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dimanche 23 juin 2019

[Découverte] Hath - Of Rot and Ruin

Hey! vous aimez Slugdge?
Parce que moi aussi hein, c'est pas comme si j'avais élu Esoteric Malacology meilleur album de l'année dernière, et vous vous imaginez bien que si j'attaque cette chronique du premier album des américains de Hath en vous parlant de Slugdge, c'est qu'il y a limace sous roche et qu'on va donc parler de Blackened Death Metal progressif et qu'on va pouvoir sans trop de peine affirmer que Hath est une sorte de version américaine de Slugdge, alors ouais, il ne faudra pas vraiment chercher de l'originalité chez Hath, il n'y a pas de concept, c'est très basique avec les lieux communs habituels dans les thèmes abordés, mais malgré son emballage un peu passe-partout et le manque d'originalité du propos, il faut bien se rendre à l'évidence, Of Rot and Ruin est une bonne petite tuerie, peu importe finalement qu'il soit incroyablement proche de Slugdge, même si le nombre de références va quelque peu plomber l'album en fin de compte...

lundi 10 juin 2019

[Chronique] Nocturnus AD - Paradox

Il y a presque trente ans, en 1990, venait au monde l'un des albums les plus importants de toute l'histoire du Death Metal, bien sûr que j'exagère totalement mais on est pas si loin que ça de la vérité vu l'impact qu'à pu avoir The Key sur toute la scène Death de l'époque, une influence qui a même débordé sur d'autres genres, The Key est un disque complètement culte, une oeuvre dense et unique fruit de la vision du batteur/vocaliste Mike Browning, qui n'a malheureusement pas réussit à renouveler l'exploit avec Thresholds, dernier disque du groupe avec Browning avant qu'il ne se fasse virer de son propre groupe par des collègues ayant copyrighté le nom Nocturnus dans son dos, ce Nocturnus post-Browning continua quelques années avant de disparaître peu de temps après un troisième album anecdotique, pendant ce temps-là, Browning galérait un peu entre divers projets à durée de vie limitée et les différentes incarnations de Nocturnus AD/After Death qui jouaient principalement du Nocturnus (parfois sous le nom Nocturnus en dehors des USA pour des raisons de copyright), avant de se fixer depuis quelques années sur ce Nocturnus AD qui sort son premier album, qui officieusement serait la continuation du Nocturnus original, Paradox démontrera que ce n'est pas aussi simple que ça...

dimanche 7 octobre 2018

[Chronique] Horrendous - Idol

L'air de rien, en même pas quatre ans et en trois albums sortis entre 2012 et 2015, le jeune groupe américain s'est hissé dans les hautes sphères du Death Metal, en partant d'un Death vindicatif façon revival Old School qui malgré tout apportait un regard neuf sur le genre, Horrendous s'est fait de plus en plus explorateur et apte a faire bouger les lignes, après le juvénile The Chills, Ecdysis puis Anareta n'ont fait que rapprocher le groupe de l'excellence progressiste qui avait habité les productions de grands anciens comme Atheist ou Cynic.
Aujourd'hui le groupe est dans une situation étrange, il a passé le fameux cap du troisième album avec brio et une classe folle, et l'attente est désormais énorme, il ne bénéficie plus de l'effet de surprise non plus, il se doit de répondre à une question, on va où quand on est déjà au sommet?

mercredi 30 mai 2018

[Chronique] Alkaloid - Liquid Anatomy

Linus Klausenitzer, actuel bassiste d'Obscura, Hannes Grossmann et Christian Münzner, respectivement batteur et guitariste anciennement chez Obscura (faisant partie de ce que l'on pourrait appeler le line-up "classique" d'Obscura), le guitariste Danny Tunker ex-Aborted mais également guitar tech chez Obscura, ça fait beaucoup d'Obscura dans un groupe tout ça, ajoutons à ça le chanteur/guitariste Morean de Dark Fortress et de Noneuclid, et vous avez devant vous un véritable all-star band du Tech-Death dont on aurait pu penser qu'il se contente de faire du Obscura-like, sauf que non, Alkaloid a prouvé avec son premier album The Malkuth Grimoire sorti il y a pile trois ans qu'il était un tout autre animal, œuvrant dans le Tech-Death, certes, mais davantage décidé à explorer la dimension progressive de son art plutôt que de se contenter des recettes faciles du genre, ce premier album était délicieusement plein de défauts, des failles presque normales pour un projet aussi aventureux et non-conventionnel dans son approche, quand on tente beaucoup, qu'on expérimente, tout ne peut pas être parfait, ce qui nous amène à Liquid Anatomy, un second album où Alkaloid, presque naturellement, ne va pas se restreindre aux codes qu'il a défini il y a trois ans, il va s'en servir de base pour faire... autre chose.

mercredi 25 avril 2018

[Chronique] Barren Earth - A Complex of Cages

Formé il y a déjà une bonne dizaine d'années, Barren Earth s'est l'air de rien forgé une discographie plus qu'honnête, ce qui n'était pas forcément attendu de la part de ce qui est encore aujourd'hui un supergroupe, ce genre de projet ayant généralement tendance à être des one-shot à durée de vie très limitée, les finlandais semblent se complaire à se réunir tous les deux-trois ans pour sortir un album de très haute qualité dans un genre bien défini qui n'évolue pas vraiment, mais ce n'est pas vraiment ce qu'on recherche dans un album de Barren Earth, vous aimez le Prog? le Death méoldique avec du Doom? et bien voilà, c'est exactement ce que vous aurez une fois de plus avec A Complex of Cage, la recette habituelle concoctée par des types malins qui savent très bien doser leur musique pour éviter le sentiment de répétition, c'est toujours la même chose, mais un poil différent...

samedi 10 mars 2018

[Chronique] Slugdge - Esoteric Malacology

Il y a énormément de gimmicks dans le Metal, si vous cherchez du Death inspiré de Dune, vous allez trouver, comme le Death Flamenco ou le Black/Death sumérien salade/tomate/oignon, pas de souci, du Black Folk misanthropique végétarien néo-nazi, ça doit probablement exister aussi, il y en a pour tout le monde de nos jours, prenez ce duo anglais par exemple, Slugdge (le genre de nom que t'arriveras jamais à chercher sur Google puisque t'oublieras forcément un d ou un g), de véritables maniaques qui depuis cinq ans ont développé toute une mythologie et une philosophie autour des... limaces, ouais, des limaces, imaginez un Lovecraft obnubilé et fasciné par des limaces et vous obtenez les thèmes abordés par le duo anglais, gros gimmick délirant à la con penserez-vous, sauf que pas seulement, en dehors de son gimmick, Slugdge est avant tout un exceptionnel groupe de... machin qui mélange plein de trucs, du Death, du Sludge, du Prog, du Blackened Death, du Melodeath, et tout un tas d'autres choses, gimmick chelou et Blackened Sludge/Death, miam, ça fait déjà envie.

lundi 29 janvier 2018

[Chronique] In Vain - Currents

Il y a un truc que je me dis à chaque nouvel album d'In Vain, c'est que quoi qu'il arrive, le groupe ne fera jamais mieux que The Latter Rain, vous allez me dire que je suis dur et que ce changement est idiotement définitif, mais jusqu'à présent, il tient la route, ce qui n'empêche pas que chacun dans leur genre, Mantra et Ænigma soient deux très bons disques aux personnalités et aux orientations bien distinctes, seulement voilà, aucun n'atteint le niveau de brillance du premier album malgré le talent des norvégiens pour proposer une excellente mixture de Death/Black progressif et mélodique, Currents, quatrième album du groupe, sera d'ailleurs ancré dans ce mélange des genres habituel tout en développant sa propre personnalité, comme souvent chez In Vain, leur musique tourne toujours sur les mêmes axes et ils se contentent de l'équilibrer à chaque fois différemment.

mardi 25 juillet 2017

[Découverte] Liverum - Discover Your Land

Gojira c'est devenu de la merde, L'enfant Sauvage ça passait encore, limite mais pourquoi pas, et puis il y a eu Magma, ce disque honteux et dégueulasse de Rock/Sludge alternatif qui voyait le groupe vendre son cul au grand capital, pourtant, malgré ce qu'est devenu le groupe, il faut bien avouer que Gojira fut un groupe influent et plutôt important pour le développement de ce que l'on pourrait appeler le Metal moderne depuis une dizaine d'années, on ne compte plus les groupes qui citent volontiers le désormais groupe de Rock alternatif français comme influence majeure, et il fallait bien que ça arrive un jour, on a désormais des groupes qui ne se contentent pas de piquer deux-trois trucs, mais l'intégralité du son Gojira, c'est précisément ce qu'est Liverum avec son premier album, un véritable clone de Gojira période pré-Enfant Sauvage, et c'est un curieux exercice de style qui me laisse plutôt perplexe.