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dimanche 28 juillet 2019

[Chronique] Turilli/Lione Rhapsody - Zero Gravity (Rebirth And Evolution)

Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes depuis 2016, le Rhapsody d'Alex Staropoli avec son line-up tout neuf continuait sa route en occupant le créneau du Power symphonique de facture traditionnel avec son The Eighth Mountain sorti en début d'année, Fabio Lione était bien au chaud chez Angra et besognait ses autres projets parallèles de temps en temps, et Luca Turilli était... complètement inoccupé depuis l'arrêt des activités de son Rhapsody personnel, c'est justement ça qui allait mettre en péril l'équilibre du Rhapsodyverse™, car vous imaginez bien que ce bon vieux Turilli n'allait pas rester inactif très longtemps, et vous savez ce que fait Turilli quand il a besoin de monter un nouveau groupe? bah ouais, il remonte un Rhapsody tout neuf, l'annonce de la tournée de réunion entre Turilli et Lione ne pouvait que mener vers un autre cash-grab facile et la sortie d'un album histoire de continuer à soutirer du pognon aux fans, c'est donc parti pour les aventures dans le Rhapsodyverse épisode 354, Turilli/Lione Rhapsody - Zero Gravity, fausse renaissance et évolution crapoteuse, parce que ouais, c'est une bien belle daube qui nous est offerte ici.

samedi 4 mai 2019

[Chronique] Amon Amarth - Berserker

Je suppose que si vous en êtes à lire une chronique d'un album d'Amon Amarth, c'est que vous êtes très probablement connaisseur de la série Vikings, c'était une série vachement cool au début, c'était bien foutu, c'était épique, mystique, brutale, avec une réelle tension dramatique, une dramaturgie intense très stylisée, et puis au fur et à mesure que la série enquillait des saisons, est venu le temps de l'usure, aujourd'hui, on regarde Vikings par habitude, de manière blasée, peut-être en faisant autre chose à côté, parce que bon, on veut juste savoir où ça va et comment ça va se terminer, il n'y a aujourd'hui pas vraiment d'autres raisons de regarder une nouvelle saison de Vikings, série qui enchaîne les clichés et les trames scénaristiques usées, comme un beau livre d'image d'une machinerie qui tourne à vide et qui se contente de vivre sur une gloire passée, et à partir de là, avec mon allégorie foireuse tu sens arriver à des kilomètres ma comparaison avec la discographie d'Amon Amarth, bah ouais, Amon Amarth a exactement la même trajectoire, en pire, parce que contrairement à Viking qui n'a pas fait encore la saison de trop tout en flirtant avec une relative médiocrité, Amon Amarth a plongé dedans la tête la première, c'est maintenant que ça se passe et ça fait mal au cul à entendre.

lundi 22 avril 2019

[Chronique] Black Sites - Exile

Sorti il y a déjà deux ans, le premier album de Black Sites, In Monochrome, était marqué par une réelle dichotomie, ou l'on se demandait si on était face à une continuité de Trials ou si la volonté de Mark Sugar, chanteur/guitariste/tête pensante, était de faire quelque chose de différent, un peu des deux probablement, Sugar n'était pas décidé à trancher à l'époque et cette indécision avait quelque peu impacté la cohérence de l'ensemble par un certain manque de direction.
Difficile de dire si In Monochrome était une sorte de quatrième album de Trials sorti sous un autre nom ou un autre projet bien distinct destiné à voguer vers d'autres horizons, on sera heureux d'apprendre que c'est la seconde voie qui a été empruntée avec cet Exile à la curieuse pochette qui sent bon le cochon grillé.

vendredi 30 novembre 2018

[Chronique] Sigh - Heir to Despair

Difficile de décrire la carrière de Sigh à ce stade de son histoire tant le groupe de Mirai Kawashima apparaît plus insaisissable que jamais après presque trente ans d'existence, Sigh est indescriptible depuis ses débuts en 1990 et personne ne semble en mesure d'en donner une grille de lecture aujourd'hui, Sigh se traîne aussi une discographie complètement disparate et hétéroclite où le pire côtoie le meilleur, avec de fugaces moments de génies qui semblent être chez le fan largement suffisants pour éclipser les larges passages à vide qualitatifs et ses albums au mieux passables comme autant d'expérimentations ratées, Sigh étant un groupe aussi bizarre qu'innovant qui a toujours eu le mérite d'essayer de nouvelles choses, et tant pis le fort taux d'échec, la discographie de Sigh peut être résumer par les deux derniers albums, In Somniphobia était un putain de coup de génie, un album éblouissant et presque l'accomplissement de toute la trajectoire du groupe, à son opposé, l'album suivant Graveward était... une merde ¯\_(ツ)_/¯

vendredi 14 septembre 2018

[Chronique] Satan - Cruel Magic

Difficile de faire plus culte que les anglais de Satan quand on parle de NWOBHM, difficile aussi de faire plus chaotique comme carrière, car malheureusement, malgré la brillance de son premier opus de 1983 Court in the Act, Satan a eu une trajectoire intermittente et fragmentée, entre changements de personnels, changements de nom s'accompagnant souvent de changements de style, il est quasiment impossible de résumer tout ça de manière claire et c'est bien évidemment ce qui a empêché le groupe d'avoir la carrière qu'il aurait du avoir, lui offrant juste le statut de groupe culte et légendaire.
Pourtant, contre toute attente, et après trente ans de bordel, il y a eu un miracle, Satan est parvenu à revenir avec son line-up de 83 afin de s'offrir l'un des plus improbables come-back de l'histoire du Heavy Metal, car Satan n'est pas revenu pour prendre des chèques en festival en jouant sur la fibre nostalgique comme des vieux cyniques, Satan est revenu pour botter des culs à la chaîne et donner la leçon aux petits cons du neo-vintage, avec sincérité et intégrité, et l'amour du travail bien fait, les excellents Life Sentence en 2013 et Atom by Atom deux ans plus tard ne faisant que renforcer leur statut de légende...

mercredi 14 mars 2018

[Chronique] Judas Priest - Firepower

La carrière de Judas Priest depuis vingt-cinq ans ressemble à une mauvaise franchise de slashers de série B (ou Z plutôt), à chaque fois tu crois que le bogeyman est mort à la fin du film mais il revient toujours pour un film suivant toujours plus nul que le précédent.
Judas Priest était donc mort en 1992 quand Rob Halford s'était barré, mais il est revenu à la vie dix ans plus tard après l'échec de la carrière solo du Metal God, Judas Priest était également mort en 2008 après le dégueulasse Nostradamus, Judas Priest était re-re-mort vers 2011 après le départ de K.K Downing et la grosse arnaque de sa putain de """tournée d'adieux""" où ils ont fait passé les fans à la caisse tout en sachant très bien que ce n'était pas encore tout à fait terminé, et puis il y a eu Redeemer of Souls, encore une autre dégueulasserie où le groupe était vieux, usé, fatigué, à la ramasse et incapable de sortir un bon riff, cette fois on pouvait penser que c'était la bonne... sauf que non, et vous savez ce qui se passe quand une franchise autrefois à succès est au fond du trou et qu'il faut continuer à faire du pognon? ouais, tout à fait, c'est l'heure du reboot!!!!

jeudi 22 février 2018

[Chronique] Visigoth - Conqueror's Oath

Le problème avec les groupes de Heavy-Retro ou de Neo-vintage, c'est qu'ils ont, pour la plupart, énormément de mal à produire un deuxième album qui soit aussi bon que le premier, ou tout du moins un second album qui apporterait une certaine plus-value, car c'est bien gentil de vouloir revenir trente ans en arrière et reproduire l'esthétique des années 80 en piquant les riffs et les structures des grands anciens sans malheureusement en avoir l'attitude, c'est d'ailleurs très facile et à la mode en ce moment, mais quand il s'agit d'aller plus loin que de la pompe en forme d'hommage, tout de suite ça a tendance à se chier dessus, bref, Visigoth avait déboulé en 2015 avec un The Revenant King comme une réponse américaine à Grand Magus, un Heavy/Doom évidemment à l'ancienne et particulièrement référencé qui avait fait son petit effet à l'époque, et un groupe qui doit donc passer le test du fameux second album avec Conqueror's Oath, réussite ou pas?

vendredi 17 novembre 2017

[Chronique] Annihilator - For The Demented

La carrière d'Annihilator sera toujours faite de hauts, de bas, et d'albums bancals et brinquebalants entre deux, enfin bon, quand je vous parle des hauts, ce sera limité au duo originel Alice in Hell et Never Neverland hein, ce qui nous reste donc depuis plus de vingt ans une collection presque grotesque d'albums foireux moyens et de grosses bouses honteuses, c'est ce qui s'était passé il y a deux ans quand Jeff Waters, désormais en solo (tout le monde se contrefout des intérimaires qu'il emploie) et pleinement chanteur (ce qui n'a JAMAIS été une bonne idée) nous avait balancé un Suicide Society foutrement incompréhensible et WTF à la limite du ridicule, après un tel échec cataclysmique, n'importe quelle personne sensée aurait lâché l'affaire pour partir vivre seul dans une grotte, tout le monde, sauf Jeff Waters, grande gueule, dictateur en chef, le mec sait très bien qu'il s'est vautré comme une merde il y a deux ans, mais il sait aussi qu'il a une base de fans qui est habituée aux disques de merde et qui est surtout prête à tout lui pardonner (il sait aussi qu'il est à la tête d'un groupe au nom mythique qui se monnaie très bien sur le circuit des festivals européens, ce serait con d'arrêter...), c'est précisément ce qu'est For the Demented, une lettre d'excuse... écrite par un cinglé, dans le style toujours aussi particulier et erratique de Jeff Waters.

lundi 6 novembre 2017

[Chronique] Sons of Crom - The Black Tower

Il y a déjà trois ans j'étais tombé sous le charme du premier album de Sons of Crom, un duo composé d'un finlandais et d'un suédois qui revisitait avec son Riddle of Steel la période viking de Bathory en y ajoutant deux-trois trucs à eux et une petite pincée de modernité, pas beaucoup cependant, Sons of Crom demeurant un fan absolu de l'oeuvre de Quorthon et son Heavy/Doom épique à forte coloration Folk restait malgré tout dans le trip nostalgique de la vague neo-vintage, ceci n'a pas forcément changé avec ce nouvel album, The Black Tower est toujours aussi influencé par Conan le Barbare et Bathory, mais cette fois-ci avec encore plus d'influences versées dans le chaudron, donnant un curieux amalgame qui s'avérera parfois... étrange.

mercredi 21 juin 2017

[Chronique] Kobra and the Lotus - Prevail I

C'est l'histoire d'un groupe de Power mélodique très influencé par le Heavy traditionnel que le label veut à tout prix transformer en un nouvel Amaranthe ou un nouveau Delain, parce qu'il semblerait qu'on ait pas déjà suffisamment de groupes de merde en ce moment.
Ce groupe tiraillé entre velléités métalliques et... la necessité de faire du pognon pour lui et pour label afin que l'affaire soit viable, c'est Kobra and the Lotus, petit groupe canadien sympa de Heavy à l'ancienne qui surfe sur la vague d'un certain revival du Metal traditionnel à chanteuse, parce que ouais, si vous n'avez pas compris, Kobra and the Lotus est un groupe qui vaut pour la personnalité et le charisme de sa chanteuse (notons qu'en languge de chroniqueur, si on vous dit qu'une chanteuse est charismatique, c'est juste une manière polie de dire qu'elle est bonne), ce qui explique surement la volonté du label de markéter le groupe comme une espèce de nouveau Lacuna Coil, quoi, elle est plus assez fraîche pour vous la Scabbia? il vous faut le modèle blond et plus jeune? putain de jeunisme...

jeudi 15 juin 2017

[Chronique] Unleash the Archers - Apex

Fun, sympa, sans réellement de consistance, voilà ce qu'est Unleash the Archers depuis dix ans, un groupe de Power sympa qui a déjà sorti trois albums tous facilement oubliable malgré une certaine qualité et un bon petit potentiel sympathie, il faut dire aussi que la bande à Brittney Slayes (ouais c'est du Power et y'a donc du nom de scène bien kitsch) ne se prend pas du tout au sérieux et a toujours pratiqué une certaine forme d'auto-dérision plutôt rafraîchissante dans le genre, le fait de naviguer dans certains délires nerdy lui a permis de ce créer sa petite niche confortable dans le Power Metal épique kitsch à mort et over-the-top, trop confortable peut-être, car pour fêter ses dix ans de carrière, Unleash the Archers a décidé de sortir un album sérieux, plutôt une bonne idée dans la mesure où Apex est clairement le meilleur disque du groupe à ce jour, et oserai-je dire, le premier qui puisse vraiment être qualifier de très bon.

mercredi 31 août 2016

[Chronique] Sabaton - The Last Stand

Ça fait déjà deux ans?
Putain ouais, comme le temps passe vite, et donc réglé comme les rouages d'un char d'assaut, revoilà Sabaton avec un nouveau disque sous le bras pour nous proposer un Power Metal brillant et novateur ... oups, pour plutôt redémarrer un cycle de tournée avec du nouveau merch et deux-trois singles vite-torchés qui viendront se greffer à la setlist, ça fait rêver hein? Mais ne vous inquiétez pas, le groupe cartonne en ce moment et tout sera fait pour que le recyclage fonctionne et que ça se vende par palette entière, et même que le gros pigeon lâchera 150 boules pour se procurer l'édition ultra limitée livrée avec un tank.
Bref, The Last Stand, c'est encore une fois du pur recyclage, et à l'instar des suédois, je n'ai pas trop envie de me faire chier, donc je vais également recycler dans ce texte quelques bons mots que j'avais déjà utilisés lors de mes précédentes chroniques du groupe, rien ne se perd, rien ne se crée, rien ne se transforme...

samedi 25 juin 2016

[Chronique] Denner / Shermann - Masters of Evil

Bon, et sinon ça en est où Mercyful Fate?
Nulle part? Toujours pas?
Ça commence à faire long quand même...
Bref, quelque chose me dit que ça sent pas bon et qu'on est pas près d'avoir du neuf du côte de Mercyful Fate, et que ça n'arrivera jamais, heureusement, voilà le premier album de Denner/Shermann, qui comme son nom l'indique subtilement, est composé de... Denner et Shermann (duh!), les deux guitaristes du line-up classique de Mercyful Fate, enfin réunis de nouveau après la courte incartade Force of Evil il y a déjà plus de dix ans, et comme l'indique la pochette, réalisée également par Thomas Holm, qui ressemble quand même vachement à celle de Don't Break the Oath, aujourd'hui on va parler de Heavy Metal à l'ancienne, ne cherchez pas une once de modernité ici, ce n'est absolument pas le but du projet...

dimanche 24 janvier 2016

[Chronique] Megadeth - Dystopia

Cher Dave Mustaine,

Je t'avais écrit une première lettre ouverte il y a trois ans, lors de la sortie de ton Super Disaster, afin de te faire part de mon profond mécontentement, ouais, tu t'étais vautré avec ce disque, et ce n'était pas la première fois, cette lettre, je me doute bien que tu ne l'as pas lue, mais il faut croire que tu as pris compte du désarroi dans lequel tu avais plongé les fans de Megadeth pour ce nouveau disque... mais on sait bien que ce n'est pas le cas, car pour faire machine arrière comme tu le fais ici, c'est que le changement de direction musicale n'a surement pas été payant commercialement parlant, je te l'avais dit pourtant, Megadeth, c'est un groupe de Thrash, tu as beau vouloir faire de la soupe pour passer en radio et toucher un public plus large, ça ne marchera jamais, tu n'as fait que salir ta légende, une fois de plus.
Partant de là, tu n'avais qu'une seule solution possible, la même que d'habitude après chaque échec, tu nous fait le coup du retour au Thrash, t'as même ressorti Vic sur la pochette histoire de bien faire comprendre que ça allait être old school à mort, mais on sait très bien ce que va être Dystopia, ce ne sera pas une résurrection, ce qu'on aura, c'est le moins mauvais disque possible de Megadeth en 2016, tu me diras, c'est déjà pas mal et ça fera surement illusion.

lundi 18 janvier 2016

[Chronique] Rhapsody of Fire - Into the Legend

Cela faisait quelques temps qu'on avait plus trop entendu parler de Rhapsody of Fire, qui vivait depuis le grand schisme de 2011 dans l'ombre de l'autre Rhapsody de Luca Turilli, là ou son ancien guitariste avait brillé avec son Ascending to Infinity, Staropoli et ses potes avaient répondu par un piteux Dark Wings of Steel, avantage Turilli, et la messe semblait dite, sauf que... non en fait, rien n'est jamais gravé dans le marbre dans cet affrontement épique entre les deux titans du kitsch.
L'année dernière, Luca Turilli s'était pris les pieds dans le tapis avec un Prometheus quelque peu daubé, en tout cas largement en dessous de son précédent album, mais de là à espérer que Rhapsody of Fire puisse reprendre l'avantage, il y avait une marge, et là, sans spoiler, je vous l'annonce direct, Into the Legend est plutôt une réussite, le genre d'album que l'on n'osait plus espérer de la part d'un groupe que l'on pensait définitivement à la ramasse, les temps changent, et il ne faut jamais enterrer ces italiens amateurs de dragons magiques et de légendes douteuses.

mercredi 6 janvier 2016

[Chronique] Primal Fear - Rulebreaker

Inébranlable, inoxydable, insubmersible, indécrottable, revoilà Primal Fear, ouais, encore, pour ce qui est en train de devenir un vieux marronnier de ce blog, tous les deux ans en janvier, je vous chronique la nouvelle livraison des allemands pour débuter l'année, on y peut rien, c'est comme ça, la horde teutonne d'über-warriors du Heavy Metal ne lâchera jamais l'affaire et reviendra inlassablement à l'assaut, tant pis si de plus en plus de monde s'en bat les couilles sévère, bah ouais, ça devient un peu lassant à la longue.
Bref, je vous renvoie à la chronique du précédent album Delivering the Black pour une présentation plus exhaustive du groupe, on va tout de suite attaquer cette chronique, où, bien entendu, j'aurai tout a fait pu vous ressortir tout ce que j'avais écrit il y a deux ans tant ce Rulebreaker est en tout point similaire à son prédécesseur.

vendredi 23 octobre 2015

[Chronique] Vhöl - Deeper Than Sky

Plus qu'un super-groupe, Vhöl est surtout un collectif rassemblant plein de gens biens, l'excellente bassiste de Hammers of Misfortune Sigrid Sheie, l'excellent guitariste John Cobbett, également chez les Hammers, l'excellent batteur d'Agalloch Aesop Dekker, et l'excellent chanteur de Yob, Mike Scheidt, ce qui nous fait un sacré paquet d'excellentes personnes dans un seul groupe, conséquence logique, le premier album éponyme du groupe sorti en 2013 était excellent, pour que je place ça aussi haut dans mon Top 20 de fin d'année, vous imaginez bien que ça défonçait ta mère.
Deux ans plus tard, même groupe pour un album sensiblement différent du premier, avec le même niveau d'excellence? bah ouais, pas de suspense ici, Deeper than Sky c'est à la fois complètement différent et assez proche du premier album, on ne pourra pas leur reprocher d'avoir fait deux fois le même disque, et ce qui est tout bonnement ridicule, c'est que même si la formule a changé, c'est toujours aussi bien.

mardi 6 octobre 2015

[Chronique] Queensryche - Condition Human

L'album éponyme de Queensrÿche sorti en 2013 avait prouvé une chose, que débarrassé de son encombrant leader tyrannique (et à la ramasse), le reste de la troupe était parfaitement capable de raccrocher les wagons et de faire re-sonner le groupe comme au bon vieux temps des années 80, et c'était un bon disque malgré toutes les limites de la manœuvre, car même si Queensrÿche a désormais retrouvé un excellent chanteur, de même que la volonté de retourner à ses racines Heavy/Prog, l'album de 2013 n'était que ça, un trip un peu passéiste destiné à rassurer les fans en leur donnant précisément ce qu'ils n'avaient pas eu durant les dix dernières années du règne de Geoff Tate.
2015, après un nouveau détour par les tribunaux, afin de s'assurer de la propriété du nom Queensrÿche (en fait ils ont surement payé une rançon à ce vieux brigand de Tate, en autorisant ce dernier à utiliser le nom Operation: Mindcrime pour son groupe solo de merde...), revoilà le légendaire combo américain (ouais, c'est légendaire dans la mesure où Operation Mindcrime est le meilleur album de Metal jamais composé) pour ce qui est... un nouveau trip dans le passé.

mercredi 23 septembre 2015

[Chronique] Metal Allegiance - Metal Allegiance

Les temps sont durs ma bonne dame, y'a plus de saison, tout augmente, c'était mieux avant, et surtout, surtout, y'a plus d'argent dans le Metal, enfin, dans la musique en général, mais c'est particulièrement criant dans le Metal, et de ce fait, les musiciens se doivent de trouver d'autres sources de revenus en dehors de leurs groupes respectives, c'est ainsi qu'on a assisté à l'émergence de tout un tas de All-star bands, bah ouais, vous prenez quelques musiciens connus pour un projet en commun, et vous pouvez être sûr que ça va attirer les fans des différents groupes, d'emblée, le marché est assez large et vous trouverez toujours des couillons pour acheter n'importe quelle galette sur laquelle joue leur guitariste ou chanteur préféré, c'est aussi un bon plan pour les labels qui trouvent un produit très facile à marketer, il suffit de mettre l'accent sur l'aspect événementiel du projet et de jouer sur le côté all-stars, tout le monde y gagne, sauf généralement le fan qui se retrouve généralement à écouter une merde.

vendredi 11 septembre 2015

[Chronique] Stratovarius - Eternal

Il est loin le temps de l'âge d'or du Power Speed mélodique, ça fait plus de dix ans que le monde entier est passé à autre chose, ce qui n'empêche pas Stratovarius de continuer l'aventure, pourquoi? bof, je ne sais pas trop, le fait que le groupe ait encore une fan-base plus ou moins conséquente doit permettre au combo finlandais de tirer encore suffisamment de revenus, capitaliser sur son âge d'or et sa réputation doit être une stratégie commerciale acceptable.
Après le chaos aux alentours de 2004/2005, qui avait accouché d'un album éponyme en forme de suicide artistique suivit du départ de son maître à penser Timo Tolkki, Stratovarius avait miraculeusement survécu et avait su remonter la pente avec un nouveau guitariste et deux albums pas mauvais du tout, Polaris et Elysium, le groupe avait recommencé à émuler la formule Tolkki de la fin des années 90, comme une base sûre et confortable à laquelle il fallait revenir en cas de problème, c'était pas brillant, mais le fan était content de retrouver un peu d'allant chez son ancien groupe de Speed mélodique préféré, et puis il y a eu Nemesis, une foirade qui prouvait une fois de plus que quand Stratovarius essayait de changer sa formule, ça partait immédiatement en couilles, et suivant la tradition du groupe quand ça va mal, vous savez déjà ce qu'il va se passer avec Eternal, ouais, c'est l'heure du rétropédalage et du fameux retour aux notions de base.