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jeudi 5 septembre 2019

[Chronique] Equilibrium - Renegades

Je dois vous avouer une chose, je n'ai pas écouté l'album précédent d'Equilibrium, Armageddon, sorti en 2016, la raison étant plutôt simple et tient dans ma chronique de leur album Erdentempel, qui était une titanesque daube médiocre de folk débile, partant de là vous imaginez bien que j'avais autre chose à foutre de ma vie que d'écouter un nouveau méfait du gang de René Berthiaume et de sa joyeuse bande d'intérimaires jetables.
Aujourd'hui, cinq ans après le dernier album d'Equilibrium que j'ai écouté, j'étais bien disposé à donner une nouvelle chance aux allemands, enfin quand je dis donner une nouvelle chance, ça veut dire m'autoriser une perte de temps en sachant très bien que ça aller être de la merde dans l'ensemble tout en espérant qu'il y ait quand même deux-trois morceaux pas trop dégueulasses dans le lot... et putain Renegades a surpassé toutes mes attentes, je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé il y a trois ans, mais putain de merde j'ai rarement entendu un tel désastre, Renegades est un album tout bonnement incroyable du début à la fin.

samedi 18 mai 2019

[Chronique] Rammstein - Rammstein

La discographie de Rammstein est assez facile à appréhender, on a deux premiers albums qui sont des disques complètement débiles mais terriblement fun et efficaces avec une recette un gros riff/un truc électro qu'on retient/un gars qui parle en allemand dessus, et puis il y a eu Mutter, ou quand Rammstein a essayé, et à échoué, à composer de vraies chansons, la suite? bah c'est plus que de la merde avec une série insensée d'albums dégueulasses où la musique n'était plus qu'une excuse pour sortir des clips destinés à choquer le public mainstream et à faire parler du groupe, stratégie du buzz gagnante puisque plus les disques étaient dégueulasses et plus ça se vendait.
Partant de là, vous croyiez vraiment que cet album éponyme allait être bon?

vendredi 28 septembre 2018

[Chronique] Anaal Nathrakh - A New Kind of Horror

C'était vachement cool avant Anaal Nathrakh, vous vous souvenez, quand le duo anglais parvenait à créer de véritable bulldozers auditifs tout en étant impitoyablement texturés et étrangement mélodiques, du Black, du Grind, de l'industriel qui ressemblait à un curieux mélange bruitiste entre le City de Strapping Young Lad et du Prometheus d'Emperor, la musique en forme de terrorisme sonore du groupe frappait juste avec une précision insoutenable et demeurait diaboliquement abrasive, mais ça c'était avant, avant que le groupe modernise son son en se débarrassant de sa crasse qui lui allait si bien, et ne tournons pas autour du pot, A New Kind of Horror c'est A Same kind of Usual Shit musicalement parlant, en encore moins bien que les albums précédents, à croire que le groupe a choisi de continuer à patauger dans l'ornière artistique dans laquelle il est tombé il y a maintenant une dizaine d'années.

jeudi 15 mars 2018

[Chronique] Ministry - Amerikkkant

C'est marrant comment depuis le début de la promo pour ce nouvel album, Al Jourgensen s'en prend plein la gueule de la part d'une partie des fans du groupe, enfin, tout du moins des personnes se décrivant comme tels, des personnes qui semblent découvrir, horrifiés, qu'Al Jourgensen est un putain de gauchiste et que la musique de Ministry est politisée à mort, on parle d'un mec qui samplait Bush père en 92, et qui n'a pas fait fait un album contre l'administration Bush fils mais une putain de trilogie, il faut quand même être foutrement con pour écouter du Ministry et faire partie de la droite extrémiste, mais il faut croire que ça existe, bref, la raison de cet shitstorm tient bien entendu au thème de ce nouvel album, vous l'aurez surement compris avec la pochette subtile et le titre tout aussi fin, ce vieux con de Jourgensen va chier sur Trump pendant une cinquantaine de minutes, ce qui est explique le fait qu'Amerikkkant soit un album de merde, qu'on soit de gauche ou de droite, ce sera au moins une chose qui mettra tout le monde d'accord.

jeudi 23 novembre 2017

[Chronique] Cavalera Conspiracy - Psychosis

Cela fait longtemps que je n'ai pas chroniqué une bonne grosse bouse, vous savez, pas seulement un mauvais disque, ça il y en a toujours, mais une merde irrécupérable et honteuse, tellement puante qu'elle redéfinit à elle le seule le concept même d'album de merde, ces albums sont rares, très rares même, et cette raréfaction de chroniques d'albums de merde à une explication, car tout est de la faute d'une personne, le gros Max Cavalera, notre sac poubelle brésilien préféré, qui a ralenti sa production de merdes, la dernière fois que nos routes s'étaient croisées, c'était il y a deux ans avec le tout bonnement ignoble Archangel, et depuis plus rien, il faut dire que ce gros tas à la ramasse était trop occupé à faire du cash-grab facile en reprenant Roots en live, une stratégie payante puisque le Metal a la bonne idée d'avoir des fans suffisamment teubés pour payer afin de voir une idole rincée jouer un album de Neo Metal vaguement culte, bref, le Max a fait du pognon, et il est temps désormais de relancer Cavalera Conspiracy, le projet vendu par Max et son management comme étant le vrai Sepultura puisqu'il y a aussi le frangin DJ Iggor dedans, ça aurait pu être un album de Soulfly, mais comme l'idée de Max est de surfer sur la vague nostalgique vu qu'il reprend des vieilleries, vaut mieux choisir le projet en duo avec le frangin, ce qui ne fait aucune putain de différence puisque sans surprise, Psychosis est une gigantesque merde.

mardi 24 octobre 2017

[Chronique] Samael - Hegemony

Quand on parle de Samael on pense directement à la trajectoire du groupe pendant les années 90, c'est pendant cette décennie que le groupe a tiré ses meilleures cartouches, en partant d'un Black Metal obscur qui a évolué progressivement en une entité Industrielle cosmique qui aura culminé avec le duo Passage/Eternal.
Et puis il y a eu les années 2000, des albums moyens, et la grosse tâche Above qui était une bouillie de Black bourrin et bruitiste, heureusement qu'en 2011 Lux Mundi relançait quelque peu la machine que l'on croyait définitivement grippée et prête à mettre au rebut, remettant le groupe sur de bons rails en empruntant la voie de la nostalgie, car c'est bien de ça qu'il s'agit chez les suisses, revenir à tout prix à la formule qui aura fait son succès à la fin des années 90, Hegemony continuera sur cette tendance, avec peut-être plus de réussite encore que Lux Mundi, mais avec toutes les limitations inhérentes à ce genre d'entreprise.

mercredi 21 décembre 2016

[Chronique] Black Hole Generator - A Requiem for Terra

On a tellement attendu cet album de Black Hole Generator qu'on avait fini par oublier que le groupe existait, bref, cela fait dix ans de trou noir depuis la sortie en 2006 de la Démo Black Karma, mais il faut dire que l'initiateur du projet Bjørnar Nilsen a été très occupé par son groupe principal Vulture Industries.
Si vous étiez trop jeune pour avoir connu Black Karma, sachez que c'était bien gouleyant et que la démo avait fait bander direct tous les amateurs de Black industriel raw et sauvage, après dix ans, même si Nilsen est toujours le seul maître à bord du projet, les choses ont changé, et donc allons droit au but, A Requiem for Terra n'a presque rien à voir avec Black Karma, plutôt que le Black Indus brutal et viscéral attendu, Black Hole Generator va se montrer éclectique et davantage vagabonder dans l'Avant-Garde.

vendredi 21 octobre 2016

[Chroniques?] MoRkObOt & Bangladeafy

Aujourd'hui ça va être assez particulier, puisqu'on aura non pas une mais deux mini-chroniques de groupes de zinzins de l'espace, d'un côté les italiens de MoRkObOt et de l'autre les américains de Bangladeafy.
Si j'ai réuni ces deux groupes en une seule chronique, c'est qu'il y a une raison quand même, donc la voici, dans les deux cas, y'a pas de guitares, ce qui est, vous l'admettrez, particulier, ce n'est pas la première fois que je vous parle d'un truc sans guitare d'ailleurs, remember Snakefeast, mais dans le cas présent, avec ces deux groupes, on est dans le bizarre et l'expérimental, ouais, du genre à te vriller le cerveau en deux temps trois mouvements, du coup comme c'est super bizarre et, il faut bien l'admettre, super clivant, je ne noterai pas les disques, de toute façon c'est sur bandcamp et vous pourrez écouter tout ça... ou pas.

vendredi 9 septembre 2016

[Chronique] Pain - Coming Home

N'y allons pas par quatre chemins, je n'attendais rien, absolument rien, de la part de Peter Tägtgren avec cette nouvelle livraison de Pain, même après cinq ans d'absence du projet, il n'y avait aucune excitation particulière, faut dire aussi que le bon vieux Peter a depuis quelques années mis tous ses projets en pilotage automatique, notamment Hypocrisy, c'est pas que c'est véritablement de la merde, mais c'est toujours pareil, Tägtgren n'en a plus rien à foutre, il ne fait plus de musique, encore moins de l'art, il fait des produits, calibrés et prémâchés à destination d'un public déjà acquis à sa cause et qui achètera de toute façon le bouzin sans être trop regardant, un public qui s'est peut-être élargi depuis l'année dernière et sa participation au dégueulassement dégueulasse album solo de Till Lindemann, qui lui avait déjà permis à l'époque de recycler... du Pain, tiens tiens...

vendredi 7 août 2015

[Chronique] Fear Factory - Genexus

C'est marrant comment on peut faire des parallèles entre la franchise Terminator et la discographie de Fear Factory, Soul of a New Machine, c'est un peu le premier Terminator de 1984, Demanufacture est clairement le Terminator 2 du groupe, Obsolete étant une continuation agréable ne souffrant pas la comparaison avec ses aînés, et comme avec la franchise cinématographique, c'est avec les années 2000 que tout est parti en couilles pour Fear Factory, le médiocre Digimortal, suivi du départ de Dino et les problèmes de line-up avec des albums plutôt quelconque, il aura fallu attendre le retour de son guitariste en surpoids pour que Fear Factory fasse exactement ce que veut faire la franchise Terminator, revenir à son âge d'or.
La même année où sort Genisys, voilà que Fear Factory sort un album intitulé Genexus, avouez que le parallèle est troublant, retour aux sources dans les deux cas, Genisys veut revenir à Terminator 2 et se veut comme une vraie suite, Genexus veut exactement la même chose pour Fear Factory, revenir à son Terminator à lui, Demanufacture.
Bon, vu comment Genisys est un film incompréhensible que l'on peut qualifier sans peine de gros bordel foiré, il est aujourd'hui temps de savoir si Fear Factory va lui aussi foutre la merde dans le continuum espace-temps et nous pondre une merde, car historiquement, les groupes en quête de retour aux sources se sont toujours immanquablement vautrés, Genexus va-t-il nous prouver qu'il est possible de se rappeler deux lignes temporelles quand tu pénètres le champ quantique pendant un moment nexus?

mardi 23 juin 2015

[Chronique] Lindemann - Skills In Pills

Personnellement, dans ce monde de merde où il semble que je passe mon temps à écouter des albums de merde, je trouve rafraîchissant de tomber parfois sur une gemme salvatrice, un album magique qui révolutionne la musique, qui vous transporte dans une autre dimension, un album tellement novateur, original, transcendant le concept même de musique, une oeuvre d'art unique et intemporelle où l'on sait après écoute que plus rien ne sera comme avant.
Lindemann est ce genre d'oeuvre, l'aventure solo du génial vocaliste des génies allemands de Rammstein, et plus qu'un album solo, l'histoire d'une collaboration entre deux titans de l'art musical métallique, car Mr. Lindemann est ici accompagné du phénomène suédois et producteur de génie, Peter Tägtgren, l'alliance de deux des plus grands musiciens de notre temps, accouchant ici d'une oeuvre déjà mythique d'art musical contemporain, et si Skills In Pills était un livre, il serait aussi important que la Bible et le Coran réuni, c'est un monument, éclipsant les sept merveilles du monde par son audace artistique et son ambition démesurée, Skills In Pills est digne de la plus grande création divine, cet album sera vénéré pour des millénaires et restera dans les mémoires, on retiendra la date le 23 juin comme le jour de l'arrivée du Messie, le jour qui a changé l'histoire de l'humanité, oui, Skills In Pills est bien le disque ultime que le monde entier attendait...

vendredi 27 mars 2015

[Chronique] Dødheimsgard - A Umbra Omega

Il est des albums qui ne sont pas évidents à chroniquer, qui demandent un certain temps d'adaptation, et qui ne se laissent pas apprivoiser facilement, ça fait à peu près dix jours que traîne cette chronique à l'état de brouillon sans que je puisse ne serait-ce que pondre une seule ligne correcte, c'est vous dire la perplexité dans laquelle m'a plongée ce nouveau Dødheimsgard.
Parfois, il faut prendre son temps, si j'avais chroniqué cet album le lendemain de ma première écoute, je me serais planté en vous disant tout le mal que j'en pensais, c'est ainsi, la première écoute d'A Umbra Omega fut douloureuse, très douloureuse même, mais malgré tout, j'avais un doute, qui m'a poussé à mettre cette chronique de côté ainsi que l'album, afin d'y revenir plus tard, et petit à petit, le doute s'est lentement dissipé dans mon esprit, il fallait bien une dizaine de jours et de très nombreuses écoutes pour se faire un avis avant l'illumination, d'ailleurs, j'ai supprimé le premier brouillon et toutes mes notes pour repartir de zéro, à tête reposée, et avec un avis radicalement différent que lors de ma première écoute, A Umbra Omega est bien une tuerie de la part du groupe de Vicotnik, mais une tuerie largement moins évidente que les précédentes...

jeudi 13 novembre 2014

[Chronique] In This Moment - Black widow

Maria Brink, que nous appellerons Boobs dans cette chronique par commodité, a enfin réussi son pari! A force de sucer des bites, oups, pardon, à force de travail acharné avec son collègue Chris Howorth, la bimbo Trash est enfin parvenue à signer sur une major, nul doute qu'Atlantic n'est pas resté insensible au fort potentiel commercial des miches de la demoiselle, car soyons sérieux, Boobs est le seul argument de vente du groupe, et ce depuis le début.
Mais Boobs n'est pas totalement conne, après trois albums dans le Metalcore le plus quelconque, la jeune femme avait bien remarqué qu'il n'y avait pas trop d'avenir dans ce genre et qu'il allait falloir faire autre chose pour franchir un palier supplémentaire, ce palier, c'était Blood, qui voyait In This Moment délaisser le Metalcore pour se lancer dans un Rock Industriel electro Slutcore absolument abominable, et surtout Boobs échanger ses robes de princesse Trash pour devenir une synthèse grotesque entre Lady Gaga et Marilyn Manson, je n'ai pas besoin de préciser que Blood fut un succès.
Ce qui est super dommage, car si l'album avait été un échec, le groupe aurait peut-être splitté et Boobs se serait peut-être lancée dans une carrière dans le porno où ses capacités auraient surement été bien mieux employées qu'ici, pas de bol, à défaut, il faudra se coltiner ce Black Widow dégueulasse, nouvel étron balancé à la face du monde par In This Moment...

jeudi 30 octobre 2014

[Chronique] Anaal Nathrakh - Desideratum

Le problème avec les groupes à formule, c'est qu'ils font, naturellement, toujours un peu la même chose, mais chaque nouvel album a cette fâcheuse tendance à être moins bon que le précédent, car souvent, la formule s'use quelque peu, et malheureusement, ce genre de groupes s'enferme dans ce qu'il sait faire et tourne en rond, alors qu'on aimerait qu'ils se remettent en question plutôt que de servir leur soupe tiédasse.
Anaal Nathrakh est un groupe à formule qui a trouvé ses gimmicks, du Black, du Grind, de l'industriel, et une fascination dans la création de véritables bulldozers auditifs, ultra brutal, violent, indomptable, avec une réelle volonté de créer la musique la plus extrême de l'univers... enfin ça, c'était avant.
Car malheureusement, Anaal Nathrakh est un groupe qui stagne, depuis quelques temps déjà, et qui donne l'impression de ne plus trop savoir où aller, cette stagnation produit un certain ennui et un enfermement dans des stéréotypes qui va se faire ressentir tout au long de ce huitième album, Desideratum, à la fois bourrin et plus accueillant, et donc irrémédiablement bancal.

lundi 24 février 2014

[Chronique] One Machine - The Distortion of Lies and the Overdriven Truth

Parmi les all-stars bands, on distingue deux catégories principales, le projet parallèle monté par des types de groupes reconnus et qui s'unissent afin de s'amuser dans un groupe différent et surtout de faire du buzz et donc du blé avec un line-up de noms connus qui attirera le chaland, ça met du beurre dans les épinards, et avec l'économie actuelle, c'est devenu chose courante pour un artiste que de multiplier les groupes, mais on trouve aussi des groupes composés d'Ex de, composés de types en panne de groupes après un(e) éviction/départ/split de leurs groupes respectifs, des gars un peu en galère qui montent un projet en espérant que l'alliance d'anciens de groupes reconnus suffisent à apporter un éclairage médiatique au bouzin, c'est à cette seconde catégorie qu'appartient One Machine, un groupe tout neuf initié par le légendaire Steve Smyth, le guitariste au CV long comme le bras, puisque le gaillard est passé par Forbidden, Testament, Vicious Rumors, Dragonlord et Nevermore, excusez du peu.
Ce bon vieux Steve a donc monté un line-up international de mercenaires en galère qui a de la gueule, puisqu'on trouve tout un tas d'Ex de bons groupes, un anglais, l'ancien guitariste de Biomechanical Jamie Hunt, un danois, l'ancien bassiste de Mnemic Tomas Koefoed, un brésilien, l'ex-batteur de Chaoswave Raphael Saini (qui joue sur l'album mais qui a depuis été remplacé par l'italien Michele Sanna), et surtout, un autre danois dont on avait plus trop de nouvelles depuis son départ de Mercenary, l'excellent vocaliste Mikkel Sandager, bref, du lourd, mais est-ce que tous ces talents réunis sont suffisants pour faire un bon disque?

jeudi 28 novembre 2013

[Chronique] Malevolence - Antithetical

C'est marrant mais ce mois-ci, on a deux Malevolence qui sortent leurs albums respectifs, l'un est un groupe de Metalcore anglais qui aura surement les honneurs de Metal Hammer qui vous dira pour le 145ème fois de l'année qu'il s'agit du renouveau du Metal et que le groupe va tout casser (lol, la bonne blague), l'autre est portugais, et est déjà condamné à galérer dans l'anonymat, bien sûr, c'est celui-ci qui nous intéresse aujourd'hui, parce que bon, les bouffeurs de morue qui font du Death über brutal, c'est toujours plus intéressant que le crapcore de la perfide Albion.
Bref, Antithetical n'est que le troisième album de nos maçons du cœur portugais en presque 20 ans d'existence, qui fait suite à deux albums sortis au siècle dernier, Dominium en 96 et Martyrialized en 99, deux disques passés tout à fait inaperçu à l'époque, mais il faut dire que le groupe évoluait dans une sorte de MeloDeath vaguement gothique un peu crapoteux et qui était perdu dans la masse des innombrables groupes de Death mélodique de l'époque.
Autant dire que malgré le trou de treize ans dans leur discographie, personne n'attendait le retour de Malevolence, qui nous apparaît ici comme un groupe presque nouveau, car musicalement, tout à changé pour nos portugais...

dimanche 19 mai 2013

[Chronique] Shade Empire - Omega Arcane


Il y a presque dix ans, en 2004, j'étais tombé sous le charme du premier album d'un jeune groupe finlandais qui m'avait pris par surprise avec son Synthetic, un premier essai enthousiasmant qui m'avait fasciné par la capacité de ses finlandais à emmener son Black symphonique dans des contrées expérimentales, comme pouvait le faire Arcturus à son âge d'or, un Black aux ambiances cosmiques, déroutantes, mêlant également Death Metal et sonorités industrielles.
Les deux albums suivants, Intoxicate O.S. et Zero Nexus, bien que très bons, m'avaient un peu désappointé, car même si le groupe conservait quelques relents avant-gardistes, leur musique se faisait plus concise et directe, presque plus évidente, leur Black s'enrobant d'une fine pellicule de Death mélodique, pas mauvais, certes, mais bien moins fascinant.
Malgré tout, Shade Empire restait un groupe prometteur qui était à suivre malgré le fait qu'il évoluait dans un relatif anonymat, sauf que voilà, après 2008, plus rien, le trou noir, le groupe avait disparu de la circulation, un long silence de cinq ans (même si le chanteur était occupé, officiant également chez les excellents Chaosweaver), enfin rompu en début d'année avec l'annonce miraculeuse d'un nouvel album, un Omega Arcane qu'on attendait pas/plus et qui a pour lourde charge de remettre le groupe sur le devant de la scène...

dimanche 3 juin 2012

[Chronique] Fear Factory - The Industrialist


Après un premier brouillon sorti au début des années 90, Soul of a new Machine, Fear factory avait marqué de son empreinte la décennie avec deux brûlots définitifs, Demanufacture et Obsolete, définissant leur style, basé sur les rythmiques inhumaines et implacables de Raymond Herrera, les riffs mitraillettes de Dino Cazares, sans oublié le chant et les refrains catchy de Burton C. Bell, la suite fut malheureusement beaucoup moins glorieuse, avec l'horrible Digimortal et le split qui suivit...
Pourtant, sans le gros Dino (et avec un Christian Olde Wolbers reprenant le poste de guitariste), Fear Factory avait continué l'aventure, en forme de hit and miss, avec le très bon Archetype, et le désastreux Transgression, avant un nouveau split/Hiatus qui semblait marquer la fermeture définitive de l'usine à peur.
Mais une fois de plus, alors que personne ne s'y attendait, Fear Factory renaissait de ses cendres avec à la clé un invraisemblable imbroglio juridique, Burton faisait la paix avec Dino, qui rejoignait le groupe, en virant au passage Herrera et Olde Wolbers sans autre forme de procès, ces deux derniers déclarant plus ou moins qu'ils faisaient encore partie du groupe et que burton et Dino avait monté un nouveau groupe nommé Fear Factory, autant dire un beau bordel...
Malgré tout, avec Gene Hoglan à la batterie, les ricains délivrèrent un très brutal Mechanize, qui ne révolutionnait pas grand chose en se rapprochant plus d'un Archetype que d'un Demanufacture, mais qui avait le mérite de montrer un groupe solide et revenu à ses fondamentaux.
Bref, autant dire qu'avec ce nouvel album, The Industrialist, marqué par un énième changement dans le line-up, Fear Factory joue gros, et n'a pas intérêt à se vautrer, même si on peut se demander qui attend encore quelque chose de ce groupe...

samedi 19 mai 2012

[Chronique] Marilyn Manson - Born Villain








Il fut un temps, pas si lointain, où Marilyn Manson était le cauchemar de l'Amérique puritaine, politiquement incorrect, provocateur, vulgaire, subversif, mais ce n'était pas qu'un cirque visuel, car musicalement, les albums de Brian Warner tenaient la route, à travers une trilogie imparable, Antichrist Superstar-Mechanical animals-Holy Wood, mais ça, c'était avant, il y a désormais plus de dix ans.
Passées les années 90, la bulle Manson a explosé, et les années 2000, post-Holy Wood, ont montré un type complètement cramé artistiquement, avec une série d'albums ineptes et sans intérêt, allant de la pop ultra commerciale jusqu'au faux retour aux sources, Brian Warner y perdait le peu de crédit qu'il lui restait encore, et sombrait lentement mais surement dans la case has-been.
2012, Manson revient avec un nouvel album, Born Villain, et autant le dire tout de suite, ce ne sera pas une renaissance, mais plutôt un autre clou dans le cercueil d'un artiste qui n'a plus rien à dire, et qui ne fait désormais plus peur à personne...

mercredi 29 février 2012

Morbid Angel - Illud Divinum Insanus - The Remixes








Étrange cas que ce projet de remix de l'un des albums le plus détesté de l'année dernière, l'ignoble Illud Divinum Pulanus, un disque qui a déclenché une véritable avalanche de merde comme jamais vue auparavant, une véritable boucherie, à laquelle j'ai moi même participé avec délectation, au travers de ma chronique.
Un étrange cas, car je me demande vraiment vraiment qui est à l'origine de ce projet, sachant qu'en plus d'un échec artistique, Illud Bidule a surement été en plus une catastrophe financière pour le label Season of Mist, et franchement, sachant que les fans de Morbid Angel et de Death Metal en général sont des gens très conservateurs, ce n'est surement pas à eux que cet objet est destiné.
Alors pourquoi une telle idée? Je n'en sais rien, le label ne va surement pas gagner un paquet de fric avec ce truc, et Morbid Angel ne risque pas de redorer son blason avec ce genre de produit, peut-être n'est-ce qu'en fin de compte qu'une ultime blague du duo de trolls Azagthoth/Vincent, un dernier "Allez tous vous faire foutre" avant le split, difficile à dire.

Oh et puis merde, fuck it, marre de se chercher des explications, l'album original était une grosse merde, et vous croyez vraiment que 39 artistes (putain ouais, y'a 39 remixes en plus) vont réussir à transformer le plomb en or?