Moonspell a tout au long de sa carrière toujours pris un malin plaisir à prendre ses fans à revers avec des changements de directions parfois très abrupts, surtout dans les années 90, où après Wolfheart et Irreligious, les portugais ont laissé libre court à leurs envies avec les curieux Sin/Pecado et The Butterfly Effect, opportunisme ou véritable volonté d'explorer de nouveaux horizons, peut-être les deux à la fois, qui sait.
Quoi qu'il en soit, la suite ne fut pas une partie de plaisir, Darkness and Hope et The antidote montraient un groupe constamment le cul entre deux chaises, galérant entre le Black originel et la Pop Gothique, Memorial était un album de bourrin trop bas-de-plafond pour être satisfaisant, et il faudra attendre le très satisfaisant recyclage Under Satanæ pour que Moonspell se remette en selle, Night Eternal montrait du mieux, servant de prélude à l'excellent double album Alpha Noir/Omega White, le retour en grande forme de Moonspell que l'on attendait plus vraiment, surtout après plus de vingt ans de carrière, deux disques se répondant, l'un très "Metal" dans l'esprit, puissant, sombre, racé, et l'autre plus orienté Gothique, délicat et éthéré, les deux facettes d'une même pièce en quelque sorte, et bien que l'album Alpha Noir se suffise à lui-même, Omega White (au départ un disque bonus sur l'édition limitée) apportait une excellente plus-value, notamment par la passionnante dichotomie qu'il créait.
Comme dit plus haut, la carrière de Moonspell est remplie de changements de direction, plus ou moins heureux selon les cas, et c'est presque naturellement, le manque de constance étant la marque de fabrique des portugais, que ce nouvel album, Extinct, sera assez différent d'Alpha Noir, ce qui ne serait pas un problème s'il était bon, ce qui est loin d'être le cas ici...
Quoi qu'il en soit, la suite ne fut pas une partie de plaisir, Darkness and Hope et The antidote montraient un groupe constamment le cul entre deux chaises, galérant entre le Black originel et la Pop Gothique, Memorial était un album de bourrin trop bas-de-plafond pour être satisfaisant, et il faudra attendre le très satisfaisant recyclage Under Satanæ pour que Moonspell se remette en selle, Night Eternal montrait du mieux, servant de prélude à l'excellent double album Alpha Noir/Omega White, le retour en grande forme de Moonspell que l'on attendait plus vraiment, surtout après plus de vingt ans de carrière, deux disques se répondant, l'un très "Metal" dans l'esprit, puissant, sombre, racé, et l'autre plus orienté Gothique, délicat et éthéré, les deux facettes d'une même pièce en quelque sorte, et bien que l'album Alpha Noir se suffise à lui-même, Omega White (au départ un disque bonus sur l'édition limitée) apportait une excellente plus-value, notamment par la passionnante dichotomie qu'il créait.
Comme dit plus haut, la carrière de Moonspell est remplie de changements de direction, plus ou moins heureux selon les cas, et c'est presque naturellement, le manque de constance étant la marque de fabrique des portugais, que ce nouvel album, Extinct, sera assez différent d'Alpha Noir, ce qui ne serait pas un problème s'il était bon, ce qui est loin d'être le cas ici...