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jeudi 23 novembre 2017

[Chronique] Cavalera Conspiracy - Psychosis

Cela fait longtemps que je n'ai pas chroniqué une bonne grosse bouse, vous savez, pas seulement un mauvais disque, ça il y en a toujours, mais une merde irrécupérable et honteuse, tellement puante qu'elle redéfinit à elle le seule le concept même d'album de merde, ces albums sont rares, très rares même, et cette raréfaction de chroniques d'albums de merde à une explication, car tout est de la faute d'une personne, le gros Max Cavalera, notre sac poubelle brésilien préféré, qui a ralenti sa production de merdes, la dernière fois que nos routes s'étaient croisées, c'était il y a deux ans avec le tout bonnement ignoble Archangel, et depuis plus rien, il faut dire que ce gros tas à la ramasse était trop occupé à faire du cash-grab facile en reprenant Roots en live, une stratégie payante puisque le Metal a la bonne idée d'avoir des fans suffisamment teubés pour payer afin de voir une idole rincée jouer un album de Neo Metal vaguement culte, bref, le Max a fait du pognon, et il est temps désormais de relancer Cavalera Conspiracy, le projet vendu par Max et son management comme étant le vrai Sepultura puisqu'il y a aussi le frangin DJ Iggor dedans, ça aurait pu être un album de Soulfly, mais comme l'idée de Max est de surfer sur la vague nostalgique vu qu'il reprend des vieilleries, vaut mieux choisir le projet en duo avec le frangin, ce qui ne fait aucune putain de différence puisque sans surprise, Psychosis est une gigantesque merde.

vendredi 14 avril 2017

[Découverte] Muka - Sveta Stoka (EP)

On ne parle pas beaucoup du Metal croate, il faut dire aussi que rares sont les groupes qui parviennent à s'extirper de l'underground local, et je dois bien avouer que même si j'ai le vague souvenir d'avoir déjà écouté des trucs de Black venant de là-bas, si vous demandiez de vous citer des groupes croates, les seuls noms qui me viendraient en tête seraient un groupe de Neo Metal du nom de Cold Snap que je ne connais seulement pour une reprise de Manu Chao, Hereza, un groupe de Death old school plutôt honnête, seulement parce qu'ils ont sorti des clips dont j'ai parlé dans TV Metal, et un groupe de Thrash au nom facilement mémorable, Narednik Lobanja i Vod Smrti, voilà, ma culture du Metal croate s'arrête globalement là, donc aujourd'hui nous allons parler de Muka, qui comme vous l'avez deviné vient de Croatie, ouais, et même que c'est chanté en croate, ce qui sera la seule trace folklorique dans le Black du combo.

mercredi 5 avril 2017

[Découverte] Sloth Herder - No Pity, No Sunrise

Sloth Herder est un quatuor américain qui nous vient du fin fond du Maryland, formé en 2009, il s'est rodé avec quelques EP et un split de qualité, et comme tout groupe underground de qualité venant du Maryland, c'est tout naturellement qu'il se retrouve signé pour son premier album chez les toujours excellents gars de Grimoire Records, cet hybride studio-label qui ne vous est normalement pas étranger si vous suivez ce blog régulièrement, et qui ne s'est jamais beaucoup trompé dans ses productions, et ce n'est pas avec No Pity, No Sunrise que ça va commencer, attention, ça va envoyer de la grosse tartine de poutre dans la gueule.

vendredi 20 janvier 2017

[Chronique] Sepultura - Machine Messiah

C'est la première "grosse" sortie de l'année, et comme il s'agit de Sepultura, il est évident que ça va diviser, car le monde se sépare en deux catégories, les fanatiques du gros sac-poubelle brésilien Max Cavalera et de son frangin qui a retourné sa veste, et ceux qui n'ont pas quitté le navire après Roots, je ne vais pas trop revenir sur ça, je vous renvoie à mon introduction de l'album précédent de Sepultura où je vous explique globalement où je me situe là-dedans.
Bref, The Mediator Between Head And Hands Must Be The Heart, c'était un disque cool, et plutôt clivant, comme tout ce qu'à pu faire Sepultura depuis une vingtaine d'années, pour aborder ce nouvel album, il faut bien être conscient d'une chose, Sepultura n'en a absolument rien à branler de ce que pensent les gens, et pas seulement les haters pro-Cavalera, Kisser et ses potes se voyant davantage comme une force créative qui se remet constamment en question plutôt que comme un groupe qui se doit de ne pas prendre de risque afin de défendre son héritage, on ne peut au moins pas leur enlever ça, leur volonté d'avancer et de regarder devant soi, tant pis si ça choque les gens, tant pis également si, comme c'est le cas avec Machine Messiah, l'expérience part un peu en vrille en cours de route.

jeudi 15 octobre 2015

[Chronique] Beaten to Death - Unplugged

Aujourd'hui c'est chronique courte, faut faire avec, mais d'un autre côté, il s'agit de Grindcore et l'album est court, très court même, comme pas mal d'album du genre, je ne vais pas non plus vous en faire une chronique-pavé, et surtout, je n'ai pas trop envie de vous spoiler l'album, parce que ouais, j'vous ai pas dit, mais Beaten To Death n'est pas votre groupe de Grindcore conventionnel, loin de là, et ici, on est plutôt dans ce que l'on pourrait appelé le Nawak-Grind, bordélique mais fort heureusement pas trop, car les norvégiens maîtrisent admirablement bien leur affaire.

mercredi 10 décembre 2014

[Chronique] Teeth - Unremittance

Mois de décembre oblige, il est temps de plonger dans les entrailles de l'Underground pour tenter de trouver un truc bien, ce qui n'est franchement pas évident, car Bandcamp est pavé de groupes de merde, globalement, pour un album sympa, il y a 100 albums pourris.
Bref, j'ai farfouillé dans Bandcamp et je vous ai déniché ce groupe indépendant, Teeth, un groupe dont on ne trouve que peu d'informations à part un lien vers une page Facebook au contenu famélique comptant la bagatelle de 230 likes.
Teeth est donc un quatuor américain inconnu qui fait dans la finesse, une sorte de collision entre le Death/Doom et le Sludge, Unremittance est, d'après ce que je sais, leur premier effort studio, et vu que je je vous en parle, vous devez bien vous imaginer que c'est pas trop mal, pas forcément brillant, mais le genre de premier album qui constitue une très bonne carte de visite, enfin bon, une carte de visite en forme de gigantesque mandale dans la gueule, du genre à vous pulvériser la mâchoire, ouais, on va faire dans la finesse avec les américains...

samedi 21 juin 2014

[Chronique] Body Count - Manslaughter

Ice-T est quand même un type bourré de contradiction, en effet, il faut quand même un sacré cheminement mental pour démarrer dans le Gangsta Rap afin d'aboutir à un Télé-réalité foireuse avec sa gonzesse siliconée, la très distinguée Coco.
De la même manière, on parle d'un type qui chantait cop Killer en 1992 et qui incarne depuis quinze ans le Détective Tutuola dans Law & Order, tu parles d'un grand écart.
Ouais, la carrière d'Ice-T depuis une dizaine d'année tient plutôt du vieil has-been qui essaie tant bien que mal d'exister, à tel point qu'on aurait même tendance à oublier qu'il fut un rappeur plutôt hardcore, et même, ce qui nous intéresse ici, chanteur d'un groupe de Hardcore.
Car Body Count est un groupe de Hardcore, plus proche d'un Biohazard ou d'un Suicidal Tendencies que du Rap-Metal, un genre où il a longtemps, et à tort, été catalogué.
La carrière de Body Count peut être résumé à un seul album, le premier, l'éponyme sorti en 1992, le seul disque cohérent du groupe, porté bien entendu par le single polémique Cop Killer, tellement controversé qu'il a été viré du disque au final, mais ce buzz a permis de lancer le groupe, ce premier album est d'ailleurs le seul album qui vaut le coup, le seul à écouter, car les albums suivants (Born Dead et Violent Demise) ont plutôt fait sombrer le groupe dans la médiocrité et l'anonymat, suivant le même chemin que la carrière en solo d'Ice-T qui s'embourbait dans le n'importe-quoi.
Avec un Ice-T en mode has-been, et après un premier retour totalement foiré en 2006 avec Murder 4 Hire dégueulasse,  ça partait mal ce Manslaughter, et pourtant, par je ne sais quel miracle, Body Count cuvée 2014 s'avère contre toute attente être un cru correct...

lundi 2 décembre 2013

[Chronique] Karas - Creuse [EP]

Un beau jour, alors que je farfouillais sur Bandcamp en mode El Gringo perdu dans les Andes à la recherche du meilleur café, et après m'être taper un nombre improbable de groupes quelconques (ouais, j'adore Bandcamp, je trouve ça génial, même si pour un bon groupe, y'en a dix de mauvais), je suis tombé sur Karas, complètement par hasard, il faut dire aussi que la pochette était jolie et dans les Tags on trouvait Death, Black, Chaos, Hardcore, Orléans, donc voici des français qui font du Death chaotique à tendance Black et Hardcore venant d'Orléans (NO SHIT!), et pour une fois, car cela n'arrive pas toujours, le ramage se rapportait au plumage du combo français, car on ne va pas tourner autour du pot, Creuse est un excellent premier EP...

lundi 8 avril 2013

[Chronique] Kvelertak - Meir


En 2010, les norvégiens de Kvelertak avait pris tout le monde par surprise avec son premier album éponyme, qui lui avait permis d'exploser à la face du monde en proposant un disque quasi définitif, un melting pot explosif de Punk, Rock n' Roll, Hardcore et même avec une petite touche de Black Metal.
Après un tel succès, commercial et critique, autant dire que Meir était attendu au tournant, et malgré la pression, Kvelertak ne déçoit pas vraiment avec ce second album, même si le disque ne va rien révolutionner du tout, proposant une fois de plus ce qui faisait le charme et l'originalité du premier opus... original? vraiment? moauis, faut quand même pas pousser, Kvelertak, c'est surtout le Turbonegro du Hardcore...