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samedi 18 mai 2019

[Chronique] Rammstein - Rammstein

La discographie de Rammstein est assez facile à appréhender, on a deux premiers albums qui sont des disques complètement débiles mais terriblement fun et efficaces avec une recette un gros riff/un truc électro qu'on retient/un gars qui parle en allemand dessus, et puis il y a eu Mutter, ou quand Rammstein a essayé, et à échoué, à composer de vraies chansons, la suite? bah c'est plus que de la merde avec une série insensée d'albums dégueulasses où la musique n'était plus qu'une excuse pour sortir des clips destinés à choquer le public mainstream et à faire parler du groupe, stratégie du buzz gagnante puisque plus les disques étaient dégueulasses et plus ça se vendait.
Partant de là, vous croyiez vraiment que cet album éponyme allait être bon?

vendredi 9 septembre 2016

[Chronique] Pain - Coming Home

N'y allons pas par quatre chemins, je n'attendais rien, absolument rien, de la part de Peter Tägtgren avec cette nouvelle livraison de Pain, même après cinq ans d'absence du projet, il n'y avait aucune excitation particulière, faut dire aussi que le bon vieux Peter a depuis quelques années mis tous ses projets en pilotage automatique, notamment Hypocrisy, c'est pas que c'est véritablement de la merde, mais c'est toujours pareil, Tägtgren n'en a plus rien à foutre, il ne fait plus de musique, encore moins de l'art, il fait des produits, calibrés et prémâchés à destination d'un public déjà acquis à sa cause et qui achètera de toute façon le bouzin sans être trop regardant, un public qui s'est peut-être élargi depuis l'année dernière et sa participation au dégueulassement dégueulasse album solo de Till Lindemann, qui lui avait déjà permis à l'époque de recycler... du Pain, tiens tiens...

mardi 23 juin 2015

[Chronique] Lindemann - Skills In Pills

Personnellement, dans ce monde de merde où il semble que je passe mon temps à écouter des albums de merde, je trouve rafraîchissant de tomber parfois sur une gemme salvatrice, un album magique qui révolutionne la musique, qui vous transporte dans une autre dimension, un album tellement novateur, original, transcendant le concept même de musique, une oeuvre d'art unique et intemporelle où l'on sait après écoute que plus rien ne sera comme avant.
Lindemann est ce genre d'oeuvre, l'aventure solo du génial vocaliste des génies allemands de Rammstein, et plus qu'un album solo, l'histoire d'une collaboration entre deux titans de l'art musical métallique, car Mr. Lindemann est ici accompagné du phénomène suédois et producteur de génie, Peter Tägtgren, l'alliance de deux des plus grands musiciens de notre temps, accouchant ici d'une oeuvre déjà mythique d'art musical contemporain, et si Skills In Pills était un livre, il serait aussi important que la Bible et le Coran réuni, c'est un monument, éclipsant les sept merveilles du monde par son audace artistique et son ambition démesurée, Skills In Pills est digne de la plus grande création divine, cet album sera vénéré pour des millénaires et restera dans les mémoires, on retiendra la date le 23 juin comme le jour de l'arrivée du Messie, le jour qui a changé l'histoire de l'humanité, oui, Skills In Pills est bien le disque ultime que le monde entier attendait...

jeudi 30 octobre 2014

[Chronique] Anaal Nathrakh - Desideratum

Le problème avec les groupes à formule, c'est qu'ils font, naturellement, toujours un peu la même chose, mais chaque nouvel album a cette fâcheuse tendance à être moins bon que le précédent, car souvent, la formule s'use quelque peu, et malheureusement, ce genre de groupes s'enferme dans ce qu'il sait faire et tourne en rond, alors qu'on aimerait qu'ils se remettent en question plutôt que de servir leur soupe tiédasse.
Anaal Nathrakh est un groupe à formule qui a trouvé ses gimmicks, du Black, du Grind, de l'industriel, et une fascination dans la création de véritables bulldozers auditifs, ultra brutal, violent, indomptable, avec une réelle volonté de créer la musique la plus extrême de l'univers... enfin ça, c'était avant.
Car malheureusement, Anaal Nathrakh est un groupe qui stagne, depuis quelques temps déjà, et qui donne l'impression de ne plus trop savoir où aller, cette stagnation produit un certain ennui et un enfermement dans des stéréotypes qui va se faire ressentir tout au long de ce huitième album, Desideratum, à la fois bourrin et plus accueillant, et donc irrémédiablement bancal.

dimanche 11 août 2013

[Chronique] Iwrestledabearonce - Late for Nothing

Je sais très bien ce que vous êtes en train de vous dire, une chronique d'Iwrestledabearonce sur ce blog, on commence à le connaitre le gaillard, ça va encore être une chronique troll à la con où il va dire de la merde sur un pauvre groupe de crapcore comme il l'a fait la dernière fois avec le slutcore de Butcher Babies.
Ouais, je vous comprends un peu, mais ne partez pas tout de suite, car je ne vais pas trop descendre ce groupe et ce nouvel album, aussi bizarre que cela puisse paraître, Iwrestledabearonce (que je vais d'ailleurs abréger en Iwabo car ça me gave de taper le nom en entier) est un groupe que j'apprécie, un peu, dans la limite du respect que je peux avoir pour ce genre de musique.
En effet, j'avais bien aimé le premier EP et le premier album It's all happening en 2009, certes, c'était du Deathcore, mais pas votre groupe de Deathcore à breakdowns traditionnel, Iwabo mélangeait plein de genres différents, et proposait une musique chaotique et bordélique qui partait dans tous les sens, avec des structures imprévisibles et un sens de l'humour et de la formule plus qu'appréciable, un Electro/Grind/Metal-Death-Mathcore déglingué porté par le chant de furie de Krysta Cameron.
J'avais un peu zappé le truc par la suite, jetant simplement une oreille distraite sur un second opus, Ruining it for everybody, qui ne m'avait pas particulièrement passionné, la faute surement au manque d'effet de surprise cette fois-ci, mais avec son troisième album Late for Nothing, tout a changé chez les américains, un album que l'on pourrait presque qualifier de... mature, enfin, plutôt qui essaie de l'être.

mardi 4 septembre 2012

[Chronique] Mass Hysteria - L'armée des ombres


Rappelez-vous, c'était vers la fin des années 90, et un petit groupe de fusion français, après un premier album plein de promesses, Le bien être et la paix, sortait en 1999 un album qui pulvérisait tout sur son passage, Contraddiction, des tubes en pagailles (Furiaaaaa!), des riffs de mammouths, de l'electro, et une certaine positive attitude, Mass Hysteria envoyait du lourd, du très lourd, et l'avenir s'annonçait radieux, personne n'imaginait que le groupe pouvait se vautrer... et c'est pourtant ce qui s'est passé...
Deux ans plus tard, Mass entamait une nouvelle décennie en faisant de la merde avec l'horrible De cercle en cercle et son côté ambiant mou du genou, se permettant même d'inviter les rappeurs de La Brigade, un échec presque complet que viendra compléter le lamentable Mass Hysteria en 2005, qui voyait le groupe tomber dans le pop/rock à deux balles, c'en était fait, pour beaucoup, le groupe était mort, définitivement.
Puis en 2007, dans l'indifférence désormais, MH sortait Une somme de détails, et faisait enfin un pas dans la bonne direction, un disque brouillon qui renouait avec les sonorités des débuts, le groupe retrouvait une certaine hargne, et ce regain de forme se confirmera par la suite avec Failles, qui fut une bonne mandale dans la gueule, presque inespérée, puissant, diversifié, enfin Mass Hysteria était de retour, et il faut bien l'avouer, redonnait à ses fans ce qu'ils voulaient entendre.
Trois ans plus tard, après un bon paquet de dates à travers la France (c'est pas compliqué, ils sont partout, de mémoire j'ai dû les voir 6 fois depuis deux ans, bizarrement sans jamais avoir payé une place spécialement pour eux...), il était temps de donner un successeur à Failles, voici donc L'armée des ombres, qui est tout pareil que Failles mais assez différent, enfin... un peu, c'est compliqué, je vais vous expliquer...

vendredi 17 août 2012

[Chronique] In This Moment - Blood

Né en 2005 de la rencontre entre la chanteuse fortement tatouée et poitrinée Maria Brink et le guitariste dreadlocké Chris Howorth, ce dernier ayant rapidement remarqué le fort potentiel artistique des seins de la demoiselle, In This Moment, groupe de Metalcore de son état nous a donc pondu un quatrième album, après trois albums studios et des tournées leur permettant de se constituer une fanbase anormalement importante vu la qualité de la musique proposée depuis leurs débuts.
Je parlais de Metalcore, sauf que Blood est... différent, s'éloignant radicalement de ce genre actuellement très trendy outre atlantique, pour le pire, malheureusement, car autant les trois albums précédents étaient relativement médiocres, autant il y avait quand même quelques petits trucs à sauver de ces catastrophes à répétition, ce côté catchy, malgré les grosses ficelles, et ce capital sympathie, due en grande partie aux miches de Maria Brink, bref, In This Moment proposait un Metalcore honnête, puisant à droite à gauche des inspirations rock ou Neo, sans intérêt, mais vaguement audible pour les kids d'une quinzaine d'années.
Blood est donc une merde, mais attention, pas une petite hein, un immonde étron de... je n'ai aucune idée de ce que ces gens ont essayé de faire avec cet album...
(Notons que par commodité, à partir de maintenant dans cette chronique, Maria Brink sera nommée Boobs, et Chris Howorth répondra au nom de Poulpe)

mercredi 29 février 2012

Morbid Angel - Illud Divinum Insanus - The Remixes








Étrange cas que ce projet de remix de l'un des albums le plus détesté de l'année dernière, l'ignoble Illud Divinum Pulanus, un disque qui a déclenché une véritable avalanche de merde comme jamais vue auparavant, une véritable boucherie, à laquelle j'ai moi même participé avec délectation, au travers de ma chronique.
Un étrange cas, car je me demande vraiment vraiment qui est à l'origine de ce projet, sachant qu'en plus d'un échec artistique, Illud Bidule a surement été en plus une catastrophe financière pour le label Season of Mist, et franchement, sachant que les fans de Morbid Angel et de Death Metal en général sont des gens très conservateurs, ce n'est surement pas à eux que cet objet est destiné.
Alors pourquoi une telle idée? Je n'en sais rien, le label ne va surement pas gagner un paquet de fric avec ce truc, et Morbid Angel ne risque pas de redorer son blason avec ce genre de produit, peut-être n'est-ce qu'en fin de compte qu'une ultime blague du duo de trolls Azagthoth/Vincent, un dernier "Allez tous vous faire foutre" avant le split, difficile à dire.

Oh et puis merde, fuck it, marre de se chercher des explications, l'album original était une grosse merde, et vous croyez vraiment que 39 artistes (putain ouais, y'a 39 remixes en plus) vont réussir à transformer le plomb en or?

dimanche 5 juin 2011

Morbid Angel - Illud Divinum Insanus


8 ans putain!
8 années après le "moyen" Heretic, Morbid Angel revient pour vous botter le cul et mettre tout le monde d'accord avec un putain d'album de Death Metal... enfin bon, c'était le plan initial.
Le résultat de ces 8 années d'absence et de travail: une putain de grosse merde ignoble.

Ce Illud Divinum Pulanus n'est pas seulement un échec, ou un album raté, c'est une insulte, un glaviot dans la gueule des fans, un foutage de gueule insensé, que je ne n'arrive pas à expliquer.
Pourtant, en dehors du retour de David Vincent, le Morbid Angel nouveau a, sur le papier, de la gueule, avec le remplacement (temporaire?) de Pete Sandoval par l'excellent Tim Yeung (Hate Eternal et un CV long comme le bras) et l'arrivée de Destructhor, guitariste des brutaux Zyklon et Myrkskog, pas le genre de gars à plaisanter donc, même si la photo du groupe faisait un peu gay...


L'album débute par une intro de plus de 2 minutes absolument inutile (sérieusement, y'a vraiment des gens qui écoutent les intros?) avant le premier vrai titre, Too Extreme! (yep, le point d'exclamation est d'origine), et là je mets au défi quiconque de ne pas se dire "mais putain c'est quoi cette merde?!"
Le Riff est médiocre, la prod est assez moche, ça sonne de manière bizarre, et la batterie fait un gros boum-boum-boum débile, on dirait même une boite à rythme.
Ah j'oubliais, y'a aussi David Vincent qui gueule vaguement des conneries comme Extreeeeme!!! et We are your new religion! (comme s'il avait 15 ans quoi...)

J'ai quand même vérifié, je n’écoutais pas par erreur une vieille demo jamais sortie de Rob Zombie dont même lui aurait eu honte, c'était bien Morbid Fucking Angel!
Le titre est d'une absolue nullité, quasiment incroyable, et surtout le calvaire dure 6 minutes... Pathétique et choquant.
Le titre suivant, Existo Vulgoré, ressemble enfin vaguement à ce que j'attendais, ça sonne comme du Death Metal (enfin!) avec la voix assez nulle de Vincent, mais bon, c'est quand même du mauvais Morbid Angel hein, contrairement à Blades of Baal, qui pour le coup est presque un bon titre.
Tim yeung peut enfin jouer et on a même droit à un solo correct, youpi!
En fait avec le recul, je me dis que si MA aurait balancé un album avec une dizaine de Blades of Baal (comme le fait finalement Hate eternal avec plus de couilles) on aurait pu dire qu'à défaut d'avoir sorti un disque génial, il aurait redressé le niveau par rapport à Heretic, et tout le monde aurait été presque content...
Mais non, alors qu'on croit que Poo Extreme est loin derrière et que l'album a réellement commencé, MA nous balance un I am Morbid lamentable, une sorte d'hymne tout nul avec même des choeurs... c'est lent, c'est chiant, on ne retient rien, le solo tombe comme un cheveu sur la soupe, et le passage après le solo (vers 4'05) est... choquant.
Le Riff d'ouverture de 10 More Dead ressemble à du machine head période nu-metal un peu groovy (sic), une chanson assez lente, mais quand même boostée vers la moitié avec un bon solo avant de retomber dans l'ennui.
Vous pensiez avoir touché le fond? Que le groupe ne pouvait pas faire pire que Too Extreme! ?
Et bien Destructos Vs. The Earth/Attack (sérieusement??) va se charger de nous prouver le contraire.
C'est bien simple, ce titre, c'est 7 minutes d'Industriel, mais du moche hein, de l'indus à la Rob Zombie/Manson/Genitorturers, c'est répétitif, ça ne va nulle part, tout simplement à vomir!
Notons quand même que durant les 20 dernières secondes de cette chose, on aura droit à la partie Attack annoncée dans le titre, 20 secondes de blasts sous mixés...
Nevermore n'est pas trop dégueulasse, ce qui semble logique vu que c'est finalement une chanson assez vieille que le groupe joue en live depuis un bout de temps, on est dans du Morbid Angel classique, pas génial, mais vu le désastre qu'est cet album, on ne va pas faire la fine bouche, de même que Beauty Meets Beast, une chanson qui alterne entre le bon et le moyen, et qui est plombée par un titre et des paroles ridicules. (C'est récurrent ici, les paroles sont pitoyables)
Après 2 titres un peu Death Metal, c'est reparti pour une immonde saloperie Rock/Goth/electro, surement la pire de l'album, Radikult, avec un K, parce que ça fait plus evil! C'est bien simple, on dirait du Marilyn Manson!
Je crois que je n'avais jamais rien entendu de pire, une chanson où TOUT serait MAUVAIS!
En gros, cette merde, c'est un riff de The Beautiful People, du nu-metal et des paroles de Bodycount!
Entendre David vincent faire quasiment le rapper en gueulant Kill a cop (LOL) et Hardcore Radicals (re-LOL), c'est juste dégueulasse.

L'album se termine sur une autre merde, le Techno/Hardcore/Radical Mix de Dj Azagthoth, le bien ironiquement nommé Profundis - Mea Culpa (Sérieux? c'est une blague?) on ne parle même plus de Metal ici, juste d'un étron puant qui ne ressemble à rien!

Alors j'entends déjà les gens me dire, "c'est dégueulasse de descendre un album, les gars ont le droit d'expérimenter et de changer des trucs"
Expérimenter????
Parce que faire de la daube électro/metal/indus comme il y a 15 ans c'est expérimenter?
Il fut un temps où Morbid Angel expérimentait, où le groupe avait des années d'avance, où ils influençaient le genre, mais en 2011, Morbid Angel est lamentable.
Juste pour rire, un epetite déclaration de Trey Azagthoth dans Decibel Magazine:
"I think the REAL fans of this band understand that already. We don't check into the scene to see what the scene people accept or don't accept.
I'm basically just trying to explore music and push boundaries and create something new, which is something w've been doing anyway"
Ok, donc ce bon vieux Trey a totalement craqué, repousser les frontières? créer quelque chose de nouveau???
Et en plus il nous explique qu'en gros, il n'écoute pas de Death Metal...
Mais putain Trey, si tu voulais être DJ, fallait appeler Igor Cavalera, ou monter un side project avec ton pote David pour te produire dans les boites de nuit de Miami, parce que rappeler David Vincent et ses fringues en latex pour transformer une légende du Death Metal en Genitorturers bis, c'est une idée de merde...

Pour moi, l'album se divise comme suit:
Correct:
Blades of Baal
Existo Vulgoré
Nevermore

Médiocre:
I am Morbid
Beauty meets Beast
10 more dead (seulement en partie)

Trahison/Genitorturers Style/Merdique:
Too Extreme
Destructos vs. the Earth/Attack
Radikult
Profundis - Mea Culpa

J'avoue que je ne comprend pas comment ils ont pu sortir ce truc, personne ne leur à dit que c'était de la merde, même pas les gars que Season of Mist?
D'ailleurs, le label avait-il écouté ce machin avant de décider de sortir une édition limité Ikea à 129€ ??
Morbid Angel est donc responsable de l'un des plus grand fiasco de l'histoire du Metal, ce Illud Divinum Insanus n'est pas seulement leur St Anger à eux, c'est encore pire, une honte absolue, une sorte d'avis de décès en forme de gros majeur adressé à leurs fans et au Death metal en général, "Allez vous faire foutre, on est Morbid Angel et on vous emmerde, si vous ne comprenez pas ce disque, vous êtes des cons."

Alors certes, bien que les "expérimentations" ne représentent finalement que 4 titres sur 10 (et en polluent 3 autres), elles plombent suffisamment ce disque pour l'empêcher d'être sauver par les quelques titres corrects présents sur cette galette.
Et le sentiment de trahison est bien trop fort...

RIP Morbid Angel
0.5/10

L'un des rares bons titres: