Je suppose que si vous en êtes à lire une chronique d'un album d'Amon Amarth, c'est que vous êtes très probablement connaisseur de la série Vikings, c'était une série vachement cool au début, c'était bien foutu, c'était épique, mystique, brutale, avec une réelle tension dramatique, une dramaturgie intense très stylisée, et puis au fur et à mesure que la série enquillait des saisons, est venu le temps de l'usure, aujourd'hui, on regarde Vikings par habitude, de manière blasée, peut-être en faisant autre chose à côté, parce que bon, on veut juste savoir où ça va et comment ça va se terminer, il n'y a aujourd'hui pas vraiment d'autres raisons de regarder une nouvelle saison de Vikings, série qui enchaîne les clichés et les trames scénaristiques usées, comme un beau livre d'image d'une machinerie qui tourne à vide et qui se contente de vivre sur une gloire passée, et à partir de là, avec mon allégorie foireuse tu sens arriver à des kilomètres ma comparaison avec la discographie d'Amon Amarth, bah ouais, Amon Amarth a exactement la même trajectoire, en pire, parce que contrairement à Viking qui n'a pas fait encore la saison de trop tout en flirtant avec une relative médiocrité, Amon Amarth a plongé dedans la tête la première, c'est maintenant que ça se passe et ça fait mal au cul à entendre.
Affichage des articles dont le libellé est Metal Blade Records. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Metal Blade Records. Afficher tous les articles
samedi 4 mai 2019
vendredi 15 mars 2019
[Chronique] Týr - Hel
Il y a peu de groupes qui sonnent comme Týr, en fait il n'y en a aucun, ce qui est étrange vu le caractère très balisé de sa musique, un melting-pot où s'entrecroisent le Folk, le Power Metal, les relents Thrash, les hymnes guerriers, au sein d'un enrobage progressif, les ingrédients sont plutôt convenus, mais malgré tout, Týr a toujours su créer un truc qui n'appartenait qu'à lui, un son unique, inimitable, dont eux seuls ont la recette, une recette qu'on avait presque oublié parce que ce nouvel album met fin à une longue période de silence radio puisque six ans séparent le brillant Valkyrja de cette nouvelle offrande du porte-étendard du Metal des Îles Féroé.
Libellés :
2019,
Chronique,
Folk,
Hel,
Iles Féroé,
mars,
metal,
Metal Blade Records,
Power,
power metal,
Power progressif,
Power/Folk,
progressif,
review,
Thrash,
Tyr,
Týr
vendredi 28 septembre 2018
[Chronique] Anaal Nathrakh - A New Kind of Horror
C'était vachement cool avant Anaal Nathrakh, vous vous souvenez, quand le duo anglais parvenait à créer de véritable bulldozers auditifs tout en étant impitoyablement texturés et étrangement mélodiques, du Black, du Grind, de l'industriel qui ressemblait à un curieux mélange bruitiste entre le City de Strapping Young Lad et du Prometheus d'Emperor, la musique en forme de terrorisme sonore du groupe frappait juste avec une précision insoutenable et demeurait diaboliquement abrasive, mais ça c'était avant, avant que le groupe modernise son son en se débarrassant de sa crasse qui lui allait si bien, et ne tournons pas autour du pot, A New Kind of Horror c'est A Same kind of Usual Shit musicalement parlant, en encore moins bien que les albums précédents, à croire que le groupe a choisi de continuer à patauger dans l'ornière artistique dans laquelle il est tombé il y a maintenant une dizaine d'années.
vendredi 14 septembre 2018
[Chronique] Satan - Cruel Magic
Difficile de faire plus culte que les anglais de Satan quand on parle de NWOBHM, difficile aussi de faire plus chaotique comme carrière, car malheureusement, malgré la brillance de son premier opus de 1983 Court in the Act, Satan a eu une trajectoire intermittente et fragmentée, entre changements de personnels, changements de nom s'accompagnant souvent de changements de style, il est quasiment impossible de résumer tout ça de manière claire et c'est bien évidemment ce qui a empêché le groupe d'avoir la carrière qu'il aurait du avoir, lui offrant juste le statut de groupe culte et légendaire.
Pourtant, contre toute attente, et après trente ans de bordel, il y a eu un miracle, Satan est parvenu à revenir avec son line-up de 83 afin de s'offrir l'un des plus improbables come-back de l'histoire du Heavy Metal, car Satan n'est pas revenu pour prendre des chèques en festival en jouant sur la fibre nostalgique comme des vieux cyniques, Satan est revenu pour botter des culs à la chaîne et donner la leçon aux petits cons du neo-vintage, avec sincérité et intégrité, et l'amour du travail bien fait, les excellents Life Sentence en 2013 et Atom by Atom deux ans plus tard ne faisant que renforcer leur statut de légende...
lundi 2 avril 2018
[Chronique] Primordial - Exile Amongst the Ruins
On avait quitté Primordial il y a quatre ans sur un Where Greater Men Have Fallen plutôt très bon et malin dans son processus de consolidation de sa légende, le genre d'album pas exceptionnel mais largement au dessus de la mêlée, de quoi maintenir le statut du groupe et satisfaire n'importe quel fan du gang irlandais, un disque plutôt classique dans son approche, certes, mais qui amenait malgré tout quelques évolution dans le son de Primordial, principalement une dose de Heavy Metal en plus grande proportion qui laissait indiquer que le qualificatif Black Metal ne pouvait plus réellement s'appliquer à un Primordial attaquant à l'époque sa troisième décennie d'existence, que le Primordial d'aujourd'hui soit différent du Primordial d'il y a dix ou surtout vingt ans est quelque chose de normal et un processus naturel d'évolution qu'on ne peut pas leur reprocher, surtout quand la qualité a toujours été au rendez-vous... jusqu'à aujourd'hui, parce que pour la première fois, on ressort irrémédiablement déçu de l'écoute d'Exile Amongst the Ruins.
jeudi 22 février 2018
[Chronique] Visigoth - Conqueror's Oath
Le problème avec les groupes de Heavy-Retro ou de Neo-vintage, c'est qu'ils ont, pour la plupart, énormément de mal à produire un deuxième album qui soit aussi bon que le premier, ou tout du moins un second album qui apporterait une certaine plus-value, car c'est bien gentil de vouloir revenir trente ans en arrière et reproduire l'esthétique des années 80 en piquant les riffs et les structures des grands anciens sans malheureusement en avoir l'attitude, c'est d'ailleurs très facile et à la mode en ce moment, mais quand il s'agit d'aller plus loin que de la pompe en forme d'hommage, tout de suite ça a tendance à se chier dessus, bref, Visigoth avait déboulé en 2015 avec un The Revenant King comme une réponse américaine à Grand Magus, un Heavy/Doom évidemment à l'ancienne et particulièrement référencé qui avait fait son petit effet à l'époque, et un groupe qui doit donc passer le test du fameux second album avec Conqueror's Oath, réussite ou pas?
samedi 30 septembre 2017
[Chronique] Ensiferum - Two Paths
Pas la peine d'aller à la note, vous savez d'avance que je vais défoncer ce nouveau disque d'Ensiferum, pourtant, ce n'était pas mon objectif à la base, j'étais même carrément disposé à laisser un chance à Two Paths, bon, ok, les dernier albums sont complètement dégueulasses et honteux, mais on parle quand même d'un groupe qui a malgré tout sorti un bon disque dans sa carrière, Iron, c'était il y a désormais plus de dix ans mais sait-on jamais, ça pourrait revenir, on a connu des miracles plus improbables que ça... Non.
Non, car Two Paths est une merde de Nightwish Folk pipeau-drakkar pour beaufs avinés agitant leurs cornes et épées en plastique dans les festivals, on peut dire que le groupe est au moins constant dans la médiocrité.
Non, car Two Paths est une merde de Nightwish Folk pipeau-drakkar pour beaufs avinés agitant leurs cornes et épées en plastique dans les festivals, on peut dire que le groupe est au moins constant dans la médiocrité.
lundi 14 août 2017
[Chronique] Byzantine - The Cicada Tree
Dix-sept ans de carrière, 5 albums studio, celui-ci étant le sixième, Byzantine est peut-être le meilleur groupe à être sorti de ce que l'on appelait à l'époque la New Wave of American Heavy Metal, et pourtant, tout le monde s'en bat les couilles de la carrière des américains, on peut avoir un vague statut de groupe culte et galérer comme un rat mort dans l'underground, la faute peut-être à une instabilité chronique du line-up autour de Chris Ojeda, mais plus surement à cause des plages d'inactivité tombant au moment où le groupe aurait dû battre le fer tant qu'il était chaud, Byzantine n'a jamais décollé mais ça ne va pas empêcher le groupe de continuer d'essayer, surtout qu'après une longue période de DIY le groupe a enfin retrouvé un label puisque c'est Metal Blade qui a récupéré le bébé, autant dire Byzantine joue gros avec The Cicada Tree, ça tombe bien, on a affaire au disque le plus abouti du groupe jusqu'à maintenant, ouais, rien que ça.
dimanche 26 février 2017
[Chronique] Six Feet Under - Torment
Vous aimez mangez vos excréments? ceux de votre arrière grand-père qui a la chiasse alors?
Non? et le Vomi alors? c'est cool le vomi, c'est plein de protéines... non plus?
C'est con, parce que si vous n'aimez pas manger du caca et du vomi, il va être difficile pour vous d'aimer ce nouvel album de Six Feet Under, parce que ouais, après avoir littéralement chié/vomi/pissé sur Judas Priest et Iron Maiden l'année dernière pour un nouveau volet de la tristement célèbre série des Graveyards Classics, Chris Barnes et ses mercenaires remettent déjà le couvert avec un nouvel album, déjà que Crypt of the Devil était une purge infâme il y a deux ans, sachez que rien n'a changé et que Six Feet Under va tout faire ici pour conserver haut la main son titre de pire groupe de Death Metal de l'histoire, autrement dit, je pense que j'aurais préféré tomber dans une benne de clous rouillés plutôt que d'écouter cette saloperie.
Non? et le Vomi alors? c'est cool le vomi, c'est plein de protéines... non plus?
C'est con, parce que si vous n'aimez pas manger du caca et du vomi, il va être difficile pour vous d'aimer ce nouvel album de Six Feet Under, parce que ouais, après avoir littéralement chié/vomi/pissé sur Judas Priest et Iron Maiden l'année dernière pour un nouveau volet de la tristement célèbre série des Graveyards Classics, Chris Barnes et ses mercenaires remettent déjà le couvert avec un nouvel album, déjà que Crypt of the Devil était une purge infâme il y a deux ans, sachez que rien n'a changé et que Six Feet Under va tout faire ici pour conserver haut la main son titre de pire groupe de Death Metal de l'histoire, autrement dit, je pense que j'aurais préféré tomber dans une benne de clous rouillés plutôt que d'écouter cette saloperie.
Libellés :
2017,
bouse,
caca,
Chronique,
Death,
death metal,
Février,
Merde,
metal,
Metal Blade Records,
review,
six feet under,
Torment,
USA
samedi 25 juin 2016
[Chronique] Denner / Shermann - Masters of Evil
Bon, et sinon ça en est où Mercyful Fate?
Nulle part? Toujours pas?
Ça commence à faire long quand même...
Bref, quelque chose me dit que ça sent pas bon et qu'on est pas près d'avoir du neuf du côte de Mercyful Fate, et que ça n'arrivera jamais, heureusement, voilà le premier album de Denner/Shermann, qui comme son nom l'indique subtilement, est composé de... Denner et Shermann (duh!), les deux guitaristes du line-up classique de Mercyful Fate, enfin réunis de nouveau après la courte incartade Force of Evil il y a déjà plus de dix ans, et comme l'indique la pochette, réalisée également par Thomas Holm, qui ressemble quand même vachement à celle de Don't Break the Oath, aujourd'hui on va parler de Heavy Metal à l'ancienne, ne cherchez pas une once de modernité ici, ce n'est absolument pas le but du projet...
vendredi 3 juillet 2015
[Chronique] Cut Up - Forensic Nightmares
Il y a des albums qui sont plus faciles à chroniquer que d'autres, et généralement, le Death à l'ancienne à la suédoise est un genre pas trop compliqué à appréhender, du gros riff, du groove putride, un petit soupçon de mélodie mais surtout pas trop, bref, du rentre-dedans carnassier qui ne fait pas dans la dentelle, et c'est ainsi qu'aujourd'hui, nous allons parler de Vomitory...
Ah non en fait, c'est Cut Up, mais c'est un peu la même chose, car bien que Vomitory soit mort et enterré depuis 2013, le suédois est tenace et bien décidé à exhumer le cadavre pour nourrir un nouveau projet, Cut Up est donc formé de deux anciens Vomitory, le batteur Tobias Gustafsson et le bassiste Erik Rundqvist, qui partagera le micro avec le guitariste de Fetus Stench, Björte, le line-up étant complété par l'ancien gratteux de Coldworker, Anders Bertilsson.
Vu le pedigree des gaillards, et quand on voit la pochette de ce premier album, il ne fait aucun doute que Cut Up ne sera pas un groupe de Reggae/Djent avant-gardiste, ce sera du Death, du gros Death qui tâche, où finalement la seule question sera la suivante, c'est bien ou pas?
Ah non en fait, c'est Cut Up, mais c'est un peu la même chose, car bien que Vomitory soit mort et enterré depuis 2013, le suédois est tenace et bien décidé à exhumer le cadavre pour nourrir un nouveau projet, Cut Up est donc formé de deux anciens Vomitory, le batteur Tobias Gustafsson et le bassiste Erik Rundqvist, qui partagera le micro avec le guitariste de Fetus Stench, Björte, le line-up étant complété par l'ancien gratteux de Coldworker, Anders Bertilsson.
Vu le pedigree des gaillards, et quand on voit la pochette de ce premier album, il ne fait aucun doute que Cut Up ne sera pas un groupe de Reggae/Djent avant-gardiste, ce sera du Death, du gros Death qui tâche, où finalement la seule question sera la suivante, c'est bien ou pas?
samedi 20 juin 2015
[Chronique] Armored Saint - Win Hands Down
Ce n'est pas faire injure à Armored Saint de dire que le groupe est un authentique second couteau du Heavy Metal américain, le genre de groupe qui a eu beau se démener dans les années 80 pour sortir de la seconde division sans jamais vraiment y parvenir malgré la haute qualité de certaines de ses productions, Raising Fear en 1987 ou Symbol of Salvation en 1991 aurait pu permettre au groupe d'obtenir une reconnaissance plus grande du grand public, mais surement arrivés un peu trop tard, ça n'a jamais vraiment décollé malgré le succès d'estime.
Quand t'as pas véritablement percé après dix ans, il fallait mieux passer à autre chose, John Bush est parti se faire maltraiter pendant un quinzaine d'années par ses collègues d'Anthrax et les fans de ce dernier, Joey Vera ayant rejoint Fates Warning, il aura fallu attendre 2000 pour que tout ce beau monde ne ne réunisse pour sortir un Revelation sympathique sans être génial, et dix ans de plus pour que ne sorte un La Raza lui aussi sympathique sans être génial, et si c'était ça finalement Armored Saint, un groupe sympathique sans être génial qui se contente d'être ce qu'il est, fidèle à lui-même, sans jamais se renier, ni véritablement évoluer non plus.
Quand t'as pas véritablement percé après dix ans, il fallait mieux passer à autre chose, John Bush est parti se faire maltraiter pendant un quinzaine d'années par ses collègues d'Anthrax et les fans de ce dernier, Joey Vera ayant rejoint Fates Warning, il aura fallu attendre 2000 pour que tout ce beau monde ne ne réunisse pour sortir un Revelation sympathique sans être génial, et dix ans de plus pour que ne sorte un La Raza lui aussi sympathique sans être génial, et si c'était ça finalement Armored Saint, un groupe sympathique sans être génial qui se contente d'être ce qu'il est, fidèle à lui-même, sans jamais se renier, ni véritablement évoluer non plus.
dimanche 24 mai 2015
[Chronique] Secrets Of The Sky - Pathway
Sorti de nulle part en 2013, Secrets of the Sky avait fait très forte impression avec son premier album To Sail Black Waters, sans être forcément une grande révolution, les américains avaient accouché d'un premier effort diablement mature vue la jeunesse du projet, très justement salué par la critique et le public (pour une fois à raison...), de quoi également se faire repérer par un plus gros label, en l’occurrence Metal Blade, qui offrira surement au groupe une visibilité plus importante, encore faut-il que ce nouvel album soit bon, car après avoir tutoyé les sommets avec son premier effort, Secrets of the Sky se retrouve avec une sacré pression, l'attente d'un public qui entend bien que Pathway soit au moins aussi bon, si ce n'est meilleur que son prédécesseur.
Partant de là, il sera tout à l'honneur des américains de ne pas franchement avoir choisi la facilité en restant dans le confort des eaux noires déjà naviguées il y a deux ans, car Pathway va faire preuve d'une luminosité plutôt inattendue, assez révélatrice d'un groupe qui sort de l'underground pour se montrer au grand jour, aïe, Secrets of the Sky aurait-il vendu son cul au système? fort heureusement non, ce qui ne va pas empêcher l'album d'être malgré tout bien plus accessible.
Partant de là, il sera tout à l'honneur des américains de ne pas franchement avoir choisi la facilité en restant dans le confort des eaux noires déjà naviguées il y a deux ans, car Pathway va faire preuve d'une luminosité plutôt inattendue, assez révélatrice d'un groupe qui sort de l'underground pour se montrer au grand jour, aïe, Secrets of the Sky aurait-il vendu son cul au système? fort heureusement non, ce qui ne va pas empêcher l'album d'être malgré tout bien plus accessible.
samedi 16 mai 2015
[Chronique] Six Feet Under - Crypt of the Devil
C'est comme ça, on y peut rien, on est en 2015 et le groupe de l'ancien hurleur de Cannibal Corpse Chris Barnes continue de sortir inlassablement des albums. (on est bien obligé de citer son ancien groupe puisque c'est globalement le seul argument de vente du bouzin et que Barnes a fait toute sa carrière là dessus)
La discographie de Six Feet Under a donc une particularité, celle d'être parsemé d'une multitude d'étrons et de grosses daubes dégueulasses, du Death au Groove gluant de grosses feignasses pour une flopée d'albums facilement oubliables qui n'intéressent que les fans du gaillard, rigolez pas, ça existe, et j'en connais, des mecs qui doivent jouir en entendant ses aboiements growlés et qui doivent surement se masturber sur ses dreads en concert, le secret de la richesse capillaire du hurleur américain sans doute.
Malgré la médiocrité abyssale de ses productions, Six Feet Under continue sa route dans le néant du Death basique néandertalien, pourtant, on avait cru à un sursaut lors des sorties d'Undead en 2012 et d'Unborn l'année suivante, c'était presque correct (presque), il faut dire aussi que sur ces deux disques, Six Feet Under disposait enfin de bons musiciens, Rob Arnold sur le premier, et Ola englund sur Unborn, ce qui changeait quelque peu la donne, deux ans plus tard, avec Swanson seul guitariste, on va vite retomber dans tous les pires travers du groupe, un combo d'ailleurs réduit sur ce disque à un duo Barnes/Swanson avec des musiciens de session, pour des raisons de coût surement, le budget alloué à la consommation de drogues récréatives de Barnes doit sans doute limiter l'emploi d'autres musiciens à plein temps.
Bref, vous voulez savoir ce qui vous attend avec Crypt of the Devil? de la Merde, avec un grand M, mais ça aurait pu être pire, Six Feet Under aurait pu tout aussi bien ressortir un autre Graveyard Classics et commettre un nouveau viol en réunion de classiques du Metal, on a au moins échappé à ça...
La discographie de Six Feet Under a donc une particularité, celle d'être parsemé d'une multitude d'étrons et de grosses daubes dégueulasses, du Death au Groove gluant de grosses feignasses pour une flopée d'albums facilement oubliables qui n'intéressent que les fans du gaillard, rigolez pas, ça existe, et j'en connais, des mecs qui doivent jouir en entendant ses aboiements growlés et qui doivent surement se masturber sur ses dreads en concert, le secret de la richesse capillaire du hurleur américain sans doute.
Malgré la médiocrité abyssale de ses productions, Six Feet Under continue sa route dans le néant du Death basique néandertalien, pourtant, on avait cru à un sursaut lors des sorties d'Undead en 2012 et d'Unborn l'année suivante, c'était presque correct (presque), il faut dire aussi que sur ces deux disques, Six Feet Under disposait enfin de bons musiciens, Rob Arnold sur le premier, et Ola englund sur Unborn, ce qui changeait quelque peu la donne, deux ans plus tard, avec Swanson seul guitariste, on va vite retomber dans tous les pires travers du groupe, un combo d'ailleurs réduit sur ce disque à un duo Barnes/Swanson avec des musiciens de session, pour des raisons de coût surement, le budget alloué à la consommation de drogues récréatives de Barnes doit sans doute limiter l'emploi d'autres musiciens à plein temps.
Bref, vous voulez savoir ce qui vous attend avec Crypt of the Devil? de la Merde, avec un grand M, mais ça aurait pu être pire, Six Feet Under aurait pu tout aussi bien ressortir un autre Graveyard Classics et commettre un nouveau viol en réunion de classiques du Metal, on a au moins échappé à ça...
mardi 24 février 2015
[Chronique] Ensiferum - One Man Army
On vit une époque formidable où peut importe la qualité, si t'as le bon gimmick, c'est susceptible de cartonner, le gros gimmick en ce moment, ce sont les vikings, que ce soit à la télé ou dans le Metal, il suffit d'utiliser l'imagerie viking pour que ça se vende, le port de la barbe est bien sûr un plus histoire de faire mouiller les pucelles, ça tombe bien, il y en a plein dans le Metal, et ça marche sur les beaufs aussi, et là encore ça tombe bien, ce sont les beaufs qui font tourner le business Metal.
Tout n'est pas à jeter dans le Folk, bien entendu, mais malheureusement, bon Folk contre mauvais Folk, c'est toujours le mauvais Folk qui gagne, car plus accessible, plus facile à écouter pour les beaufs et les gamins qui regardent Vikings à la télé et qui sont naturellement fan d'Amon Amarth (rigolez pas, y'en a même qui appelle ça du Viking Metal) rien que pour l'image véhiculée, le Folk d'obédience germano-scandinave a le vent en poupe, l'imagerie viking aussi, pas besoin de se faire chier à bosser sa musique, un riff moisi, des chœurs catchy, des orchestrations en masse pour faire épique, des rythmes simples, et ça se vend tout seul, c'est précisément ce qu'a parfaitement compris Ensiferum, la merde se vend bien, pourquoi se faire chier à faire de la bonne musique?
Tout n'est pas à jeter dans le Folk, bien entendu, mais malheureusement, bon Folk contre mauvais Folk, c'est toujours le mauvais Folk qui gagne, car plus accessible, plus facile à écouter pour les beaufs et les gamins qui regardent Vikings à la télé et qui sont naturellement fan d'Amon Amarth (rigolez pas, y'en a même qui appelle ça du Viking Metal) rien que pour l'image véhiculée, le Folk d'obédience germano-scandinave a le vent en poupe, l'imagerie viking aussi, pas besoin de se faire chier à bosser sa musique, un riff moisi, des chœurs catchy, des orchestrations en masse pour faire épique, des rythmes simples, et ça se vend tout seul, c'est précisément ce qu'a parfaitement compris Ensiferum, la merde se vend bien, pourquoi se faire chier à faire de la bonne musique?
vendredi 5 décembre 2014
[Chronique] Primordial - Where Greater Men Have Fallen
La grande question qui se pose à chaque nouvel album de Primordial, est de savoir si un jour les irlandais sortiront un mauvais disque, car difficile de trouver plus consistant dans le Metal actuel que la horde emmenée par Alan Averill, surtout depuis 2007 et la sortie de l'immense monument To the Nameless Dead.
L'appréhension est d'autant plus légitime que, soyons sérieux, il est très peu probable que Primordial atteigne à nouveau un tel niveau de qualité, mais fort heureusement, surement conscient de cet état de fait, les irlandais ont, depuis 2007, choisi de rester dans la même veine que To the Nameless Dead, ce qui nous a donné un Redemption at the Puritan's Hand particulièrement bon, mais également un peu en dessous de son illustre prédécesseur, comme quoi il est difficile d'enchaîner après un chef-d'oeuvre, désormais, chaque nouvel album de Primordial sera comparé à To the Nameless Dead, c'est dommage et quelque peu réducteur, mais c'est ainsi.
Heureusement, Primordial est un groupe talentueux et plutôt malin, du genre à poursuivre sur la même voie, mais en apportant quelques petits changements mineurs à leur musique, pas grand chose, certes, mais juste ce qu'il faut pour que chaque nouvel album se suffise à lui même sans que l'on soit trop tenté de le comparer avec son encombrant aîné.
C'est précisément ce que fait Where Greater Men Have Fallen, déjà le huitième album mine de rien, perpétuer la légende, œuvrer dans un style très caractéristique, sans forcément faire dans la simple redite, en parvenant à donner à ce nouveau disque une personnalité propre, et à ce petit jeu-là, de plus grands hommes sont tombés là où Primordial parvient à maintenir un niveau de qualité largement supérieur à la concurrence...
L'appréhension est d'autant plus légitime que, soyons sérieux, il est très peu probable que Primordial atteigne à nouveau un tel niveau de qualité, mais fort heureusement, surement conscient de cet état de fait, les irlandais ont, depuis 2007, choisi de rester dans la même veine que To the Nameless Dead, ce qui nous a donné un Redemption at the Puritan's Hand particulièrement bon, mais également un peu en dessous de son illustre prédécesseur, comme quoi il est difficile d'enchaîner après un chef-d'oeuvre, désormais, chaque nouvel album de Primordial sera comparé à To the Nameless Dead, c'est dommage et quelque peu réducteur, mais c'est ainsi.
Heureusement, Primordial est un groupe talentueux et plutôt malin, du genre à poursuivre sur la même voie, mais en apportant quelques petits changements mineurs à leur musique, pas grand chose, certes, mais juste ce qu'il faut pour que chaque nouvel album se suffise à lui même sans que l'on soit trop tenté de le comparer avec son encombrant aîné.
C'est précisément ce que fait Where Greater Men Have Fallen, déjà le huitième album mine de rien, perpétuer la légende, œuvrer dans un style très caractéristique, sans forcément faire dans la simple redite, en parvenant à donner à ce nouveau disque une personnalité propre, et à ce petit jeu-là, de plus grands hommes sont tombés là où Primordial parvient à maintenir un niveau de qualité largement supérieur à la concurrence...
jeudi 30 octobre 2014
[Chronique] Anaal Nathrakh - Desideratum
Le problème avec les groupes à formule, c'est qu'ils font, naturellement, toujours un peu la même chose, mais chaque nouvel album a cette fâcheuse tendance à être moins bon que le précédent, car souvent, la formule s'use quelque peu, et malheureusement, ce genre de groupes s'enferme dans ce qu'il sait faire et tourne en rond, alors qu'on aimerait qu'ils se remettent en question plutôt que de servir leur soupe tiédasse.
Anaal Nathrakh est un groupe à formule qui a trouvé ses gimmicks, du Black, du Grind, de l'industriel, et une fascination dans la création de véritables bulldozers auditifs, ultra brutal, violent, indomptable, avec une réelle volonté de créer la musique la plus extrême de l'univers... enfin ça, c'était avant.
Car malheureusement, Anaal Nathrakh est un groupe qui stagne, depuis quelques temps déjà, et qui donne l'impression de ne plus trop savoir où aller, cette stagnation produit un certain ennui et un enfermement dans des stéréotypes qui va se faire ressentir tout au long de ce huitième album, Desideratum, à la fois bourrin et plus accueillant, et donc irrémédiablement bancal.
Anaal Nathrakh est un groupe à formule qui a trouvé ses gimmicks, du Black, du Grind, de l'industriel, et une fascination dans la création de véritables bulldozers auditifs, ultra brutal, violent, indomptable, avec une réelle volonté de créer la musique la plus extrême de l'univers... enfin ça, c'était avant.
Car malheureusement, Anaal Nathrakh est un groupe qui stagne, depuis quelques temps déjà, et qui donne l'impression de ne plus trop savoir où aller, cette stagnation produit un certain ennui et un enfermement dans des stéréotypes qui va se faire ressentir tout au long de ce huitième album, Desideratum, à la fois bourrin et plus accueillant, et donc irrémédiablement bancal.
vendredi 19 septembre 2014
[Non-Chronique] Cannibal Corpse - A Skeletal Domain
Aujourd'hui j'ai quand même décidé de vous parler un peu du dernier Cannibal Corpse qui est sorti cette semaine, pour ce qui ne sera pas vraiment une chronique mais une non-chronique, ce qui signifie que je n'entrerai pas trop dans le détail cette fois-ci, je vous livrerai mon ressenti concernant le bouzin, vous n'aurez pas de note à la fin, et je vais surement divaguer en plein hors-sujet, de toute façon, à quoi bon faire une chronique d'un album de Cannibal Corpse, avant même de l'avoir écouté, vous savez déjà de quoi il retourne et que l'album sera exactement du même tonneau que les précédents, ce qui est rassurant, mais aussi toujours aussi désespérant...
dimanche 13 juillet 2014
[Chronique] Goatwhore - Constricting Rage Of The Merciless
Quand l'Holocauste nucléaire dévastera la planète et annihilera l'humanité, au milieu des ruines, entre les rats et les cafards, se dressera encore Goatwhore, inébranlable, jouant son Metal cradingue comme si de rien n'était.
Ouais, c'est vous dire a quel point Goatwhore est le genre de groupe qui ne changera jamais, le genre de groupe constant, ce qui est une qualité, mais cela implique aussi que chaque nouvel album est un signe supplémentaire que les américains n'arriveront jamais vraiment à se surpasser, il faut dire que Goatwhore est à l'aise dans ce qu'il fait, un mélange pas franchement subtil de Death, de Thrash, de Black, et de speed Metal à l'ancienne transpirant les années 80.
Deux ans après un Blood for the Master expéditif et rassurant sur la capacité du groupe à toujours sortir plus ou moins le même disque avec rage et fureur, voici Constricting Rage of the Merciless, qui est, sans surprise, du pur Goatwhore dans le texte, sauf que voilà, cette fois-ci, ça ne marche pas très bien, car même si c'est globalement la même tambouille, le groupe a modifié deux-trois trucs venant obscurcir le tableau, c'est peut-être le problème récurrent de ce genre de groupe, condamné à sortir le même disque encore et encore en un peu moins bien à chaque fois...
Ouais, c'est vous dire a quel point Goatwhore est le genre de groupe qui ne changera jamais, le genre de groupe constant, ce qui est une qualité, mais cela implique aussi que chaque nouvel album est un signe supplémentaire que les américains n'arriveront jamais vraiment à se surpasser, il faut dire que Goatwhore est à l'aise dans ce qu'il fait, un mélange pas franchement subtil de Death, de Thrash, de Black, et de speed Metal à l'ancienne transpirant les années 80.
Deux ans après un Blood for the Master expéditif et rassurant sur la capacité du groupe à toujours sortir plus ou moins le même disque avec rage et fureur, voici Constricting Rage of the Merciless, qui est, sans surprise, du pur Goatwhore dans le texte, sauf que voilà, cette fois-ci, ça ne marche pas très bien, car même si c'est globalement la même tambouille, le groupe a modifié deux-trois trucs venant obscurcir le tableau, c'est peut-être le problème récurrent de ce genre de groupe, condamné à sortir le même disque encore et encore en un peu moins bien à chaque fois...
mardi 4 mars 2014
[Chronique] Destrage - Are You Kidding Me? No.
L'Italie, le pays des pizza, des pâtes, du Br00tal Death bas-de-plafond et surtout du Power Metal où des quadragénaires nous content les aventures de valeureux guerriers dégommant à l'épée des dragons magiques, j'exagère un peu bien sûr, mais métalliquement parlant, c'est à peu près ça, et pas grand chose d'autre.
Heureusement, en cherchant bien, on trouve quand même des trucs intéressants, on connaissait déjà Ephel Duath, mais on connait surement moins, dans un genre différent et tout aussi barré, les milanais de Destrage, auteurs de deux premiers albums en 2009 (Urban Being) et 2010 (The King Is Fat'N'Old) qui avaient vaguement attiré l'attention à l'époque pour leur folie furieuse, il se passait quelque chose d'intéressant en Italie, et puis... plus grand chose, on avait perdu la trace de Destrage.
Enfin, pas tout à fait, le groupe ayant participé au curieux projet Princess Ghibli (en compagnie, entre autres, de Disarmonia Mundi), où des groupes ritals reprenaient à la sauce Metal des chansons tirés de films produit par le studio Ghibli, dont Ponyo sur la falaise.
Heureusement, après ces conneries, Destrage est ENFIN de retour et peut reprendre sa conquête du monde, car Are You Kidding Me? No ne risque pas de laisser indifférent et ne va pas décevoir ceux qui avait aimé The King is Fat'N'Old il y a quatre ans, surtout qu'en fait, c'est encore mieux...
Inscription à :
Articles (Atom)