un autre nom ou un autre projet bien distinct destiné à voguer vers d'autres horizons, on sera heureux d'apprendre que c'est la seconde voie qui a été empruntée avec cet Exile à la curieuse pochette qui sent bon le cochon grillé.

lundi 4 mars 2019

[Chronique] In Flames - I, The Mask

Nous sommes en 2019 et cela fait désormais dix-neuf ans que In Flames n'a pas sorti un disque correct.
Putain ça commence à dater hein?
Il faut désormais réaliser une chose avec In Flames, ce groupe n'est désormais plus un groupe de Death mélodique, il faut s'y faire, ce n'est pas nouveau, mais il faut croire qu'il y a encore des gens qui n'ont pas reçu le message par le biais des sept albums post-Clayman et qui s'attendent encore à ce que les suédois fassent marche-arrière, ça n'arrivera jamais, ce qui ne serait pas problématique en soi si In Flames nous avait produit des albums tout au moins équivalent qualitativement même dans un genre différent, pas de bol, saperlipopette, In Flames s'est embarqué dans un rock alternatif de qualité douteuse et très souvent embarrassante, en touchant le fond avec l'absolument horrible Battles il y a trois ans, aujourd'hui la question avec ce nouvel album est juste de savoir si le groupe réussira à produire un album encore plus honteux où s'il parviendra à arrêter sa course folle dans les abîmes de la nullité, et sait-on jamais, peut-être que ce sera bien pour la première fois depuis dix-neuf ans?

samedi 5 janvier 2019

[Chronique] Soilwork - Verkligheten

Curieuse situation que celle de Soilwork, un groupe qui depuis l’avènement de The Night Flight Orchestra semble ne plus trop être la priorité principale de son chanteur, il faut dire que cela fait plus de dix ans que Soilwork galère un peu et qu'il a du mal à trouver sa place et son identité dans un monde où le Death mélodique est complètement passé de mode, le précédent album The Ride Generic Majestic date de 2015 et franchement, personne n'était en manque après un tel disque en tout point moyen et réchauffé, quatre ans où Björn Strid et le guitariste David Anderson ont pu se concentrer sur le développement de leur autre projet vintage que l'on imagine bien plus lucratif, mais comme il y a encore un petit billet à prendre parce que le nom Soilwork vaut encore quelque chose, voilà que débarque un nouvel album qui sera tout aussi enthousiasmant qu'une visite chez le proctologue (enfin ça dépend des gens j'imagine), ouais, si vous pensiez que The Ride Majestic était mauvais, vous n'avez encore rien entendu, Verkligheten, c'est pire.

samedi 10 novembre 2018

[Chronique] Madder Mortem - Marrow

Madder Mortem est peut-être l'un des meilleurs groupes parmi les plus inconnus de Norvège, cela fait vingt ans que le groupe existe, sort des disques excellents et uniques, en étant quand même passé par Peaceville et century Media, et pourtant... tout le monde s'en fout de Madder Mortem à part une poignée d'initiés, on a même failli les perdre en route après un Eight Ways en 2009 qui fut suivi d'une bien trop longue période de silence, il aura fallu attendre 2016 et la sortie de Red in Tooth and Claw, un disque encore une fois bien différent des précédents, pour qu'on ait des nouvelles et que Madder Mortem fasse, un peu, parler de lui, l'approche un peu plus accessible de l'album et la signature sur un petit label comme Dark Essence qui semble s'occuper enfin correctement d'eux a permis au groupe de toucher un public plus large, Marrow arrive seulement deux ans après et semble bien décidé à capitaliser sur ce petit succès, mais comme toujours avec les norvégiens, il n'était pas question de refaire deux fois le même disque, ils ont juste décidé de sortir l'un de leur meilleur album cette année, rien que ça.

vendredi 13 juillet 2018

[Découverte] Mire - Shed

Quant t'arrives à la fin d'un album et que tu as comme réaction "Quoi!? c'est tout?" et que t'es un peu dégoûté qu'il n'y en ait pas plus, c'est que tu viens de tomber sur quelque chose de cool, c'est la cas de Mire avec sa toute première sortie Shed, un groupe dont c'est la toute première sortie et dont on ne sait pas grand chose à part qu'il vient de Denver et qu'il est composé du chanteur Benton McKibben et du guitariste Ryan Glisan, ce dernier étant un peu plus connu puisqu'il officiait sur les deux premiers albums d'Allegaeon, c'est tout ce qu'on sait, ça, et le fait que Shed est une très bonne galette.

samedi 24 mars 2018

[Chronique] Susperia - The Lyricist

Cela fait tellement longtemps qu'on avait plus de nouvelles des norvégiens de Susperia que si on m'avait annoncé qu'ils avaient splitté ça ne m'aurait pas surpris plus que ça, car on ne peut pas dire que le groupe a suivi une trajectoire ascendante depuis 2009, date de sortie de leur dernier album, une crise cardiaque du chanteur Athera, un single moisi pour participer aux sélections norvégiennes pour l'Eurovision et une compilation bricolée en 2011, et depuis plus grand chose, un Athera qui part dépanner chez Borknagar avant de définitivement lâcher l'aventure en 2015, ce qui dans le cas de Susperia semblait plutôt dramatique vue l'importance de son vocaliste dans la tambouille des norvégiens, un groupe qui n'a jamais su où se placer, et que le public n'a jamais réussi à classer non plus, du Thrash, du Melodeath, du Black, du Power, la musique de Susperia a toujours évolué autour de ces courants-là, délaissant malgré tout progressivement le Black au profit d'une certaine ouverture mélodique, et avec ce caractère alternatif, on voyait mal comment Susperia allait pouvoir remplacer un chanteur aussi versatile du calibre d'Athera...

samedi 27 janvier 2018

[Chronique] Machine Head - Catharsis

C'est marrant comment avec du recul, la discographie de Machine ressemble de plus en plus à des montagnes russes où les bons disques apparaissent finalement comme des anomalies, Burn my Eyes avait permis au groupe de débuter sa carrière au sommet, c'en est suivi une descente qualitative progressive avant de toucher le fond avec le combo de la honte Burning Red/Supercharger, le groupe avait ensuite remonté la pente pour nous pondre après un disque de transition un inespéré The Blackening, et comme Machine Head était revenu au top, Robb Flynn s'est bien évidemment dit qu'il était temps de re-flinguer la carrière de son groupe, partant de là, après s'être farci un Into the Locust fadasse, la seule chose que l'on pouvait espérer du dégueulasse Bloodstone & Diamonds, c'est que Machine Head avait une fois encore touché le fond et qu'il allait se re-bouger le cul pour renaître à nouveau... LOL! même pas en rêve bande de naïfs, je ne sais même pas comment c'est possible, mais Machine s'est encore enfoncé dans les abysses de la dégueulasserie afin de nous proposer avec Catharsis le pire album de son histoire, ouais, c'est encore pire que Supercharger, putain de bordel de merde...

jeudi 25 janvier 2018

[Chronique] Orphaned Land - Unsung Prophets & Dead Messiahs

En trois décennies et malgré très peu d'albums quand on regarde bien la discographie, Orphaned Land s'est hissé au sommet de la hiérarchie du Couscous Metal™, ce genre mêlant Metal et sonorités Folk orientales qui dans le cas des israéliens a pris des contours progressifs et n'a cessé d'évoluer d'album en album, leader d'un genre qu'il a lui même contribuer à créer et à façonner, une évolution qui a suivie la volonté du groupe de créer la musique la plus universelle possible à même de propager son message utopiste de paix et d'unité entre les peuples, All is One en 2013 répondait à cet impératif d'universalité, une orientation accessible, commerciale bien sûr, sans que cela soit un mal dans ce cas précis, qui a permis le groupe de grandir et de se développer encore et de s'établir comme la référence du Prog saveur orientale, cinq ans plus tard Orphaned Land est de retour, bien décidé à prouver qu'il peut survivre au départ de son guitariste fondateur Yossi Sassi...

dimanche 24 décembre 2017

[Chronique] Diablo Swing Orchestra - Pacifisticuffs

Diablo Swing Orchestra est un groupe étrangement clivant, la musique pratiquée par les suédois est du genre qu'on aime ou qu'on déteste, avec presque rien au milieu, c'est marrant pour un projet aussi positif qui se veut particulièrement fun et sans prise de tête; sorti en 2012, Pandora's Piñata avait créé deux types de réactions, amour inconditionnel ou détestation, j'étais plutôt dans le premier camp, il faut dire que l'album, marqué par quelques évolutions notables, pas toujours acceptées par certains cependant, faisait office d'aboutissement dans le cheminement stylistique des suédois, qui avaient complètement disparu de la circulation après ce cycle Pandora's Piñata, au point qu'on était pas sûr du réel statut du groupe ou d'une éventuelle mise en chantier d'un quatrième album, qui vient donc tout juste de sortir après des tonnes de changements...

lundi 14 août 2017

[Chronique] Byzantine - The Cicada Tree

Dix-sept ans de carrière, 5 albums studio, celui-ci étant le sixième, Byzantine est peut-être le meilleur groupe à être sorti de ce que l'on appelait à l'époque la New Wave of American Heavy Metal, et pourtant, tout le monde s'en bat les couilles de la carrière des américains, on peut avoir un vague statut de groupe culte et galérer comme un rat mort dans l'underground, la faute peut-être à une instabilité chronique du line-up autour de Chris Ojeda, mais plus surement à cause des plages d'inactivité tombant au moment où le groupe aurait dû battre le fer tant qu'il était chaud, Byzantine n'a jamais décollé mais ça ne va pas empêcher le groupe de continuer d'essayer, surtout qu'après une longue période de DIY le groupe a enfin retrouvé un label puisque c'est Metal Blade qui a récupéré le bébé, autant dire Byzantine joue gros avec The Cicada Tree, ça tombe bien, on a affaire au disque le plus abouti du groupe jusqu'à maintenant, ouais, rien que ça.

dimanche 14 mai 2017

[Chronique] Life of Agony - A Place Where There’s No More Pain

On pourra toujours dire que Life of Agnony a sorti deux très bons disques il y a plus de vingt ans avant que sa carrière ne parte complètement en couilles, deux bons disques ouais, pas des disques géniaux hein, juste deux albums d'alternatif collant parfaitement à leur époque, River Runs Red en 93 et Ugly en 95, une époque où justement la scène de New York était en ébullition et fournissait tout un tas de combos dérivés du Hardcore qui fusionnait avec tout ce qui passait dans le coin, du gothique, du hip-hop, de l'électronique, ou dans le cas de Life of Agony, du Grunge, et on a bien cru que la carrière du groupe allait à tout jamais se résumer à ces deux premiers albums, car à partir d'un Soul Searching Sun en 1997 plutôt mauvais qui avait pris les fans au dépourvu, tout est parti en vrille avec les multiples allées et venues de Keith Caputo et de ses problèmes personnels, un split suivi d'une reformation et la sortie de Broken Valley en 2005 suivi d'un nouveau split et d'une nouvelle reformation il y a trois ans, bref, un beau bordel qui fait qu'on espérait pas grand chose d'un nouveau disque de Life of Agony.

mardi 7 mars 2017

[Chronique] Suicide Silence - Suicide Silence

Aujourd'hui on va parler Deathcore, ce qui est super rare sur ce blog, fort heureusement, il s'agit du nouveau Suicide silence, et donc on ne va pas parler Deathcore, on va plutôt parler de musique de merde, de choix douteux, d'orientations foireuses et de mauvaises idées, ça tombe bien, je suis bien plus à l'aise là-dedans.
Bref, à moins d'avoir vécu dans une grotte depuis deux mois, vous savez, ouais, vous savez, que ça va très mal se passer avec ce nouvel album de Suicide Silence, le groupe s'étant surement pris le plus gros shitstorm du siècle sur les internets pas ses fans, et on ne va pas se mentir, c'est amplement mérité à l'écoute de ce véritable désastre auditif qui est pour le Deathcore globalement au niveau de ce que fut le dernier Morbid Angel pour le Death Metal, ouais, on en est là.

mercredi 8 février 2017

[Chronique] Aborym - Shifting.negative

Mais qu'est-ce qui a pu se passer dans la tête de Fabban?
Fabban, c'est le seul membre permanent d'Aborym, la tête pensante, le chef, la seule chose constante dans un projet qui a toujours manqué de constance justement, mais c'est aussi ce qui faisait le charme d'Aborym, car Fabban a toujours été radical dans ses choix, qu'ils soient bons ou mauvais, et chaque album apportait son lot de changements, dans la musique où dans un line-up qui a toujours été à géométrie variable.
Le fait que Shifting.Negative soit différent d'un Dirty sorti il y a déjà quatre ans ne sera pas une surprise pour qui a suivi un peu la trajectoire d'Aborym, ce qui est plus surprenant, c'est l'ampleur du désastre, car n'y allons pas par quatre chemins, Shifting.Negative est tout simplement l'Illud Divinum Insanus d'Aborym, rien que ça.

samedi 12 novembre 2016

[Chronique] In Flames - Battles

Nous sommes en 2016 et cela fait désormais seize ans que In Flames n'a pas sorti un disque correct.
Putain ça commence à dater hein?
Que s'est-il passé pour que l'ancienne légende du Death mélodique en arrive là? Facile, la réussite et le pognon, car il faut être réaliste, c'est quand le groupe a commencé à faire de la grosse merde que les ventes ont explosé, ouais, à partir de Reroute To Remain, c'est le changement de style vers un son moderne et alternatif qui leur a ouvert les portes du succès commercial, plus c'est nul plus ça se vend, c'est pourtant pas compliqué, alors tu vois, toi le fan de Death mélodique qui regrette la bonne époque du groupe, ton avis, In Flames s'en torche le cul et te pisse à la gueule, t'es trop con de vivre dans le passé, le groupe a du succès, les détracteurs ont tort, de toute façon, le fan de Metal n'est plus du tout le cœur de cible du projet, In Flames est devenu un groupe de Rock alternatif putassier à mort qui racole ta petite sœur et son argent de poche.

samedi 18 juin 2016

[Chronique] Virus - Memento Collider

Si vous ne connaissez pas Ved Buens Ende, je ne peux plus rien pour vous, mais vous pouvez vous rattraper, vu qu'après tout le groupe n'a sorti qu'un seul album, Written in Waters, en 1995, et quel album putain de bordel de merde, l'un des albums les plus importants, non pas du Metal en général, faut pas déconner non plus, mais de toute la scène Avant-Garde norvégienne, Ved Buens Ende est une influence majeure pour le mouvement.
Pourquoi je vous parle de Ved buens ende dans cette chronique? Tout simplement car Virus, c'est un peu Ved Buens Ende, ok, Vicotnik n'est pas dans le projet (ce qui ne l'empêche pas de faire une honnête petite carrière chez Dødheimsgard), mais on a le grand Carl-Michael Eide, alias Czral, aux manettes, accompagné de Plenum et Einar Sjursø, déjà présent lors de la tentative avortée de résurrection de Ved Buens Ende il y a une dizaine d'années...

dimanche 12 juin 2016

[Chronique] Gojira - Magma

"Émasculation: Pratique consistant en l'ablation de la totalité de l'appareil reproducteur masculin, pénis et testicules."
J'ai choisi de démarrer cette chronique par une petite définition car le terme émasculation va avoir son importance lorsqu'il s'agit d'appréhender le nouvel album du groupe de Rock alternatif français Gojira, Magma.
Tiens, vous pouvez noter que je viens d'employer Rock Alternatif et non Death Metal progressif pour qualifier le groupe, et là vous vous dites que ça commence très mal cette chronique, et vous avez raison, elle se terminera d'ailleurs très mal également, ne vous inquiétez pas, ce qui nous amène à une autre définition:
"Changement: Action, fait de changer, de modifier quelque chose, passage d'un état à un autre"
Parce que Gojira a changé, en mal, mais il a changé...

mercredi 1 juin 2016

[Chronique] Lacuna Coil - Delirium

Je ne sais même plus pourquoi tous les deux ans je m'entête à vous pondre une chronique du nouvel album de Lacuna Coil, peut-être parce qu'à une époque j'ai bien aimé ce groupe, espérant qu'un jour les italiens parviennent enfin à ressortir un bon disque, même pas un très bon disque hein, juste un disque correct qui faille la peine d'être écouté.
Le dernier disque qui ne soit pas honteux de la part de Lacuna Coil date de 2002, Comalies, ça fait quasiment quinze ans putain, et depuis, que dalle, Cristina Scabbia est devenue une somptueuse cougar, et Lacuna Coil a pleinement réussi à s'imposer sur le marché américain en vendant son cul au Nü Metal, Karmacode, l'acte de décès artistique officiel de Lacuna Coil, qui n'a fait que s'enfoncer dans la médiocrité alternative à mesure que le groupe vendait des disques par palettes en Amérique du nord.
Pourtant, cette fois-ci, j'avais espoir que Delirium allait être bon, pas parce que le précédent disque Broken Crown Halo montrait des signes d’amélioration, mais parce que le groupe semblait enfin vouloir se tirer les doigts du cul pour nous pondre un album différent... Enfin ça, c'était Scabbia en interview qui annonçait du neuf et un concept ambitieux qui allait se ressentir sur la musique, cool!... mais non, rien n'a changé chez Lacuna Coil et c'est toujours de la merde...