Devourment est un groupe important dans le Death Metal, on parle ici d'un groupe qui, même s'il n'est pas réellement le géniteur d'un genre (coucou Suffocation, même si on laissera le débat aux historiens), est celui qui a défini les contours de ce que l'on appellera le Slam Death moderne, ce dérivé du Br00tal Death qui mêle la vélocité naturelle du Death à un groove langoureux tout ce qu'il y a de plus putride, le premier album de Devourment, Molesting the Decapitated, sorti en 1999, est un monument inattaquable du genre, c'est l'album que tous les groupes de Slam depuis vingt ans ont essayé d'imiter, c'est aussi l'album que Devourment à lui même essayé, vainement, de répliquer tout au long d'une carrière aussi chaotique qu'erratique, avec ses nombreux splits, changements de line-up (tout ça pour des raisons diverses dont on se s’attardera pas ici), et donc albums qui peinaient à s'approcher qualitativement parlant de cet encombrant classique du genre...
Affichage des articles dont le libellé est Relapse Records. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Relapse Records. Afficher tous les articles
dimanche 8 septembre 2019
vendredi 15 juin 2018
[Chronique] Gruesome - Twisted Prayers
Il y a quelques années, après leur participation à la tournée Death to All (le groupe de reprise de Death qui était globalement Death sans Chuck Schuldiner histoire de faire vivre l'héritage du groupe, et surtout de faire un peu d'argent), le batteur Ex-Malevolent Creation Gus Rios et le chanteur/Guitariste d'Exhumed Matt Harvey avait eu une idée à la con, monter un groupe hommage qui ferait du Death, mais genre vraiment ça, de la pure copie de Death dans le cadre de "nouveaux" morceaux, mais bon, difficile de parler de matériel original quand le groupe a "emprunté" des plans entiers chez son modèle.
Quoi qu'il en soit, c'était une idée à la con, mais c'était pas non plus dégueulasse, Savage Land c'était de la copie de Scream Bloody Gore et de Leprosy avec un chanteur moins mauvais (désolé Chuck, mais bon, t'étais un vocaliste plus que limité), un disque sympa qui donnait surtout envie d'écouter l'original, et surtout, on espérait que ce soit une aventure sans lendemain, voilà c'était cool le temps d'un disque, c'était pas la peine d'en faire un deuxième... sauf que non, les gars ont trouvé le moyen d'en faire un deuxième, pourquoi?? aucune putain d'idée...
Quoi qu'il en soit, c'était une idée à la con, mais c'était pas non plus dégueulasse, Savage Land c'était de la copie de Scream Bloody Gore et de Leprosy avec un chanteur moins mauvais (désolé Chuck, mais bon, t'étais un vocaliste plus que limité), un disque sympa qui donnait surtout envie d'écouter l'original, et surtout, on espérait que ce soit une aventure sans lendemain, voilà c'était cool le temps d'un disque, c'était pas la peine d'en faire un deuxième... sauf que non, les gars ont trouvé le moyen d'en faire un deuxième, pourquoi?? aucune putain d'idée...
vendredi 25 août 2017
[Chronique] Incantation - Profane Nexus
Après Immolation et Suffocation, il suffisait juste d'attendre quelques semaines pour que la troisième pièce du maléfique triumvirat du Death Metal américain culte division Nord-Est sorte un nouvel album, un peu comme les planètes qui s'alignent dans le ciel ouvrant les portes du panthéon du Death Metal américain pour que le glorieux Incantation puisse délivrer son offrande, une offrande bien plus prosaïque et terre-à-terre qu'une introduction pompeuse d'un baltringue de chroniqueur qui se branle sur de la prose de merde.
mardi 16 mai 2017
[Découverte] John Frum - A Stirring in the Noos
Pour ceux que ça intéresse, John Frum est le prophète d'un culte du cargo au Vanuatu, et si vous voulez en savoir plus, me cassez pas les couilles et allez sur Wikipedia, me connaissances en conneries polynésiennes s'arrête à Moana, donc on va plutôt se concentrer sur le groupe John Frum qui est américain, et qui sort ici son premier album, le projet est d'ailleurs un énième groupe du multi-instrumentaliste Eli Litwin, chantre du bidulecore free jazz improvisé avec notamment Intensus ou son pendant Blackisé Eskia, qui se lance ici avec ce qui semble être un vrai groupe avec un line-up à tomber à la renverse.
jeudi 10 novembre 2016
[Chronique] Ulcerate - Shrines of Paralysis
Oh tiens, voilà l'album de l'année qui vient de sortir, trop cool.
Ouais, j'attaque cette chronique comme ça, car ça devient une habitude, je place systématiquement les albums d'Ulcerate au sommet de mes listes de fin d'année, pas le choix, car à chaque fois c'est la même histoire, Ulcerate sort de sa Nouvelle-Zelande natale pour fracasser l'univers et atomiser toute la concurrence, c'était le cas avec Destroyers of All en 2011 et Vermis il y a déjà trois ans, et plus généralement, en quatre disques, Ulcerate s'est mis en tête de transcender le Death Metal, de l'emmener dans un autre niveau de conscience, et il y est parvenu, à chaque fois, avec une facilité presque insolente, avec Vermis comme point culminant de cette ascension, qui ne laissait qu'une seule question en suspens, comment Ulcerate allait pouvoir faire mieux?
Ouais, j'attaque cette chronique comme ça, car ça devient une habitude, je place systématiquement les albums d'Ulcerate au sommet de mes listes de fin d'année, pas le choix, car à chaque fois c'est la même histoire, Ulcerate sort de sa Nouvelle-Zelande natale pour fracasser l'univers et atomiser toute la concurrence, c'était le cas avec Destroyers of All en 2011 et Vermis il y a déjà trois ans, et plus généralement, en quatre disques, Ulcerate s'est mis en tête de transcender le Death Metal, de l'emmener dans un autre niveau de conscience, et il y est parvenu, à chaque fois, avec une facilité presque insolente, avec Vermis comme point culminant de cette ascension, qui ne laissait qu'une seule question en suspens, comment Ulcerate allait pouvoir faire mieux?
Libellés :
2016,
Chronique,
Death-Metal,
metal,
Nouvelle-Zélande,
novembre,
Post-Metal,
Relapse Records,
review,
Shrines of Paralysis,
Tech-Death,
Technical Death Metal,
ulcerate
vendredi 18 mars 2016
[Chronique] Gadget - The Great Destroyer
10 ans! Les suédois de Gadget avaient tellement disparu de la circulation qu'on en avait presque oublié son existence, je ne sais pas trop ce qui s'est passé, je ne veux pas jouer à l'inspecteur (Gadget), de toute façon, ce ne seraient que des suppositions au pif (Gadget).
Nonobstant les jeux de mots pourris, Gadget, c'était bien, très bien même, surtout que le groupe, avec Remote en 2004 et surtout The Funeral March en 2006, tombaient bien, juste au moment de la disparition brutale de Nasum, le roi était mort, vive le roi, et Gadget était en pole-position pour monter sur le trône laissant vacant du Grindcore suédois, sauf que non, Gadget a préféré l'exil, loin, tellement loin qu'il ne restait plus que quelques souvenirs chez les plus vieux, comme une légende urbaine de vieux con qui radote de vielles histoires à base de c'était mieux avant, même si dans le cas du Grindcore, ouais, effectivement c'était mieux avant, jusqu'à maintenant, car The Great Destroyer s'avère bien être le retour du roi, et on va pas y aller par quatre chemin, le meilleur album de Grindcore de l'année, c'est surement celui-là.
Nonobstant les jeux de mots pourris, Gadget, c'était bien, très bien même, surtout que le groupe, avec Remote en 2004 et surtout The Funeral March en 2006, tombaient bien, juste au moment de la disparition brutale de Nasum, le roi était mort, vive le roi, et Gadget était en pole-position pour monter sur le trône laissant vacant du Grindcore suédois, sauf que non, Gadget a préféré l'exil, loin, tellement loin qu'il ne restait plus que quelques souvenirs chez les plus vieux, comme une légende urbaine de vieux con qui radote de vielles histoires à base de c'était mieux avant, même si dans le cas du Grindcore, ouais, effectivement c'était mieux avant, jusqu'à maintenant, car The Great Destroyer s'avère bien être le retour du roi, et on va pas y aller par quatre chemin, le meilleur album de Grindcore de l'année, c'est surement celui-là.
lundi 22 février 2016
[Chronique] Obscura - Akroasis
On a bien cru qu'on avait définitivement perdu Obscura avec l'écroulement de son line-up dit "classique" (celui de Cosmogenesis finalement) ces dernières années, avec les départs de Hannes Grossmann et de Christian Münzner partis fonder Alkaloid, il aura fallu quelques temps pour que Steffen Kummerer ne reconstruise un line-up qui tienne la route, le tout en bossant en parallèle sur Thulcandra.
Bref, toujours accompagné de son bassiste depuis cinq ans Linus Klausenitzer, Kummerer nous présente les nouveaux arrivants, Sebastian Lanser à la batterie, et le très jeune Rafael Trujillo à la guitare, surement arrivé un peu trop tard puisqu'il ne joue d'ailleurs pas sur ce nouveau disque, vu que c'est Tom Geldschläger qui y est crédité, mais passons, voilà le nouveau Obscura bien décidé à redresser la barre après un Omnivium qui en avait laissé plus d'un, dont moi, dubitatif quant à la tournure des événements, le tout enrobé d'une grosse hype dans les médias bien décidés à nous jouer le coup du grand retour des titans du Prog/Tech-Death...
Bref, toujours accompagné de son bassiste depuis cinq ans Linus Klausenitzer, Kummerer nous présente les nouveaux arrivants, Sebastian Lanser à la batterie, et le très jeune Rafael Trujillo à la guitare, surement arrivé un peu trop tard puisqu'il ne joue d'ailleurs pas sur ce nouveau disque, vu que c'est Tom Geldschläger qui y est crédité, mais passons, voilà le nouveau Obscura bien décidé à redresser la barre après un Omnivium qui en avait laissé plus d'un, dont moi, dubitatif quant à la tournure des événements, le tout enrobé d'une grosse hype dans les médias bien décidés à nous jouer le coup du grand retour des titans du Prog/Tech-Death...
samedi 13 décembre 2014
[Chronique] Cretin - Stranger
Généralement, les groupes de Grindcore ont tendance à être hyper-productifs, et comme d'habitude avec les règles, il y a toujours des exceptions, bref, Cretin est un groupe de grosses feignasses.
Pourtant, le combo américain existe depuis longtemps, depuis 1992 si vous êtes portés sur les dates, formé par Matt Widener et celle qui était connue à l'époque comme Dan Martinez, assez rapidement rejoint par le batteur Col Jones, Cretin n'a même pas trouvé le moyen de sortir quoi que ce soit lors de sa première incarnation avant de splitté en 1996, reformé en 2001, il aura quand même fallu attendre 2006 pour que les américains sortent enfin leur premier album, l'excellent et dérangeant Freakery, et après... plus rien.
Enfin si, Dan Martinez a eu le temps de se faire couper le pénis et de se faire pousser des boobs pour devenir Marissa Martinez, ce qui n'est quand même pas rien, mais comme ça ne change pas grand chose musicalement, on s'en tape, bref, huit ans après son premier disque, Cretin s'est enfin décidé à se sortir les doigts du cul pour sortir un second disque, et même si Stranger est quelque peu différent de Freakery, c'est pour le meilleur, car ce second opus est largement supérieur au précédent...
Pourtant, le combo américain existe depuis longtemps, depuis 1992 si vous êtes portés sur les dates, formé par Matt Widener et celle qui était connue à l'époque comme Dan Martinez, assez rapidement rejoint par le batteur Col Jones, Cretin n'a même pas trouvé le moyen de sortir quoi que ce soit lors de sa première incarnation avant de splitté en 1996, reformé en 2001, il aura quand même fallu attendre 2006 pour que les américains sortent enfin leur premier album, l'excellent et dérangeant Freakery, et après... plus rien.
Enfin si, Dan Martinez a eu le temps de se faire couper le pénis et de se faire pousser des boobs pour devenir Marissa Martinez, ce qui n'est quand même pas rien, mais comme ça ne change pas grand chose musicalement, on s'en tape, bref, huit ans après son premier disque, Cretin s'est enfin décidé à se sortir les doigts du cul pour sortir un second disque, et même si Stranger est quelque peu différent de Freakery, c'est pour le meilleur, car ce second opus est largement supérieur au précédent...
Libellés :
2014,
Chronique,
Cretin,
Death,
death metal,
décembre,
grindcore,
metal,
Relapse Records,
review,
Stranger,
USA
jeudi 23 octobre 2014
[Chronique] Obituary - Inked In Blood
Résumer la carrière d'Obituary est chose assez aisée, Slowly we Rot, et point barre, c'est tout, rien d'autre à signaler, vous allez me dire que Cause of Death c'était pas mal non plus, mais cet album étant principalement un clone du premier disque avant tout révélateur du fait qu'Obituary était incapable de changer et d'évoluer.
Le reste de la discographie? des albums médiocres, au mieux passables si on est vraiment conciliant, dont il n'y a rien à retenir, Obituary est la preuve que l'on peut bâtir une carrière sur la base d'un seul bon disque, suffisant pour rendre le groupe culte, et c'est ainsi qu'Obituary appartient à cette caste de groupes de légende dont le seul fait de gloire est d'avoir sorti le bon disque au bon moment, et dont la discographie n'est pas à la hauteur de la-dite légende.
25 ans tout juste après son unique fait de gloire, Obituary est de retour après une période de silence où, soyons réalistes, il ne manquait à personne, et malgré sa discographie foireuse, il conserve son statut culte et une aura suffisante pour que ses fans lui filent du blé par une campagne de crowdfunding servant à financer un nouveau méfait (ce qui n'empêchera pas le groupe de signer chez Relapse une fois l'enregistrement terminé hein...), comme quoi le fait de ne sortir que des purges quelconques ne semblent pas refroidir le fan de base.
Bref, 25 ans après son seul bon disque, Obituary est-il capable de nous ressortir un chef d'oeuvre? non. Inked in Blood est-il un bon disque? non, même pas...
Le reste de la discographie? des albums médiocres, au mieux passables si on est vraiment conciliant, dont il n'y a rien à retenir, Obituary est la preuve que l'on peut bâtir une carrière sur la base d'un seul bon disque, suffisant pour rendre le groupe culte, et c'est ainsi qu'Obituary appartient à cette caste de groupes de légende dont le seul fait de gloire est d'avoir sorti le bon disque au bon moment, et dont la discographie n'est pas à la hauteur de la-dite légende.
25 ans tout juste après son unique fait de gloire, Obituary est de retour après une période de silence où, soyons réalistes, il ne manquait à personne, et malgré sa discographie foireuse, il conserve son statut culte et une aura suffisante pour que ses fans lui filent du blé par une campagne de crowdfunding servant à financer un nouveau méfait (ce qui n'empêchera pas le groupe de signer chez Relapse une fois l'enregistrement terminé hein...), comme quoi le fait de ne sortir que des purges quelconques ne semblent pas refroidir le fan de base.
Bref, 25 ans après son seul bon disque, Obituary est-il capable de nous ressortir un chef d'oeuvre? non. Inked in Blood est-il un bon disque? non, même pas...
mardi 30 septembre 2014
[Chronique] Myrkur - Myrkur [EP]
Vous avez forcément entendu parler de Myrkur ces dernières semaine, un one-woman band qui fait le buzz dans toute la presse Metal sous prétexte que c'est une jeune et fragile jeune femme qui se lance dans un milieu d'homme, incroyable n'est-ce pas? en plus, pour plus d'authenticité et pour la caution Trve, elle vient de Scandinavie, juste ce qu'il faut pour que la presse s'emballe et s'incline devant son génie, tout en signant au passage chez Relapse.
Sauf que... non en fait, cette vision romantique de la jeune femme qui réalise son premier EP en solitaire dans les bois au Danemark et qui sort de l'ombre toute seule comme une grande, est fausse, bah ouais, Myrkur, c'est en fait Amalie Brunn, qui est certes danoise, mais qui vit à Brooklyn, partageant son temps entre son duo Indie-Pop Ex Cops et des activités dans le mannequinat, comme par exemple une petite apparition dans une publicité Chanel avec Gaspard Ulliel, en gros, plutôt le genre de gonzesse dont on parlerait volontiers chez Pitchfork, Vogue ou encore les Inrock, et pas forcément dans un magazine Metal, avouez que le romantisme du projet et l'authenticité chère au public Black Metal en prend un petit coup dans l'aile, et on imagine volontiers que cet EP qui se veut Trve et authentique avec un son old school qui croustille fut enregistré dans un studio branchouille de New York.
Bon, ça c'était pour la partie Mythbuster de la chronique, histoire de pisser sur le buzz, une partie que nous allons oublier pour nous consacrer à la musique de la demoiselle (ou de son producteur hispster à moustache), car authentique ou pas, Myrkur à presque tout bon avec son premier EP éponyme...
Sauf que... non en fait, cette vision romantique de la jeune femme qui réalise son premier EP en solitaire dans les bois au Danemark et qui sort de l'ombre toute seule comme une grande, est fausse, bah ouais, Myrkur, c'est en fait Amalie Brunn, qui est certes danoise, mais qui vit à Brooklyn, partageant son temps entre son duo Indie-Pop Ex Cops et des activités dans le mannequinat, comme par exemple une petite apparition dans une publicité Chanel avec Gaspard Ulliel, en gros, plutôt le genre de gonzesse dont on parlerait volontiers chez Pitchfork, Vogue ou encore les Inrock, et pas forcément dans un magazine Metal, avouez que le romantisme du projet et l'authenticité chère au public Black Metal en prend un petit coup dans l'aile, et on imagine volontiers que cet EP qui se veut Trve et authentique avec un son old school qui croustille fut enregistré dans un studio branchouille de New York.
Bon, ça c'était pour la partie Mythbuster de la chronique, histoire de pisser sur le buzz, une partie que nous allons oublier pour nous consacrer à la musique de la demoiselle (ou de son producteur hispster à moustache), car authentique ou pas, Myrkur à presque tout bon avec son premier EP éponyme...
mercredi 18 septembre 2013
[Chronique] Ulcerate - Vermis
En 2011, Ulcerate avait fracassé l'univers avec The Destroyers of All, qui avait d'ailleurs chipé le titre d'album de l'année à Septic Flesh sur ce blog, un disque phénoménal et plutôt novateur dans le microcosme du Tech-Death, qui avait clairement divisé le public quant à son orientation plus atmosphérique, qui avait valu aux néo-zélandais d'être comparé à une sorte de Deathspell Omega du Death Metal.
Bref, les puristes du Death Metal qui avaient adoré Of Fracture of Failure et Everything is Fire ont eu vite fait de fracasser le groupe et de crier à la trahison, comme à chaque fois qu'un groupe évolue, tant pis pour eux, et ce n'est surement pas Vermis qui va les faire changer d'avis, car une fois de plus, c'est de Post-Death à base de Tech et de sludge dont il est question, et je vais vous le dire clairement, c'est encore mieux que The Destroyers of All...
Bref, les puristes du Death Metal qui avaient adoré Of Fracture of Failure et Everything is Fire ont eu vite fait de fracasser le groupe et de crier à la trahison, comme à chaque fois qu'un groupe évolue, tant pis pour eux, et ce n'est surement pas Vermis qui va les faire changer d'avis, car une fois de plus, c'est de Post-Death à base de Tech et de sludge dont il est question, et je vais vous le dire clairement, c'est encore mieux que The Destroyers of All...
dimanche 4 août 2013
[Chronique] Revocation - Revocation
J'aime beaucoup Revocation, malheureusement, j'avais eu du mal il y a deux ans à me joindre à la grande masturbation collective ayant accompagné la sortie de l'acclamé Chaos of Forms, non pas que je le trouvais mauvais, loin de là, mais je considère encore aujourd'hui que les américains étaient tombée dans le piège d'un certain narcissisme, oubliant quelque peu de composer de vraies chansons pour se consacrer seulement à leur technique, l'album ressemblait plus à une simple démonstration de leurs compétences sans vraiment de direction précise, inégal, avec une avalanche de riffs et de break Jazzy/Prog qui s'avérait assez vite indigeste, l'album du trop en quelque sorte, où Revocation tentait vainement de mixer toutes leurs influences.
Et puis il y a eu l'EP Teratogenesis l'année dernière (toujours disponible gratuitement chez Scion A/V) qui était une véritable claque dans la gueule, et où miraculeusement Revocation retrouvait ce soupçon de cohérence qui fait toute la différence, plus direct et catchy que ne l'était Chaos of Forms, pour ce qui restera surement pendant longtemps encore la sortie la plus équilibrée des américains, parce que disons les choses comme elles sont, le nouvel album est quand même un peu bancal...
Et puis il y a eu l'EP Teratogenesis l'année dernière (toujours disponible gratuitement chez Scion A/V) qui était une véritable claque dans la gueule, et où miraculeusement Revocation retrouvait ce soupçon de cohérence qui fait toute la différence, plus direct et catchy que ne l'était Chaos of Forms, pour ce qui restera surement pendant longtemps encore la sortie la plus équilibrée des américains, parce que disons les choses comme elles sont, le nouvel album est quand même un peu bancal...
Libellés :
2013,
Août,
Chronique,
Death,
metal,
Relapse Records,
review,
revocation,
Thrash,
USA
mardi 5 février 2013
[Chronique] Blockheads - This World is Dead
Contrairement à bon nombre de groupes de Grindcore hyperactifs à la discographie longue comme le bras qui accumulent les sorties à grands coups de LP, EP, Splits avec un peu tout le monde, singles vinyle, ou demo sur cassette audio limité à 5 exemplaires, chez les lorrains de Blockheads, on prend son temps pour faire les choses bien, avec une relative discrétion, et du temps, ils en auront pris afin de nous pondre ce cinquième album studio, le précédent Shapes of Misery, remontant quand même à 2006.
Même si on a eu droit à deux splits avec les excellents Mumakil histoire de meubler, j'avais un peu perdu la trace du groupe, sept ans, c'est long mine de rien, heureusement, l'attente n'aura pas été vaine, car This World is Dead marque le gros retour en force et en sauvagerie de Blockheads, pour ce qui constitue l'une des premières baffes dans la gueule de 2013, tout genre confondu...
Même si on a eu droit à deux splits avec les excellents Mumakil histoire de meubler, j'avais un peu perdu la trace du groupe, sept ans, c'est long mine de rien, heureusement, l'attente n'aura pas été vaine, car This World is Dead marque le gros retour en force et en sauvagerie de Blockheads, pour ce qui constitue l'une des premières baffes dans la gueule de 2013, tout genre confondu...
mardi 11 septembre 2012
[Chronique] Hooded Menace - Effigies of Evil
Je ne suis pas un gros fan de Doom/Death, j'avoue être plus attiré par le Death/Doom (ça n'a pas l'air comme ça, mais la nuance est importante, enfin, du moins pour moi), d'ailleurs, ça existe vraiment un fan de ce genre de musique très particulier? genre, des types qui n'écoutent que ça? Je n'en ai jamais rencontré, ces gens-là doivent surement vivre seuls dans des cavernes humides au bout du monde...
Pourtant, en 2010, j'étais tombé amoureux du second album des finlandais de Hooded Menace, Never Cross the Dead, un monument de lenteur, écrasant, caverneux, mais qui à aucun moment n'était chiant, un véritable exploit pour un genre qui a parfois tendance à s'embourber assez vite.
Hooded Menace n'invente rien, bien entendu, mais sa musique va bien au-delà du simple hommage aux pères fondateurs du genre (notamment le Forest of Equilibrium de Cathedral), à l'instar de leurs compatriotes de Reverend Bizarre qui avait redéfini le Doom que l'on qualifiera de "classique", Hooded Menace passe à la moulinette ses influences afin de transcender le genre, proposant une tambouille putride qui n'appartient qu'à eux.
Le défi des finlandais était donc de taille, car donner un successeur à un album du calibre de Never Corss the Dead n'allait pas être aisé, heureusement, les finlandais avaient plus d'un tour dans leur sac, et Effigies of Evil est une véritable tuerie...
Inscription à :
Articles (Atom)