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vendredi 25 janvier 2019

[Chronique] Evergrey - The Atlantic

Pour un groupe qui était tombé au fond du trou il y a une petite dizaine d'années avec les médiocres Torn et Glorious collision, Evergrey affiche aujourd'hui une bonne forme et semble profiter de vents favorables depuis Hymns for the Broken il y a cinq ans, un album qui marquait le début de l'opération reconquête pour les suédois, un redressement qui allait prendre du temps, comme le démontrait un The Storm Within inconstant et imparfait où le groupe de Tom Englund assumait tous ses défauts avec une désarmante sincérité.
Après deux bons disques qui remontaient le niveau, on ne voyait pas ce qui pouvait empêcher Evergrey de nous sortir une fois de plus un disque meilleur que le précédent, j'étais très confiant là-dessus, jusqu'à ce que j'écoute The Atlantic dans son intégralité, et autant le dire tout de suite, c'est de peu que le Tom Englund et son équipage évitent le naufrage, analyse de la boîte noire...

lundi 13 février 2017

[Chronique] Mors Principium Est - Embers of a Dying World

Mors Principium Est a été brillant le temps de deux disques, ses deux premiers en fait, Inhumanity et The Unborn, non pas que les finlandais aient sorti des purges par la suite, loin de là, mais jamais ils n'ont retrouvé le même niveau de panache et d'inventivité, il faut dire aussi que la perte progressive de la moitié du line-up original ne laissant que comme pilier la section rythmique et le chanteur n'a pas forcément aidé le combo finlandais a évoluer dans la bonne direction, passant son temps, album après album, à se rassurer au fur et à mesure que des membres importants quittaient le navire, ajoutons à cela que Mors Principium Est évolue dans un genre, à savoir le MeloDeath, qui est presque en état de mort cérébrale depuis une petite dizaine d'années, et on obtient un groupe qui lentement mais surement se dirige vers la voie de garage et l'arrêt définitif des machines, Embers of a Dying World va-t-il parvenir à inverser la tendance? Non.

vendredi 16 septembre 2016

[Chronique] Evergrey - The Storm Within

Auto-flagellation, tristesse, amour déçu, mélancolie, trahison, solitude, ouais, autant vous prévenir tout de suite, cette chronique sera réservée aux gros fragiles du Metal, toi le gros dur au cœur tendre, c'est ton moment, car voici enfin le nouvel album d'Evergrey!
Je dis enfin car pour la première fois depuis globalement une dizaine d'années, j'attends quelque chose du groupe, qui, après des années d'errance et des albums salement moyens, avait sorti avec Hymns for the Broken en 2014 un disque plutôt pas mal, ce n'était pas encore une résurrection, mais l'inspiration était plutôt de retour, et en tant que gros fragile moi même, réécouter Tom Englund chanter de sa voix particulière ses lyrics Emo/Goth sur fond de Power/Dark Progressif enfin de retour à un niveau de qualité acceptable m'avait plutôt rassuré sur la capacité du groupe à continuer l'aventure et l'opération redressement, tout en sachant que ça n'allait pas se faire d'un claquement de doigts, faut dire aussi qu'on partait de tellement bas avec Torn ou Glorious Collision que le contraire eut été surprenant.

lundi 18 janvier 2016

[Chronique] Rhapsody of Fire - Into the Legend

Cela faisait quelques temps qu'on avait plus trop entendu parler de Rhapsody of Fire, qui vivait depuis le grand schisme de 2011 dans l'ombre de l'autre Rhapsody de Luca Turilli, là ou son ancien guitariste avait brillé avec son Ascending to Infinity, Staropoli et ses potes avaient répondu par un piteux Dark Wings of Steel, avantage Turilli, et la messe semblait dite, sauf que... non en fait, rien n'est jamais gravé dans le marbre dans cet affrontement épique entre les deux titans du kitsch.
L'année dernière, Luca Turilli s'était pris les pieds dans le tapis avec un Prometheus quelque peu daubé, en tout cas largement en dessous de son précédent album, mais de là à espérer que Rhapsody of Fire puisse reprendre l'avantage, il y avait une marge, et là, sans spoiler, je vous l'annonce direct, Into the Legend est plutôt une réussite, le genre d'album que l'on n'osait plus espérer de la part d'un groupe que l'on pensait définitivement à la ramasse, les temps changent, et il ne faut jamais enterrer ces italiens amateurs de dragons magiques et de légendes douteuses.

dimanche 16 novembre 2014

[Chronique] Triosphere - The Heart of the Matter

Dans un univers métallique où les chanteuses sont, généralement, de mauvaises growleuses (mais avoir un chanteuse dans un groupe de Death ou de MeloDeath est assez vendeur), des princesses qui pètent dans la soie dans un univers symphonique niais et rose-bonbon, où des attention whore Trash, difficile pour une front-woman de se faire une place en tant que véritable artiste.
Rares sont les exceptions, la MILF teutonne Doro peut-être, on encore la très virile Floor Jansen (qui a surement plus de testostérone que tous les "mecs" de Nightwish réunis), voir quelques chanteuses de Heavy plus traditionnel dont les groupes sont un peu plus confidentiels (A sound of Thunder).
Et puis vient le cas de Triosphere, le groupe d'Ida Haukland, qui, sans montrer ses boobs ni tenter d’apparaître dans le calendrier des Hottest Rock chicks de Revolver, galère à faire sortir son groupe d'un certain anonymat et de son statut de groupe de première partie sur des tournées de gros poissons (Arch enemy, Kamelot, Jorn...).
Pourtant, Triosphere est peut-être l'un des groupes de Power Metal à l'européenne le plus intéressant a être apparu ces dix dernières années, et après un Onwards perfectible en 2006, The Road less Travelled montrait en 2010 un groupe en progression et sûr de son fait, de quoi susciter une certaine attente pour ce nouvel album, tout du moins chez ceux qui ont en quelque chose à faire...

samedi 4 octobre 2014

[Chronique] Evergrey - Hymns for the Broken

La carrière d'Evergrey est loin d'avoir été une promenade de santé, entre les problèmes de Line-up, les soucis personnels, l'inspiration défaillante, et les évolutions stylistiques pas toujours heureuses à partir de The Inner Circle, le groupe de Tom Englund a lentement mais surement sombré dans un certain anonymat depuis une dizaine d'années, à tel point que l'annonce d'un split définitif n'aurait surpris personne, sauf que ce bon vieux Englund n'est pas du genre à lâcher l'affaire, et en lieu et place d'un split, on a un nouvel album.
Malgré cette baisse de popularité assez importante, on ne peut pas vraiment dire qu'Evergrey ait jamais véritablement délivré un mauvais disque, des disques comme Torn ou Glorious collision sont assez loin d'être des chefs-d'oeuvre dans la discographie des suédois, mais ces albums ont quand même leurs moments, il faut dire aussi qu'Evergrey a toujours été un groupe très original et à part d'un point de vue stylistique, mélange de Power Metal et de Rock Gothique avec pas mal d'ajouts d'éléments progressifs, Evergrey a toujours tenter d'allier des mélodies très catchy à des structures plus complexes, un équilibre fragile et une alchimie compliquée qui avaient commencé à foirer quand le groupe s'était relâché pour se tourner vers une musique plus simple et directe, et après un trou noir de trois ans, l'objectif d'Evergrey est clairement de relancer la machine et de retrouver un certain allant avec Hymns for the Broken, qui est plus une évolution de Glorious Collision qu'un véritable retour aux sources...

samedi 14 décembre 2013

[Chronique] Crystal Viper - Possession

Cela fait dix ans que les polonais de Crystal Viper traînent dans la seconde division du Heavy Metal européen, n'y voyez rien de méchant de ma part, mais c'est la réalité, Crystal Viper est un "petit" groupe, un authentique second couteau dont le destin est de ne jamais être plus gros qu'il ne l'est actuellement, après tout, on parle de Heavy Metal au sens classique du terme, et dans le genre, tout a déjà été dit depuis bien longtemps.
Le combo polonais emmené par Marta Gabriel, chanteuse, guitariste et tête pensante, est donc dans la catégorie groupe sympa pratiquant un Metal agréable, pas original pour un sou, mais dont les albums sont tous globalement acceptables, y'a pas de génie chez Crystal Viper, à défaut, les polonais nous servent un bon Heavy à l'ancienne, qui sent bon les années 80, honnête, mais surement un peu trop référencé pour pouvoir prétendre à la division supérieure, et autant le dire tout de suite, ce n'est pas Possession qui va changer la donne...

vendredi 22 novembre 2013

[Chronique] Rhapsody of Fire - Dark Wings of Steel

Voici enfin le grand retour du maître absolu du Power Metal Symphonique, souvent kitsch mais jamais véritablement ridicule (même si la frontière est mince entre la gloire et la gaudriole, surtout quand on parle d'Italiens faisant des chansons sur des dragons magiques ou autres légendes douteuses), Rhapsody of Fire, anciennement Rhapsody tout court, se décide enfin a donner une suite à un correct sans plus From Chaos to Eternity sorti en 2011, qui était lui même une quasi copie carbone d'un The Frozen Tears of Angels sorti un an plus tôt, à croire que passé les coups d'éclat discographiques, Rhapsody est entré dans une sorte de léthargie qui le pousse à sortir plus ou moins le même albums depuis quelques temps déjà.
De la constance, certes, et pourtant, ça partait mal cette affaire, car pour ceux qui ne le savent pas, Rhapsody of Fire a été l'acteur du split, amical malgré tout, le plus ridicule de ces dernières années, puisque après le départ en 2011 de son mythique guitariste fondateur, nous nous retrouvons actuellement avec deux Rhapsody, le Rhapsody de Luca Turilli (qui a aussi emmené le bassiste Patrice Guers dans ses bagages), qui nous a balancé un putain d'album l'année dernière avec Ascending to Infinity, et donc le Rhapsody of Fire du clavieriste Alex Staropoli et du chanteur Fabio Lione, dont la mission avec ce Dark Wings of Steel (surement le titre d'album le plus cliché de l'année) est de répondre au brillant premier assaut de Turilli, et on ne va pas se mentir, y'a pas vraiment match, Turilli sort pour l'instant vainqueur de la guerre des Rhapsody...

lundi 17 décembre 2012

[Chronique] Mors Principium Est - And Death Said Live


Dans la catégorie groupe qu'on avait oublié et qu'il était tellement bien planqué qu'on pensait qu'il avait splitté mais qui fait un retour inattendu cette année, après Zonaria et son très correct Arrival of the Red Sun, voici donc les Finlandais de Mors Principium Est qui sortent de leur hibernation après cinq ans d'absence.
Si vous avez oublié, Mors Principium Est, c'est le groupe qui nous avez pondu un second album génial en 2005, avec The Unborn, que je considère toujours comme un monument inattaquable du Melodeath, la suite fut un poil moins brillante, avec en 2007 la sortie de Liberation = Termination, et une orientation plus directe qui ne m'avait pas enthousiasmé plus que ça.
2007, le début des galères et d'une longue traversée du désert pour le groupe, qui se verra amputé de la moitié de ses membres, son clavieriste et ses deux guitaristes, une période d'ailleurs marquée par un jeu de chaises musicales aux postes de guitaristes, bref, tout les éléments étaient réunis pour que le groupe disparaisse totalement de la circulation, ce qui fut le cas, au point de presque tomber dans l'oubli.
...And Death Said Live se présente comme l'album de la résurrection pour les finlandais, qui marquera surement la fin du groupe en cas d'échec, ou le début d'une nouvelle ère en cas de succès, le problème, c'est qu'ici, on est pile-poil entre les deux...

dimanche 3 juin 2012

[Chronique] Fear Factory - The Industrialist


Après un premier brouillon sorti au début des années 90, Soul of a new Machine, Fear factory avait marqué de son empreinte la décennie avec deux brûlots définitifs, Demanufacture et Obsolete, définissant leur style, basé sur les rythmiques inhumaines et implacables de Raymond Herrera, les riffs mitraillettes de Dino Cazares, sans oublié le chant et les refrains catchy de Burton C. Bell, la suite fut malheureusement beaucoup moins glorieuse, avec l'horrible Digimortal et le split qui suivit...
Pourtant, sans le gros Dino (et avec un Christian Olde Wolbers reprenant le poste de guitariste), Fear Factory avait continué l'aventure, en forme de hit and miss, avec le très bon Archetype, et le désastreux Transgression, avant un nouveau split/Hiatus qui semblait marquer la fermeture définitive de l'usine à peur.
Mais une fois de plus, alors que personne ne s'y attendait, Fear Factory renaissait de ses cendres avec à la clé un invraisemblable imbroglio juridique, Burton faisait la paix avec Dino, qui rejoignait le groupe, en virant au passage Herrera et Olde Wolbers sans autre forme de procès, ces deux derniers déclarant plus ou moins qu'ils faisaient encore partie du groupe et que burton et Dino avait monté un nouveau groupe nommé Fear Factory, autant dire un beau bordel...
Malgré tout, avec Gene Hoglan à la batterie, les ricains délivrèrent un très brutal Mechanize, qui ne révolutionnait pas grand chose en se rapprochant plus d'un Archetype que d'un Demanufacture, mais qui avait le mérite de montrer un groupe solide et revenu à ses fondamentaux.
Bref, autant dire qu'avec ce nouvel album, The Industrialist, marqué par un énième changement dans le line-up, Fear Factory joue gros, et n'a pas intérêt à se vautrer, même si on peut se demander qui attend encore quelque chose de ce groupe...