Affichage des articles dont le libellé est allemagne. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est allemagne. Afficher tous les articles

jeudi 5 septembre 2019

[Chronique] Equilibrium - Renegades

Je dois vous avouer une chose, je n'ai pas écouté l'album précédent d'Equilibrium, Armageddon, sorti en 2016, la raison étant plutôt simple et tient dans ma chronique de leur album Erdentempel, qui était une titanesque daube médiocre de folk débile, partant de là vous imaginez bien que j'avais autre chose à foutre de ma vie que d'écouter un nouveau méfait du gang de René Berthiaume et de sa joyeuse bande d'intérimaires jetables.
Aujourd'hui, cinq ans après le dernier album d'Equilibrium que j'ai écouté, j'étais bien disposé à donner une nouvelle chance aux allemands, enfin quand je dis donner une nouvelle chance, ça veut dire m'autoriser une perte de temps en sachant très bien que ça aller être de la merde dans l'ensemble tout en espérant qu'il y ait quand même deux-trois morceaux pas trop dégueulasses dans le lot... et putain Renegades a surpassé toutes mes attentes, je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé il y a trois ans, mais putain de merde j'ai rarement entendu un tel désastre, Renegades est un album tout bonnement incroyable du début à la fin.

samedi 18 mai 2019

[Chronique] Rammstein - Rammstein

La discographie de Rammstein est assez facile à appréhender, on a deux premiers albums qui sont des disques complètement débiles mais terriblement fun et efficaces avec une recette un gros riff/un truc électro qu'on retient/un gars qui parle en allemand dessus, et puis il y a eu Mutter, ou quand Rammstein a essayé, et à échoué, à composer de vraies chansons, la suite? bah c'est plus que de la merde avec une série insensée d'albums dégueulasses où la musique n'était plus qu'une excuse pour sortir des clips destinés à choquer le public mainstream et à faire parler du groupe, stratégie du buzz gagnante puisque plus les disques étaient dégueulasses et plus ça se vendait.
Partant de là, vous croyiez vraiment que cet album éponyme allait être bon?

vendredi 21 décembre 2018

[Chronique] Sulphur Aeon - The Scythe of Cosmic Chaos

Après un brillant premier album, Swallowed by the Ocean's Tide, en 2013, les allemands de Sulphur Aeon sont partis dans un curieux délire, tout faire comme Behemoth, une stratégie qui nous avait Gateway to the Antisphere deux ans plus tard et c'était l'une des plus grosse déception de l'année, c'est un drôle de choix de carrière que de modifier une tambouille particulièrement savoureuse pour se rapprocher du cadavre puant qu'est devenu Behemoth (j'ai une chronique pour ça), Sulphur Aeon passant d'un occulte Lovecraftian Death Metal™ à un Black/Death putassier et facile, et si vous pensiez que le groupe allait se refaire la cerise et reprendre enfin là où les choses s'étaient arrêtées en 2013, vous allez une fois de plus tomber de haut, The Scythe of Cosmic Chaos étant encore plus mauvais que Gateway to the Antisphere, monde de merde...

mercredi 30 mai 2018

[Chronique] Alkaloid - Liquid Anatomy

Linus Klausenitzer, actuel bassiste d'Obscura, Hannes Grossmann et Christian Münzner, respectivement batteur et guitariste anciennement chez Obscura (faisant partie de ce que l'on pourrait appeler le line-up "classique" d'Obscura), le guitariste Danny Tunker ex-Aborted mais également guitar tech chez Obscura, ça fait beaucoup d'Obscura dans un groupe tout ça, ajoutons à ça le chanteur/guitariste Morean de Dark Fortress et de Noneuclid, et vous avez devant vous un véritable all-star band du Tech-Death dont on aurait pu penser qu'il se contente de faire du Obscura-like, sauf que non, Alkaloid a prouvé avec son premier album The Malkuth Grimoire sorti il y a pile trois ans qu'il était un tout autre animal, œuvrant dans le Tech-Death, certes, mais davantage décidé à explorer la dimension progressive de son art plutôt que de se contenter des recettes faciles du genre, ce premier album était délicieusement plein de défauts, des failles presque normales pour un projet aussi aventureux et non-conventionnel dans son approche, quand on tente beaucoup, qu'on expérimente, tout ne peut pas être parfait, ce qui nous amène à Liquid Anatomy, un second album où Alkaloid, presque naturellement, ne va pas se restreindre aux codes qu'il a défini il y a trois ans, il va s'en servir de base pour faire... autre chose.

mercredi 19 avril 2017

[Chronique] Fjoergyn - Lvcifer Es

Étonnante carrière que celle des allemands de Fjoergyn, ce groupe existe depuis quasiment quinze ans, a déjà sorti un paquet d'albums, celui-ci étant le cinquième, et pourtant, il semble que personne ne le connaisse, ou tout le monde s'en cogne, cela va souvent de pair d'ailleurs, je dois bien vous avouer que même si je suis versé dans le Black Avant-Gardiste, je n'avais que de succincts souvenirs de Fjoergyn, ah c'est peut-être ça le problème en fait, Fjoergyn fait du Black d'Avant-Garde, ça n'a pas toujours été le cas, mais ça l'est définitivement aujourd'hui, même si une fois de plus, comme avec tous les groupes du genre qui se respectent, il y a eu évolution avec Lvcifer Es, et on tient peut-être le disque qui pourrait enfin lancer une carrière moins confidentielle pour nos teutons, ou pas, ça reste de l'Avant-garde après tout...

dimanche 9 avril 2017

[Chronique] Schattenvald - V

C'est une chronique que j'aurais presque pu caser dans la catégorie découverte tant la musique des allemands est méconnue dans nos contrées, pourtant, comme le nom de l'album l'indique subtilement, il s'agit déjà du cinquième album pour Schattenvald, à l'origine une création solitaire du multi-instrumentaliste Nachtsturm devenu duo depuis l'arrivée du chanteur Iskharian il y a cinq ans.
Comme vous l'avez sans doute deviné avec la pochette, Schattenvald fait du Black Metal, mais pas n'importe lequel, vu qu'ils appellent ça du Upper Franconian Black Metal, ne vous triturez pas trop le cerveau, à part définir l'origine géographique du combo (la Haute-Franconie en Bavière donc, pour les plus fins observateurs), l'étiquette ne sert pas à grand chose, si ce n'est également nous dire que que ça va parler de l'histoire de cette région dans des lyrics en allemands que je ne comprends pas, vivement qu'un groupe de Black du Pas-de-Calais prenne l'étiquette du Trve Ch'ti Black Metal et nous fasse des morceaux épiques sur les mineurs et l'alcoolisme...

lundi 30 janvier 2017

[Chronique] Kreator - Gods of Violence

Cela fait déjà cinq ans que c'est sorti Phantom Antichrist? La vache, comme le temps passe, je ne m'en étais même pas rendu compte, il faut dire aussi que Kreator a largement occupé le terrain en tournant inlassablement depuis 2012, et c'est justement ça qui justifie un nouvel album des allemands, bah ouais, il faut bien trouver une excuse pour tourner et renouveler le stock de merch avec de nouveaux visuels.

jeudi 10 mars 2016

[Chronique] Todtgelichter - Rooms

A l'origine un groupe de Black assez quelconque, les allemands de Todtgelichter avaient su se faire un nom en évoluant fortement du côté de l'avant-garde et du post-Black, évolution qui avait culminé avec Angst en 2010, album qui aurait du permettre à Todtgelichter de prendre son envol et d'entrer au panthéon du genre... Sauf que non, tout s'est cassé la gueule avec Apnoe en 2013, alors qu'on attendait que les allemands confirme tout le bien que l'on pensait de Angst, on avait eu droit à, globalement, un disque de Rock émo tout dégueulasse remplit de guimauve, monde de merde...
De ce fait, je dois vous avouer que, marre d'être déçu, je n'avais pas trop envie d'écouter ce cinquième album, mais bon, vu que le groupe avait dégagé Tobias, son principal vocaliste sur Apnoe, j'avais repris un peu espoir, et heureusement que je suis passé outre mes appréhensions initiales, car je serais passé à côté d'un excellent, ouais, avec son artwork toujours aussi minimaliste, Rooms est bel et bien le retour en grâce de Todtgelichter, on efface la tache Apnoe et on recommence, Rooms est le vrai quatrième album que l'on attendait après Angst...

lundi 22 février 2016

[Chronique] Obscura - Akroasis

On a bien cru qu'on avait définitivement perdu Obscura avec l'écroulement de son line-up dit "classique" (celui de Cosmogenesis finalement) ces dernières années, avec les départs de Hannes Grossmann et de Christian Münzner partis fonder Alkaloid, il aura fallu quelques temps pour que Steffen Kummerer ne reconstruise un line-up qui tienne la route, le tout en bossant en parallèle sur Thulcandra.
Bref, toujours accompagné de son bassiste depuis cinq ans Linus Klausenitzer, Kummerer nous présente les nouveaux arrivants, Sebastian Lanser à la batterie, et le très jeune Rafael Trujillo à la guitare, surement arrivé un peu trop tard puisqu'il ne joue d'ailleurs pas sur ce nouveau disque, vu que c'est Tom Geldschläger qui y est crédité, mais passons, voilà le nouveau Obscura bien décidé à redresser la barre après un Omnivium qui en avait laissé plus d'un, dont moi, dubitatif quant à la tournure des événements, le tout enrobé d'une grosse hype dans les médias bien décidés à nous jouer le coup du grand retour des titans du Prog/Tech-Death...

vendredi 12 février 2016

[Découverte] Imperceptum - Collapse of Existence

Aujourd'hui, c'est une petite chronique découverte qui vous attend, parce que vous ne connaissez pas Imperceptum, rassurez-vous, moi non plus avant la semaine dernière, bref, Collapse of Existence est le premier album d'un certain Void, un allemand, qui s'occupe d'absolument tout dans le projet, il va de soi également que le disque est sorti dans l'indifférence générale en indépendant sur Bandcamp, mais comme à l'accoutumée, si je vous parle de ce truc, c'est que ça vaut le coup de s'intéresser à ce que propose ce mystérieux teuton...

mercredi 6 janvier 2016

[Chronique] Primal Fear - Rulebreaker

Inébranlable, inoxydable, insubmersible, indécrottable, revoilà Primal Fear, ouais, encore, pour ce qui est en train de devenir un vieux marronnier de ce blog, tous les deux ans en janvier, je vous chronique la nouvelle livraison des allemands pour débuter l'année, on y peut rien, c'est comme ça, la horde teutonne d'über-warriors du Heavy Metal ne lâchera jamais l'affaire et reviendra inlassablement à l'assaut, tant pis si de plus en plus de monde s'en bat les couilles sévère, bah ouais, ça devient un peu lassant à la longue.
Bref, je vous renvoie à la chronique du précédent album Delivering the Black pour une présentation plus exhaustive du groupe, on va tout de suite attaquer cette chronique, où, bien entendu, j'aurai tout a fait pu vous ressortir tout ce que j'avais écrit il y a deux ans tant ce Rulebreaker est en tout point similaire à son prédécesseur.

mardi 23 juin 2015

[Chronique] Lindemann - Skills In Pills

Personnellement, dans ce monde de merde où il semble que je passe mon temps à écouter des albums de merde, je trouve rafraîchissant de tomber parfois sur une gemme salvatrice, un album magique qui révolutionne la musique, qui vous transporte dans une autre dimension, un album tellement novateur, original, transcendant le concept même de musique, une oeuvre d'art unique et intemporelle où l'on sait après écoute que plus rien ne sera comme avant.
Lindemann est ce genre d'oeuvre, l'aventure solo du génial vocaliste des génies allemands de Rammstein, et plus qu'un album solo, l'histoire d'une collaboration entre deux titans de l'art musical métallique, car Mr. Lindemann est ici accompagné du phénomène suédois et producteur de génie, Peter Tägtgren, l'alliance de deux des plus grands musiciens de notre temps, accouchant ici d'une oeuvre déjà mythique d'art musical contemporain, et si Skills In Pills était un livre, il serait aussi important que la Bible et le Coran réuni, c'est un monument, éclipsant les sept merveilles du monde par son audace artistique et son ambition démesurée, Skills In Pills est digne de la plus grande création divine, cet album sera vénéré pour des millénaires et restera dans les mémoires, on retiendra la date le 23 juin comme le jour de l'arrivée du Messie, le jour qui a changé l'histoire de l'humanité, oui, Skills In Pills est bien le disque ultime que le monde entier attendait...

mercredi 3 juin 2015

[Chronique] Helloween - My God-Given Right

Il y a deux ans, Straight Out of Hell avait prouvé deux choses, que Helloween n'avait plus rien à prouver, et surtout qu'il ne fallait plus rien attendre des allemands que des albums qui soient le moins mauvais possible, c'est ainsi, après plus de trente ans de carrière, Helloween n'a plus rien sous la pédale, et c'est principalement par inertie que le groupe continue d'avancer tranquillement vers la retraite.
Partant de là, il n'y a rien à attendre de ce quinzième album, mais vraiment rien du tout, l'age d'or est loin derrière, Helloween n'est plus capable de composer des classiques intemporels, à peine est-il capable de pondre deux-trois morceaux sympa par album et de vite torcher le reste, le problème de My God-Given Right, même si l'on en attendait pas grand chose, est qu'il parvient à être encore plus médiocre que le précédent, Helloween atteint le zéro absolu de sa créativité avec un album où il ne se passe... euh rien, mais vraiment rien, du début à la fin, My God-Given Right est juste un album de plus qui servira de prétexte à une nouvelle tournée, et rien d'autre, un produit calibré et générique qui ne sera qu'un objet de plus à vendre en tournée, et tant pis si c'est nul, Helloween est le genre de groupe qui a beaucoup de fans-collectionneurs qui veulent tout posséder du groupe quoi qu'il arrive...

mercredi 15 avril 2015

[Chronique] Sulphur Aeon - Gateway to the Antisphere

A une époque où trouver du bon Death Metal pertinent devient de plus en plus compliqué, Sulphur Aeon est sorti des abysses en 2013 avec en guise de premier album l'un des disques de Death parmi les plus impressionnants de ces dix dernières années, ouais, Swallowed By The Ocean's Tide, c'était bon à ce point là, et pour le coup, on pouvait réellement parler avec les allemands de Lovecraftian Death Metal, cet album, c'était Chtulu Cthuhlu Ctuluh merde, le gros poulpe là, qui débarquait dans votre salon pour vous défoncer la gueule avec ses tentacules sans aucune forme de pitié.
Du coup, vous imaginez bien que les attentes étaient particulièrement élevées à l'annonce de la sortie de ce second disque, et l'on attendait que Sulphur Aeon enfonce le clou avec Gateway to the Antisphere, et comme vous venez de subtilement remarquer que je viens d'employer le passé, c'est que ça ne s'est pas passé comme prévu, stupeur, tristesse (un peu), damnation, Gateway to the antisphere est largement moins bon que le coup de maître Swallowed By The Ocean's Tide, ce qui n'en fait pas un mauvais disque pour autant, mais ceux qui attendait un disque au moins aussi bon, voir meilleur, en seront pour leurs frais...

vendredi 6 février 2015

[Chronique] Thulcandra - Ascension Lost

Pauvre Thulcandra, Steffen Kummerer (la tête pensante d'Obscura) a beau aujourd'hui se démener en interview afin de défendre l'authenticité du projet, le mal est fait depuis bien longtemps, dès le premier album Fallen Angel's Dominion, à une époque où, maladroitement peut-être, Kummerer passait son temps à clamer son amour et son admiration pour Dissection, faisant passer le groupe pour une sorte de groupe hommage au combo mythique de Jon Nödtveidt, il n'en fallait pas plus pour que dans l'esprit des gens, l'on passe de groupe hommage à... gros plagiat de Dissection.
La même musique, les magnifiques pochettes bleutées de Necrolord, il était tentant de parler de copie, et ce n'était pas particulièrement faux tant Thulcandra manquait cruellement de personnalité, et ce n'est pas le second album Under a Frozen sun qui allait y changer quelque chose malgré le très léger changement de direction, il faut dire que faire une reprise d'Unanimated participait à la confusion entourant ce que voulait vraiment faire Thulcandra, un hommage, une copie de qui vous savez, un groupe souhaitant s'affranchir de ses influences bien trop pesantes? aucune idée, et j'imagine que le but de cet album est de répondre à cette problématique, ou tout du moins de dissiper le flou concernant ce qu'est vraiment Thulcandra...

mardi 2 décembre 2014

[Chronique] Panzer - Send Them All To Hell

Les temps sont durs, c'est la crise, les ventes de disques continuent de s'écrouler, et la surproduction actuelle contribue à diminuer encore davantage les revenues des groupes, la solution que certains ont trouvé est d'ajouter encore à la surproduction en se lançant dans des projets annexes, et c'est donc sans surprise que l'on assiste à la création de super-groupes rassemblant quelques légendes le temps d'un projet éphémère destiné à cachetonner sur le dos des fans.
Marketé par Nuclear Blast comme le nouveau super-groupe légendaire germanique qui va vous défoncer la gueule avec du réchauffé, voici le très originalement nommé Panzer, enfin, non en fait, les gars se sont surement rendus compte en cours de route que le nom Panzer était déjà utilisé par au moins une bonne centaine de groupe dans le monde, ils ont du rajouter à l'arrache un complément dans le logo, officieusement, c'est Panzer tout court, officiellement, ce sera donc The German Panzer pour éviter les problèmes juridiques.
Bref, ce Panzer rassemble un trio de légende, le chanteur bassiste de Destruction, Schmier, et deux Accept, le batteur Stefan Schwarzmann et surtout le guitariste Herman Frank, un peu sous exploité dans son groupe d'origine et bien décidé à démontrer à Wolf Hoffmann qu'il sait aussi composer du bon Heavy Metal, ah oui, j'vous l'avais pas dit, mais Panzer, c'est pas du Thrash à la Destruction, c'est du bon vieux Heavy à l'ancienne...

vendredi 22 août 2014

[Chronique] Khthoniik Cerviiks - Heptaedrone (Démo)

L'été c'est de la merde, en particulier ce mois d'août où les sorties intéressantes se font rares, je vous laisse imaginer mon désarroi quand j'ai réalisé il y a peu que mes seules options de chroniques étaient Dragonforce et Opeth, monde de merde...
Heureusement, en période de vaches maigres, on peut toujours se tourner vers l'underground, car entre des centaines de daubes quelconques, il y a toujours l'espoir de tomber sur une perle, c'est rare, mais ça arrive, parfois, et le petit label allemand Iron Bonehead s'est fait une spécialité de dégoter tout un tas de groupes pas dégueulasses tout du tout, à condition d'être versé dans le Thrash cradingue, le Black et le Death, et ça tombe bien, puisque le groupe qui nous intéresse aujourd'hui est pile poil à la croisée de ces trois genres.
Bref, Khthoniik Cerviiks est allemand est nous propose avec Heptaedrone sa Démo qui rassemble quatre titres déjà parus sur des démos précédentes plus deux inédits et demi (y'a une intro), enfin bon, on peu presque parler de premier album puisque le bouzin dure quand même 43 minutes et que j'ai du mal à imaginer que le groupe ait envie d'avoir une qualité sonore supérieure, car ouais, amis Trve du Kvlt, c'est crade, dégueulasse, poisseux, sauvage, et ô joie, ça sort exclusivement en cassette audio, et c'est toujours une bonne idée de sortir une musique apocalyptique et nihiliste sur un format qui est susceptible de s'autodétruire à tout moment lors de l'écoute...
(Bon, quand même, pour les moins trve, c'est en digital sur bandcamp...)

lundi 18 août 2014

[Chronique] Accept - Blind Rage

Malgré sa très très longue carrière, le groupe allant tranquillement sur ses quarante ans, il est facile de résumer ce qu'est Accept au travers d'une période précise, celle allant de 82 à 86, avec quatre albums qui sont devenus de véritables classiques du Heavy Metal, Restless and Wild, Balls to the Wall, Metal Heart, et Russian Roulette, c'est précisément là où les allemands étaient au top de leur jeu.
Wolf Hoffmann est un malin qui a très bien compris que c'est le Accept que les fans veulent entendre, pas possible de ramener Udo Dirkschneider? pas de problème, on embauche un inconnu qui sonne comme le nain teuton à sa grande époque, faire un album de reformation en 2010? aucun soucis, il suffit de reprendre tout ce que faisait Accept de 82 à 86 en actualisant un peu le truc et en lui greffant une production moderne et puissante, et ça a fonctionné, Blood of the Nations était un excellent disque qui permettait aux allemands de faire un retour aussi fracassant qu'inespéré, c'était le moment pour Hoffmann d'enclencher le mode recyclage et de s'engager sur la voie de l'immobilisme, car Stalingrad était à peu de choses près du même tonneau, et vous savez déjà ce qui vous attend même avant d'écouter Blind Rage, vous vous imaginez bien qu'en sortant des albums tous les deux ans, Accept est plutôt là pour occuper le terrain plutôt que de partir à l'aventure...

mardi 10 juin 2014

[Chronique] Equilibrium - Erdentempel

Le Folk est un sous-genre très particulier dans le Metal, ça peut-être très bien fait, absolument épique, profond même, comme l'est Moonsorrow, qui est de toute façon le groupe le plus épique de l'univers, parfois mélancolique comme un Arkona (même s'il existe une dichotomie chez les russes, entre les albums et des prestations scéniques mettant en avant les hymnes festifs), et il y a toute une frange du Folk Metal qui évolue dans un registre plus léger, ouais, c'est ce qu'on appelle le Patrick Sébastien Metal, avec en fer de lance les Trollfest, Korpiklaani et compagnie, ambiance kermesse du coin, des groupes qui ont très bien compris que leur public était le Metalleux bourré avide de déguisement acheté chez EMP et de chansons à boire, ces groupes ont pigé le truc, que les orchestrations Folks et les rythmes dansants simplistes se suffisaient à eux-mêmes, en tout cas largement suffisant pour satisfaire un public peu exigeant et avide de mythologie simplifiée à l'extrême et de clichés nordiques à la con.
Equilibrium est un cas à part, son premier album, Turis Fratyr était plutôt bon, pas génial, mais de quoi faire son trou et se convertir en une espèce de chef de file du Black/Folk épique, bon, en gros du Black sympho avec des orchestrations Folk, le problème du genre, c'est qu'il est tellement cloisonné que les perspectives d'évolution sont extrêmement réduites, Equilibrium s'est dont contenté de nous re-pondre le même album en moins bien, et à chaque fois, en poussant encore plus loin l'aspect festif/kermesse de sa musique, c'est l'effet Patrick Sébastien...

mercredi 9 avril 2014

[Chronique] Gamma Ray - Empire of the Undead

Question: Qu'attendre d'un nouvel album de Gamma Ray en 2014?
Réponse; Rien!
Voilà, fin de la chronique, merci de m'avoir lu, c'est cool...
...
Quoi? vous voulez que je développe? ok, mais juste pour vous faire plaisir alors.
Donc voilà, onzième album pour Kai Hansen et ses potes, un groupe formé en 1989 qui sort en 2014, faites le calcul, ça fait tout juste 25 ans, et là, on sent venir l'embrouille, l'album prétexte à une tournée événementielle spéciale célébration de l'anniversaire du quart de siècle, vous attendez le grand retour en force de Gamma Ray après le bien médiocre To the Metal? du frais? du neuf?
Lol, c'est Gamma Ray les gars, l'originalité, tu te la prends, tu te la roules en boulette et tu te l'insères délicatement dans le fondement, Gamma Ray va nous faire son Power Metal à la recette connue, du Helloween, du Judas Priest, un peu de Maiden, et ça suffira largement à faire la blague le temps d'un disque, tout en sachant que plus jamais nos sympathiques teutons ne parviendront à sortir un disque du calibre des classiques des années 90, il a essayé le Kai, en nous balançant un Land of the Free II un peu frelaté, mais rien à faire, la magie n'opère plus vraiment, on pourra juste se consoler en se disant qu'Empire of the Undead est un poil meilleur que le précédent, c'est déjà ça...