Je suppose que si vous en êtes à lire une chronique d'un album d'Amon Amarth, c'est que vous êtes très probablement connaisseur de la série Vikings, c'était une série vachement cool au début, c'était bien foutu, c'était épique, mystique, brutale, avec une réelle tension dramatique, une dramaturgie intense très stylisée, et puis au fur et à mesure que la série enquillait des saisons, est venu le temps de l'usure, aujourd'hui, on regarde Vikings par habitude, de manière blasée, peut-être en faisant autre chose à côté, parce que bon, on veut juste savoir où ça va et comment ça va se terminer, il n'y a aujourd'hui pas vraiment d'autres raisons de regarder une nouvelle saison de Vikings, série qui enchaîne les clichés et les trames scénaristiques usées, comme un beau livre d'image d'une machinerie qui tourne à vide et qui se contente de vivre sur une gloire passée, et à partir de là, avec mon allégorie foireuse tu sens arriver à des kilomètres ma comparaison avec la discographie d'Amon Amarth, bah ouais, Amon Amarth a exactement la même trajectoire, en pire, parce que contrairement à Viking qui n'a pas fait encore la saison de trop tout en flirtant avec une relative médiocrité, Amon Amarth a plongé dedans la tête la première, c'est maintenant que ça se passe et ça fait mal au cul à entendre.