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dimanche 29 novembre 2015

[Chronique] Coraxo - Neptune

Coraxo est un trio de jeunes éphèbes finlandais pas encore trop connu dans nos contrées, mais ça pourrait changer avec la sortie de son premier album Neptune, qui suit deux premiers EP sortis en indépendant l'année dernière, dont un très bon Starlit Flame II, qui leur a permis de signer chez Massacre Records, il est d'ailleurs à noter que les titres présents sur Starlit Flame II seront repris sur ce premier effort longue durée, ça tombe bien, je suis persuadé que de toute façon vous n'avez pas écouter cet EP, qui jouira ici d'un éclairage nouveau, surtout que les morceaux étaient déjà excellents l'année dernière, autre gage de qualité, c'est le plus grand génie de notre temps, Dan Swanö, qui s'est occupé du mastering du bouzin, parce que ouais, vous vous imaginez bien que Coraxo propose ici un excellent premier album dans un genre plutôt particulier...

vendredi 13 novembre 2015

[Chronique] The Arcane Order - Cult of None

Après la sortie en 2008 du génial In the Wake of Collisions, qui suivait un excellent The Machinery of Oblivion sorti deux ans plus tôt, The Arcane Order aurait dû devenir le fer de lance de la nouvelle vague MeloDeath, le nouveau titan scandinave, la relève que tout le monde attendait, sauf que rien ne s'est passé, que dalle, la faute à quoi? la poisse? le manque de soutien de son label? un public qui commençait déjà à délaisser le genre? un mauvais alignement des planètes? aucune idée, peut-être un cocktail de tout ça à la fois, The Arcane Order semble être un de ces groupes maudits condamnés à l'underground et à galérer dans son coin, c'est ainsi que les danois ont passé ces dernières années dans le néant et le flou artistique, à tel point que l'on pensait que la prochaine fois qu'ils allaient donner signe de vie serait pour annoncer leur split, partant de là, la sortie d'un nouvel album était presque inespéré, le fait que Cult of None soit absolument brillant l'est encore plus, mettons un coup de pied au cul au teasing et au suspense, The Arcane Order vient de sortir l'album de MeloDeath de l'année.

jeudi 3 octobre 2013

[Chronique] Hatesphere - Murderlust

J'adore la bière, je ne bois pas de vin, je déteste ça (ouais, il n'y a qu'un seul français qui n'aime pas le vin, et c'est moi), j'aime les classiques, la Leffe, la Grimbergen, mais aussi les bières un peu plus classes, avec du caractère et un personnalité affirmée, j'ai toujours dans le frigo une bonne trappiste dans le genre Chimay, ou une bonne vieille Tripel Karmeliet, mais ils arrivent parfois un moment où vous êtes à court et que vous n'avez pas envie de vous bouger pour refaire le plein, dans ce cas là, vous contemplez votre frigo, en vous rendant compte que vous allez devoir passer au plan B, qui est bien évidemment ces canettes de Kronenbourg qui traînent là dans un coin et que vous avez acheté machinalement en faisant vos courses.
Le rapport entre la bière et le Metal? il est là, si Hatesphere était une bière, ce serait la bonne vieille Kro, ce n'est pas forcement bon, c'est pas mauvais non plus, mais elle fait son office quand vous n'avez plus rien d'autre à boire, un produit de masse à la saveur quelconque qui procure un vague plaisir éphémère, aucune personnalité, aucun frisson, mais ça se laisse boire, un peu comme la discographie d'Hatesphere...

samedi 23 février 2013

[Chronique] Eternal Tears of Sorrow - Saivon Lapsi


J'adore Eternal Tears of Sorrow, pourtant, malgré une discographie constellée d'albums flirtant avec l’excellence, il semble que les gens n'en ont rien à foutre des finlandais, il faut dire que les changements incessants de line up n'aident pas beaucoup à la stabilité (seuls le bassiste/hurleur Altti Veteläinen et le guitariste Jarmo Puolakanaho sont là depuis le début), de même, les longues périodes d'hibernation du groupes entre ses albums (après le split de deux ans post qui a suivi la sortie en 2001 de A Virgin and a Whore, on est sur un rythme d'un album tous les 3-4 ans) font qu'on a tendance à quelque peu "oublier" l'existence de ce groupe.
Bref, quatre ans après l'excellent Children of the Dark Waters, voilà Eternal Tears of Sorrow ressortant de l'obscurité avec Saivon Lapsi, un album qui poursuit l'évolution du groupe démarrée avec Before the Bleeding Sun en 2006, sauf que contrairement à ses deux aînés, ce petit dernier est moins bon, pas mauvais cependant, il est différent... et moins bon, je vais vous expliquer...