La sortie d'un nouvel d'On Thorns I Lay et l'existence même du groupe en 2018 tient d'un miracle ou d'un bug dans la matrice tant le combo grec avait complètement foutu en l'air sa carrière il y a une grosse dizaine d'années quand il s'est dit que faire de la pop de merde était une bonne idée quand t'as une fan base qui vient du Doom/Death, bien sûr, vous allez me dire que pour Anathema ça avait marché, mais chez les anglais la mue avait pris plus de temps, fut également douloureuse, mais surtout, le résultat final était cool, quand On Thorns I Lay a sorti Egocentric en 2003, c'était un gigantesque tas de merde, partir d'un Doom/Death plutôt primitif pour allez vers le Metal gothique, pourquoi pas, ça tenait encore la route, mais franchir la ligne rouge pour donner dans une sorte de mauvais Radiohead en vaguement plus Heavy était une décision rédhibitoire qui a fait imploser le groupe au point qu'on pensait bien ne plus jamais avoir de nouvelles des hellènes.
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samedi 17 mars 2018
vendredi 9 décembre 2016
[Chronique] Aenaon - Hypnosophy
C'est toujours compliqué de chroniquer un album d'Avant-Garde, parce que vous voyez, il y en a de deux types, premièrement il y a le bon, c'est le groupe d'Avant-Garde, les gars font des trucs bizarres, mais c'est cool, et il y a le mauvais, eux aussi ils font des trucs bizarres, mais euh... voilà quoi, c'est mauvais... ok, j'admets, c'est pas évident de les différencier, et il est plutôt question de ressenti, de présence ou non de ligne directrice, de cohérence dans l'incohérence, de substance, ou d'une certaine justification dans le fait de partir complètement en vrille, c'est toujours flou hein? pas grave, la seule chose que vous devez savoir, c'est que Aenaon, c'est le bien, car ça pourrait être très mauvais, dans le genre bordel incompréhensible, mais grâce au talent, tous les éléments hétéroclites que va utiliser le groupe vont s'imbriquer à la perfection pour former un tout digeste et agréable, même si je vous concède que si vous êtes réfractaire au genre, Hypnosophy ne va pas vous faire changer d'avis, ouais, je m'adresse principalement ici aux fans de projets zinzins, mais les autres, restez quand même, peut-être arriverais-je à vous convaincre.
vendredi 25 novembre 2016
[Chronique] Hail Spirit Noir - Mayhem In Blue
Dans la catégorie Rock neo-vintage, Hail Spirit Noir sera toujours meilleur que Ghost, pourtant, tout le monde écoute Ghost et se contrefout des grecs, c'est quoi votre putain de problème putain?
Ah ouais, Hail Spirit Noir n'est pas signé par une grosse major qui vous matraque la gueule sa com', les grecs n'ont pas non plus le gimmick masqués/membres inconnus mystérieux, puisque Hail Spirit Noir est composé de gars issus du défunt Transcending Bizarre?, j'aimerais d'ailleurs bien ne pas employer le terme défunt en parlant de ce groupe, mais vu qu'il est dans un état végétatif profond depuis cinq ans, ça a l'air bien mort, bref, Hail Spirit Noir c'est mieux que Ghost, pour une raison principale, Hail Spirit Noir n'a jamais oublié qu'il faisait du Metal, il n'a pas oublié non plus ses racines Black, même s'il a lentement mais surement dévié vers le Rock vintage psychédélique, Mayhem in Blue, troisième album du trio, ne va certes pas réinventer la formule Hail Spirit Noir, mais c'est une nouvelle fois un sacré exercice de style complètement maîtrisé, maintenir le même niveau de qualité, une chose que les hommes masqués suédois ne sont même pas capables de faire...
Ah ouais, Hail Spirit Noir n'est pas signé par une grosse major qui vous matraque la gueule sa com', les grecs n'ont pas non plus le gimmick masqués/membres inconnus mystérieux, puisque Hail Spirit Noir est composé de gars issus du défunt Transcending Bizarre?, j'aimerais d'ailleurs bien ne pas employer le terme défunt en parlant de ce groupe, mais vu qu'il est dans un état végétatif profond depuis cinq ans, ça a l'air bien mort, bref, Hail Spirit Noir c'est mieux que Ghost, pour une raison principale, Hail Spirit Noir n'a jamais oublié qu'il faisait du Metal, il n'a pas oublié non plus ses racines Black, même s'il a lentement mais surement dévié vers le Rock vintage psychédélique, Mayhem in Blue, troisième album du trio, ne va certes pas réinventer la formule Hail Spirit Noir, mais c'est une nouvelle fois un sacré exercice de style complètement maîtrisé, maintenir le même niveau de qualité, une chose que les hommes masqués suédois ne sont même pas capables de faire...
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samedi 25 avril 2015
[Chronique] Nightrage - The Puritan
Il fut un temps où Nightrage, c'était quelque chose les enfants, enfin, le temps d'un album en fait, le premier, quand un all-star band au casting prestigieux sortait le meilleur album d'At the Gates post-Split d'At the Gates avec Sweet Vengeance, dernier soubresaut d'une scène MeloDeath qui commençait déjà en 2003 à sérieusement perdre en pertinence.
Sweet Vengeance, c'est le meilleur album d'At the Gates que ce dernier n'a jamais sorti, avec son line-up de folie réunissant les fines lames grecques Marios Iliopoulos et Gus G, le cogneur danois Per M. Jensen, le mercenaire frenchie Brice Leclercq à la basse, et bien entendu le légendaire Tomas Lindberg au chant, accompagné en guest par Tom Englund, bref, du lourd de chez lourd, pour un unique tour de force, car l'album suivant Descent into Chaos, c'était quand même largement moins bien malgré un line-up toujours aussi impressionnant.
Depuis, c'est la longue descente dans l'oubli, Nightrage n'est plus un all-star band, n'étant désormais plus que le groupe de Marios Iliopoulos accompagné de mercenaires plus ou moins connu et dont le line-up varie selon les années, et tant pis si Insidious redressait quelque peu la barre en 2011, c'est dans une certaine indifférence que sortait l'album, il faut dire que le MeloDeath, c'est plus ce que c'était ma bonne dame, le genre est désormais daté, et n'intéresse plus que les nostalgiques d'une époque révolue, mais le fait que le public soit passé à autre chose ne va pas empêcher le guitariste grec de continuer l'aventure malgré tout, le mec est du genre obstiné et ne lâche pas l'affaire facilement, pourtant, après avoir écouté ce nouvel album, il faudrait peut-être penser à mettre la clé sous la porte, car ce Nightrage n'a vraiment plus rien de pertinent à proposer, rien en tout cas pour relancer l'intérêt autour du groupe...
mardi 17 mars 2015
[Chronique] Katavasia - Sacrilegious Testament
Cela fait déjà quelques années que la Grèce est en quelque sorte devenue le pays le plus Metal d'Europe, pas forcément en quantité, pour cela il y a la Finlande, où quantité ne rime malheureusement plus vraiment avec qualité depuis des années, mais c'est bien de qualité dont il est question avec les groupes grecs, qui ont tendance à squatter de plus en plus régulièrement les listes de fin d'année, notamment sur les sites de bons goûts, comme ce blog. (LOL)
La qualité de l'industrie métallurgique hellénique est indéniable, mais ce n'est pas nouveau, puisque déjà dans les années 90, quelques groupes, depuis devenus pour la plupart cultes, ont défriché le terrain, même si c'était de manière un peu plus underground qu'aujourd'hui, et l'on va s'intéresser aujourd'hui au passé, puisque c'est de cela qu'il s'agit avec le nouveau venu Katavasia, dont le but est de vous emmener dans un trip nostalgique au fin fond du Black Metal grec des années 90...
La qualité de l'industrie métallurgique hellénique est indéniable, mais ce n'est pas nouveau, puisque déjà dans les années 90, quelques groupes, depuis devenus pour la plupart cultes, ont défriché le terrain, même si c'était de manière un peu plus underground qu'aujourd'hui, et l'on va s'intéresser aujourd'hui au passé, puisque c'est de cela qu'il s'agit avec le nouveau venu Katavasia, dont le but est de vous emmener dans un trip nostalgique au fin fond du Black Metal grec des années 90...
mercredi 4 février 2015
[Chronique] Agos - Irkalla Transcendence [EP]
La Grèce est en train de devenir l'un des plus gros fournisseurs européens de Metal, peut-être pas en quantité, mais la qualité des sorties helléniques est plutôt impressionnante depuis quelques années, au point de squatter régulièrement mes classements de fin d'année.
Certes, nos amis grecs œuvrent plutôt dans les genres extrêmes, le Death et le Black principalement, avec une forte propension pour le old school, en prenant souvent un certain plaisir à revisiter la scène locale des années 90, j'en profite pour faire un petit aparté pour vous signaler que des membres d'Aenaon, Transcending Bizarre et Varathron se sont réunis récemment pour lancer Katavasia, dont l'album est prévu pour le mois de mars, et ça promet d'être assez gouleyant.
Bref, revenons à ce premier EP d'Agos, qui est lui un one-man band formé par Van Gimot, un type qui aime bien bosser seul puisqu'il fait également tout chez Virus of Koch, un projet de Black Metal occulte à l'ancienne, et de Black, il en sera question ici aussi, car Irkalla Transcendence va nous envoyer du bon gros Black/Death, et vu que je prends je temps de vous en parler, vous vous imaginez bien que c'est pas mauvais du tout...
Certes, nos amis grecs œuvrent plutôt dans les genres extrêmes, le Death et le Black principalement, avec une forte propension pour le old school, en prenant souvent un certain plaisir à revisiter la scène locale des années 90, j'en profite pour faire un petit aparté pour vous signaler que des membres d'Aenaon, Transcending Bizarre et Varathron se sont réunis récemment pour lancer Katavasia, dont l'album est prévu pour le mois de mars, et ça promet d'être assez gouleyant.
Bref, revenons à ce premier EP d'Agos, qui est lui un one-man band formé par Van Gimot, un type qui aime bien bosser seul puisqu'il fait également tout chez Virus of Koch, un projet de Black Metal occulte à l'ancienne, et de Black, il en sera question ici aussi, car Irkalla Transcendence va nous envoyer du bon gros Black/Death, et vu que je prends je temps de vous en parler, vous vous imaginez bien que c'est pas mauvais du tout...
vendredi 21 novembre 2014
[Chronique] Thy Darkened Shade - Liber Lvcifer I: Khem Sedjet
Le Black Metal est certainement le genre où l'on est le plus susceptible de rencontrer de sacré cinglés, on se souvient bien sur de l'illustre Jon Nödtveidt qui, après son séjour en prison, avait sombré dans une sorte de fanatisme religieux sectaire à base d'occultisme et de dragon anti-cosmique qui transparaissait énormément dans les paroles de Reinkaos, mais il est loin d'être le seul.
Aujourd'hui, on file en Grèce pour prendre des nouvelles de Thy Darkened Shade, un duo composé du chanteur The A (euh...ok) et surtout du cinglé en chef qui s'occupe de tout le reste et de la composition, Semjaza, un illuminé fanatique, membre fondateur de l'Order of Promethean Fyre (Yolo!), qui déclare donc le temps d'une longue et hilarante interview: "To speak the truth, every single song I compose [...] is an actual ritual that summons certain forces into Malkuth and into my being" ou encore "My music/lyrics are a magical diary for me, they reveal in a way the revelations that happen before my eyes, as given by my Gods through my vessel", Euh... ouais, bon, ça vous place un peu le niveau du gars, complètement barré dans un trip occultiste satanique abscons, d'ailleurs, ce n'est pas du Black mais du "Acausal Necrosophic Black Metal" maintenant, c'est quoi donc? aucune idée, mais une chose est sûre, c'est que Liber Lvcifer I: Khem Sedjet, second album du duo hellénique, est un très gros, et excellent, pavé de Metal extrême satanique en forme d'expérience transcendantale mystique...
Aujourd'hui, on file en Grèce pour prendre des nouvelles de Thy Darkened Shade, un duo composé du chanteur The A (euh...ok) et surtout du cinglé en chef qui s'occupe de tout le reste et de la composition, Semjaza, un illuminé fanatique, membre fondateur de l'Order of Promethean Fyre (Yolo!), qui déclare donc le temps d'une longue et hilarante interview: "To speak the truth, every single song I compose [...] is an actual ritual that summons certain forces into Malkuth and into my being" ou encore "My music/lyrics are a magical diary for me, they reveal in a way the revelations that happen before my eyes, as given by my Gods through my vessel", Euh... ouais, bon, ça vous place un peu le niveau du gars, complètement barré dans un trip occultiste satanique abscons, d'ailleurs, ce n'est pas du Black mais du "Acausal Necrosophic Black Metal" maintenant, c'est quoi donc? aucune idée, mais une chose est sûre, c'est que Liber Lvcifer I: Khem Sedjet, second album du duo hellénique, est un très gros, et excellent, pavé de Metal extrême satanique en forme d'expérience transcendantale mystique...
mardi 17 juin 2014
[Chronique] Septic Flesh - Titan
Depuis sa reformation en 2007, Septic Flesh a profondément modifié son propre ADN, évoluant vers une sorte de Behemoth symphonique, avec la gigantesque baffe Communion, et poussant encore plus loin le délire orchestral avec le brillant et monstrueux The Great Mass, un Septic Flesh 2.0 qui n'a plus grand chose à voir avec celui la première carrière du groupe, avec une récurrence malgré tout, la musique des grecs, malgré le changement de style, demeure toujours aussi unique en son genre, personne ne sonne comme Septic Flesh, et la concurrence est très loin derrière.
Sur le sticker fièrement apposé par Season of Mist sur ce nouvel album de Septic Flesh (en fait c'est désormais Septicflesh pour des raisons juridiques), on peut y lire ceci:
"Septicflesh are taking the fusion of archestral music ans Dark Metal into a new dimension.
A Titan was born and will change the DNA of symphonic Death Metal forever!"
Prétentieux, pompeux, et surtout un peu faux.
Sur le sticker fièrement apposé par Season of Mist sur ce nouvel album de Septic Flesh (en fait c'est désormais Septicflesh pour des raisons juridiques), on peut y lire ceci:
"Septicflesh are taking the fusion of archestral music ans Dark Metal into a new dimension.
A Titan was born and will change the DNA of symphonic Death Metal forever!"
Prétentieux, pompeux, et surtout un peu faux.
Pourtant j'aime Septic Flesh, de tout mon cœur, d'un amour inconditionnel, et je vous le dis tout de suite, Titan est un putain de bon disque, ouais, aucun doute là-dessus, mais de là à dire que cet album va changer l'ADN du Death symphonique et emmener la musique orchestrale dans une autre dimension, NON!
Bah ouais, c'est ça Titan, le disque le plus brillamment décevant de l'année, je vous dois une explication...
Bah ouais, c'est ça Titan, le disque le plus brillamment décevant de l'année, je vous dois une explication...
lundi 19 mai 2014
[Chronique] Dead Congregation - Promulgation of the Fall
Décidément, la Grèce à le vent en poupe cette année, car après les sorties des albums d'Hail Spirit Noir et d'Aenaon, pour l'instant en tête de ma liste des meilleurs disques de l'année, et en attendant le prochain Septic Flesh, voici que débarque un autre poids lourd de l'industrie métallurgique hellénique, certes, ce n'est pas le plus connu, il est même plutôt dans l'underground, mais ce second album de Dead Congregation était particulièrement attendu, pour une raison simple, je considère le premier album, Graves of the Archangels, sorti en 2008, comme l'un des meilleurs albums de Death Metal des années 2000, ouais, rien que ça.
De ce fait, inutile de vous dire que mes attentes étaient particulièrement élevées avant d'écouter Promulgation of the Fall, avec de fortes probabilités d'être déçu, comme c'est souvent le cas avec les groupes qui sortent un premier album aussi fort, la suite est rarement du même calibre, mais il faut croire que chez les grecs, décevoir n'était absolument au programme, et même si l'effet de surprise s'est depuis dissipé, la déflagration provoquée par cette seconde offrande n'a rien à envier à son prédécesseur...
De ce fait, inutile de vous dire que mes attentes étaient particulièrement élevées avant d'écouter Promulgation of the Fall, avec de fortes probabilités d'être déçu, comme c'est souvent le cas avec les groupes qui sortent un premier album aussi fort, la suite est rarement du même calibre, mais il faut croire que chez les grecs, décevoir n'était absolument au programme, et même si l'effet de surprise s'est depuis dissipé, la déflagration provoquée par cette seconde offrande n'a rien à envier à son prédécesseur...
samedi 25 janvier 2014
[Chronique] Aenaon - Extance
Décidément, en ce début d'année, la Grèce est en train de devenir une place forte du Metal Expérimental d'Avant-Garde, car Mesdames et Messieurs, après Hail Spirit Noir et son excellent Oi Magoi, et en attendant d'avoir des nouvelles de Transcending Bizarre?, voici un autre fleuron hellénique du Metal en mode zinzin de l'espace, Aenaon, qui nous revient avec son second album, Extance.
Cendres et Sang m'avait plutôt séduit en 2011, un disque que j'avais trouvé à l'époque particulièrement prometteur mais peut-être un peu trop confus et délirant, avec un côté raw qui le rendait un peu trop brut de décoffrage, quoiqu'il en soit, mes attentes étaient très élevées pour ce second album, et vous le savez bien, c'est généralement le meilleur moyen d'être déçu, tant il est dangereux d'en attendre trop d'un album, Extance va-t-il réussir l'exploit de me satisfaire, voyons cela...
lundi 13 janvier 2014
[Chronique] Hail Spirit Noir - Oi Magoi
Le fait de ne pas vous avoir chroniqué le premier album des grecs d'Hail Spirit Noir fut l'un des drames de ma vie de chroniqueur en 2012, pour une raison bien simple, Pneuma était l'un des premiers albums les plus impressionnants de ces dernières années, ni plus ni moins.
Surprenant de voir débarquer un premier album aussi mature et maîtrisé? pas tant que ça quand on sait que les trois membres d'Hail spirit Noir font également parti de l'excellent combo de Black Avant-gardiste Transcending Bizarre?, on a donc affaire à de vieux routiers dans le genre Metal étrange, suffisant pour éviter le traditionnel piège du second album?
Car c'est bien gentil de sortir un premier album absolument génial, mais le plus compliqué n'est-il pas de confirmer l'essai, comme nous l'a récemment prouvé l'échec presque total du second album de Ghost?
Recapturer la magie d'un premier album n'est jamais chose aisée, et mettons fin au suspense tout de suite, Hail Spirit Noir évite presque tous les pièges inhérents à l'exercice du fameux second album, mieux encore, il est presque aussi bon, ce qui n'était pas gagné d'avance...
vendredi 1 février 2013
[Chronique] Nightfall - Cassiopeia
Nightfall avait tout pour réussir vers 1995, les grecs venaient de sortir Athenian Echoes, un album terrible, du genre qui vous marque une discographie à tout jamais, que je vous conseille d'ailleurs, même si la prod' n'a pas très bien vieillie.
Pourtant, les gars se sont fait virer de l'Olympe à coups de pompes dans le derche, perdant au passage leur place au panthéon des dieux métallique grecs, la faute à une orientation musicale aussi déconcertante que dégueulasse, avec les horribles Lesbian show et Diva Futura, qui ont fait que j'ai totalement zappé le groupe par la suite, à peine avais-je écouté deux-trois titres de I am Jesus, qui ne m'avaient pas donné envie d'approfondir davantage.
Ce n'est que l'année dernière que je me suis rendu compte totalement par hasard que le groupe était de retour après un split de plusieurs années, et vous savez quoi? Astron Black and the Thirty tyrants (sorti en 2010) était vraiment très bon, loin, très loin des errements du passé, Nightfall renaissait dans son style très particulier mêlant ésotérisme, Black, Death, symphonique, mélodies et brutalité, un mix entre Septic Flesh et Moonspell, contenant pas mal de succulentes bizarreries, de quoi me réconcilier avec le combo hellène.
Alors voilà, j'avais hâte d'écouter ce Cassiopeia, second album post-reformation, et autant le dire tout de suite, je n'ai pas été déçu du voyage...
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