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samedi 28 septembre 2019

[Chronique] Exhorder - Mourn the Southern Skies

Cette année est marquée par de nombreux retours pour des vieilles gloires dont on imaginait pas forcément qu'elles étaient encore capables de sortir des albums corrects, c'est le cas évidemment de Mike Browning et de la nouvelle version de son Nocturnus qui a sorti un très bon Paradox il y a quelques mois, mais aussi et surtout d'un Possessed qui aura mis plus de trente ans à sortir son troisième disque, le point commun entre ses albums, en dehors de leur bonne tenue, est le petit caractère nostalgique et légèrement passéiste de ces aventures, mais comme le public est particulièrement demandeur de ces voyages dans le passé on ne peut pas blâmer ces groupes de se satisfaire de ça et de se contenter de donner aux fans ce qu'ils veulent.
Aujourd'hui est un autre retour au premier plan d'un groupe du passé, un groupe globalement culte, mais à un degré moindre que les deux groupes cités au dessus, Exhorder est un groupe un peu plus anonyme mais foutrement important pour une période très spécifique du Metal des années 90, qui se rapporte à l'émergence sur la scène mondiale de Pantera, et ouais, il va être difficile de ne pas continuer à citer Pantera lors de cette chronique...

jeudi 15 août 2019

[Chronique] Slipknot - We Are Not Your Kind

On ne va pas y aller par quatre chemins ou encore prendre des gants, après tout ce n'est pas un groupe qui le mérite, le cinquième album de Slipknot, The Gray Chapter, était une titanesque daube de sinistre proportion, le genre d'album à couler la carrière de n'importe quel autre groupe qui l'aurait sorti, malheureusement pour nous, et heureusement pour eux, les fans du groupe sont cette génération biactol qui a de l'eau dans le cerveau et qui n'a pas trop évoluée depuis le début des années 2000, des êtres vivants suffisamment cons pour trouver génial n'importe quelle daube sortie par le gang de l'Iowa, après tout, ces gens sont en parallèle très souvent fan de Stone Sour, c'est vous dire à quel point ils ont le cerveau cramé.
Bref, afin de promouvoir le nouveau bouzin, cette fois-ci pas de mort de l'un des membres (dommage) ou autre connerie débile pour faire parler, juste un bon vieux drama entre le gentil Chris Fehn et les méchants capitalistes assoiffés de pognon de la Slipknot corporation (c'était présenté comme ça dans les médias ça doit donc être forcément vrai), c'est pas beaucoup, il y a bien le masque pourri de Corey Taylor qui a fait parler pour son caractère minimaliste, c'est vous dire le niveau des fans du groupe pour faire la gueule pour ce genre de trucs, en dehors de ça, rien à signaler, mais c'est pas grave, il n'y a rien de bien non plus dans We Are Not Your Kind, un album qui, si le but était de faire encore plus nul que The Gray Chapter, serait considéré comme un monumental triomphe, c'est vous dire à quel point on a affaire à une merde.

lundi 22 avril 2019

[Chronique] Black Sites - Exile

Sorti il y a déjà deux ans, le premier album de Black Sites, In Monochrome, était marqué par une réelle dichotomie, ou l'on se demandait si on était face à une continuité de Trials ou si la volonté de Mark Sugar, chanteur/guitariste/tête pensante, était de faire quelque chose de différent, un peu des deux probablement, Sugar n'était pas décidé à trancher à l'époque et cette indécision avait quelque peu impacté la cohérence de l'ensemble par un certain manque de direction.
Difficile de dire si In Monochrome était une sorte de quatrième album de Trials sorti sous un autre nom ou un autre projet bien distinct destiné à voguer vers d'autres horizons, on sera heureux d'apprendre que c'est la seconde voie qui a été empruntée avec cet Exile à la curieuse pochette qui sent bon le cochon grillé.

lundi 4 mars 2019

[Chronique] In Flames - I, The Mask

Nous sommes en 2019 et cela fait désormais dix-neuf ans que In Flames n'a pas sorti un disque correct.
Putain ça commence à dater hein?
Il faut désormais réaliser une chose avec In Flames, ce groupe n'est désormais plus un groupe de Death mélodique, il faut s'y faire, ce n'est pas nouveau, mais il faut croire qu'il y a encore des gens qui n'ont pas reçu le message par le biais des sept albums post-Clayman et qui s'attendent encore à ce que les suédois fassent marche-arrière, ça n'arrivera jamais, ce qui ne serait pas problématique en soi si In Flames nous avait produit des albums tout au moins équivalent qualitativement même dans un genre différent, pas de bol, saperlipopette, In Flames s'est embarqué dans un rock alternatif de qualité douteuse et très souvent embarrassante, en touchant le fond avec l'absolument horrible Battles il y a trois ans, aujourd'hui la question avec ce nouvel album est juste de savoir si le groupe réussira à produire un album encore plus honteux où s'il parviendra à arrêter sa course folle dans les abîmes de la nullité, et sait-on jamais, peut-être que ce sera bien pour la première fois depuis dix-neuf ans?

mardi 23 octobre 2018

[Chronique] Soulfly - Ritual

Si vous pensiez vraiment que je n'allais pas m'intéresser à ce nouveau disque du gros Cavalera vous vous mettiez le doigt dans l’œil, cela fait des années que je suis en croisade pour vous dire à quel point les albums de Cavalera Conspiracy ou de Soulfly sont des furoncles infâmes, ce n'est pas aujourd'hui que je vais arrêter, bien sûr que je vais recycler mes arguments, mes jeux de mots pourris, mes insultes, mais le recyclage n'est-il pas la seule chose qu'est capable de faire également Max Cavalera et sa troupe de baltringues ? alors ouais, c'est parti pour une chronique de vieux cons qui radotent et qui recyclent des deux côtés, parce que ce Ritual est tout aussi dégueulasse que le précédent Archangel ou le dernier Cavalera Conspiracy (de toute façon c'est exactement la même merde), un produit vite torché qui ne servira que d'excuse à une nouvelle tournée intensive pour remplir les caisses où notre sac poubelle brésilien se traînera comme une vieille daube rincée...

vendredi 13 juillet 2018

[Découverte] Mire - Shed

Quant t'arrives à la fin d'un album et que tu as comme réaction "Quoi!? c'est tout?" et que t'es un peu dégoûté qu'il n'y en ait pas plus, c'est que tu viens de tomber sur quelque chose de cool, c'est la cas de Mire avec sa toute première sortie Shed, un groupe dont c'est la toute première sortie et dont on ne sait pas grand chose à part qu'il vient de Denver et qu'il est composé du chanteur Benton McKibben et du guitariste Ryan Glisan, ce dernier étant un peu plus connu puisqu'il officiait sur les deux premiers albums d'Allegaeon, c'est tout ce qu'on sait, ça, et le fait que Shed est une très bonne galette.

samedi 24 mars 2018

[Chronique] Susperia - The Lyricist

Cela fait tellement longtemps qu'on avait plus de nouvelles des norvégiens de Susperia que si on m'avait annoncé qu'ils avaient splitté ça ne m'aurait pas surpris plus que ça, car on ne peut pas dire que le groupe a suivi une trajectoire ascendante depuis 2009, date de sortie de leur dernier album, une crise cardiaque du chanteur Athera, un single moisi pour participer aux sélections norvégiennes pour l'Eurovision et une compilation bricolée en 2011, et depuis plus grand chose, un Athera qui part dépanner chez Borknagar avant de définitivement lâcher l'aventure en 2015, ce qui dans le cas de Susperia semblait plutôt dramatique vue l'importance de son vocaliste dans la tambouille des norvégiens, un groupe qui n'a jamais su où se placer, et que le public n'a jamais réussi à classer non plus, du Thrash, du Melodeath, du Black, du Power, la musique de Susperia a toujours évolué autour de ces courants-là, délaissant malgré tout progressivement le Black au profit d'une certaine ouverture mélodique, et avec ce caractère alternatif, on voyait mal comment Susperia allait pouvoir remplacer un chanteur aussi versatile du calibre d'Athera...

lundi 14 août 2017

[Chronique] Byzantine - The Cicada Tree

Dix-sept ans de carrière, 5 albums studio, celui-ci étant le sixième, Byzantine est peut-être le meilleur groupe à être sorti de ce que l'on appelait à l'époque la New Wave of American Heavy Metal, et pourtant, tout le monde s'en bat les couilles de la carrière des américains, on peut avoir un vague statut de groupe culte et galérer comme un rat mort dans l'underground, la faute peut-être à une instabilité chronique du line-up autour de Chris Ojeda, mais plus surement à cause des plages d'inactivité tombant au moment où le groupe aurait dû battre le fer tant qu'il était chaud, Byzantine n'a jamais décollé mais ça ne va pas empêcher le groupe de continuer d'essayer, surtout qu'après une longue période de DIY le groupe a enfin retrouvé un label puisque c'est Metal Blade qui a récupéré le bébé, autant dire Byzantine joue gros avec The Cicada Tree, ça tombe bien, on a affaire au disque le plus abouti du groupe jusqu'à maintenant, ouais, rien que ça.

lundi 17 juillet 2017

[Chronique] Decapitated - Anticult

Quelle curieuse trajectoire que celle de Decapitated, je ne vais pas trop revenir sur le passé du groupe, que l'on peut résumer à ça: Putain de groupe de Death technique à ses débuts, accident, décès, split, résurrection par le guitariste Vogg, un album qui voyait le groupe devenir un médiocre clone Deatheux de Meshuggah, pour ensuite aboutir avec Blood Mantra à une daube Techno Groove fortement influencé par Soulfly, avec la même qualité que ce dernier, bref, la carrière de Decapitated depuis dix ans et une longue descente aux enfers dans les abîmes de la médiocrité, je ne sais pas ce qu'a fait Vogg dans une vie antérieure, mais putain ça doit être foutrement sale pour que le karma le punisse autant dans cette vie-ci, où alors il souffre encore de sérieuses séquelles cérébrales dues à l'accident qui a coûté la vie à son frangin, putain de camion...

vendredi 20 janvier 2017

[Chronique] Sepultura - Machine Messiah

C'est la première "grosse" sortie de l'année, et comme il s'agit de Sepultura, il est évident que ça va diviser, car le monde se sépare en deux catégories, les fanatiques du gros sac-poubelle brésilien Max Cavalera et de son frangin qui a retourné sa veste, et ceux qui n'ont pas quitté le navire après Roots, je ne vais pas trop revenir sur ça, je vous renvoie à mon introduction de l'album précédent de Sepultura où je vous explique globalement où je me situe là-dedans.
Bref, The Mediator Between Head And Hands Must Be The Heart, c'était un disque cool, et plutôt clivant, comme tout ce qu'à pu faire Sepultura depuis une vingtaine d'années, pour aborder ce nouvel album, il faut bien être conscient d'une chose, Sepultura n'en a absolument rien à branler de ce que pensent les gens, et pas seulement les haters pro-Cavalera, Kisser et ses potes se voyant davantage comme une force créative qui se remet constamment en question plutôt que comme un groupe qui se doit de ne pas prendre de risque afin de défendre son héritage, on ne peut au moins pas leur enlever ça, leur volonté d'avancer et de regarder devant soi, tant pis si ça choque les gens, tant pis également si, comme c'est le cas avec Machine Messiah, l'expérience part un peu en vrille en cours de route.

mercredi 23 septembre 2015

[Chronique] Metal Allegiance - Metal Allegiance

Les temps sont durs ma bonne dame, y'a plus de saison, tout augmente, c'était mieux avant, et surtout, surtout, y'a plus d'argent dans le Metal, enfin, dans la musique en général, mais c'est particulièrement criant dans le Metal, et de ce fait, les musiciens se doivent de trouver d'autres sources de revenus en dehors de leurs groupes respectives, c'est ainsi qu'on a assisté à l'émergence de tout un tas de All-star bands, bah ouais, vous prenez quelques musiciens connus pour un projet en commun, et vous pouvez être sûr que ça va attirer les fans des différents groupes, d'emblée, le marché est assez large et vous trouverez toujours des couillons pour acheter n'importe quelle galette sur laquelle joue leur guitariste ou chanteur préféré, c'est aussi un bon plan pour les labels qui trouvent un produit très facile à marketer, il suffit de mettre l'accent sur l'aspect événementiel du projet et de jouer sur le côté all-stars, tout le monde y gagne, sauf généralement le fan qui se retrouve généralement à écouter une merde.

lundi 21 septembre 2015

[Chronique] Annihilator - Suicide Society

Il y a bien un mot qui permet de résumer la carrière d'Annihilator, c'est l'Inconstance, au niveau de line-up, avec des changements perpétuels dans le personnel, où la liste des anciens membres du groupe commence à ressembler à l'annuaire du Canada, mais aussi au niveau de la discographie, faite de fulgurances et d'albums médiocres, et seuls les deux premiers albums, surtout Alice in Hell et dans une moindre mesure Never, Neverland, font figure de classiques inattaquables.
L'inconstance, c'était la conclusion de ma réflexion concernant Feast, l'album sorti en 2013, c'était pas mauvais, pas brillant non plus, mais l'album résumait assez bien la collaboration entre Jeff Waters et Dave Padden, un cocktail de Heavy/Thrash souvent technique, de Groove, et bien évidemment de délires et d'expérimentations WTF, brinquebalant mais plutôt sympa ce Feast, une chronique où j'écrivais d'ailleurs: "Miracle chez Annihilator, Jeff Waters n'a toujours pas viré Dave Padden", ce qui était une bonne chose, car en regardant de plus près la discographie du groupe, on se rend bien compte que c'est quand Waters est bien entouré qu'il parvient à sortir de bons disques, malheureusement, ce qui devait bien arriver un jour arriva, Padden, qui était en quelque sorte l'artisan du renouveau, quittait le groupe en début d'année après douze ans de présence, laissant Waters de nouveau seul à la barre du navire, ce qui va à l'encontre de la règle numéro 1 pour que que le "groupe" sorte un bon disque: NE JAMAIS LAISSER JEFF WATERS SEUL DANS ANNIHILATOR!

mercredi 16 septembre 2015

[Chronique] Slayer - Repentless

Quand je vous disais récemment que certains gros groupes n'avaient pas sorti un bon disque depuis 25 ans, j'aurais pu rajouter Slayer à la liste, et non, divine Intervention n'était pas un très bon disque.
Bref, ça fait 25 ans que Slayer capitalise sur ses classiques allant de Show no Mercy à Seasons in the Abyss, cinq albums pour l'histoire, plus ou moins intouchables, et l'on sait pertinemment qu'on aura plus jamais un Slayer de ce niveau, ce qui n'empêche pas les fans de continuer à acheter leurs disques foireux, du Merch, et à se rendre en concert, même si sur ce point-là, les dernières tournées américaines du groupe étaient loin d'afficher complet et on était plus proche de la débandade que du triomphe, Slayer vieillit, sort des disques médiocres comme les fonctionnaires du Thrash qu'ils sont devenus, continuant juste parce que financièrement ils s'y retrouvent encore et que ce sera quand même bien con de fermer une entreprise qui fait encore des bénéfices.

mercredi 12 août 2015

[Chronique] Trials - This ruined World

Il y a des choses bizarres dans ce monde, à une époque où signer un deal avec un gros label indé n'a jamais été aussi facile, où ces mêmes labels signent un peu n'importe quoi en suivant les modes et en espérant tomber sur la next big thing du Metalcore, du ReThrash, du Rock vintage ou que sais-je encore, il existe encore des groupes indépendants qui évoluent un peu en marge du système alors qu'ils mériteraient bien mieux, surtout, certains sont parfois largement supérieurs à pas mal de leurs collègues jouissant de la force de frappe médiatique d'un label, nous sommes en 2015 et le groupe américain Trials est toujours en mode DIY, surement par choix, car je n'imagine pas un seul instant que le groupe n'ait jamais reçu de proposition de contrat digne de ce nom, c'est ainsi, Trials préfère tout faire lui-même, et tant pis s'il ne sera jamais reconnu à sa juste valeur par le grand public.
Mais passons, car après deux albums, les très bons Witness to the downfall en 2011 et In the Shadow of Swords il y a deux ans, voilà que déboule déjà le troisième album, et on sent bien que les natifs de Chicago sont bien décidée à frapper un grand coup, tout du moins pour ceux qui en ont quelque chose à faire, car ne tournons pas autour du pot, This Ruined World est le meilleur album du groupe, dans un style à la fois très accessible et difficile à définir.

dimanche 9 novembre 2014

[Chronique] Machine Head - Bloodstone & Diamonds

Machine Head est un groupe qui revient de loin, après tout, on parle d'un groupe qui, après deux excellents disques qui pouvaient laisser penser qu'à terme le trône de maître du Metal américain lui était promis, a subitement décidé en 1999 que sortir un album de Korn avec l'attitude de Limp Bizkit était une bonne idée, sauf que Robb Flynn qui rappe en survêtement relevait davantage du ridicule et de l'opportunisme putassier que du coup de génie, Burning Red, puis Supercharger, les heures les plus sombres de l'histoire du groupe, commercialement et artistiquement.
Il faudra attendre 2003 et Through the Ashes of Empires pour que la bande de Robb Flynn relève la tête, un peu, puisque soyons sérieux, seul le titre Imperium est véritablement bon sur ce disque baignant encore dans le Neo Metal à deux balles, Imperium, c'est le titre qui préfigurera ce que sera la claque The Blackening que personne n'attendait, un album tellement bon qu'il parvenait à faire oublier le fait que Robb Flynn avait vendu son gros cul au Nü Metal huit ans plus tôt, suffisant pour replacer Machine Head assez haut dans la chaîne alimentaire, suffisant donc pour relancer l'intérêt autour du groupe et faire revenir les fans, et tant pis si l'album suivant Unto the Locust était moins bon, il avait au moins le mérite de ne pas trop se vautrer.
De ce fait, Bloodstone & Diamonds est un album particulièrement attendu, et la dernière des "grosses" sorties de l'année, un disque déjà survendu par la presse et le nouveau label du groupe, Nuclear Blast, comme le chef d'oeuvre de 2014... ce qu'il n'est pas, ce qui ne serait pas forcement trop grave s'il était, au moins, bon... ce qu'il n'est pas non plus, c'est ainsi, Bloodstone & Diamonds est raté, pas autant que Burning Red ou supercharger, certes, mais suffisamment foiré pour être même en dessous d'Unto the Locust...

lundi 20 octobre 2014

[Chronique] Slipknot - .5: The Gray Chapter

Depuis un mois qu'a activement débutée la promotion du nouvel album du groupe de Corey Taylor, Slipknot a été davantage occupé à:
- Promouvoir son Festival en promettant de brûler de la merde de chameaux H24 pendant trois jours.
- Présenter ses nouveaux masques.
- Préserver le mystère concernant l'identité de ses nouveaux membres.
Parler de musique et de l'évolution artistique du groupe avec ce nouvel album? L.O.L
Bref, six ans après le déjà pas très glorieux All Hope is Gone, et comme ce n'est pas le décès de Paul Gray qui allait empêcher le groupe de cachetonner sortir des disques, voilà que Slipknot est de retour, en ayant pris soin de gentiment prier son batteur Joey Jordison d'aller se faire foutre, loin, très loin, parce que c'est pas tout ça, mais faut faire du blé, et il n'était pas question pour Slipknot d'attendre que son batteur soit disponible.
Qu'est-ce que Slipknot en 2014? un groupe qui n'en a plus rien à branler de faire de la musique et qui vient faire du blé en capitalisant sur son statut de groupe iconique du Neo Metal, en misant tout sur l'imagerie et le marketing, donc ouais, .5: The Gray Chapter (notons la subtile référence à son bassiste décédé pour jouer sur l’empathie du public) est un naufrage absolu pour le groupe américain, et tout simplement une gigantesque daube qui pue les excréments de chameaux, une merde que rien ne viendra sauver tout au long de cette longue heure de purge, c'est ainsi, Slipknot s'est chié dessus et a étalé sa merde partout...

jeudi 9 octobre 2014

[Chronique] Trepalium - Voodoo Moonshine [EP]

Si il y a bien une chose que j'ai retenu des prestations live de Trepalium, c'est que c'est parfois monolithique, mais aussi que dès que le groupe balance ses titres les plus catchy et les plus groovy, le pit s'anime subitement et ça devient la folie, un peu comme si le public n'attendait finalement qu'un bon vieux Sick Boogie Murder ou un Usual Crap pour s'animer sur des titres bien plus faciles et remuants.
Je vous dis ça car ça a son importance afin d'appréhender cet EP de Trepalium, qui est radicalement différent de l'album précédent, un H.N.P. dont j'avais salué la volonté de sortir quelque peu des gimmicks jazzy/boogie avec une musique plus sombre et tortueuse, cette évolution, qui rendait l'album moins évident et Trepalium un poil plus intéressant, vous pouvez l'oublier, hop, poubelle, tout du moins le temps de cet EP, car avec Voodoo Moonshine, Trepalium a décidé de revenir un peu en arrière et de ne proposer que du Boogie Death qui groove, en misant tout sur l'efficacité et la force de frappe, en gros, Voodoo Moonshine est fait pour être catchy, addictif, et vous faire bouger votre cul et vous décrasser les cervicales...

vendredi 26 septembre 2014

[Chronique] Decapitated - Blood Mantra

Putain de Camion.
On ne va pas revenir sur l'accident dramatique ayant causé la mort de Vitek et transformé Covan en légume, le fait est qu'il y a un avant et un après 2007 pour les polonais de Decapitated.
Avant, Decapitated était un putain de groupe de Death Metal technique, l'un des plus prometteurs de sa génération, et puis il y a eu le camion, le drame, le split pendant deux ans, la résurrection du groupe par le guitariste Vogg en 2009, et la sortie en 2011 d'un Carnival is Forever qui aura permis de se rendre compte que ce Decapitated 2.0 n'a plus rien à voir avec le Decapitated pré-2007.
Je n'avais pas aimé Carnival is Forever, c'est un fait, je n'avais pas trop compris le délire de passer du statut d'excellent groupe de Tech-Death à celui de... médiocre clone Deatheux de Meshuggah, proposant une soupe tiédasse Techno-Groove qui tournait en rond du début à la fin, du Meshuggah pour les nuls en mode feignasse avec des morceaux plats et chiants, ouais, c'était ça Carnival is Forever, et après avoir écouté ce nouveau méfait Blood Mantra, je commence véritablement à me demander si Vogg ne souffrirait pas également de séquelles cérébrales suite à l'accident, je ne vois pas vraiment d'autres explications à ce naufrage...

mardi 29 avril 2014

[Chronique] Prong - Ruining Lives

Prong est un véritable loser...
Mais attention hein, pas loser dans le sens groupe de merde qui n'a jamais rien fait de bien, non, plutôt dans le genre Loser magnifique, le genre de groupe qui aurait du devenir gros... sauf que ça n'est jamais arrivé, ce n'est pas faute d'avoir essayé pourtant, le groupe ayant sorti quelques albums de très haute qualité dans les années 90, mais Prong n'a jamais dépassé le cadre du succès d'estime.
Il faut dire aussi que Prong n'a jamais pratiqué une musique facile à suivre, un Thrash Groove un peu bâtard, orienté vers un crossover Hardcore typique de l'époque, mêlé à des sonorités industrielles, dans un sens, Prong était une sorte de Pantera en plus cérébral, c'est peut-être pour ça que sa carrière n'a jamais décollé véritablement, comme quoi le talent n'est pas toujours récompensé à sa juste valeur, car soyons bien clairs, Tommy Victor est un putain de guitariste, et un compositeur de riffs absolument géniaux, mais cela n'a pas empêché le groupe de splitter dans une certaine indifférence en 1997.
Désormais seul maître à bord depuis le retour du groupe en 2003, Tommy Victor, désormais accompagné d'une bande d'intérimaires qui change à chaque album, continue la lutte, avec une abnégation surprenante pour un groupe qui évolue toujours dans un relatif anonymat, ce bon vieux Tommy est un malin qui est surement conscient que le nom de Prong est malgré tout devenu un peu culte et qu'il est encore possible de se servir du groupe comme source de revenus, la mode étant au vintage, jouer sur la nostalgie des fans est désormais courant pour les vieilles gloires...

vendredi 14 mars 2014

[Chronique] Vita Imana - Oceanidae

On avait quitté les espagnols de Vita Imana sur une très bonne impression avec Uluh, sorti il y a déjà deux ans, un disque que j'avais particulièrement apprécié même si j'avais émis quelques réserves concernant des influences toujours trop présentes malgré une orientation atmosphérique plutôt judicieuse, qui lui permettait malgré tout de développer une certaine personnalité.
J'attendais donc beaucoup du nouvel album, avec une certaine appréhension concernant l'orientation du groupe, il y avait après Uluh une question que le groupe allait devoir trancher assez vite, choisir entre le Groove Tribal Brutal, au risque de se transformer en un vulgaire Ektomorf ibérique, ou faire All-in sur l'atmosphérique et s'embarquer vers autre chose, surement au risque de perdre une partie du public sans forcement en gagner de nouveau: A cette question métaphysique, Vita Imana a choisi de ne pas y répondre, et de prendre finalement une autre direction, la plus logique et la moins risquée, et nous allons couper court à tout suspense, Oceanidae est un coup gagnant pour les madrilènes, et surtout un album très très malin dans sa construction, qui voit un groupe imposer une réelle personnalité au sein de compositions bien plus fines que par le passé...