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mardi 23 octobre 2018

[Chronique] Soulfly - Ritual

Si vous pensiez vraiment que je n'allais pas m'intéresser à ce nouveau disque du gros Cavalera vous vous mettiez le doigt dans l’œil, cela fait des années que je suis en croisade pour vous dire à quel point les albums de Cavalera Conspiracy ou de Soulfly sont des furoncles infâmes, ce n'est pas aujourd'hui que je vais arrêter, bien sûr que je vais recycler mes arguments, mes jeux de mots pourris, mes insultes, mais le recyclage n'est-il pas la seule chose qu'est capable de faire également Max Cavalera et sa troupe de baltringues ? alors ouais, c'est parti pour une chronique de vieux cons qui radotent et qui recyclent des deux côtés, parce que ce Ritual est tout aussi dégueulasse que le précédent Archangel ou le dernier Cavalera Conspiracy (de toute façon c'est exactement la même merde), un produit vite torché qui ne servira que d'excuse à une nouvelle tournée intensive pour remplir les caisses où notre sac poubelle brésilien se traînera comme une vieille daube rincée...

vendredi 16 février 2018

[Chronique] Angra - ØMNI

On ne peut pas vraiment dire que la trajectoire d'Angra soit en pente ascendante depuis une dizaine d'années, c'est même carrément la chute libre depuis le médiocre Aqua, triste point final à l'ère Edu Falaschi qui nous avait pourtant offert une vraie résurrection après la fin de l'âge d'or du groupe coïncidant avec le départ de son vocaliste original Andre Matos, il apparaît bien loin ce temps où les brésiliens avaient su se réinventer et proposer un Power Progressif racé et flamboyant (Temple of Shadows restant encore aujourd'hui un putain de bon disque), Secret Garden, premier album avec le mercenaire transalpin Fabio Lione, était une grosse daube ampoulée et molle de la fesse, du symphonique guimauve moisi et sirupeux, on pensait que le groupe avait touché le fond il y a deux ans et que ça ne pouvait pas être... bah putain, qui aurait pu imaginer que cet Ømni allait être encore mauvais, Kiko Loureiro a eu bien raison de lâcher l'affaire pour aller cachetonner chez Mustaine...

jeudi 23 novembre 2017

[Chronique] Cavalera Conspiracy - Psychosis

Cela fait longtemps que je n'ai pas chroniqué une bonne grosse bouse, vous savez, pas seulement un mauvais disque, ça il y en a toujours, mais une merde irrécupérable et honteuse, tellement puante qu'elle redéfinit à elle le seule le concept même d'album de merde, ces albums sont rares, très rares même, et cette raréfaction de chroniques d'albums de merde à une explication, car tout est de la faute d'une personne, le gros Max Cavalera, notre sac poubelle brésilien préféré, qui a ralenti sa production de merdes, la dernière fois que nos routes s'étaient croisées, c'était il y a deux ans avec le tout bonnement ignoble Archangel, et depuis plus rien, il faut dire que ce gros tas à la ramasse était trop occupé à faire du cash-grab facile en reprenant Roots en live, une stratégie payante puisque le Metal a la bonne idée d'avoir des fans suffisamment teubés pour payer afin de voir une idole rincée jouer un album de Neo Metal vaguement culte, bref, le Max a fait du pognon, et il est temps désormais de relancer Cavalera Conspiracy, le projet vendu par Max et son management comme étant le vrai Sepultura puisqu'il y a aussi le frangin DJ Iggor dedans, ça aurait pu être un album de Soulfly, mais comme l'idée de Max est de surfer sur la vague nostalgique vu qu'il reprend des vieilleries, vaut mieux choisir le projet en duo avec le frangin, ce qui ne fait aucune putain de différence puisque sans surprise, Psychosis est une gigantesque merde.

vendredi 20 janvier 2017

[Chronique] Sepultura - Machine Messiah

C'est la première "grosse" sortie de l'année, et comme il s'agit de Sepultura, il est évident que ça va diviser, car le monde se sépare en deux catégories, les fanatiques du gros sac-poubelle brésilien Max Cavalera et de son frangin qui a retourné sa veste, et ceux qui n'ont pas quitté le navire après Roots, je ne vais pas trop revenir sur ça, je vous renvoie à mon introduction de l'album précédent de Sepultura où je vous explique globalement où je me situe là-dedans.
Bref, The Mediator Between Head And Hands Must Be The Heart, c'était un disque cool, et plutôt clivant, comme tout ce qu'à pu faire Sepultura depuis une vingtaine d'années, pour aborder ce nouvel album, il faut bien être conscient d'une chose, Sepultura n'en a absolument rien à branler de ce que pensent les gens, et pas seulement les haters pro-Cavalera, Kisser et ses potes se voyant davantage comme une force créative qui se remet constamment en question plutôt que comme un groupe qui se doit de ne pas prendre de risque afin de défendre son héritage, on ne peut au moins pas leur enlever ça, leur volonté d'avancer et de regarder devant soi, tant pis si ça choque les gens, tant pis également si, comme c'est le cas avec Machine Messiah, l'expérience part un peu en vrille en cours de route.

mercredi 5 août 2015

[Chronique] Krisiun - Forged In Fury

Quand on parle de Metal brésilien, on pense tout de suite à Sepultura ou Angra, le nom de Krisiun viendra toujours après, même chez les personnes de bon goût, pourtant, la petite affaire familiale des frangins Camargo/Kolesne roule sa bosse depuis pile-poil 25 ans, 25 ans à galérer dans l'underground, à tourner inlassablement tous les ans, peu importe le lieu, du plus petit club minable aux plus grands festivals, en passant par tous les petits fest mineurs dans des destinations exotiques, Krisiun y a forcément joué au moins une fois, d'ailleurs tout le monde a déjà vu Krisiun au moins une fois dans sa vie, et il a forcément pris une baffe, car Krisiun ne fait pas dans demi-mesure, pratiquant un Death intransigeant, violent, massif, 25 ans d'abnégation et de passion... pour acquérir ce petit statut de groupe culte du Death, peu importe que le groupe n'est jamais sorti un album définitif qui aurait pu le faire sortir d'un certain underground, Krisiun est toujours là, et rien ne l'arrêtera.
Quatre ans après un The Great Execution qui marquait une petite inflexion dans le style pratiqué, voilà Forged in Fury, qui sans surprise va continuer dans la même voie que son prédécesseur, à savoir un Death un peu plus mid-tempo, histoire d'entériner le fait que les frangins n'ont pas trop envie de revenir à la sauvagerie de leurs débuts, sauf que... contrairement à un The Great Execution qui parvenait à emmener le groupe dans des sphères plus lourdes tout en conservant presque intacte la violence habitulle du combo, Forged in Fury est en quelque sorte l'album du coup de mou, pas que ce soit mauvais, mais c'est quand même moins bien qu'avant...

dimanche 21 décembre 2014

[Chronique] Angra - Secret Garden

Angra avait tellement disparu ces dernières années que l'on m'aurait annoncé son split, ça ne m'aurait pas surpris, surtout qu'on avait un peu touché le fond avec Aqua en 2010, un disque enfanté dans la douleur pour un groupe dont certaines rumeurs annonçaient le split, déjà, en 2007, des problèmes de management ayant provoqué un hiatus de deux ans.
Aqua donc, disque plutôt médiocre et dernier album de l'époque Edu Falaschi, le chanteur qui avait pris la relève d'Andre Matos en 2001 avec un certain succès, du moins sur album, car ce brave Edu avait un gigantesque problème malgré tout, son incapacité à chanter correctement en live, ce qui faisait un peu tâche pour un groupe plutôt dépendant de son vocaliste pour faire passer de l'émotion.
Aqua mis à part, je dois bien vous avouer que j'ai bien aimé la période post-Matos d'Angra, Rebirth était un bon disque de retour, Temple of Shadows un putain de bon disque de Power prog, et Aurora Consurgens était un poil moins bon mais dans la lignée de cet Angra 2.0 qui avait au moins le mérite de rompre avec ce qu'ils faisaient dans les années 90, et tant pis si leur musique était moins catchy, Angra gagnait en richesse, et puis Aqua, le coup d'arrêt, le départ d'Edu Falaschi, quatre ans de quasi silence pour que sorte ce nouvel album avec un line-up évidemment remanié, et un Angra qui joue très gros avec ce disque qui doit permettre de remettre le groupe sur les rails, surement est-ce pour cela que l'album sort d'abord au Japon (mi-janvier pour l'Europe), histoire de se rassurer dans un pays où le groupe est peut-être moins cramé qu'ailleurs et jouit toujours d'un certain crédit, le retour triomphant ou l'oubli en quelque sorte... bon, ce sera l'oubli alors...

mardi 4 novembre 2014

[Chronique] Cavalera Conspiracy - Pandemonium

On aurait pu penser qu'avec la purge Killer be Killed, Max Cavalera avait déjà remplit son quota de daube annuel, monumental erreur pour ceux, dont moi, qui croyait que le sac poubelle brésilien allait, enfin, lever le pied.
Bref, quand ce n'est pas Soulfly, c'est Cavalera Conspiracy, deux groupes qui font la même chose avec le même amour du travail bâclé et qui permettent à Max d'être en tournée sans arrêt et de se payer des tacos, un Cavalera Conspiracy dont le seul argument de vente est la réunion des frangins Cavalera, c'était sympa lors du premier album, mais depuis, difficile de trouver un quelconque intérêt au projet, tant celui-ci est devenu redondant et vide de sens.
Pourtant, j'y ai cru un peu à ce disque, car le gros Max nous avait vendu ça en nous faisant miroiter un album de Grindcore, après tout, la science des slogans adolescents concis et directs aurait pu trouver un réceptacle pertinent dans le cadre de chansons plus courtes et sauvages, sauf que de Grindcore, il n'en sera malheureusement pas question avec Pandemonium, qui n'est qu'une nouvelle purge à mettre au crédit du prélat défraîchi brésilien et de ses sbires, car au final, trop peu de choses séparent Cavalera Conspiracy des dernières productions de Soulfly, dont Savages, ouais, c'est toujours la même daube dégueulasse...

jeudi 24 octobre 2013

[Chronique] Sepultura - The Mediator Between Head And Hands Must Be The Heart

C'est reparti pour un tour, les haters et les trolls vont encore pouvoir se lâcher sur les internets, les arguments, on les connais déjà, Sepultura n'est plus rien sans les Cavalera, Ce n'est plus qu'un vulgaire groupe de reprises honteux, Derrick Green est nul, Kisser est un gros con, la ritournelle habituelle à chaque sortie d'album de Sepultura 2.0.
Pour ceux qui attendent une reformation avec le line-up original (d'ailleurs c'est quoi le line-up original? Celui de Morbid Visions? avec ou sans Kisser alors?), ça n'arrivera jamais, et j'ai presque envie de dire que c'est tant mieux, après tout, que serait devenu Sepultura si le groupe avait continué avec Max Cavalera après Roots? (qui était déjà un album bien médiocre même si un succès commercial certain), quand on voit ce qu'à fait le gros Max en solo depuis 15 ans, à savoir un Thrash/Nü Metal Groovy et souvent dégueulasse, surtout le ridicule Primitive, avant de se réorienter vers un Thrash/Death basique à base de gros groove bas-de-plafond (Seul Dark ages est plutôt correct dans le genre), je ne pense pas que ce Sepultura-là aurait eu un parcours glorieux.
Car en fin de compte, malgré la haine, les quolibets et les critiques ignobles (il faut dire que beaucoup de gens ont prit fait et cause pour Max, et je suis toujours aussi surpris du nombre de personnes qui croient que Max s'est fait virer par Kisser), le Sepultura 2.0 a au moins eu le mérite d'essayer et de tenter pas mal de choses nouvelles, en se mettant constamment en danger et en ne sortant jamais deux fois le même disque, avec des résultats très divers, je l'admets, Against explorait le Hardcore, Nation était bordélique, Roorback était... simplement mauvais, Dante XXI était une excellente surprise, alors que A-lex était un peu moins bon, et puis il y a eu Kairos, qui montrait un Sepultura moins conceptuel et qui revenait un peu à des sonorités plus Thrash, au final un très bon disque, et on ne va pas se mentir, c'est également le cas de The Mediator Between Head and Hands Must Be the Heart, dans un style, une fois de plus, différent de ce que le groupe nous proposait jusqu'ici...

vendredi 27 septembre 2013

[Chronique] Soulfly - Savages

Ça devient une sale habitude, tous les ans, je dois me taper la chronique d'un album de Max Cavalera, quand ce n'est pas avec Cavalera Conspiracy, c'est avec Soulfly, et à chaque fois, c'est un peu la même chose, je n'ai pas d'autre solution que de pulvériser ces daubes.
Vous allez croire que je lui en veux et que c'est de l'acharnement de ma part, mais soyons réaliste, ça remonte à quand le dernier disque correct de Soulfly? Dark Ages peut-être? où alors l'un des albums post-Roots ethnico-tribal foireux? J'ai cette impression qu'aucun des huit albums de Soulfly n'est véritablement bon, car entre le recyclage de Roots au début et la réorientation vers un son plus dur à base de Groove/Thrash bas-de-plafond, on ne peut pas vraiment dire que la discographie soit enthousiasmante, et ce serait mentir de vous dire que ce neuvième effort va changer la donne, loin de là, car une fois de plus, Savages navigue dans les abîmes de la médiocrité...