Tiens c'est marrant, j'entends partout que cette année c'est le grand retour de Dimmu Borgir après huit ans d'absence, huit ans? vous êtes sûrs de vous là? parce que bon, ça fait peut-être huit ans depuis Abrahadabra, mais ça fait surtout pile-poil quinze ans qu'on a pas entendu un vrai bon Dimmu Borgir satisfaisant, In Sorte Diaboli c'était super moyen, Stormblåst MMV c'était le réenregistrement cash-grab facile du premier album, et ça nous ramène à 2003, Death Cult Armageddon, le dernier disque des norvégiens qu'il n'est pas totalement honteux d'écouter.
Huit ans depuis Abrahadabra donc, ce disque super vilain qui voyait le groupe délaisser de plus en plus le Black Metal pour un merdier symphonique à gros budget putassier, un album marqué par les départs de Vortex et de Mustis, et bien entendu encore davantage gâché par la présence que l'on qualifiera poliment de crispante et clivante d'un Snowy Shaw for heureusement absent de cette nouvelle livraison, et Eonian, c'est le Titanic de Dimmu Borgir, un naufrage insensé qu'on avait vu venir de loin vue la trajectoire de ce qui reste du groupe depuis une quinzaine d'années, autant le dire tout de suite, c'est une belle grosse merde qu'il vaut éviter à tout prix.
Huit ans depuis Abrahadabra donc, ce disque super vilain qui voyait le groupe délaisser de plus en plus le Black Metal pour un merdier symphonique à gros budget putassier, un album marqué par les départs de Vortex et de Mustis, et bien entendu encore davantage gâché par la présence que l'on qualifiera poliment de crispante et clivante d'un Snowy Shaw for heureusement absent de cette nouvelle livraison, et Eonian, c'est le Titanic de Dimmu Borgir, un naufrage insensé qu'on avait vu venir de loin vue la trajectoire de ce qui reste du groupe depuis une quinzaine d'années, autant le dire tout de suite, c'est une belle grosse merde qu'il vaut éviter à tout prix.