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jeudi 26 novembre 2015

[Chronique] Dark Moor - Project X

Dark Moor, un groupe de Power Metal sympa dont tout le monde se fout un peu et dont on a peine à croire qu'il a désormais une vingtaine d'années d'existence et une tripotée d'albums au compteur.
Pourtant, c'est pas mal Dark Moor, peut importent les innombrables changements de line-up autour de l'inamovible guitariste Enrik Garcia, ou même le changement de chanteur en 2003 quand Alfred Romero remplaça la pourtant excellent Elisa C. Martin, les espagnols ont toujours su maintenir le cap et continuer leur route, dans l'ombre des plus grands du genre, dans un certain anonymat à moins d'être un fan de Power espagnol, la carrière de Dark Moor n'a jamais vraiment décollé malgré une discographie plutôt consistante, neuf albums à ferrailler dans le Power Metal sympathique, parfois c'était moyen, parfois c'était un peu mieux, ça tenait la route, jusqu'à aujourd'hui, parce que voici le cap du dixième album pour le combo madrilène, et pour l'occasion, plutôt que de nous resservir notre ration bi-annuelle de Power sympa, la bande d'Enrik Garcia a choisi de tout changer et de sortir des sentiers battus, pourquoi pas après tout, on ne peut pas en vouloir à un groupe parce qu'il essaie de sortir de sa routine, par contre, on peut leur en vouloir quand on écoute le résultat final, car avec son concept à base d'extra-terrestres, le vaisseau espagnol s'est mangé un astéroïde et vient d'exploser dans l'immensité de l'espace...

mardi 20 octobre 2015

[Chronique] Sadist - Hyaena

Sadist a toujours été un groupe assez intéressant à voir en live, car voir le guitariste Tommy Talamanca jongler entre sa guitare et son clavier, voir même parfois jouer des deux à la fois, reste une expérience plutôt fascinante, mais bon, on ne va pas réduire le combo italien à un simple gimmick scénique, Sadist est avant tout un très bon groupe de Death/Jazz, qui avait complètement disparu de la circulation depuis la sortie de Season in Silence en 2010, le groupe donnait tellement peu de nouvelles qu'il était tout à fait possible qu'ils avaient encore splitté.
Bref, Season in Silence, c'était pas génial, oh bien sûr, il y avait de très bons trucs dedans, mais tout ça côtoyait le plus que moyen, ou plutôt le bordélique, à force de plonger dans le Jazz et d'expérimenter, Sadist s'était un peu perdu dans l'overdose de complexité, nous donnant un album plutôt illisible, certains diront que c'est pour ça qu'ils aiment Sadist, le groupe n'en fait qu'à sa tête et n'en a rien à foutre d'être bankable ou attirant (ils nous avaient déjà habitué à des changements stylistiques majeurs, passant du Death bizarre au Thrash avant de tomber dans le Jazz/Death), mais à force d'être trop élitiste, on finit par se couper de sa base, cinq ans plus tard, après être sorti par la petite porte, Sadist pète un carreau et revient par la fenêtre, pour une opération rachat? oui et non, mais plutôt non en fait...

lundi 24 février 2014

[Chronique] One Machine - The Distortion of Lies and the Overdriven Truth

Parmi les all-stars bands, on distingue deux catégories principales, le projet parallèle monté par des types de groupes reconnus et qui s'unissent afin de s'amuser dans un groupe différent et surtout de faire du buzz et donc du blé avec un line-up de noms connus qui attirera le chaland, ça met du beurre dans les épinards, et avec l'économie actuelle, c'est devenu chose courante pour un artiste que de multiplier les groupes, mais on trouve aussi des groupes composés d'Ex de, composés de types en panne de groupes après un(e) éviction/départ/split de leurs groupes respectifs, des gars un peu en galère qui montent un projet en espérant que l'alliance d'anciens de groupes reconnus suffisent à apporter un éclairage médiatique au bouzin, c'est à cette seconde catégorie qu'appartient One Machine, un groupe tout neuf initié par le légendaire Steve Smyth, le guitariste au CV long comme le bras, puisque le gaillard est passé par Forbidden, Testament, Vicious Rumors, Dragonlord et Nevermore, excusez du peu.
Ce bon vieux Steve a donc monté un line-up international de mercenaires en galère qui a de la gueule, puisqu'on trouve tout un tas d'Ex de bons groupes, un anglais, l'ancien guitariste de Biomechanical Jamie Hunt, un danois, l'ancien bassiste de Mnemic Tomas Koefoed, un brésilien, l'ex-batteur de Chaoswave Raphael Saini (qui joue sur l'album mais qui a depuis été remplacé par l'italien Michele Sanna), et surtout, un autre danois dont on avait plus trop de nouvelles depuis son départ de Mercenary, l'excellent vocaliste Mikkel Sandager, bref, du lourd, mais est-ce que tous ces talents réunis sont suffisants pour faire un bon disque?