Madder Mortem est peut-être l'un des meilleurs groupes parmi les plus inconnus de Norvège, cela fait vingt ans que le groupe existe, sort des disques excellents et uniques, en étant quand même passé par Peaceville et century Media, et pourtant... tout le monde s'en fout de Madder Mortem à part une poignée d'initiés, on a même failli les perdre en route après un Eight Ways en 2009 qui fut suivi d'une bien trop longue période de silence, il aura fallu attendre 2016 et la sortie de Red in Tooth and Claw, un disque encore une fois bien différent des précédents, pour qu'on ait des nouvelles et que Madder Mortem fasse, un peu, parler de lui, l'approche un peu plus accessible de l'album et la signature sur un petit label comme Dark Essence qui semble s'occuper enfin correctement d'eux a permis au groupe de toucher un public plus large, Marrow arrive seulement deux ans après et semble bien décidé à capitaliser sur ce petit succès, mais comme toujours avec les norvégiens, il n'était pas question de refaire deux fois le même disque, ils ont juste décidé de sortir l'un de leur meilleur album cette année, rien que ça.
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samedi 10 novembre 2018
[Chronique] Madder Mortem - Marrow
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mercredi 21 mars 2018
[Chronique] Oceans of Slumber - The Banished Heart
Il y a deux j'avais été plutôt dur avec Winter, un second album d'Oceans of Slumber qui était marqué par un changement de style drastique après un premier album quelque peu rustique, l'arrivée d'une chanteuse, et l'ouverture à des influences bien plus diverses, malheureusement tout ça n'avait pas trop tenu la route et en dehors de deux-trois morceaux où le groupe parvenait à faire tenir ensemble tout un tas de genres différents dans des structures cohérentes, Winter était plombé par un manque de cohésion certain, un agencement des morceaux foireux, et une propension à l'ennui, à de trop rares moments Oceans of Slumber parvenait à faire converger son Doom/Death progressif et ses aspirations Rock atmosphérique, et quand c'était le cas, putain que c'était bon, et globalement, c'est tout ce que j'espérais de The Banished Heart que Oceans of Slumber trouve enfin la formule magique et parvienne à équilibrer leur tambouille sur l'intégralité d'un album.
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samedi 17 mars 2018
[Chronique] On Thorns I Lay - Aegean Sorrow
La sortie d'un nouvel d'On Thorns I Lay et l'existence même du groupe en 2018 tient d'un miracle ou d'un bug dans la matrice tant le combo grec avait complètement foutu en l'air sa carrière il y a une grosse dizaine d'années quand il s'est dit que faire de la pop de merde était une bonne idée quand t'as une fan base qui vient du Doom/Death, bien sûr, vous allez me dire que pour Anathema ça avait marché, mais chez les anglais la mue avait pris plus de temps, fut également douloureuse, mais surtout, le résultat final était cool, quand On Thorns I Lay a sorti Egocentric en 2003, c'était un gigantesque tas de merde, partir d'un Doom/Death plutôt primitif pour allez vers le Metal gothique, pourquoi pas, ça tenait encore la route, mais franchir la ligne rouge pour donner dans une sorte de mauvais Radiohead en vaguement plus Heavy était une décision rédhibitoire qui a fait imploser le groupe au point qu'on pensait bien ne plus jamais avoir de nouvelles des hellènes.
vendredi 12 janvier 2018
[Chronique] Sinistro - Sangue Cássia
Sinistro fait partie de ces groupes difficilement classables, qui semble évoluer dans tellement de références et d'influences qu'il devient très compliqué de lui coller une étiquette, les deux premiers albums des portugais ont constamment navigué entre le Sludge, le post-Metal, le Doom, l'atmosphérique, et l'on pourrait presque ajouter de l'avant-garde, l'art de brouiller les cartes, mais avec une constante cependant, cette volonté de constamment raffiner sa musique au fur et à mesure des albums, ce qui est une trajectoire logique pour pas mal de groupes de cette mouvance, qui consiste à délaisser les velléités abrasives pour s'étendre du côte du post Rock, stratégie désormais classique mais toujours efficace, et pour son troisième album, cette évolution continuera dans ce sens.
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