Eluveitie est malheureusement un groupe prolifique et très régulier dans ses sorties, on y a droit tous les deux-trois ans, inlassablement les suisses nous balancent leur mauvaise contrefaçon des plus mauvais riffs de Dark Tranquillity avec une tonne de pipeau et de bignou par dessus, une formule qui lasserait normalement n'importe qui sauf dans un genre comme le Folk, qui est un genre très particulier, à 99% composé de gros beaufs, de gamins avec de l'acné, et la fameuse ménagère probablement fan aussi de Within Temptation, les abrutis en kilt en festival avec leurs cornes en plastiques achetées chez EMP sont généralement des fans d'Eluveitie (et souvent aussi d'Amon Amarth), un positionnement malin de la part du groupe suisse, car le beauf est ce qui fait vivre la scène Métal™, c'est le beauf fan de folk qui achète des tonnes de merch et des cds, il s'en bat les couilles de la musique, ce qu'il veut c'est danser la gigue avec ses potes, et c'est précisément ce que lui donne Eluveitie, partant de là, personne ne sera surpris de la complète médiocrité de ce nouvel album, qui se vendra donc par palettes entières...
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dimanche 14 avril 2019
vendredi 29 mars 2019
[Chronique] Cellar Darling - The Spell
Cellar Darling c'est le groupe monté par Anna Murphy, Merlin Sutter et Ivo Henzi après leur départ fracassant d'Eluveitie en 2016, les suisses n'avaient pas traîné à sortir un premier album, This is the Sound voyant le jour en 2017, et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat m'avait laissé plus que perplexe... mouais, en fait pour parler plus simplement l'album était plutôt médiocre, bancal, et montrait plutôt un groupe qui ne savait pas vraiment où aller, tout à fait le genre d'album qui aurait dû marqué la fin de ma relation avec le groupe.
Seulement voilà, deux ans plus tard, Cellar Darling (quelle nom de daube quand même) a sorti tout un tas de singles tiré de son second album et c'était largement plus convaincant qu'il y a deux ans, de quoi me pousser à me taper The Spell et à vous en pondre une chronique, et je dois bien vous avouer que je n'ai pas vraiment perdu mon temps, c'est pas du génie mais The Spell est enfin conforme aux quelques promesses disséminées sur son premier album.
mardi 24 octobre 2017
[Chronique] Samael - Hegemony
Quand on parle de Samael on pense directement à la trajectoire du groupe pendant les années 90, c'est pendant cette décennie que le groupe a tiré ses meilleures cartouches, en partant d'un Black Metal obscur qui a évolué progressivement en une entité Industrielle cosmique qui aura culminé avec le duo Passage/Eternal.
Et puis il y a eu les années 2000, des albums moyens, et la grosse tâche Above qui était une bouillie de Black bourrin et bruitiste, heureusement qu'en 2011 Lux Mundi relançait quelque peu la machine que l'on croyait définitivement grippée et prête à mettre au rebut, remettant le groupe sur de bons rails en empruntant la voie de la nostalgie, car c'est bien de ça qu'il s'agit chez les suisses, revenir à tout prix à la formule qui aura fait son succès à la fin des années 90, Hegemony continuera sur cette tendance, avec peut-être plus de réussite encore que Lux Mundi, mais avec toutes les limitations inhérentes à ce genre d'entreprise.
Et puis il y a eu les années 2000, des albums moyens, et la grosse tâche Above qui était une bouillie de Black bourrin et bruitiste, heureusement qu'en 2011 Lux Mundi relançait quelque peu la machine que l'on croyait définitivement grippée et prête à mettre au rebut, remettant le groupe sur de bons rails en empruntant la voie de la nostalgie, car c'est bien de ça qu'il s'agit chez les suisses, revenir à tout prix à la formule qui aura fait son succès à la fin des années 90, Hegemony continuera sur cette tendance, avec peut-être plus de réussite encore que Lux Mundi, mais avec toutes les limitations inhérentes à ce genre d'entreprise.
lundi 4 août 2014
[Chronique] Eluveitie - Origins
Cela fait déjà deux ans?
Eluveitie est un groupe malheureusement prolifique et régulier dans ses sorties, je dis malheureusement car il y a déjà bien longtemps que les suisses n'ont plus grand chose de neuf à proposer, mais il en est ainsi de tous les groupes formulatiques, Eluveitie à trouvé le bon filon et ne va pas modifier quoique ce soit à sa tambouille.
C'est finalement facile de faire du Eluveitie, il suffit de piocher des riffs randoms dans tout le catalogue de Dark Tranquillity, et d'y rajouter du violon, de la flûte, on n'importe quel instrument traditionnel à la con (Gaita (non, pas David), vielle, mandoline, et plein d'autres trucs), et hop, un album, suffisamment agressif pour rester dans la sphère Metal, suffisamment facile et easy listening pour attirer le grand public, ah, j'oubliais, le chant féminin, c'est super important ça, vu que ça permet d'attirer également la ménagère metalleuse, ouais, la même qui écoute du Within Temptation.
Sixième album depuis le premier en 2006, c'est un bon rythme, et avec ce nouveau méfait, Eluveitie est bien décidé à rassurer ses fans sur sa capacité à faire toujours la même chose, de quoi conforter sa place de leader de la scènefolk païenne MeloDeath folkisée grand public, ou comment un sous-Dark Tranquillity du pauvre peut réussir une brillante carrière commerciale en abusant de la crédulité de fans un peu cons aimant la simplicité du propos et le déballage de tous les clichés Folk...
Eluveitie est un groupe malheureusement prolifique et régulier dans ses sorties, je dis malheureusement car il y a déjà bien longtemps que les suisses n'ont plus grand chose de neuf à proposer, mais il en est ainsi de tous les groupes formulatiques, Eluveitie à trouvé le bon filon et ne va pas modifier quoique ce soit à sa tambouille.
C'est finalement facile de faire du Eluveitie, il suffit de piocher des riffs randoms dans tout le catalogue de Dark Tranquillity, et d'y rajouter du violon, de la flûte, on n'importe quel instrument traditionnel à la con (Gaita (non, pas David), vielle, mandoline, et plein d'autres trucs), et hop, un album, suffisamment agressif pour rester dans la sphère Metal, suffisamment facile et easy listening pour attirer le grand public, ah, j'oubliais, le chant féminin, c'est super important ça, vu que ça permet d'attirer également la ménagère metalleuse, ouais, la même qui écoute du Within Temptation.
Sixième album depuis le premier en 2006, c'est un bon rythme, et avec ce nouveau méfait, Eluveitie est bien décidé à rassurer ses fans sur sa capacité à faire toujours la même chose, de quoi conforter sa place de leader de la scène
mercredi 16 avril 2014
[Chronique] Triptykon - Melana Chasmata
Triptykon est surement le projet le plus personnel de l'illustre Thomas Gabriel Fischer, né des cendres encore fumante du second split de Celtic Frost, cette fois-ci surement définitif, le suisse avait su mettre toute sa rage et son amertume dans son premier album, Eparistera Daimones, Triptykon répondait au besoin de son créateur de mettre son âme à nue le temps d'un album, en en faisant une oeuvre cathartique, viscérale, d'une absolue noirceur, un album qui n'aurait pas pu exister sans les événements inhérents au split de Celtic Frost.
Quatre ans plus tard, la donne semble avoir changée pour Triptykon, devenant, plus qu'un simple projet solo de Tom G. Warrior, un véritable groupe, avec un line-up stable, des tournées, et donc ce second album, qui vient de sortir chez Century Media, à qui revient la lourde tâche de relever le défi d'être au moins aussi bon que son aîné, et on ne va pas tourner autour du pot bien longtemps, Melana Chasmata est irrévocablement moins bon qu'Eparistera Daimones, mais avant tout différent, car cette fois-ci, malgré la noirceur du propos, c'est une sorte d'apaisement qui prédomine...
Quatre ans plus tard, la donne semble avoir changée pour Triptykon, devenant, plus qu'un simple projet solo de Tom G. Warrior, un véritable groupe, avec un line-up stable, des tournées, et donc ce second album, qui vient de sortir chez Century Media, à qui revient la lourde tâche de relever le défi d'être au moins aussi bon que son aîné, et on ne va pas tourner autour du pot bien longtemps, Melana Chasmata est irrévocablement moins bon qu'Eparistera Daimones, mais avant tout différent, car cette fois-ci, malgré la noirceur du propos, c'est une sorte d'apaisement qui prédomine...
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