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mercredi 17 avril 2019

[Chronique] Waste of Space Orchestra - Syntheosis

Cet album de Waste of Space Orchestra est probablement l'un des albums les plus attendus de l'année par tous les amateurs de la frange Metal orientée machin psychédélique avant-gardiste, un objet musical difficilement identifiable qui est le fruit d'une collaboration finlandaise entre Dark Buddha Rising et Oranssi Pazuzu, à l'origine un projet commissionné par le Festival Roadburn pour une prestation live lors de l'édition 2018, ce qui devait être éphémère semble désormais s'inscrire dans une certaine réalité, et plutôt que nous servir une captation live de la performance, les finlandais se sont enfermés en studio pour livrer une lecture plus approfondie du concept développé à l'origine, et partant de là, quand on parle de concept et qu'on inclut le Black psychédélique d'Oranssi Pazuzu et le Sludge/Doom de Dark Buddha Rising, on obtient une mixture progressive incroyablement dense et compliquée à appréhender, ce qui n'empêchera pas Syntheosis d'être une réussite en tout point pour qui décidera de se perdre dans ce labyrinthe sonore.

vendredi 18 janvier 2019

[Chronique] Phlebotomized - Deformation Of Humanity

Phlebotomized, voilà un nom que personne n'avait entendu depuis bien longtemps, depuis 1997 précisément, l'année où le groupe hollandais a décidé de lâcher l'affaire après une carrière bien trop courte et bien trop discrète à mon goût, car vous ne le savez peut-être pas, mais Phlebotomized est l'un des groupes les plus importants des années 90, principalement grâce à un premier album, Immense Intense Suspense sorti en 1994, qui a contribué à dessiner les contours de ce qui deviendra par la suite le Death symphonique, Phlebotomized fait parti de ces groupes qui ont marqué leur époque en défrichant de nouveaux territoires, ils sont d'ailleurs allés beaucoup plus loin que le Death/Doom symphonique en 1997 en sortant un Skycontact davantage avant-gardiste et psychédélique qui avait pas mal décontenancé certains fans à l'époque, ces fans seront donc heureux d'apprendre que l'histoire ne reprendra pas là où elle s'était arrêtée...

samedi 10 novembre 2018

[Chronique] Madder Mortem - Marrow

Madder Mortem est peut-être l'un des meilleurs groupes parmi les plus inconnus de Norvège, cela fait vingt ans que le groupe existe, sort des disques excellents et uniques, en étant quand même passé par Peaceville et century Media, et pourtant... tout le monde s'en fout de Madder Mortem à part une poignée d'initiés, on a même failli les perdre en route après un Eight Ways en 2009 qui fut suivi d'une bien trop longue période de silence, il aura fallu attendre 2016 et la sortie de Red in Tooth and Claw, un disque encore une fois bien différent des précédents, pour qu'on ait des nouvelles et que Madder Mortem fasse, un peu, parler de lui, l'approche un peu plus accessible de l'album et la signature sur un petit label comme Dark Essence qui semble s'occuper enfin correctement d'eux a permis au groupe de toucher un public plus large, Marrow arrive seulement deux ans après et semble bien décidé à capitaliser sur ce petit succès, mais comme toujours avec les norvégiens, il n'était pas question de refaire deux fois le même disque, ils ont juste décidé de sortir l'un de leur meilleur album cette année, rien que ça.

mercredi 25 avril 2018

[Chronique] Barren Earth - A Complex of Cages

Formé il y a déjà une bonne dizaine d'années, Barren Earth s'est l'air de rien forgé une discographie plus qu'honnête, ce qui n'était pas forcément attendu de la part de ce qui est encore aujourd'hui un supergroupe, ce genre de projet ayant généralement tendance à être des one-shot à durée de vie très limitée, les finlandais semblent se complaire à se réunir tous les deux-trois ans pour sortir un album de très haute qualité dans un genre bien défini qui n'évolue pas vraiment, mais ce n'est pas vraiment ce qu'on recherche dans un album de Barren Earth, vous aimez le Prog? le Death méoldique avec du Doom? et bien voilà, c'est exactement ce que vous aurez une fois de plus avec A Complex of Cage, la recette habituelle concoctée par des types malins qui savent très bien doser leur musique pour éviter le sentiment de répétition, c'est toujours la même chose, mais un poil différent...

mercredi 21 mars 2018

[Chronique] Oceans of Slumber - The Banished Heart

Il y a deux j'avais été plutôt dur avec Winter, un second album d'Oceans of Slumber qui était marqué par un changement de style drastique après un premier album quelque peu rustique, l'arrivée d'une chanteuse, et l'ouverture à des influences bien plus diverses, malheureusement tout ça n'avait pas trop tenu la route et en dehors de deux-trois morceaux où le groupe parvenait à faire tenir ensemble tout un tas de genres différents dans des structures cohérentes, Winter était plombé par un manque de cohésion certain, un agencement des morceaux foireux, et une propension à l'ennui, à de trop rares moments Oceans of Slumber parvenait à faire converger son Doom/Death progressif et ses aspirations Rock atmosphérique, et quand c'était le cas, putain que c'était bon, et globalement, c'est tout ce que j'espérais de The Banished Heart que Oceans of Slumber trouve enfin la formule magique et parvienne à équilibrer leur tambouille sur l'intégralité d'un album.

samedi 17 mars 2018

[Chronique] On Thorns I Lay - Aegean Sorrow

La sortie d'un nouvel d'On Thorns I Lay et l'existence même du groupe en 2018 tient d'un miracle ou d'un bug dans la matrice tant le combo grec avait complètement foutu en l'air sa carrière il y a une grosse dizaine d'années quand il s'est dit que faire de la pop de merde était une bonne idée quand t'as une fan base qui vient du Doom/Death, bien sûr, vous allez me dire que pour Anathema ça avait marché, mais chez les anglais la mue avait pris plus de temps, fut également douloureuse, mais surtout, le résultat final était cool, quand On Thorns I Lay a sorti Egocentric en 2003, c'était un gigantesque tas de merde, partir d'un Doom/Death plutôt primitif pour allez vers le Metal gothique, pourquoi pas, ça tenait encore la route, mais franchir la ligne rouge pour donner dans une sorte de mauvais Radiohead en vaguement plus Heavy était une décision rédhibitoire qui a fait imploser le groupe au point qu'on pensait bien ne plus jamais avoir de nouvelles des hellènes.

vendredi 12 janvier 2018

[Chronique] Sinistro - Sangue Cássia

Sinistro fait partie de ces groupes difficilement classables, qui semble évoluer dans tellement de références et d'influences qu'il devient très compliqué de lui coller une étiquette, les deux premiers albums des portugais ont constamment navigué entre le Sludge, le post-Metal, le Doom, l'atmosphérique, et l'on pourrait presque ajouter de l'avant-garde, l'art de brouiller les cartes, mais avec une constante cependant, cette volonté de constamment raffiner sa musique au fur et à mesure des albums, ce qui est une trajectoire logique pour pas mal de groupes de cette mouvance, qui consiste à délaisser les velléités abrasives pour s'étendre du côte du post Rock, stratégie désormais classique mais toujours efficace, et pour son troisième album, cette évolution continuera dans ce sens.

lundi 6 novembre 2017

[Chronique] Sons of Crom - The Black Tower

Il y a déjà trois ans j'étais tombé sous le charme du premier album de Sons of Crom, un duo composé d'un finlandais et d'un suédois qui revisitait avec son Riddle of Steel la période viking de Bathory en y ajoutant deux-trois trucs à eux et une petite pincée de modernité, pas beaucoup cependant, Sons of Crom demeurant un fan absolu de l'oeuvre de Quorthon et son Heavy/Doom épique à forte coloration Folk restait malgré tout dans le trip nostalgique de la vague neo-vintage, ceci n'a pas forcément changé avec ce nouvel album, The Black Tower est toujours aussi influencé par Conan le Barbare et Bathory, mais cette fois-ci avec encore plus d'influences versées dans le chaudron, donnant un curieux amalgame qui s'avérera parfois... étrange.

jeudi 31 août 2017

[Chronique] Paradise Lost - Medusa

Depuis son album éponyme en 2005, Paradise Lost avait bien redressé la barre après de longues années de perdition sur les routes de l'Electro/Pop/Goth honteuse (on parle quand même d'un groupe dont l'ambition à un moment était de devenir une sorte de nouveau Depeche Mode, autant dire qu'on partait de très loin et que le groupe était descendu bien bas), enchaînant les pavés sur le chemin de la résurrection, avec comme point culminant Faith Divides Us et Tragic Idol, malheureusement, on est chez Paradise Lost et la constance n'est pas vraiment le genre de la maison, c'est ainsi qu'il y a deux ans, The Plague Within voyait le groupe se vautrer dans du Doom/Death bourrin et ultra bancal avec un Nick Holmes qui growlait comme jamais, The Plague Within, plus qu'un disque globalement médiocre, était une curieuse impasse artistique qu'on avait pas vu venir, Paradise Lost embrassait la mode actuelle des groupes approchant de la trentaine d'années de carrière et qui essaie par tous les moyens de redevenir le groupe qu'il n'est plus depuis bien trop longtemps en nous faisant le coup du retour aux sources, bref, The Plague Within était nul, et si vous voulez savoir à quelle sauce vous allez être mangé avec Medusa, c'est bien simple, c'est globalement la même recette qu'il y a deux ans, mais c'est quand même un peu moins nul, Paradise Lost viens de sortir un album moyen, ça a au moins le mérite de redresser la barre et il faudra s'en satisfaire cette fois-ci...

mercredi 9 août 2017

[Chronique] The Soundbyte - Solitary IV

C'est un peu triste que The Third and the Mortal n'existe plus, bon, cela fait déjà plus de dix ans mais le groupe a laissé un vide chez tous les amoureux de Doom aux penchants atmosphériques et avant-gardistes, heureusement que ce bon vieux Trond Engum est encore là avec son projet solo The Soundbyte pour entretenir la flamme car ses anciens collègues n'ont pas été très actifs depuis le split, Solitary IV est donc, comme indiqué subtilement dans le titre du disque même si les précédents ne s'appelaient pas Solitary, le quatrième album du projet, et autant vous prévenir tout de suite, on ne sera pas forcément dans le monde du Metal avec ce disque, enfin, un peu quand même, mais sans y être vraiment...

vendredi 7 octobre 2016

[Chronique] Asphyx - Incoming Death

Dans un monde sur-saturé de groupes, anciens ou nouveaux, de Death Metal old school, on peut toujours compter sur Asphyx pour te mettre une bonne tartine de poutre dans la gueule de temps en temps, c'est inéluctable, l'apocalypse nucléaire pourrait détruire le monde que ça n'empêcherait pas Asphyx et Van Drunen de continuer, increvable comme un cafard, toujours enragé malgré les années qui passent, Asphyx, c'est la boite de cassoulet dans le placard, on oublie un peu qu'elle est là, mais quand on la sort parce qu'on a la flemme de faire les courses, ça fait le boulot, c'est sans surprise mais c'est solide, avec quand même quelques petits trucs en plus sur la concurrence des boites de cassoulet premier prix, un savoir-faire inégalable et le growl écorché de Van Drunen, de quoi rester toujours au dessus de la mêlée, et Incoming Death ce sera ça, du Death crasseux, organique, sans fioritures, du genre qui te bourre la gueule pendant une bonne quarantaine de minutes, et c'est tout, ouais, c'est tout...

vendredi 23 septembre 2016

[Chronique] In The Woods... - Pure

Un nouvel album d'In The Woods putain!!!!!
On ne va pas se mentir, seize ans après le split du groupe, ce nouvel album était pour moi l'un des plus attendus de l'année, car après tout, In the Woods est l'un des groupes les plus importants de la mouvance Avant-Garde Black ésotérique, et dans le genre, son second album Omnio est tout simplement un monument intemporel et inclassable, abscons certes, mais cela fait parti du package In the Woods, le groupe ayant toujours été une énigme insoluble, presque une anomalie.
Et vous savez ce qui ce passe quand un groupe mythique revient après dix-sept ans d'absence avec un nouvel album? ben ouais, c'est toujours moins bien qu'avant; Le fait que Pure n'allait pas atteindre le niveau de perfection d'Omnio, on s'en doutait un peu, mais de là à ce que le groupe change autant, ce n'était pas forcément prévu...

samedi 10 septembre 2016

[Chronique] Névoa - Re Un

Ah le Portugal, ce pays de Metal où en plus de Moonspell t'as... euh... ben rien en fait, en dehors de Moonspell, tu plonges directement dans l'underground car c'est là qu'il faut aller pour trouver la scène Metal locale, et ça tombe bien, en fouillant dans le souterrain du Metal lusitanien, je suis justement tombé sur un truc bien, bon, j'ai écouté une centaine de merde avant, mais ça fait toujours plaisir de voir son abnégation récompensée.
Bref, il s'agit d'une chronique découverte aujourd'hui, découverte car je suis convaincu que vous n'avez pas écouté le premier album de Névoa sorti l'année dernière, ça s'appelait The absence of Void et c'était plutôt cool, le groupe n'a pas trop tardé avant de livrer un successeur, en prenant au passage un peu de galon puisqu'il se retrouve désormais distribué par l'excellent  Avantgarde Music.

dimanche 28 août 2016

[Chronique] A.M.S.G. - Hostis Universi Generis

Ad Majorem Satanae Gloriam, en voilà un nom bien curieux, et quand on sait que le seul membre permanent du projet se fait appeler Angelfukk Witchhammer, tout de suite on sait où on met les pieds, ouais, A.M.S.G, c'est du Black, du Black qui utilise les pires clichés possibles en toute décontraction, ce qui est assez habituel dans le genre désormais, le souci avec A.M.S.G, c'est que la musique ne va pas relever le niveau, a tel point où l'on se demande comment ce groupe a pu se retrouver signé par Profound Lore.

samedi 2 juillet 2016

[Chronique] Phobocosm - Bringer of Drought

Bienvenue en 2016, où mélanger le Death ultra lourd avec du Doom et des atmosphères poisseuses et dissonantes du Black est devenu une sorte de nouvelle norme pour tous les groupes souhaitant sortir des sentiers battus, le problème étant qu'à force, le sentier est devenu une autoroute aussi engorgée qu'un jour de départ en vacances.
J'exagère un peu, comme d'habitude, mais vous saisissez l'idée, dans ce Death plutôt abstrait, parfois qualifié de Post-Death, et poussé dans ses derniers retranchements par des Gorguts et autres Ulcerate, ça commence à être l'embouteillage et il devient de plus en plus ardu de sortir du lot, en même temps, difficile de faire dans l'originalité et de sonner frais dans un genre aussi spécifique et il faut bien l'avouer, désormais très codifié.

vendredi 27 mai 2016

[Chronique] In Mourning - Afterglow

In Mourning a surement sorti les meilleurs albums de Death mélodique suédois depuis une dizaine d'années... dans une indifférence quasi-générale, cela fait parti de ces choses incompréhensibles dans la vie, In Mourning, comme d'une certaine manière les australiens de Be'Lakor, semble être bloqué ad vitam aeternam dans cette catégorie des groupes géniaux dont le grand public se fout totalement, surtout que dans le cas d'In Mourning, le combo de Falun doit vivre dans l'ombre de tout ce qu'à pu faire Opeth dans sa carrière, car même s'il s'agit de Death mélodique, c'est également de progressif dont il est question ici, un progressif prenant d'ailleurs de plus en plus de place dans la musique d'In Mourning, de plus en plus raffinée, et Afterglow ne va faire que confirmer cette tendance, sauf que contrairement à ce qu'est devenu Opeth, on a affaire à un très bon disque, un de plus finalement, même si l'on émettra quelques réserves...

mardi 5 avril 2016

[Chronique] Cobalt - Slow Forever

ENFIN!!!!!
C'est qu'il s'en est passé des trucs dans le camp de Cobalt depuis son dernier album Gin en 2009... Ah non en fait, rien, que dalle, silence radio, des annonces sporadiques d'un fameux album dans les tuyaux qui ne voyait jamais le jour, un Phil McSorley toujours occupé à botter des culs pour amener la démocratie au moyen-orient et un Erik Wunder cloîtré dans le silence, jusqu'en 2014 et le curieux split du duo, quand McSorley annonça son départ, avant de déclarer qu'il était de nouveau dans le groupe un mois plus tard, puis c'est Wunder qui annonçait en décembre de la même année que cette fois-ci, c'était la bonne, McSorley était définitivement out, laissant la porte ouverte à l'enregistrement d'un nouvel album, avec donc un nouveau chanteur, le fameux album que le monde entier attendait allait enfin sortir, il était temps putain! ... quoi que, à l'écoute du résultat, il y a de quoi être perplexe...

samedi 12 mars 2016

[Chronique] Oceans of Slumber - Winter

Le changement, c'est maintenant! ... Enfin, dans le cas des américains d'Oceans of Slumber, le changement, c'était l'année dernière avec la sortie de l'EP Blue, dont le but était principalement de présenter sa nouvelle chanteuse, mais pas seulement, le changement de vocaliste était un geste fort et cet EP laissait présager d'un changement de direction plus ou moins radical, en tout cas, on se doutait bien que les texans ne souhaitaient pas franchement rester ancrés bien longtemps dans le Death/Doom mélodique et progressif (avec chanteur du coup) qui avait pourtant rendu son premier album Aetherial aussi passionnant et prometteur, surtout que généralement, le choix de passer d'un chant masculin à un chant féminin s'accompagne souvent d'une volonté de se rapprocher d'un public bien plus mainstream, et malheureusement, c'est globalement ce qui arrive à Oceans of Slumber avec Winter, qui est typiquement le genre d'album qui aurait pu (dû?) être excellent, malgré le changement de direction artistique, mais qui s'avère finalement très frustrant à écouter, et donc quelque peu décevant pour un groupe dont on espérait bien mieux.

vendredi 12 février 2016

[Découverte] Imperceptum - Collapse of Existence

Aujourd'hui, c'est une petite chronique découverte qui vous attend, parce que vous ne connaissez pas Imperceptum, rassurez-vous, moi non plus avant la semaine dernière, bref, Collapse of Existence est le premier album d'un certain Void, un allemand, qui s'occupe d'absolument tout dans le projet, il va de soi également que le disque est sorti dans l'indifférence générale en indépendant sur Bandcamp, mais comme à l'accoutumée, si je vous parle de ce truc, c'est que ça vaut le coup de s'intéresser à ce que propose ce mystérieux teuton...

vendredi 5 février 2016

[Chronique] Chthe’ilist - Le Dernier Crépuscule

Il y a des groupes comme ça, tu sais que la chronique va être pénible à écrire, pour la simple et bonne raison que tu vas devoir utiliser à fond la copier-coller à chaque fois que tu veux écrire leur nom, Chtell'ist Cthel'list Chte'lliiste, ah putain, ouais, voilà, Chthe'ilist, c'est compliqué, et je n'ai aucune putain d'idée de ce que ça signifie, et heureusement qu'ils se sont calmés sur les titres de morceaux à rallonge car leur première démo sortie en 2012 (d'ailleurs téléchargeable gratuitement) s'appelait Amechth'ntaas'm'rriachth, ouais, comme ça, on dirait qu'un des mecs du groupe s'est endormi sur le clavier en cherchant un titre cool et qu'à son réveil il y avait ce truc écrit, le trouvant suffisamment mystérieux pour en faire le titre définitif.
Bref, Chthe’ilist, ça renvoie directement à Lovecraft, et donc à un autre truc chiant à écrire, Chtulu Cthuhlu Ctuluh, merde, le gros poulpe à la con là, vous voyez? Tout ça pour dire qu'en fin de compte, on va pouvoir classer sans problème Le Dernier Crépuscule (le français c'est classe aussi et plus simple pour moi) dans la case Lovecraftian Death Metal, si vous aimez votre Death intriqué, chaotique, légèrement doomeux, à la fois violent, technique et atmosphérique, vous risquez d'aimer le premier album des québécois.