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samedi 28 septembre 2019

[Chronique] Exhorder - Mourn the Southern Skies

Cette année est marquée par de nombreux retours pour des vieilles gloires dont on imaginait pas forcément qu'elles étaient encore capables de sortir des albums corrects, c'est le cas évidemment de Mike Browning et de la nouvelle version de son Nocturnus qui a sorti un très bon Paradox il y a quelques mois, mais aussi et surtout d'un Possessed qui aura mis plus de trente ans à sortir son troisième disque, le point commun entre ses albums, en dehors de leur bonne tenue, est le petit caractère nostalgique et légèrement passéiste de ces aventures, mais comme le public est particulièrement demandeur de ces voyages dans le passé on ne peut pas blâmer ces groupes de se satisfaire de ça et de se contenter de donner aux fans ce qu'ils veulent.
Aujourd'hui est un autre retour au premier plan d'un groupe du passé, un groupe globalement culte, mais à un degré moindre que les deux groupes cités au dessus, Exhorder est un groupe un peu plus anonyme mais foutrement important pour une période très spécifique du Metal des années 90, qui se rapporte à l'émergence sur la scène mondiale de Pantera, et ouais, il va être difficile de ne pas continuer à citer Pantera lors de cette chronique...

dimanche 15 septembre 2019

[Chronique] Sonata Arctica - Talviyö

La carrière de Sonata Arctica depuis une douzaine d'années se résume à une seule déclaration d'intention à chaque nouvel album: On ne veut plus faire du putain de Power Metal!
Pourquoi pas après tout, chacun son évolution, le problème dans le cas de Sonata Arctica, c'est que le groupe n'a aucune putain d'idée de ce vers quoi il doit tendre et évoluer, il n'a peut-être pas non plus le talent pour le faire, ce qui nous a donné des incartades progressives souvent foireuses, des déclinaisons Hard Rock débiles, du rock symphonique, et on a même eu un très paradoxal et opportuniste retour en arrière où le groupe revenait à l'ancienne formule le temps d'un Pariah's Child qui était un véritable non-sens au vu de la trajectoire des finlandais.
Bref, ne leur parlez plus de Power Metal, car avec Talviyö ça va chier, Sonata Arctica va enfin trouver sa voie et la formule magique qui leur permettra de sortir un gigantesque et intemporel album de Rock symphonique progressif... HAHAHAHAHAHAHA LOL NON! Je n'ai aucune putain d'idée de ce qu'ont essayé de faire les finlandais avec ce disque, et je suis persuadé qu'eux non plus n'en savent foutrement rien, ne vous laissez pas avoir par cette pochette bleutée hivernale rappelant Ecliptica, on est à la complète opposée.

jeudi 5 septembre 2019

[Chronique] Equilibrium - Renegades

Je dois vous avouer une chose, je n'ai pas écouté l'album précédent d'Equilibrium, Armageddon, sorti en 2016, la raison étant plutôt simple et tient dans ma chronique de leur album Erdentempel, qui était une titanesque daube médiocre de folk débile, partant de là vous imaginez bien que j'avais autre chose à foutre de ma vie que d'écouter un nouveau méfait du gang de René Berthiaume et de sa joyeuse bande d'intérimaires jetables.
Aujourd'hui, cinq ans après le dernier album d'Equilibrium que j'ai écouté, j'étais bien disposé à donner une nouvelle chance aux allemands, enfin quand je dis donner une nouvelle chance, ça veut dire m'autoriser une perte de temps en sachant très bien que ça aller être de la merde dans l'ensemble tout en espérant qu'il y ait quand même deux-trois morceaux pas trop dégueulasses dans le lot... et putain Renegades a surpassé toutes mes attentes, je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé il y a trois ans, mais putain de merde j'ai rarement entendu un tel désastre, Renegades est un album tout bonnement incroyable du début à la fin.

dimanche 28 juillet 2019

[Chronique] Turilli/Lione Rhapsody - Zero Gravity (Rebirth And Evolution)

Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes depuis 2016, le Rhapsody d'Alex Staropoli avec son line-up tout neuf continuait sa route en occupant le créneau du Power symphonique de facture traditionnel avec son The Eighth Mountain sorti en début d'année, Fabio Lione était bien au chaud chez Angra et besognait ses autres projets parallèles de temps en temps, et Luca Turilli était... complètement inoccupé depuis l'arrêt des activités de son Rhapsody personnel, c'est justement ça qui allait mettre en péril l'équilibre du Rhapsodyverse™, car vous imaginez bien que ce bon vieux Turilli n'allait pas rester inactif très longtemps, et vous savez ce que fait Turilli quand il a besoin de monter un nouveau groupe? bah ouais, il remonte un Rhapsody tout neuf, l'annonce de la tournée de réunion entre Turilli et Lione ne pouvait que mener vers un autre cash-grab facile et la sortie d'un album histoire de continuer à soutirer du pognon aux fans, c'est donc parti pour les aventures dans le Rhapsodyverse épisode 354, Turilli/Lione Rhapsody - Zero Gravity, fausse renaissance et évolution crapoteuse, parce que ouais, c'est une bien belle daube qui nous est offerte ici.

jeudi 30 mai 2019

[Chronique] Fleshgod Apocalypse - Veleno

On avait quitté Fleshgod Apocalypse il y a trois ans sur un quatrième album, King, qui était, à défaut d'être brillant, enfin écoutable, pour la première fois depuis le premier album Oracles, les italiens n'avaient pas accouché d'une horrible chiasse dégueulasse mal produite et inaudible comme il l'avait fait avec Labyrinth, avec un songwritting qui se décidait enfin à intégrer vraiment les éléments symphoniques et le travail d'un producteur qui connaissait son boulot, King était un honnête petit disque de Death symphonique pas honteux.
Et puis le groupe a traversé une période de turbulences avec le départ de deux de ses guitaristes/chanteurs, Cristiano Trionfera et Tommaso Riccardi, qui laissait penser à une reprise en main totale de l'entreprise par l'omniprésent Francesco Paoli, cette période d'incertitudes expliquerait peut-être l'absence totale d'évolution dans un album qui se veut avant tout rassurant à défaut d'aller de l'avant.

dimanche 26 mai 2019

[Chronique] Possessed - Revelations of Oblivion

La carrière de Possessed peut se résumer à un seul disque, Seven Churches, classique intemporel ayant influencé toute la scène Death Metal et aidé à le définir en tant que genre à part entière, peu de groupes peuvent se vanter d'être autant cité dans la catégorie influences de la plupart des groupes de Metal extrême des années 80/90, et pourtant, la carrière de Possessed n'a jamais explosé et malgré son statut culte, le groupe se sépara en 1987 après un second album Beyond the Gates qui était juste un poil moins bon que son définitif et encombrant aîné et un EP plutôt cool, le guitariste Larry LaLonde rejoignait Primus alors que Jeff Becerra recevait une balle qui le laissa dans un fauteuil roulant, ce qui n'allait pas empêcher ce dernier de continuer malgré tout avec une toute nouvelle version de Possessed où il est le seul membre originel restant, un Possessed qui sort aujourd'hui, et plus de trente ans après, son troisième album, qui est exactement conforme à ce que l'on pouvait attendre du projet vu les personnes impliquées aujourd'hui dedans.

dimanche 14 avril 2019

[Chronique] Eluveitie - Ategnatos

Eluveitie est malheureusement un groupe prolifique et très régulier dans ses sorties, on y a droit tous les deux-trois ans, inlassablement les suisses nous balancent leur mauvaise contrefaçon des plus mauvais riffs de Dark Tranquillity avec une tonne de pipeau et de bignou par dessus, une formule qui lasserait normalement n'importe qui sauf dans un genre comme le Folk, qui est un genre très particulier, à 99% composé de gros beaufs, de gamins avec de l'acné, et la fameuse ménagère probablement fan aussi de Within Temptation, les abrutis en kilt en festival avec leurs cornes en plastiques achetées chez EMP sont généralement des fans d'Eluveitie (et souvent aussi d'Amon Amarth), un positionnement malin de la part du groupe suisse, car le beauf est ce qui fait vivre la scène Métal™, c'est le beauf fan de folk qui achète des tonnes de merch et des cds, il s'en bat les couilles de la musique, ce qu'il veut c'est danser la gigue avec ses potes, et c'est précisément ce que lui donne Eluveitie, partant de là, personne ne sera surpris de la complète médiocrité de ce nouvel album, qui se vendra donc par palettes entières...

vendredi 29 mars 2019

[Chronique] Cellar Darling - The Spell

Cellar Darling c'est le groupe monté par Anna Murphy, Merlin Sutter et Ivo Henzi après leur départ fracassant d'Eluveitie en 2016, les suisses n'avaient pas traîné à sortir un premier album, This is the Sound voyant le jour en 2017, et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat m'avait laissé plus que perplexe... mouais, en fait pour parler plus simplement l'album était plutôt médiocre, bancal, et montrait plutôt un groupe qui ne savait pas vraiment où aller, tout à fait le genre d'album qui aurait dû marqué la fin de ma relation avec le groupe.
Seulement voilà, deux ans plus tard, Cellar Darling (quelle nom de daube quand même) a sorti tout un tas de singles tiré de son second album et c'était largement plus convaincant qu'il y a deux ans, de quoi me pousser à me taper The Spell et à vous en pondre une chronique, et je dois bien vous avouer que je n'ai pas vraiment perdu mon temps, c'est pas du génie mais The Spell est enfin conforme aux quelques promesses disséminées sur son premier album.

lundi 11 mars 2019

[Chronique] Children Of Bodom - Hexed

C'est marrant quand même, on est en 2019 et il y a encore des gens qui attendent des choses d'un nouvel album de Children of Bodom, faudrait peut-être vous réveiller les gars, ça fait quinze ans que l'âge d'or du groupe est terminée, complètement fracassée par des Blooddrunk ou des Relentless Reckless Forever, vous m'objecterez peut-être que Halo of Blood était un vague retour à quelque chose d'écoutable, pourquoi pas, une anomalie puisque dès l'album suivant les finlandais nous sortaient le furoncle I Worship Chaos, définitivement, l'âge d'or du groupe est clairement derrière lui.
Le meilleur que l'on puisse espérer de Children of Bodom en 2019 est simplement qu'il sorte l'album le moins mauvais possible, cela fait longtemps que Laiho n'a plus rien dans le réservoir et n'est pas capable de plus, Chrildren of Bodom n'est plus mû que par le souvenir de ses albums pré-2005 et n'avance encore que par l'inertie qu'il en a tiré, c'est ce que sera Hexed, le disque le moins mauvais possible... et c'est vraiment pas terrible.

lundi 4 mars 2019

[Chronique] In Flames - I, The Mask

Nous sommes en 2019 et cela fait désormais dix-neuf ans que In Flames n'a pas sorti un disque correct.
Putain ça commence à dater hein?
Il faut désormais réaliser une chose avec In Flames, ce groupe n'est désormais plus un groupe de Death mélodique, il faut s'y faire, ce n'est pas nouveau, mais il faut croire qu'il y a encore des gens qui n'ont pas reçu le message par le biais des sept albums post-Clayman et qui s'attendent encore à ce que les suédois fassent marche-arrière, ça n'arrivera jamais, ce qui ne serait pas problématique en soi si In Flames nous avait produit des albums tout au moins équivalent qualitativement même dans un genre différent, pas de bol, saperlipopette, In Flames s'est embarqué dans un rock alternatif de qualité douteuse et très souvent embarrassante, en touchant le fond avec l'absolument horrible Battles il y a trois ans, aujourd'hui la question avec ce nouvel album est juste de savoir si le groupe réussira à produire un album encore plus honteux où s'il parviendra à arrêter sa course folle dans les abîmes de la nullité, et sait-on jamais, peut-être que ce sera bien pour la première fois depuis dix-neuf ans?

samedi 5 janvier 2019

[Chronique] Soilwork - Verkligheten

Curieuse situation que celle de Soilwork, un groupe qui depuis l’avènement de The Night Flight Orchestra semble ne plus trop être la priorité principale de son chanteur, il faut dire que cela fait plus de dix ans que Soilwork galère un peu et qu'il a du mal à trouver sa place et son identité dans un monde où le Death mélodique est complètement passé de mode, le précédent album The Ride Generic Majestic date de 2015 et franchement, personne n'était en manque après un tel disque en tout point moyen et réchauffé, quatre ans où Björn Strid et le guitariste David Anderson ont pu se concentrer sur le développement de leur autre projet vintage que l'on imagine bien plus lucratif, mais comme il y a encore un petit billet à prendre parce que le nom Soilwork vaut encore quelque chose, voilà que débarque un nouvel album qui sera tout aussi enthousiasmant qu'une visite chez le proctologue (enfin ça dépend des gens j'imagine), ouais, si vous pensiez que The Ride Majestic était mauvais, vous n'avez encore rien entendu, Verkligheten, c'est pire.

mardi 23 octobre 2018

[Chronique] Soulfly - Ritual

Si vous pensiez vraiment que je n'allais pas m'intéresser à ce nouveau disque du gros Cavalera vous vous mettiez le doigt dans l’œil, cela fait des années que je suis en croisade pour vous dire à quel point les albums de Cavalera Conspiracy ou de Soulfly sont des furoncles infâmes, ce n'est pas aujourd'hui que je vais arrêter, bien sûr que je vais recycler mes arguments, mes jeux de mots pourris, mes insultes, mais le recyclage n'est-il pas la seule chose qu'est capable de faire également Max Cavalera et sa troupe de baltringues ? alors ouais, c'est parti pour une chronique de vieux cons qui radotent et qui recyclent des deux côtés, parce que ce Ritual est tout aussi dégueulasse que le précédent Archangel ou le dernier Cavalera Conspiracy (de toute façon c'est exactement la même merde), un produit vite torché qui ne servira que d'excuse à une nouvelle tournée intensive pour remplir les caisses où notre sac poubelle brésilien se traînera comme une vieille daube rincée...

mardi 16 octobre 2018

[Chronique] Behemoth - I Loved You at Your Darkest

On avait quitté Behemoth en 2014 après la piteuse entreprise visant à capitaliser sur la notoriété acquise par son leader Nergal après la médiatisation de sa leucémie, The Satanist était un album plutôt raté malgré quelques très bonnes idées disséminées vers la fin de la galette, et même si je le qualifiais d'échec à l'époque, il n'y avait pas grand chose de honteux musicalement, après au niveau des intentions, on pouvait y trouver à redire, The Satanist était marqué par la volonté de Nergal de s'établir comme un vrai artiste et de toucher un public bien plus large et mainstream, l'album étant porté presque uniquement par la personnalité de son chef d'orchestre/attention whore de service, Behemoth n'étant plus qu'un vecteur servant à emmener Nergal vers la célébrité à grand coup de Black/Death aseptisé, parce que ouais, autant aller droit au but, I Loved You at Your Darkest est de très loin l'album le plus dégueulasse infligé à nos oreilles par le polonais et ses sbires, une authentique merde putassière dépourvue de couilles, autopsie du cadavre...

mardi 10 juillet 2018

[Chronique] Immortal - Northern Chaos Gods

C'est marrant quand même, s'il n'y avait pas eu le grand Schisme de 2015 (avec un Abbath qui veux s'accaparer seul le nom du groupe, son départ et la formation de son groupe solo, puis l'annonce surprise de la continuité d'Immortal), on en aurait probablement pas eu grand chose à faire d'un nouvel album d'Immortal, la faute, un peu, à un dernier album All Shall Fall qui souffrait d'un songwritting en pilotage automatique navrant, faisant penser que le groupe aurait dû définitivement mettre la clé sous la porte après le chef-d'oeuvre Sons of Northern Darkness, qui remonte quand même à plus de quinze ans, et ne plus jamais sortir d'album, continuer de cachetonner en festival en ne sortant plus rien aurait été une sage décision.
Seulement voilà, après le départ d'Abbath, la sortie de son album solo tout moyen, et le retour au affaires de Demonaz en tant qui chanteur/guitariste, il y a de quoi être émoustillé par ce nouveau disque, que ce soit un putain de désastre ou un glorieux succès, ce nouvel album allait forcément être intéressant à écouter et susciter des débats passionnés afin de savoir qui a sorti le meilleur disque, Immortal ou Abbath? Je vous réponds tout de suite, Northern Chaos Gods est largement supérieur à la petite chiure que nous a servi Abbath.

lundi 21 mai 2018

[Chronique] Amorphis - Queen of Time

Sorti il y a déjà trois ans, Under the Red Cloud avait créé une sacré surprise en proposant une certaine revitalisation de la formule Amorphis, une formule, celle développée à partir d'Eclipse et l'arrivée de Tomi Joutsen au chant, qui avait tendance à devenir particulièrement stéréotypée et prévisible, il est vrai que les finlandais étaient tombés dans une certaine facilité en s'embourbant un peu dans le sirupeux et l'accessible, Under the Red Cloud commençait a casser cet espèce de formatage dans la musique d'Amorphis, conservant le caractère catchy du Amorphis moderne et raccrochant les wagons avec la première période du groupe pour un résultat parfois bluffant même si ce changement se faisait dans le cadre de certaines limites, ces limites, on pourrait presque dire qu'elles viennent de disparaître avec Queen of Time, sorte d'album-somme qui est un concentré de tout ce qu'il y a de meilleur chez Amorphis, ouais, c'est bon à ce point-là...

mardi 8 mai 2018

[Chronique] Dimmu Borgir - Eonian

Tiens c'est marrant, j'entends partout que cette année c'est le grand retour de Dimmu Borgir après huit ans d'absence, huit ans? vous êtes sûrs de vous là? parce que bon, ça fait peut-être huit ans depuis Abrahadabra, mais ça fait surtout pile-poil quinze ans qu'on a pas entendu un vrai bon Dimmu Borgir satisfaisant, In Sorte Diaboli c'était super moyen, Stormblåst MMV c'était le réenregistrement cash-grab facile du premier album, et ça nous ramène à 2003, Death Cult Armageddon, le dernier disque des norvégiens qu'il n'est pas totalement honteux d'écouter.
Huit ans depuis Abrahadabra donc, ce disque super vilain qui voyait le groupe délaisser de plus en plus le Black Metal pour un merdier symphonique à gros budget putassier, un album marqué par les départs de Vortex et de Mustis, et bien entendu encore davantage gâché par la présence que l'on qualifiera poliment de crispante et clivante d'un Snowy Shaw for heureusement absent de cette nouvelle livraison, et Eonian, c'est le Titanic de Dimmu Borgir, un naufrage insensé qu'on avait vu venir de loin vue la trajectoire de ce qui reste du groupe depuis une quinzaine d'années, autant le dire tout de suite, c'est une belle grosse merde qu'il vaut éviter à tout prix.

jeudi 15 mars 2018

[Chronique] Ministry - Amerikkkant

C'est marrant comment depuis le début de la promo pour ce nouvel album, Al Jourgensen s'en prend plein la gueule de la part d'une partie des fans du groupe, enfin, tout du moins des personnes se décrivant comme tels, des personnes qui semblent découvrir, horrifiés, qu'Al Jourgensen est un putain de gauchiste et que la musique de Ministry est politisée à mort, on parle d'un mec qui samplait Bush père en 92, et qui n'a pas fait fait un album contre l'administration Bush fils mais une putain de trilogie, il faut quand même être foutrement con pour écouter du Ministry et faire partie de la droite extrémiste, mais il faut croire que ça existe, bref, la raison de cet shitstorm tient bien entendu au thème de ce nouvel album, vous l'aurez surement compris avec la pochette subtile et le titre tout aussi fin, ce vieux con de Jourgensen va chier sur Trump pendant une cinquantaine de minutes, ce qui est explique le fait qu'Amerikkkant soit un album de merde, qu'on soit de gauche ou de droite, ce sera au moins une chose qui mettra tout le monde d'accord.

samedi 27 janvier 2018

[Chronique] Machine Head - Catharsis

C'est marrant comment avec du recul, la discographie de Machine ressemble de plus en plus à des montagnes russes où les bons disques apparaissent finalement comme des anomalies, Burn my Eyes avait permis au groupe de débuter sa carrière au sommet, c'en est suivi une descente qualitative progressive avant de toucher le fond avec le combo de la honte Burning Red/Supercharger, le groupe avait ensuite remonté la pente pour nous pondre après un disque de transition un inespéré The Blackening, et comme Machine Head était revenu au top, Robb Flynn s'est bien évidemment dit qu'il était temps de re-flinguer la carrière de son groupe, partant de là, après s'être farci un Into the Locust fadasse, la seule chose que l'on pouvait espérer du dégueulasse Bloodstone & Diamonds, c'est que Machine Head avait une fois encore touché le fond et qu'il allait se re-bouger le cul pour renaître à nouveau... LOL! même pas en rêve bande de naïfs, je ne sais même pas comment c'est possible, mais Machine s'est encore enfoncé dans les abysses de la dégueulasserie afin de nous proposer avec Catharsis le pire album de son histoire, ouais, c'est encore pire que Supercharger, putain de bordel de merde...

mardi 26 septembre 2017

[Chronique] Belphegor - Totenritual

Cela fait déjà vingt-cinq ans que Belphegor, enfin, plutôt Helmuth et sa joyeuse bande d'intérimaires, terrorisent les foules avec son Blackened Death outrancier et grand-guignolesque, les autrichiens, cultivant avec succès une imagerie de mauvais goût et un concept blasphématoire grotesque, au point d'être devenu avec les années le truc autrichien le plus cool avec Josef Fritzl et Wolfgang Přiklopil, Belphegor, c'est du Red Bull au foutre de chèvre satanique en latex, du Death de gros bourrin teinté de Black Metal putride avec une production parpaing, et ce n'est surement pas après vingt-cinq ans d'activisme dans le Death/Black que Belphegor va changer quoi que ce soit à la formule, il n'y aura aucune surprise avec Totenritual, qui reprend assez fidèlement les motifs utilisés depuis globalement Blood Magick Necromance en 2011, on sera juste rassuré de voir que Belphegor ne semble pas marquer de signes de ralentissement notables, pour le reste, c'est business as usual.

jeudi 31 août 2017

[Chronique] Paradise Lost - Medusa

Depuis son album éponyme en 2005, Paradise Lost avait bien redressé la barre après de longues années de perdition sur les routes de l'Electro/Pop/Goth honteuse (on parle quand même d'un groupe dont l'ambition à un moment était de devenir une sorte de nouveau Depeche Mode, autant dire qu'on partait de très loin et que le groupe était descendu bien bas), enchaînant les pavés sur le chemin de la résurrection, avec comme point culminant Faith Divides Us et Tragic Idol, malheureusement, on est chez Paradise Lost et la constance n'est pas vraiment le genre de la maison, c'est ainsi qu'il y a deux ans, The Plague Within voyait le groupe se vautrer dans du Doom/Death bourrin et ultra bancal avec un Nick Holmes qui growlait comme jamais, The Plague Within, plus qu'un disque globalement médiocre, était une curieuse impasse artistique qu'on avait pas vu venir, Paradise Lost embrassait la mode actuelle des groupes approchant de la trentaine d'années de carrière et qui essaie par tous les moyens de redevenir le groupe qu'il n'est plus depuis bien trop longtemps en nous faisant le coup du retour aux sources, bref, The Plague Within était nul, et si vous voulez savoir à quelle sauce vous allez être mangé avec Medusa, c'est bien simple, c'est globalement la même recette qu'il y a deux ans, mais c'est quand même un peu moins nul, Paradise Lost viens de sortir un album moyen, ça a au moins le mérite de redresser la barre et il faudra s'en satisfaire cette fois-ci...