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dimanche 15 septembre 2019

[Chronique] Sonata Arctica - Talviyö

La carrière de Sonata Arctica depuis une douzaine d'années se résume à une seule déclaration d'intention à chaque nouvel album: On ne veut plus faire du putain de Power Metal!
Pourquoi pas après tout, chacun son évolution, le problème dans le cas de Sonata Arctica, c'est que le groupe n'a aucune putain d'idée de ce vers quoi il doit tendre et évoluer, il n'a peut-être pas non plus le talent pour le faire, ce qui nous a donné des incartades progressives souvent foireuses, des déclinaisons Hard Rock débiles, du rock symphonique, et on a même eu un très paradoxal et opportuniste retour en arrière où le groupe revenait à l'ancienne formule le temps d'un Pariah's Child qui était un véritable non-sens au vu de la trajectoire des finlandais.
Bref, ne leur parlez plus de Power Metal, car avec Talviyö ça va chier, Sonata Arctica va enfin trouver sa voie et la formule magique qui leur permettra de sortir un gigantesque et intemporel album de Rock symphonique progressif... HAHAHAHAHAHAHA LOL NON! Je n'ai aucune putain d'idée de ce qu'ont essayé de faire les finlandais avec ce disque, et je suis persuadé qu'eux non plus n'en savent foutrement rien, ne vous laissez pas avoir par cette pochette bleutée hivernale rappelant Ecliptica, on est à la complète opposée.

mercredi 30 janvier 2019

[Chronique] Within Temptation - Resist

Au fur et à mesure des années, Within Temptation est devenu une grosse entreprise qui fonctionne pas trop mal, il faut dire aussi que ça fait plus de quinze ans que le groupe n'a eu de cesse de se transformer en groupe de pop électronique, délaissant de plus en plus le Metal symphonique qui avait fait sa réputation, c'est un choix malin commercialement parlant hein, la musique de Within Temptation s'adressant à un public majoritairement féminin tout aussi ménopausé que la musique du groupe, l'adoucissement du son s'est fait au même rythme que la transformation de Sharon Den Adel en une sorte d'héroïne pop/rock à laquelle son cœur de cible peut facilement s'identifier, et puis ça tombe bien, la musique flasque en pleine descente d'organe, ça passe super bien en fond sonore dans la cuisine (#Sexisme #GrosBeauf).
Alors qu'on avait connu un très très léger retour à certaines sonorités vaguement plus métalliques avec l'album précédent Hydra (toute proportion gardée, car ça restait malgré tout de la merde), Resist va reprendre sa marche en avant en direction des confins de l'abîme de la nullité profonde pour ce qui sera en tout point le pire album de l'histoire du groupe, et on parle d'un groupe qui a sorti un furoncle honteux comme The Unforgiving, il faut dire aussi que Resist n'est tout simplement pas un album de Metal...

samedi 12 novembre 2016

[Chronique] In Flames - Battles

Nous sommes en 2016 et cela fait désormais seize ans que In Flames n'a pas sorti un disque correct.
Putain ça commence à dater hein?
Que s'est-il passé pour que l'ancienne légende du Death mélodique en arrive là? Facile, la réussite et le pognon, car il faut être réaliste, c'est quand le groupe a commencé à faire de la grosse merde que les ventes ont explosé, ouais, à partir de Reroute To Remain, c'est le changement de style vers un son moderne et alternatif qui leur a ouvert les portes du succès commercial, plus c'est nul plus ça se vend, c'est pourtant pas compliqué, alors tu vois, toi le fan de Death mélodique qui regrette la bonne époque du groupe, ton avis, In Flames s'en torche le cul et te pisse à la gueule, t'es trop con de vivre dans le passé, le groupe a du succès, les détracteurs ont tort, de toute façon, le fan de Metal n'est plus du tout le cœur de cible du projet, In Flames est devenu un groupe de Rock alternatif putassier à mort qui racole ta petite sœur et son argent de poche.

vendredi 9 septembre 2016

[Chronique] Pain - Coming Home

N'y allons pas par quatre chemins, je n'attendais rien, absolument rien, de la part de Peter Tägtgren avec cette nouvelle livraison de Pain, même après cinq ans d'absence du projet, il n'y avait aucune excitation particulière, faut dire aussi que le bon vieux Peter a depuis quelques années mis tous ses projets en pilotage automatique, notamment Hypocrisy, c'est pas que c'est véritablement de la merde, mais c'est toujours pareil, Tägtgren n'en a plus rien à foutre, il ne fait plus de musique, encore moins de l'art, il fait des produits, calibrés et prémâchés à destination d'un public déjà acquis à sa cause et qui achètera de toute façon le bouzin sans être trop regardant, un public qui s'est peut-être élargi depuis l'année dernière et sa participation au dégueulassement dégueulasse album solo de Till Lindemann, qui lui avait déjà permis à l'époque de recycler... du Pain, tiens tiens...

mercredi 31 août 2016

[Chronique] Sabaton - The Last Stand

Ça fait déjà deux ans?
Putain ouais, comme le temps passe vite, et donc réglé comme les rouages d'un char d'assaut, revoilà Sabaton avec un nouveau disque sous le bras pour nous proposer un Power Metal brillant et novateur ... oups, pour plutôt redémarrer un cycle de tournée avec du nouveau merch et deux-trois singles vite-torchés qui viendront se greffer à la setlist, ça fait rêver hein? Mais ne vous inquiétez pas, le groupe cartonne en ce moment et tout sera fait pour que le recyclage fonctionne et que ça se vende par palette entière, et même que le gros pigeon lâchera 150 boules pour se procurer l'édition ultra limitée livrée avec un tank.
Bref, The Last Stand, c'est encore une fois du pur recyclage, et à l'instar des suédois, je n'ai pas trop envie de me faire chier, donc je vais également recycler dans ce texte quelques bons mots que j'avais déjà utilisés lors de mes précédentes chroniques du groupe, rien ne se perd, rien ne se crée, rien ne se transforme...

mardi 25 août 2015

[Chronique] Ghost - Meliora

Recyclage: Ensemble des techniques ayant pour objectif de récupérer des déchets et de les réintroduire dans le cycle de production dont ils sont issus.
Pastiche: Œuvre littéraire ou artistique dans laquelle on imite le style, la manière d'un écrivain, d'un artiste soit dans l'intention de tromper, soit dans une intention satirique.
Cela fait désormais cinq ans que la presse spécialisée tente de nous vendre Ghost comme le renouveau du Metal, et malgré la certaine qualité de son premier album, je dois bien vous avouer que j'ai du mal à voir en renouveau du Metal un groupe dont le fond de commerce est de pomper (certains diront s'inspirer) d'autres groupes légendaires du genre, d'ailleurs en parlant du genre, s'agissant d'un groupe de Rock pompant des groupes de Metal, il n'est pas évident de cataloguer Ghost comme groupe de Metal, mais il faut croire que le Metal est tellement à la recherche d'une nouvelle locomotive commerciale que certains sont prêts à accepter n'importe quoi, même placer sur un piédestal un groupe de recycleurs de vieilleries.
Ghost a tout compris, malgré tout, les suédois ont bien vu que le vintage était à la mode, que le Metal moderne était une impasse, et surtout qu'il fallait du buzz pour que ça marche, Ghost est un buzz band de roublards misant sur l'imagerie et le côté tendancieux de sa musique, et ça a fonctionné, sur le premier album en tout cas, parce que sur le second, on a eu droit à une véritable catastrophe auditive, Infestissumam était un échec artistique presque complet (je ne vais pas y revenir, j'ai une chronique pour ça), après s'être vautré, la seule solution pour le groupe était de revenir à ce qu'il faisait sur Opus Eponymous, et vous savez très bien ce qu'il se passe quand un groupe revient sur ses pas, c'est forcément moins bien.

mardi 23 juin 2015

[Chronique] Lindemann - Skills In Pills

Personnellement, dans ce monde de merde où il semble que je passe mon temps à écouter des albums de merde, je trouve rafraîchissant de tomber parfois sur une gemme salvatrice, un album magique qui révolutionne la musique, qui vous transporte dans une autre dimension, un album tellement novateur, original, transcendant le concept même de musique, une oeuvre d'art unique et intemporelle où l'on sait après écoute que plus rien ne sera comme avant.
Lindemann est ce genre d'oeuvre, l'aventure solo du génial vocaliste des génies allemands de Rammstein, et plus qu'un album solo, l'histoire d'une collaboration entre deux titans de l'art musical métallique, car Mr. Lindemann est ici accompagné du phénomène suédois et producteur de génie, Peter Tägtgren, l'alliance de deux des plus grands musiciens de notre temps, accouchant ici d'une oeuvre déjà mythique d'art musical contemporain, et si Skills In Pills était un livre, il serait aussi important que la Bible et le Coran réuni, c'est un monument, éclipsant les sept merveilles du monde par son audace artistique et son ambition démesurée, Skills In Pills est digne de la plus grande création divine, cet album sera vénéré pour des millénaires et restera dans les mémoires, on retiendra la date le 23 juin comme le jour de l'arrivée du Messie, le jour qui a changé l'histoire de l'humanité, oui, Skills In Pills est bien le disque ultime que le monde entier attendait...

vendredi 20 mars 2015

[Chronique] Nightwish - Endless Forms Most Beautiful

Nightwish au départ c'était pas trop mal puis c'est parti en couilles, à partir de Once globalement, quand le groupe s'est dit qu'ajouter de la grosse pop dégueulasse à son Metal déjà pas trop couillu et easy listening était bien plus vendeur, bingo, faire de la merde c'est le jackpot assuré, bien vu, après tout, les fans de Nightwsish sont tellement cons qu'ils sont capables de tout pardonner, même un changement de chanteuse dans des conditions troubles, les avantages d'un public mainstream amateur de soupe.
Bref, après l'intermède Anette Olzon, virée comme une merde en pleine tournée, elle même succédant à une Tarja Turunen... également virée comme une merde (sérieusement, les finlandais ont pris des cours chez Anthrax pour la gestion de leurs vocalistes ou quoi?), troisième étape dans la carrière du groupe de Tuomas Holopainen, puisque c'est la géante batave Floor Jansen qui reprend le flambeau, une arrivée qui fait de Floor la membre du groupe ayant plus de virilité que tous les autres réunis, mais un bon choix quand même, car après tout, j'adore Floor Jansen, surement la plus compétente pour assurer à la fois les voix d'opéra de Tarja et les morceaux plus pop de la période Olzon, enfin, une bonne idée, à la base, on verra plus tard que tout ne se passe pas comme prévu.
Donc voilà, après l'horrible mi-album mi-bande originale de film Imaginaerum sorti en 2011 et qui m'avait valu l'ire des fans du combo finlandais, Nightwish va-t-il redresser la barre? coupons court à tout suspense, la réponse est non, et un gros non en plus, car Endless Forms Most Beautiful est un autre disque complètement foiré à ajouter au passif déjà bien chargé de Nightwish...

lundi 9 mars 2015

[Chronique] Moonspell - Extinct

Moonspell a tout au long de sa carrière toujours pris un malin plaisir à prendre ses fans à revers avec des changements de directions parfois très abrupts, surtout dans les années 90, où après Wolfheart et Irreligious, les portugais ont laissé libre court à leurs envies avec les curieux Sin/Pecado et The Butterfly Effect, opportunisme ou véritable volonté d'explorer de nouveaux horizons, peut-être les deux à la fois, qui sait.
Quoi qu'il en soit, la suite ne fut pas une partie de plaisir, Darkness and Hope et The antidote montraient un groupe constamment le cul entre deux chaises, galérant entre le Black originel et la Pop Gothique, Memorial était un album de bourrin trop bas-de-plafond pour être satisfaisant, et il faudra attendre le très satisfaisant recyclage Under Satanæ pour que Moonspell se remette en selle, Night Eternal montrait du mieux, servant de prélude à l'excellent double album Alpha Noir/Omega White, le retour en grande forme de Moonspell que l'on attendait plus vraiment, surtout après plus de vingt ans de carrière, deux disques se répondant, l'un très "Metal" dans l'esprit, puissant, sombre, racé, et l'autre plus orienté Gothique, délicat et éthéré, les deux facettes d'une même pièce en quelque sorte, et bien que l'album Alpha Noir se suffise à lui-même, Omega White (au départ un disque bonus sur l'édition limitée) apportait une excellente plus-value, notamment par la passionnante dichotomie qu'il créait.
Comme dit plus haut, la carrière de Moonspell est remplie de changements de direction, plus ou moins heureux selon les cas, et c'est presque naturellement, le manque de constance étant la marque de fabrique des portugais, que ce nouvel album, Extinct, sera assez différent d'Alpha Noir, ce qui ne serait pas un problème s'il était bon, ce qui est loin d'être le cas ici...

samedi 4 octobre 2014

[Chronique] Evergrey - Hymns for the Broken

La carrière d'Evergrey est loin d'avoir été une promenade de santé, entre les problèmes de Line-up, les soucis personnels, l'inspiration défaillante, et les évolutions stylistiques pas toujours heureuses à partir de The Inner Circle, le groupe de Tom Englund a lentement mais surement sombré dans un certain anonymat depuis une dizaine d'années, à tel point que l'annonce d'un split définitif n'aurait surpris personne, sauf que ce bon vieux Englund n'est pas du genre à lâcher l'affaire, et en lieu et place d'un split, on a un nouvel album.
Malgré cette baisse de popularité assez importante, on ne peut pas vraiment dire qu'Evergrey ait jamais véritablement délivré un mauvais disque, des disques comme Torn ou Glorious collision sont assez loin d'être des chefs-d'oeuvre dans la discographie des suédois, mais ces albums ont quand même leurs moments, il faut dire aussi qu'Evergrey a toujours été un groupe très original et à part d'un point de vue stylistique, mélange de Power Metal et de Rock Gothique avec pas mal d'ajouts d'éléments progressifs, Evergrey a toujours tenter d'allier des mélodies très catchy à des structures plus complexes, un équilibre fragile et une alchimie compliquée qui avaient commencé à foirer quand le groupe s'était relâché pour se tourner vers une musique plus simple et directe, et après un trou noir de trois ans, l'objectif d'Evergrey est clairement de relancer la machine et de retrouver un certain allant avec Hymns for the Broken, qui est plus une évolution de Glorious Collision qu'un véritable retour aux sources...

mercredi 3 septembre 2014

[Chronique] In Flames - Siren Charms

Trois après un particulièrement fade Sounds of a Playground Fading, et quatorze ans après son dernier bon disque, le groupe suédois de Heavy/Rock Alternatif In Flames, ex-légende du Death mélodique des années 90, est de retour avec un nouvel album sous le bras, pourquoi? aucune idée, j'imagine que le groupe doit encore vendre suffisamment de disques pour que l'affaire reste rentable, surtout que cette fois-ci, In Flames a enfin réussi à signer sur une major pour sortir sa nouvelle daube.
Ouais, nouvelle daube, je vous lâche ça dès l'introduction vu que je n'ai pas vraiment envie de tourner autour du pot pour vous parler de Siren Charms, nouvel album qui est sans conteste le pire album de toute la discographie du groupe, tout du moins pour toi, le vieux fan qui regrette le MeloDeath d'antan, sache qu'In Flames n'en a rien a branler de ce que tu penses, après tout, c'est bien dans les années 2000 en se mettant à faire de la merde que la carrière du groupe a explosé, les voies du mainstream son impénétrables et la réalité cruelle pour le bon goût, les nouveaux fans ayant rejoint le navire ont été plus nombreux que les fans qui se sont barrés en gueulant, In Flames ne refera plus jamais de MeloDeath, c'est acquis, ce qui est plus problématique aujourd'hui avec Siren charms, c'est qu'on peut se demander si In Flames refera un jour du Metal... Ouais, on en est là...

mercredi 22 janvier 2014

[Chronique] Within Temptation - Hydra

S'il y a bien une chose que l'on ne peut pas reprocher à Within Temptation, c'est de ne jamais se cacher sur ses intentions, qu'on aime ou pas le résultat final, le groupe a toujours eu le mérite d'assumer ses différents positionnements au gré de ses albums, ainsi que sa transformation en groupe radio-friendly plus à même de générer un maximum de cash au sein d'un public plus large, surement plus apte a accepter sans broncher la soupe fadasse des derniers albums.
Après le coup de force Mother Earth en 2000, on a senti le vent tourner avec The Silent Force, le combo hollandais n'allait pas trop traîner ses guêtres trop longtemps dans la sphère métallique, c'est ainsi que Within Temptation s'est transformé radicalement avec les deux daubes ignobles qu'étaient The Heart of Everything et The Unforgiving, de Metal, il n'en était presque plus question, de symphonique plus trop non plus avec The Unforgiving, et c'est ainsi que Within Temptation se positionnait sur un créneau surement beaucoup plus rentable commercialement, le Metal pour ménagère de moins de 50 ans, en gros, du non-Metal qui cherche à tout pris à rester cataloguer Metal alors qu'il n'en a presque plus aucun attribut, ni même l'esprit, donc ouais, c'est de la soupe pop vaguement Metal, gentille, easy-listening et facilement consommable pour la ménagère aimant les mélodies catchy et la musique facilement assimilable dès la première écoute, superficielle et sans réelle profondeur, mais de quoi en vendre des palettes et faire de Sharon den Adel une espèce d'idole pop-rock en laquelle peut aisément se reconnaître son cœur de cible.
Une fois de plus, et comme annoncé, Hydra est un poil différent de ses prédécesseurs, on est toujours dans la pop ultra catchy, mais cette fois-ci, le Metal symphonique est de retour... un peu, mais pas trop quand même, faut pas déconner non plus, trop de Metal risque d'effrayer la ménagère...

mercredi 3 juillet 2013

[Chronique] Sirenia - Perils of the Deep Blue

Y'a des moments, parfois, tu te demandes comment certains groupes arrivent encore à sortir des albums, surtout dans un genre aussi suranné et kitsch que le Metal symphonique à chanteuse, et surtout quand t'es un groupe qui accumule les sorties foireuses comme c'est le cas des norvégiens de Sirenia.
Pourtant, ça partait bien ce groupe, fondé en 2001 par Morten Veland après son départ de Tristania, les deux albums donnaient dans un Metal gothique pas si éloigné que ça de Tristania, et le futur paraissait brillant pour eux, je suis même persuadé que Nuclear blast pensait avoir récupéré le successeur de Nightwish quand ils les avaient signé pour leur troisième album (Tarja venait de se faire virer, personne ne donnait cher de la peau des finlandais), pas de bol, c'est justement à partir de Nine Destinies and a Downfall que le groupe a commencé à partir en couille, et par groupe, j'entends Veland et sa chanteuse, juste présente car il la tolère pour le moment, car Sirenia, c'est Veland et point barre.
Bref, Sirenia a commencé à faire de la daube et de la Pop Metal symphonique bas de gamme, une décrépitude qui coïncidait d'ailleurs avec la chute de popularité du genre en lui même, et après le pénible The Enigma of Life en 2011, tout le monde pensait que c'en était terminé de l'aventure tant la sirène sentait la poiscaille pourrie, et pourtant...

mercredi 17 avril 2013

[Chronique] Ghost - Infestissumam


Ghost avait frappé un grand coup dans le petit monde du monde du Metal avec la sortie en 2010 de son premier album, Opus Eponymous, devenant le chef de file du mouvement Neo-Vintage (je suis très fier de cette expression qui me permet de classer tous ces nouveaux groupes qui revisitent les classiques du passé, avec plus ou moins de réussite), tous les ingrédients étaient réunis pour que ça cartonne, un excellent disque et un excellent sens de la communication et de la promo, des paroles et un message religieux satanique marrant et malsain, un groupe dont l'identité des membres est inconnue, et qui se produit sur scène masqué, un bon gros buzz, donc, qui a permis au combo suédois d'exploser, de gagner en popularité, et de signer un juteux contrat avec une sous-division d'une grosse major.
Seulement voilà, c'est bien joli tout ce buzz et cette hype, encore fallait-il que ça suive musicalement, malheureusement, Infestissumam, second album de Ghost, est presque entièrement foiré, une véritable chute et une grosse déception après un premier album aussi brillant et prometteur...

mardi 19 mars 2013

[Chronique] Amaranthe - The Nexus


C'est pas tous les jours qu'on a à chroniquer l'album d'un groupe qui a créé son propre genre, aussi merdique soit-il, car oui, en 2011 avec son premier album, Amaranthe a créé sa propre niche et emmené le Metal dans une autre dimension, en gros dans le rayon lessive, car c'est un peu ce à quoi ressemble la "musique" du combo scandinave, un vulgaire produit de consommation courante dont le seul but est de vendre en flattant les bas-instincts de consommateurs/moutons.
Amaranthe fait donc le Metal commercial à outrance (ouais, j'emploi quand même le terme Metal même si ça me fait mal au cul), du Metal Mac Do, certains diront du Abba Metal, subtil mélange grosse mêlasse à base de mélodies pop sirupeuses, gros riffs en carton, Nü Metal, Melodeath et electro de dancefloor, le tout bien évidemment surproduit à l'extrême histoire d'en mettre plein la gueule à ses clients consommateurs.
Bref, il faut croire que le premier album ait marché correctement, ou que le label croit encore qu'il y ait moyen de faire du fric facile, car Amaranthe est de retour avec The Nexus, et n'a absolument pas changé son fusil d'épaule en deux ans, c'est toujours la même daube infâme qui nous est servi ici...

vendredi 14 septembre 2012

[Chronique] Devin Townsend Project - Epicloud


Étrange situation dans laquelle se trouve Devin Townsend aujourd'hui, car bien que sortant depuis quelques années un nombre effroyable d'albums moyens (au mieux...), il semble qu'il n'ait jamais été aussi populaire et trendy qu'à l'heure actuelle, jouissant il faut dire d'une complaisance assez suspecte des médias (Devin est ce qu'on appelle un bon client, ses interviews sont toujours hilarantes) et se reposant sur son armée de fans geeks prêt à le défendre bec et ongle, et surtout à acheter aveuglément tout ce qu'il sort.
J'adore Devin Townsend hein, je n'ai rien contre le bonhomme, au demeurant fort sympathique et surtout extrêmement talentueux, mais il faut quand même se rendre à l'évidence, le pic de sa carrière était justement au début de celle-ci, vers la fin des années 90, avec trois albums ayant mis tout le monde d'accord, Ocean Machine, Infinity, et le monumental City avec Strapping Young Lad, ça c'est un peu gâté par la suite.
Ne cherchez pas, Devin Townsend n'a jamais rien fait de mieux et ne fera jamais mieux que ces trois disques-là, la barre est bien trop haute pour être atteinte de nouveau.
Bref, ça fait plus de dix ans que le canadien sort des disques à un rythme improbable, une bonne quinzaine depuis 2000, sans compter les coffrets et les Live (ainsi qu'un bon millier de collaborations diverses et de travaux de producteur), Townsend ne s'arrête jamais de recycler créer, le problème, c'est qu'il n'a plus vraiment d'idée nouvelle à proposer, Epicloud ne fait pas exception, malheureusement...

vendredi 17 août 2012

[Chronique] In This Moment - Blood

Né en 2005 de la rencontre entre la chanteuse fortement tatouée et poitrinée Maria Brink et le guitariste dreadlocké Chris Howorth, ce dernier ayant rapidement remarqué le fort potentiel artistique des seins de la demoiselle, In This Moment, groupe de Metalcore de son état nous a donc pondu un quatrième album, après trois albums studios et des tournées leur permettant de se constituer une fanbase anormalement importante vu la qualité de la musique proposée depuis leurs débuts.
Je parlais de Metalcore, sauf que Blood est... différent, s'éloignant radicalement de ce genre actuellement très trendy outre atlantique, pour le pire, malheureusement, car autant les trois albums précédents étaient relativement médiocres, autant il y avait quand même quelques petits trucs à sauver de ces catastrophes à répétition, ce côté catchy, malgré les grosses ficelles, et ce capital sympathie, due en grande partie aux miches de Maria Brink, bref, In This Moment proposait un Metalcore honnête, puisant à droite à gauche des inspirations rock ou Neo, sans intérêt, mais vaguement audible pour les kids d'une quinzaine d'années.
Blood est donc une merde, mais attention, pas une petite hein, un immonde étron de... je n'ai aucune idée de ce que ces gens ont essayé de faire avec cet album...
(Notons que par commodité, à partir de maintenant dans cette chronique, Maria Brink sera nommée Boobs, et Chris Howorth répondra au nom de Poulpe)

lundi 28 mai 2012

[Chronique] Sonata Arctica - Stones Grow Her Name

Malgré une discographie désormais assez conséquente et un style qui a énormément évolué, Sonata Arctica restera toujours pour moi le groupe de jeunots qui faisait du Stratovarius-like vers la fin des années 90, pas de la grande musique, mais des albums vraiment bien foutus illuminés par la voix de Tony Kakko, celle-ci étant heureusement mieux maîtrisé que le niveau d'anglais du garçon.
Après un début de carrière (et un Ecliptica de toute beauté) à pomper avec classe le Speed Metal des géants de l'époque, les choses ont quelque peu évoluées, à partir de Reckoning Night, qui voyait le groupe s'engager sur un chemin plus progressif, ce qui nous donnera l'étrange (et au final assez médiocre) Unia, qui divisa les fans.

Bizarrement, les finlandais avait par la suite relevé la barre avec l'excellent et maîtrisé The days of grays, peut-être leur album le plus abouti à ce jour, et autant vous dire que si vous avez aimé ce disque, vous allez tomber de très haut avec ce Stones grow her name, qui remporte haut la main le titre de l'album le plus faible de la discographie de Sonata Arctica...

dimanche 4 décembre 2011

Nightwish - Imaginaerum

Voici donc enfin le nouvel album de Nightwish, la grosse sortie de cette fin d'année, et deuxième album du groupe avec ce que certains nomment encore la nouvelle chanteuse, Anette Olzon.
Sorti en 2007, Dark Passion Play était un disque assez agréable à écouter, pas révolutionnaire, mais contenant son lot de bons moments et de tubes Nightwishien, même si bien sûr une bonne partie des fans regrettera toujours Tarja...
Bon, pas de débat Tarja/Anette ici, ce qui nous intéresse, c'est donc ce nouvel album, Imaginaerum, qui semble être un concept album ou une bande originale d'un film qui serait en projet, je ne m'intéresse pas assez à Nightwish pour vous éclairer sur ce point là, de toute façon, on s'en fout, je chronique l'album, point barre, et il y a déjà plein de choses à en dire, et pas que des bonnes...

samedi 12 mars 2011

Mercenary - Metamorphosis

Rarement un album n'aura aussi mal porté son nom que ce dernier essai des danois de Mercenary, le 6ème.
A moins que cette métamorphose ne fasse référence à cet énième changement de Line-up, la moitié du groupe s'étant barré/fait viré, du premier album ne restant plus que le guitariste Jakob Mølbjerg.
Communiqué du groupe: "we no longer share the same vision and enthusiasm about the direction and the future of the band"
Bon, ok, divergences musicales, comme d'habitude...
Exit donc l'excellent chanteur Mikkel Sandager, ce qui me semblait être un putain de coup dur pour le groupe tant il était très bon sur l'album précedent Architect of Lies.
Nouveau batteur, et... pas de nouveau chanteur ni de clavieriste?
En effet, le chant clair sera donc repris par le Bassiste/Hurleur de service, René Pedersen.
J'avoue, je ne le sentais pas trop ce coup là, mais pourquoi pas.
Le guitariste Martin Buus prenant en charge les claviers.
Ok, le groupe passe de 6 à 4 membres, à voir ce que ça donne...