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samedi 11 novembre 2017

[Chronique] Moonspell - 1755

Il y a une chose à savoir avec Moonspell, c'est que les portugais ne feront jamais mieux que Wolfheart et Irreligious, les deux premiers albums qui remontent déjà à plus de vingt ans, ceux-là même qui ont permis au groupe de se créer un statut de groupe culte, Moonspell est probablement lui-aussi au courant puisqu'il semble n'avoir jamais vraiment essayer de faire mieux, préférant les nombreuses bifurcations et changements de styles plus ou moins heureux depuis vingt ans, cette inclinaison aux changements et aux mutations explique surement la discographie en dent de scie des portugais, où il semble que chaque pic, plus ou moins haut, est immédiatement suivi d'une baisse de qualité dès l'album, plus ou moins médiocre, suivant, ce qui tombe bien dans le cas présent puisque le disque précédent Extinct étant un bonne grosse foirade, il y a une bonne probabilité que ce nouvel album 1755 soit plutôt bon, car même si l'on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangé avec Moonspell, ils ont le bon goût de ne jamais faire de la merde trop longtemps.

jeudi 31 août 2017

[Chronique] Paradise Lost - Medusa

Depuis son album éponyme en 2005, Paradise Lost avait bien redressé la barre après de longues années de perdition sur les routes de l'Electro/Pop/Goth honteuse (on parle quand même d'un groupe dont l'ambition à un moment était de devenir une sorte de nouveau Depeche Mode, autant dire qu'on partait de très loin et que le groupe était descendu bien bas), enchaînant les pavés sur le chemin de la résurrection, avec comme point culminant Faith Divides Us et Tragic Idol, malheureusement, on est chez Paradise Lost et la constance n'est pas vraiment le genre de la maison, c'est ainsi qu'il y a deux ans, The Plague Within voyait le groupe se vautrer dans du Doom/Death bourrin et ultra bancal avec un Nick Holmes qui growlait comme jamais, The Plague Within, plus qu'un disque globalement médiocre, était une curieuse impasse artistique qu'on avait pas vu venir, Paradise Lost embrassait la mode actuelle des groupes approchant de la trentaine d'années de carrière et qui essaie par tous les moyens de redevenir le groupe qu'il n'est plus depuis bien trop longtemps en nous faisant le coup du retour aux sources, bref, The Plague Within était nul, et si vous voulez savoir à quelle sauce vous allez être mangé avec Medusa, c'est bien simple, c'est globalement la même recette qu'il y a deux ans, mais c'est quand même un peu moins nul, Paradise Lost viens de sortir un album moyen, ça a au moins le mérite de redresser la barre et il faudra s'en satisfaire cette fois-ci...

vendredi 16 septembre 2016

[Chronique] Evergrey - The Storm Within

Auto-flagellation, tristesse, amour déçu, mélancolie, trahison, solitude, ouais, autant vous prévenir tout de suite, cette chronique sera réservée aux gros fragiles du Metal, toi le gros dur au cœur tendre, c'est ton moment, car voici enfin le nouvel album d'Evergrey!
Je dis enfin car pour la première fois depuis globalement une dizaine d'années, j'attends quelque chose du groupe, qui, après des années d'errance et des albums salement moyens, avait sorti avec Hymns for the Broken en 2014 un disque plutôt pas mal, ce n'était pas encore une résurrection, mais l'inspiration était plutôt de retour, et en tant que gros fragile moi même, réécouter Tom Englund chanter de sa voix particulière ses lyrics Emo/Goth sur fond de Power/Dark Progressif enfin de retour à un niveau de qualité acceptable m'avait plutôt rassuré sur la capacité du groupe à continuer l'aventure et l'opération redressement, tout en sachant que ça n'allait pas se faire d'un claquement de doigts, faut dire aussi qu'on partait de tellement bas avec Torn ou Glorious Collision que le contraire eut été surprenant.

mercredi 4 novembre 2015

[Chronique] Draconian - Sovran

Le délicieux charme des groupes à formule, où malgré les évolutions (ou pas selon les cas), on reste toujours plus ou moins dans les mêmes stéréotypes, Draconian est ce genre de groupe, très facile à décrire en plus, du Doom/Death mêlé à du Goth romantique, quelques orchestrations, du chant de gonzesse en duo avec un homme des cavernes pour le fameux effet Le Belle et la Bête, emballé c'est pesé, ça roule tout seul, stéréotypé comme formule, mais dans le cas des suédois de Draconian, ça a toujours fonctionné malgré tout, c'est surement ce qui s'appelle avoir la classe.
Cela faisait quatre ans qu'on avait plus de nouvelles des suédois, depuis le vraiment pas mal A Rose for the Apocalypse, les mecs avaient disparu de la circulation, et on a même perdu en route la chanteuse Lisa Johansson, sale coup dur, on connait pas mal de groupes qui ne se sont jamais relevés du départ de leur chanteuse, bon, pas Draconian, exit la blonde suédoise, welcome la brune sud-africaine, de toute façon, les cheveux noirs ça colle mieux avec le Goth de corbeaux, surtout que de gothique il en sera pas mal question avec ce nouvel album, coller à la formule ne va pas empêcher Draconian de continuer sa, légère, évolution.

lundi 1 juin 2015

[Chronique] Paradise Lost - The Plague Within

J'aurais toujours une affection particulière pour Paradise Lost, un groupe que je suis quasiment depuis le début quand j'étais gamin, l'un des seuls groupes dont j'ai toute la discographie en physique (l'autre étant Dark Tranquillity), bref, cela fait de moi ce qu'on appelle un fanboy, même si je suis le premier à condamner fermement l'orientation prise et le caractère indigne des albums post One Second (que j'aime bien pour le coup, même si ça m'a pris du temps).
Depuis son album éponyme en 2005 où le redressement était perceptible, Paradise Lost a enchaîné les pavés sur le chemin de résurrection, avec les très bons In Requiem, Faith Divides Us, et le point culminant que représentait un Tragic Idol que l'on espérait plus, avec une trame générale qui se dessinait, le retour progressif de Paradise Lost dans le giron du Metal en général, et du Death/Doom en particulier, sans pour autant renier ce que l'on qualifiera d'expérimentations les errements de la période noire du groupe (Host et Believe in nothing en tête).
Partant de là, il y avait de quoi être excité quand Paradise Lost nous annonçait un retour au Doom/Death originel, le fait que Nick Holmes avait recommencé à utiliser son growl chez Bloodbath était un point rassurant, sauf que voilà, comme d'habitude avec ce genre de déclarations, ce n'est jamais la vérité, Paradise Lost ne sera plus jamais le Paradise Lost du débuts des années 90, et The Plague Within est une vaine tentative de recoller à un passé depuis trop longtemps révolu.

lundi 9 mars 2015

[Chronique] Moonspell - Extinct

Moonspell a tout au long de sa carrière toujours pris un malin plaisir à prendre ses fans à revers avec des changements de directions parfois très abrupts, surtout dans les années 90, où après Wolfheart et Irreligious, les portugais ont laissé libre court à leurs envies avec les curieux Sin/Pecado et The Butterfly Effect, opportunisme ou véritable volonté d'explorer de nouveaux horizons, peut-être les deux à la fois, qui sait.
Quoi qu'il en soit, la suite ne fut pas une partie de plaisir, Darkness and Hope et The antidote montraient un groupe constamment le cul entre deux chaises, galérant entre le Black originel et la Pop Gothique, Memorial était un album de bourrin trop bas-de-plafond pour être satisfaisant, et il faudra attendre le très satisfaisant recyclage Under Satanæ pour que Moonspell se remette en selle, Night Eternal montrait du mieux, servant de prélude à l'excellent double album Alpha Noir/Omega White, le retour en grande forme de Moonspell que l'on attendait plus vraiment, surtout après plus de vingt ans de carrière, deux disques se répondant, l'un très "Metal" dans l'esprit, puissant, sombre, racé, et l'autre plus orienté Gothique, délicat et éthéré, les deux facettes d'une même pièce en quelque sorte, et bien que l'album Alpha Noir se suffise à lui-même, Omega White (au départ un disque bonus sur l'édition limitée) apportait une excellente plus-value, notamment par la passionnante dichotomie qu'il créait.
Comme dit plus haut, la carrière de Moonspell est remplie de changements de direction, plus ou moins heureux selon les cas, et c'est presque naturellement, le manque de constance étant la marque de fabrique des portugais, que ce nouvel album, Extinct, sera assez différent d'Alpha Noir, ce qui ne serait pas un problème s'il était bon, ce qui est loin d'être le cas ici...

samedi 4 octobre 2014

[Chronique] Evergrey - Hymns for the Broken

La carrière d'Evergrey est loin d'avoir été une promenade de santé, entre les problèmes de Line-up, les soucis personnels, l'inspiration défaillante, et les évolutions stylistiques pas toujours heureuses à partir de The Inner Circle, le groupe de Tom Englund a lentement mais surement sombré dans un certain anonymat depuis une dizaine d'années, à tel point que l'annonce d'un split définitif n'aurait surpris personne, sauf que ce bon vieux Englund n'est pas du genre à lâcher l'affaire, et en lieu et place d'un split, on a un nouvel album.
Malgré cette baisse de popularité assez importante, on ne peut pas vraiment dire qu'Evergrey ait jamais véritablement délivré un mauvais disque, des disques comme Torn ou Glorious collision sont assez loin d'être des chefs-d'oeuvre dans la discographie des suédois, mais ces albums ont quand même leurs moments, il faut dire aussi qu'Evergrey a toujours été un groupe très original et à part d'un point de vue stylistique, mélange de Power Metal et de Rock Gothique avec pas mal d'ajouts d'éléments progressifs, Evergrey a toujours tenter d'allier des mélodies très catchy à des structures plus complexes, un équilibre fragile et une alchimie compliquée qui avaient commencé à foirer quand le groupe s'était relâché pour se tourner vers une musique plus simple et directe, et après un trou noir de trois ans, l'objectif d'Evergrey est clairement de relancer la machine et de retrouver un certain allant avec Hymns for the Broken, qui est plus une évolution de Glorious Collision qu'un véritable retour aux sources...

jeudi 27 mars 2014

[Chronique] Lacuna Coil - Broken Crown Halo

Nous sommes en 2014 et Lacuna coil sort encore des albums, c'est comme ça, on y peut rien...
Ouais, je suis motivé à ce point là à l'idée de chroniquer le nouvel album des italiens, d'ailleurs, j'ai eu la tentation de vous resservir ma chronique de Dark Adrenaline en me contentant de modifier les titres des chansons, parce que sans surprise, Broken Crown Halo est la copie carbone de Dark Adrenaline, ni plus, ni moins, et l'immobilisme est un art délicat que ne maîtrisent que peu de groupes, car dans la plupart des cas, l'usure de la répétition va immanquablement se faire sentir au bout d'un moment, et l'on peut résumer Broken Crown Halo que par une sentence irrévocable: c'est pareil, mais en moins bien...
Amon amarth a au moins la décence de varier ses tempo d'album en album, de façon à masquer plus ou moins la répétition, chez Lacuna Coil, ce n'est même pas le cas, les italiens n'en ont plus rien à foutre de leur art, aucune surprise, aucune volonté d'aller de l'avant, aucune prise de risque ou évolution notable, que dalle, et j'ai presque le sentiment que les italiens ont enregistré une centaine de titres il y'a dix ans et que désormais ils se contentent d'en prendre une dizaine au hasard afin de sortir un album, faisant de Broken Crown Halo un simple produit de consommation courante à destination des masses...

mercredi 3 juillet 2013

[Chronique] Sirenia - Perils of the Deep Blue

Y'a des moments, parfois, tu te demandes comment certains groupes arrivent encore à sortir des albums, surtout dans un genre aussi suranné et kitsch que le Metal symphonique à chanteuse, et surtout quand t'es un groupe qui accumule les sorties foireuses comme c'est le cas des norvégiens de Sirenia.
Pourtant, ça partait bien ce groupe, fondé en 2001 par Morten Veland après son départ de Tristania, les deux albums donnaient dans un Metal gothique pas si éloigné que ça de Tristania, et le futur paraissait brillant pour eux, je suis même persuadé que Nuclear blast pensait avoir récupéré le successeur de Nightwish quand ils les avaient signé pour leur troisième album (Tarja venait de se faire virer, personne ne donnait cher de la peau des finlandais), pas de bol, c'est justement à partir de Nine Destinies and a Downfall que le groupe a commencé à partir en couille, et par groupe, j'entends Veland et sa chanteuse, juste présente car il la tolère pour le moment, car Sirenia, c'est Veland et point barre.
Bref, Sirenia a commencé à faire de la daube et de la Pop Metal symphonique bas de gamme, une décrépitude qui coïncidait d'ailleurs avec la chute de popularité du genre en lui même, et après le pénible The Enigma of Life en 2011, tout le monde pensait que c'en était terminé de l'aventure tant la sirène sentait la poiscaille pourrie, et pourtant...

dimanche 5 mai 2013

[Chronique] Atrocity - Okkult


Être fan d'Atrocity ne doit pas être de tout repos, et doit surement demander une certaine ouverture d'esprit, tant le groupe est passé par tous les genres imaginables en une trentaine d'année de carrière, un peu de Grind au début, beaucoup de Death par la suite, et des orientations déconcertantes, passant par le symphonique, l'industriel, le gothique, le Nü Metal, l'électro, le folk et même la pop, avec les deux albums Werk 80, qui voyaient le groupe faire des reprises de tubes des années 80 en version Death Sympho, de multiples changements, au gré des envies de la tête pensante alexander Krull mais aussi en fonction des modes du moment, et donc une discographie absolument chaotique, et on ne va pas se mentir, remplie d'albums bien foireux.
Bref, Leaves' Eyes étant en pause (Le line up de Leaves' eyes et d'Atrocity étant identique, à une Liv Kristine près), Alexander Krull a réactivé le groupe mère pour un nouveau tour de piste, et un nouveau changement de style, quoique, quand on y regarde de plus près, on est plutôt dans une sorte de retour aux sources avec Okkult (avec deux k, ça fait plus kool), où le groupe revient à un Death d'obédience old-school plus ou moins symphonique, et surprise, c'est pas mauvais du tout, ce n'est pas pour autant que c'est génial non plus...

samedi 23 février 2013

[Chronique] Eternal Tears of Sorrow - Saivon Lapsi


J'adore Eternal Tears of Sorrow, pourtant, malgré une discographie constellée d'albums flirtant avec l’excellence, il semble que les gens n'en ont rien à foutre des finlandais, il faut dire que les changements incessants de line up n'aident pas beaucoup à la stabilité (seuls le bassiste/hurleur Altti Veteläinen et le guitariste Jarmo Puolakanaho sont là depuis le début), de même, les longues périodes d'hibernation du groupes entre ses albums (après le split de deux ans post qui a suivi la sortie en 2001 de A Virgin and a Whore, on est sur un rythme d'un album tous les 3-4 ans) font qu'on a tendance à quelque peu "oublier" l'existence de ce groupe.
Bref, quatre ans après l'excellent Children of the Dark Waters, voilà Eternal Tears of Sorrow ressortant de l'obscurité avec Saivon Lapsi, un album qui poursuit l'évolution du groupe démarrée avec Before the Bleeding Sun en 2006, sauf que contrairement à ses deux aînés, ce petit dernier est moins bon, pas mauvais cependant, il est différent... et moins bon, je vais vous expliquer...

dimanche 28 octobre 2012

[Chronique] Cradle of Filth - The Manticore and Other Horrors

Nous sommes en 2012 et Cradle of Filth sort un nouvel album, ne me demandez pas pourquoi, j'en sais foutre rien, et cela ne doit surement plus intéresser grand monde tant il est vrai que depuis quelques années la discographie de ces vétérans anglais ne provoque que découragement et indifférence.
Bref, pour Cradle of Filth, le long chemin vers la maison de retraite semble pavé d'albums moyens à raison d'un tous les deux ans, et même si Godspeed on the devil's thunder était vaguement intéressant (un disque presque inespéré après un Thornography absolument dégueulasse), on ne peut pas dire que Darkly, darkly... Venus aversa avait fait bander grand monde.
Alors voilà, deux ans plus tard, qui attend encore quelque chose de la bande de Dani Filth? Que vaut encore ce groupe? L'inspiration sera-t-elle de nouveau au rendez-vous? Pour répondre à ces questions décortiquons donc ce nouveau méfait des anglais...