Il n'est pas évident pour un groupe de Death Metal de se faire un nom dans un genre aussi saturé, surtout quand on est français, difficile de sortir de la masse et de n'être autre chose qu'un second couteau, les français d'Impureza avait trouvé un truc pour se faire remarquer, se faire passer pour des espagnols en chantant en castillan et en foutant du Flamenco dans leur Death à la Nile, genre Rodrigo y Gabriela avec des blast beats et des grosses couilles ou un Flametal sauce Death Metal, ça avait donné un premier album, La Iglesia del Odio, plutôt correct même si le Flamenco apparaissait davantage comme un gimmick plutôt qu'un truc pleinement intégré à leur musique, il n'empêche que ça restait cool quand même, il faut dire que les groupes à gimmicks sont souvent sympathiques même quand c'est pas exceptionnel, ce premier album, c'était il y déjà sept ans l'air de rien, et il s'est passé beaucoup de trucs dans l'intervalle, le temps de passer du Paella Death Metal au Tamales Death Metal, vamos...
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dimanche 3 décembre 2017
vendredi 17 mars 2017
[Chronique] Svart Crown - Abreaction
On récapitule la carrière de Svart Crown depuis 2008, Ages of Decay, c'était cool mais brouillon, Witnessing the Fall, c'était une bonne grosse baffe dans la gueule, puis Profane, c'était aussi une bonne grosse baffe dans la gueule, en même pas dix ans, le groupe de JB Le Bail est devenu l'un des plus beaux fleurons du Metal hexagonal, un groupe qui joue gros avec son quatrième album puisque cette fois-ci, Svart Crown joue dans la cour des grands depuis sa signature avec le tout puissant Century Media qui a flairé la bonne affaire, nouveau label, changement de stature, il va falloir assurer et ne pas se vautrer, ça tombe bien, JB Le Bail n'est pas du genre à se déballonner, mieux encore, plutôt que d'assurer, il va continuer à faire évoluer son bébé, Abreaction, ça ressemble à du Profane, mais ça va encore un peu plus loin.
mardi 14 mars 2017
[Chronique] Benighted - Necrobreed
On est jamais véritablement déçu par un album de Benighted, à condition de se contenter d'une vision d'ensemble et de ne pas trop s'attarder sur certains détails.
Benighted sait très bien ce que veulent les fans, du Br00tal Deathcore qui gruik et qui tabasse sans aucune forme de pitié pendant une quarantaine de minutes, c'est très con, c'est bas-de-plafond, viscéral, ça flatte les bas instincts, mais il faut bien avouer que ça marche pas trop mal, et ceci depuis désormais presque vingt ans, pas encore mais on y arrive.
Au premier abord, Necrobreed sonnera business as usual et tout le monde y trouvera son compte, en y regardant un peu de plus près cependant, on en sera peut-être plus aussi certain...
dimanche 12 juin 2016
[Chronique] Gojira - Magma
"Émasculation: Pratique consistant en l'ablation de la totalité de l'appareil reproducteur masculin, pénis et testicules."
J'ai choisi de démarrer cette chronique par une petite définition car le terme émasculation va avoir son importance lorsqu'il s'agit d'appréhender le nouvel album du groupe de Rock alternatif français Gojira, Magma.
Tiens, vous pouvez noter que je viens d'employer Rock Alternatif et non Death Metal progressif pour qualifier le groupe, et là vous vous dites que ça commence très mal cette chronique, et vous avez raison, elle se terminera d'ailleurs très mal également, ne vous inquiétez pas, ce qui nous amène à une autre définition:
"Changement: Action, fait de changer, de modifier quelque chose, passage d'un état à un autre"
Parce que Gojira a changé, en mal, mais il a changé...
J'ai choisi de démarrer cette chronique par une petite définition car le terme émasculation va avoir son importance lorsqu'il s'agit d'appréhender le nouvel album du groupe de Rock alternatif français Gojira, Magma.
Tiens, vous pouvez noter que je viens d'employer Rock Alternatif et non Death Metal progressif pour qualifier le groupe, et là vous vous dites que ça commence très mal cette chronique, et vous avez raison, elle se terminera d'ailleurs très mal également, ne vous inquiétez pas, ce qui nous amène à une autre définition:
"Changement: Action, fait de changer, de modifier quelque chose, passage d'un état à un autre"
Parce que Gojira a changé, en mal, mais il a changé...
dimanche 8 mai 2016
[Chronique] Malevolentia - République
La France a toujours produit des tonnes de groupes de Black depuis plus de vingt ans, mais paradoxalement très peu dans le domaine du Black symphonique, il faut dire aussi que c'est un genre un peu plus compliqué qui nécessite plus de travail, et surement plus de budget, que le simple fait d'enregistrer une tape à l'arrache dans une cave, et depuis le décès d'Anorexia Nervosa, c'était un peu le désert dans le giron du Black sympho franchouillard, ça tombe bien, il y a Malevolentia qui débarque avec son troisième album, un groupe qui avance à un rythme de sénateur vu qu'il leur faut en moyenne cinq ans pour sortir un album, je vous parlais d'Anorexia Nervosa et ce n'est pas innocent, la trajectoire et l'évolution du combo de Franche-Comté les amène précisément du côté de l'orchestre du Limousin.
mercredi 10 juin 2015
[Chronique] Supuration - Reveries
Deux ans après avoir sorti Cu3e, le troisième volet de leur série cubique démarrée il y a plus de 20 ans avec The Cube, et alors que leur pendant avant-gardiste S.U.P. est toujours en sommeil depuis anormalement longtemps (ah, je pars du principe que vous n'êtes pas trop cons et que vous savez que S.U.P. et Supuration sont composés des mêmes personnes, et plus généralement que vous connaissez les deux groupes, sinon, bah vous avez vraiment raté votre vie), revoilà déjà Supuration dans les bacs avec un nouveau disque, et deux ans c'est très court pour un projet qui sort un album tous les dix ans, il faut croire qu'accoucher de concepts albums ambitieux doit prendre un peu de temps.
De concept justement, il n'en sera absolument pas question avec Rêveries, ce qui tranche avec les trois albums précédents des nordistes, à moins que vous ne considériez comme étant un concept en soi le fait de repartir dans le passé pour lancer une entreprise de recyclage/dépoussiérage de vieilleries remontant à l'âge du paléolithique de Supuration, car c'est bien de cela qu'il s'agit, Rêveries est un objet contenant des réenregistrements de la toute première démo et du premier EP Sultry Obsession sortis en 1990, bref, Supuration va tenter ici de faire du neuf avec du vieux, en rajoutant trois reprises au fond du bouzin, et l'entreprise va s'avérer un peu bancale malgré tout le talent des nordistes...
De concept justement, il n'en sera absolument pas question avec Rêveries, ce qui tranche avec les trois albums précédents des nordistes, à moins que vous ne considériez comme étant un concept en soi le fait de repartir dans le passé pour lancer une entreprise de recyclage/dépoussiérage de vieilleries remontant à l'âge du paléolithique de Supuration, car c'est bien de cela qu'il s'agit, Rêveries est un objet contenant des réenregistrements de la toute première démo et du premier EP Sultry Obsession sortis en 1990, bref, Supuration va tenter ici de faire du neuf avec du vieux, en rajoutant trois reprises au fond du bouzin, et l'entreprise va s'avérer un peu bancale malgré tout le talent des nordistes...
lundi 26 janvier 2015
[Chronique] 6h33 - Deadly Scenes
Vous devez le savoir depuis le temps, je suis assez bon public concernant les groupes barrés et l'avant-garde en général, j'ai une affection particulière pour les zinzins de l'espace qui repoussent les limites et explorent de nouveaux horizons.
Bref, cet album des français de 6h33, je l'attendais de pied ferme, comme du pain béni, ça devait être génial, révolutionnaire, novateur, je l'avais même précommandé chez Kaotoxin, en version bundle en plus, c'est vous dire si j'étais confiant, sauf que voilà, j'ai tout essayé, je l'ai écouté plein de fois, j'ai tout fait pour aimer Deadly Scenes, pour essayer d'en sortir au moins quelque chose de positif, et non, rien, que dalle, j'ai beau l'écouter encore et encore, il n'y a presque rien à sauver du naufrage Deadly Scenes, un authentique échec de la scène nawak française, à mon grand regret, une énorme déception...
Bref, cet album des français de 6h33, je l'attendais de pied ferme, comme du pain béni, ça devait être génial, révolutionnaire, novateur, je l'avais même précommandé chez Kaotoxin, en version bundle en plus, c'est vous dire si j'étais confiant, sauf que voilà, j'ai tout essayé, je l'ai écouté plein de fois, j'ai tout fait pour aimer Deadly Scenes, pour essayer d'en sortir au moins quelque chose de positif, et non, rien, que dalle, j'ai beau l'écouter encore et encore, il n'y a presque rien à sauver du naufrage Deadly Scenes, un authentique échec de la scène nawak française, à mon grand regret, une énorme déception...
lundi 22 décembre 2014
[Bilan 2014] Top 10 - Les meilleurs albums français
C'est parti pour une semaine de listes à la con en forme de Bilan de l'année, et avant le grand Top 20 que vous attendez tous et qui sera publié pour célébrer dignement la naissance du Nazaréen, on va s'intéresser aux groupes français.
Franchement, ce ne fut pas une grosse année pour la scène hexagonale, j'avais même pensé à ne vous faire qu'un Top 1 avec seulement le vainqueur, mais finalement, plus qu'une liste des meilleurs albums français de l'année, voici un Top 10 des albums français les moins mauvais de 2014, comme ça c'est un peu plus clair et ça en dit long sur le niveau des albums cette année.
Benighted n'est pas dans la liste, bah ouais, faut pas déconner, Carnivore Sublime est juste un album de plus dans leur discographie, Loudblast surement pas, Alcest fait de la merde, je n'ai pas du tout accroché au nouveau The Great Old Ones alors que j'avais aimé le premier album, et le nouveau Grorr est complètement foiré, que reste-t-il? AqMe? LOL! ou pire encore un N.K.V.D. qui a sorti sans conteste l'album le plus ennuyeux de l'année?
Bref, j'ai gratté les fonds de tiroirs pour vous sortir ce qui est de loin le meilleur album de l'année, suivi des neufs moins mauvais que j'ai écouté, alors, qui pour succéder à Ad Patres et Pryapisme?
And the Winner is......
Franchement, ce ne fut pas une grosse année pour la scène hexagonale, j'avais même pensé à ne vous faire qu'un Top 1 avec seulement le vainqueur, mais finalement, plus qu'une liste des meilleurs albums français de l'année, voici un Top 10 des albums français les moins mauvais de 2014, comme ça c'est un peu plus clair et ça en dit long sur le niveau des albums cette année.
Benighted n'est pas dans la liste, bah ouais, faut pas déconner, Carnivore Sublime est juste un album de plus dans leur discographie, Loudblast surement pas, Alcest fait de la merde, je n'ai pas du tout accroché au nouveau The Great Old Ones alors que j'avais aimé le premier album, et le nouveau Grorr est complètement foiré, que reste-t-il? AqMe? LOL! ou pire encore un N.K.V.D. qui a sorti sans conteste l'album le plus ennuyeux de l'année?
Bref, j'ai gratté les fonds de tiroirs pour vous sortir ce qui est de loin le meilleur album de l'année, suivi des neufs moins mauvais que j'ai écouté, alors, qui pour succéder à Ad Patres et Pryapisme?
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mercredi 17 décembre 2014
[Chronique] Strynn - Alienation
Aujourd'hui on va plonger dans les abysses de l'Underground avec un groupe que vous ne connaissez peut-être pas, ce qui est surement mieux pour votre santé mentale (et une preuve de bon goût...), avec le second album des jeunes et fringants bordelais de Strynn, évoluant dans le Vrai Noir Metal Souterrain à l'ancienne, ouais, de la grande douceur une fois encore, vu que le groupe est plus partisan de vous enfoncer de force des cannelés cloutés dans le rectum que de se lancer dans de longues discussions pompeuses sur l’œnologie.
Strynn s'était déjà fait, un peu, remarqué l'année dernière avec la sortie de son premier opus, Decadence, un album plutôt influencé par le Black old school que l'on qualifiera de classique, une petite vaguelette dans le petit océan du Black franchouillard pour un effort solide malgré tout, pas de quoi non plus s'exploser le Stryng de plaisir (désolé), mais Decadence montrait déjà un certain penchant plus qu'appréciable pour l’extrémisme sonore, et c'est presque tout naturellement que ce second opus, Alienation, va aller beaucoup plus loin que son prédécesseur dans l'hermétisme et la violence, voyant Strynn s'engager dans un genre tout particulier (et une étiquette que je viens d'inventer), le Br00tal Drone Black Nihiliste, tout un programme...
Strynn s'était déjà fait, un peu, remarqué l'année dernière avec la sortie de son premier opus, Decadence, un album plutôt influencé par le Black old school que l'on qualifiera de classique, une petite vaguelette dans le petit océan du Black franchouillard pour un effort solide malgré tout, pas de quoi non plus s'exploser le Stryng de plaisir (désolé), mais Decadence montrait déjà un certain penchant plus qu'appréciable pour l’extrémisme sonore, et c'est presque tout naturellement que ce second opus, Alienation, va aller beaucoup plus loin que son prédécesseur dans l'hermétisme et la violence, voyant Strynn s'engager dans un genre tout particulier (et une étiquette que je viens d'inventer), le Br00tal Drone Black Nihiliste, tout un programme...
vendredi 17 octobre 2014
[Chronique] Whisper of Death - Noise of Obstinacy
Aujourd'hui on file en plein underground franchouillard avec le premier album de Whisper of Death, un combo qui nous vient d'un patelin moisi des Yvelines, Ablis, le genre de localité dont les hauts lieux doivent surement se résumer à une église, un arrêt de bus, un bar PMU, et un Crédit Agricole, wesh, c'est le pur ghetto hardcore.
Après deux démos, Désossage en 2008 et Epilepsy en 2012, plus ou moins remarqués, il était grand temps pour Whisper of Death d'enfin passer le cap du premier album studio, c'est ainsi que voit le jour cette année Noise of Obstinacy, enregistré/mixé au Dark Wizard Studio par François Ugarte, et masterisé par Alan Douches de West West Side Music, ce qui est quand même plutôt classe.
Noise of Obstinacy n'a qu'un seul but, vous fracasser la gueule et défoncer vos mamans à coups de pioche dans le cul, parce qu'au cas où vous n'auriez pas encore compris après avoir vu la pochette, c'est du Death, et du bien bourrin en plus...
jeudi 9 octobre 2014
[Chronique] Trepalium - Voodoo Moonshine [EP]
Si il y a bien une chose que j'ai retenu des prestations live de Trepalium, c'est que c'est parfois monolithique, mais aussi que dès que le groupe balance ses titres les plus catchy et les plus groovy, le pit s'anime subitement et ça devient la folie, un peu comme si le public n'attendait finalement qu'un bon vieux Sick Boogie Murder ou un Usual Crap pour s'animer sur des titres bien plus faciles et remuants.
Je vous dis ça car ça a son importance afin d'appréhender cet EP de Trepalium, qui est radicalement différent de l'album précédent, un H.N.P. dont j'avais salué la volonté de sortir quelque peu des gimmicks jazzy/boogie avec une musique plus sombre et tortueuse, cette évolution, qui rendait l'album moins évident et Trepalium un poil plus intéressant, vous pouvez l'oublier, hop, poubelle, tout du moins le temps de cet EP, car avec Voodoo Moonshine, Trepalium a décidé de revenir un peu en arrière et de ne proposer que du Boogie Death qui groove, en misant tout sur l'efficacité et la force de frappe, en gros, Voodoo Moonshine est fait pour être catchy, addictif, et vous faire bouger votre cul et vous décrasser les cervicales...
Je vous dis ça car ça a son importance afin d'appréhender cet EP de Trepalium, qui est radicalement différent de l'album précédent, un H.N.P. dont j'avais salué la volonté de sortir quelque peu des gimmicks jazzy/boogie avec une musique plus sombre et tortueuse, cette évolution, qui rendait l'album moins évident et Trepalium un poil plus intéressant, vous pouvez l'oublier, hop, poubelle, tout du moins le temps de cet EP, car avec Voodoo Moonshine, Trepalium a décidé de revenir un peu en arrière et de ne proposer que du Boogie Death qui groove, en misant tout sur l'efficacité et la force de frappe, en gros, Voodoo Moonshine est fait pour être catchy, addictif, et vous faire bouger votre cul et vous décrasser les cervicales...
mardi 8 juillet 2014
[Chronique] Betraying the Martyrs - Phantom
Mais pourquoi tant de haine?
C'est dingue comment un groupe comme Betraying the Martyrs se fait pisser dessus depuis leurs débuts, surtout en France, et c'est peut-être encore pire que le Gojira bashing qui sévit sur le net dans les commentaires chez certains sites français, sauf que BTM (Les djeuns ça aime les acronymes) le mérite un peu quand même.
Je ne vais pas vous mentir, je n'ai aucun souvenir du premier album des français sorti en 2011, je me rappelle l'avoir écouté, mais comme je me suis aussitôt nettoyé les conduits auditifs à l'acide, j'ai un peu oublié de quoi il retournait, et comme ce blog est tout à fait sérieux et que j'aime faire les chose bine pour vous fournir une analyse complète... je n'ai pas osé réécouter ce premier album, faut pas déconner quand même, j'ai autre chose à foutre.
Bref, Betraying the Martyrs est un groupe de fusion rassemblant tout ce qui se fait de pire dans le Metal moderne, l'alpha et l'omega du Sumeriancore (ils sont d'ailleurs signé chez Sumerian pour le marché ricain), l'idée est simple, bouffer à tous les râteliers possibles et imaginables, ratisser large chez les kids, et faire la musique la plus putassière de l'univers, subtil mélange de Deathcore, Emocore, Crabcore, Metalcore, Death mélodique, un peu d'Electro par dessus, du symphonique aussi, un discours vaguement chrétien très opportun pour séduire le marché américain, et c'est parti, il manque plus que le Weshcore à la Emmure dans le tableau, heureusement les français nous ont épargné ça.
Betraying the Martyrs mélange donc tout, un brassage Yolocore qui rassemble les pires clichés du Metal moderne, donc ouais, Phantom est une belle bouse...
C'est dingue comment un groupe comme Betraying the Martyrs se fait pisser dessus depuis leurs débuts, surtout en France, et c'est peut-être encore pire que le Gojira bashing qui sévit sur le net dans les commentaires chez certains sites français, sauf que BTM (Les djeuns ça aime les acronymes) le mérite un peu quand même.
Je ne vais pas vous mentir, je n'ai aucun souvenir du premier album des français sorti en 2011, je me rappelle l'avoir écouté, mais comme je me suis aussitôt nettoyé les conduits auditifs à l'acide, j'ai un peu oublié de quoi il retournait, et comme ce blog est tout à fait sérieux et que j'aime faire les chose bine pour vous fournir une analyse complète... je n'ai pas osé réécouter ce premier album, faut pas déconner quand même, j'ai autre chose à foutre.
Bref, Betraying the Martyrs est un groupe de fusion rassemblant tout ce qui se fait de pire dans le Metal moderne, l'alpha et l'omega du Sumeriancore (ils sont d'ailleurs signé chez Sumerian pour le marché ricain), l'idée est simple, bouffer à tous les râteliers possibles et imaginables, ratisser large chez les kids, et faire la musique la plus putassière de l'univers, subtil mélange de Deathcore, Emocore, Crabcore, Metalcore, Death mélodique, un peu d'Electro par dessus, du symphonique aussi, un discours vaguement chrétien très opportun pour séduire le marché américain, et c'est parti, il manque plus que le Weshcore à la Emmure dans le tableau, heureusement les français nous ont épargné ça.
Betraying the Martyrs mélange donc tout, un brassage Yolocore qui rassemble les pires clichés du Metal moderne, donc ouais, Phantom est une belle bouse...
jeudi 29 mai 2014
[Chronique] Arkan - Sofia
Quand Arkan avait sorti Salam en 2011, on avait bien compris que le groupe Franco-Maghrébin n'avait pas franchement l'intention de rester dans le carcan Death très longtemps, malgré tout, même si moins orienté Death que son prédécesseur Hilal, il n'en demeurait pas moins que Salam était un album plutôt bon, moins dur bien sûr, offrant à sa chanteuse un rôle un peu plus important, mais l'album offrait encore de très bons moments, parvenant à mêler assez subtilement le Death avec des aspirations plus mélancoliques, tout en continuant à naviguer dans le folklore oriental, bah ouais, après tout, la référence, c'est Orphaned Land, et Arkan était bien décidé à suivre la trace laissée dans le désert par les israéliens, sauf que voilà, contrairement à All is One, Sofia est un ratage...
mercredi 23 avril 2014
[Chronique] Loudblast - Burial Ground
Le retour de la légende!!!!
Putain de légende ouais, le top du top de la crème de la fine fleur du Death Metal français, et même du Metal tout court, avec une imposante discographie remplie d'albums géniaux! Fragments! ah non, c'était de la daube, Planet Pandemonium!!!! oups, encore raté, la pire daube du groupe, l'album du retour au premier plan en 2011 alors! Frozen Moments Between Life and Death!! raté, pétard mouillé, c'était chiant et sans aucune saveur, et même quand on jette un regard plus loin encore dans le passé, Sensorial Treatment et Disincarnate n'étaient pas franchement géniaux, on pourrait encore parlé du cultissime split Licensed to Thrash avec Agressor, mais tout ce qui est culte n'a pas besoin d'être forcement bon pour atteindre ce statut.
En fait, le seul disque de Loudblast qui mette vraiment tout le monde d'accord, c'est Sublime Dementia, là, pour le coup, on peut vraiment parler de très grand disque, un disque tellement grand qu'il a permis au groupe de vivre dessus depuis vingt ans, et le nom de Loudblast s'associe désormais à la nostalgie du géant qu'il a été le temps d'un disque en 1993, c'est un peu juste pour faire du groupe nordiste une légende, mais c'est le cas, tout du moins en France, on a les légendes qu'on mérite, quitte à se contenter de peu...
Putain de légende ouais, le top du top de la crème de la fine fleur du Death Metal français, et même du Metal tout court, avec une imposante discographie remplie d'albums géniaux! Fragments! ah non, c'était de la daube, Planet Pandemonium!!!! oups, encore raté, la pire daube du groupe, l'album du retour au premier plan en 2011 alors! Frozen Moments Between Life and Death!! raté, pétard mouillé, c'était chiant et sans aucune saveur, et même quand on jette un regard plus loin encore dans le passé, Sensorial Treatment et Disincarnate n'étaient pas franchement géniaux, on pourrait encore parlé du cultissime split Licensed to Thrash avec Agressor, mais tout ce qui est culte n'a pas besoin d'être forcement bon pour atteindre ce statut.
En fait, le seul disque de Loudblast qui mette vraiment tout le monde d'accord, c'est Sublime Dementia, là, pour le coup, on peut vraiment parler de très grand disque, un disque tellement grand qu'il a permis au groupe de vivre dessus depuis vingt ans, et le nom de Loudblast s'associe désormais à la nostalgie du géant qu'il a été le temps d'un disque en 1993, c'est un peu juste pour faire du groupe nordiste une légende, mais c'est le cas, tout du moins en France, on a les légendes qu'on mérite, quitte à se contenter de peu...
dimanche 16 février 2014
[Chronique] Benighted - Carnivore Sublime
En une quinzaine d'années, Benighted est devenu à grands coups d'albums de gros méchant bourrin le fer de lance de la scène über brootal franchouillarde, largement au dessus de la mêlée, surement le groupe le plus fiable de la scène hexagonale, et pas seulement sur galette, car sur scène, c'est tout aussi impressionant, donc voilà, fin de la chronique, Benighted, ça bute, ça arrache, ça détruit, ça fracasse, et hop, une chronique vite torchée...
...
Bon, allez, ok, j'vais développer un peu quand même, puisque bizarrement, j'ai deux-trois trucs à dire sur le nouvel album des français, et principalement je tiens à vous expliquer un peu pourquoi j'ai tendance à trouver ça un poil moins bon que les précédents.
...
Bon, allez, ok, j'vais développer un peu quand même, puisque bizarrement, j'ai deux-trois trucs à dire sur le nouvel album des français, et principalement je tiens à vous expliquer un peu pourquoi j'ai tendance à trouver ça un poil moins bon que les précédents.
vendredi 10 janvier 2014
[Chronique] Alcest - Shelter
On ne peut pas dire que l'on n'avait pas vu le coup venir, alors que le certains groupes aiment à surprendre, changer de direction brutalement, l'évolution d'Alcest est un long cheminement prévisible qui le conduit tout naturellement à un endroit où l'on n'aurait jamais voulu qu'il aille, tout en sachant que c'était inéluctable.
Après le merveilleux Souvenirs d'un autre monde, Neige à emmené progressivement son projet vers d'autres horizons, par petites touches, avec Écailles de Lune et Les Voyages de l'âme, cette fois-ci, avec Shelter, c'est la bonne, il n'y a désormais plus aucune trace de Metal, et encore moins de Black, chez Alcest, qui semble vouloir devenir le Sigur Ros français, et bien que l'évolution soit logique, non, ce n'était pas nécessairement une bonne idée...
lundi 23 décembre 2013
[Bilan 2013] Top 10 - Les meilleurs albums français
C'est parti pour la folie des listes sur ce blog, et avant le grand Top 20 du réveillon que je publierai demain afin de célébrer dignement la naissance du nazaréen, intéressons nous aux meilleurs albums français de l'année!
Pourquoi une telle distinction entre les français et les autres? Aucune idée, je suppose que le but est de proposer un éclairage sur la scène nationale, on a pas énormément de groupes qui parviennent à s'exporter, on est absent des médias grand public, mais on a quand même quelques groupes dont la qualité des albums n'a rien à envier à leurs homologues étrangers, d'ailleurs, contrairement à l'année dernière, c'est un Top 10 qui vous est proposé, parce qu'un Top 10, c'est à l'aise deux fois mieux qu'un Top 5, c'est moi qui vous le dit.
Alors c'est parti, qui va succéder à Ad Patres cette année?
And the Winner is...
Pourquoi une telle distinction entre les français et les autres? Aucune idée, je suppose que le but est de proposer un éclairage sur la scène nationale, on a pas énormément de groupes qui parviennent à s'exporter, on est absent des médias grand public, mais on a quand même quelques groupes dont la qualité des albums n'a rien à envier à leurs homologues étrangers, d'ailleurs, contrairement à l'année dernière, c'est un Top 10 qui vous est proposé, parce qu'un Top 10, c'est à l'aise deux fois mieux qu'un Top 5, c'est moi qui vous le dit.
Alors c'est parti, qui va succéder à Ad Patres cette année?
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lundi 2 décembre 2013
[Chronique] Karas - Creuse [EP]
Un beau jour, alors que je farfouillais sur Bandcamp en mode El Gringo perdu dans les Andes à la recherche du meilleur café, et après m'être taper un nombre improbable de groupes quelconques (ouais, j'adore Bandcamp, je trouve ça génial, même si pour un bon groupe, y'en a dix de mauvais), je suis tombé sur Karas, complètement par hasard, il faut dire aussi que la pochette était jolie et dans les Tags on trouvait Death, Black, Chaos, Hardcore, Orléans, donc voici des français qui font du Death chaotique à tendance Black et Hardcore venant d'Orléans (NO SHIT!), et pour une fois, car cela n'arrive pas toujours, le ramage se rapportait au plumage du combo français, car on ne va pas tourner autour du pot, Creuse est un excellent premier EP...
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lundi 4 novembre 2013
[Chronique] Idensity - Chronicles
Je n'avais pas particulièrement accroché au premier album des parisiens d'Idensity, pourtant, Serenity avait quelque chose en plus qui le distinguait de la masse des groupes de MeloDeath, un certain penchant pour le progressif et les atmosphères sombres et romantiques notamment, l'album était une autoproduction un peu brute de décoffrage, dont le côté un peu raw peinait à rendre justice à la musique racée et classieuse du groupe, et malgré quelques longueurs et une tambouille pas toujours très équilibrée, Idensity démontrait pas mal de compétences et une personnalité qui ne demandait qu'à s'affirmer, Serenity était en quelque sorte un diamant brut, plein de promesses.
A peine deux ans plus tard, Idensity est de retour bien décidé à en découdre et à passer la vitesse supérieure, les parisiens se sont donnés les moyens de leurs ambitions, avec notamment un mix signé du légendaire producteur stakhanoviste Dan Swanö, mais pas seulement, musicalement Chronicles est d'un tout autre niveau par rapport à son prédécesseur, plus travaillé, plus puissant, plus riche, faisant passer Serenity pour un simple brouillon...
vendredi 13 septembre 2013
[Chronique] Otargos - Apex Terror
Cela fait 3 ans qu'on avait plus trop de nouvelles d'Otargos, sur album tout du moins, le groupe tournant pas mal, et après une petite dizaine d'années à œuvrer dans un Black poisseux tout ce qu'il y a de plus underground, Dagoth et Cie avaient annoncé leur volonté de passer à autre chose, c'est vrai quoi, après tout, quel avenir y'a-t-il dans le black à corpsepaint et à bracelets à clous ma bonne dame?
Bref, j'imagine déjà les trve puristes vomir sur le groupe en les traitant de traîtres, de vendus ou de girouettes, car comme l'annonce sa pochette anormalement lumineuse pour le combo bordelais, Apex Terror marque un changement radical dans le son d'Otargos, et surement le début d'une nouvelle ère pour un groupe qui a de toute façon toujours été quelque peu en marge de la scène Black franchouillarde...
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