Cet album de Waste of Space Orchestra est probablement l'un des albums les plus attendus de l'année par tous les amateurs de la frange Metal orientée machin psychédélique avant-gardiste, un objet musical difficilement identifiable qui est le fruit d'une collaboration finlandaise entre Dark Buddha Rising et Oranssi Pazuzu, à l'origine un projet commissionné par le Festival Roadburn pour une prestation live lors de l'édition 2018, ce qui devait être éphémère semble désormais s'inscrire dans une certaine réalité, et plutôt que nous servir une captation live de la performance, les finlandais se sont enfermés en studio pour livrer une lecture plus approfondie du concept développé à l'origine, et partant de là, quand on parle de concept et qu'on inclut le Black psychédélique d'Oranssi Pazuzu et le Sludge/Doom de Dark Buddha Rising, on obtient une mixture progressive incroyablement dense et compliquée à appréhender, ce qui n'empêchera pas Syntheosis d'être une réussite en tout point pour qui décidera de se perdre dans ce labyrinthe sonore.
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mercredi 17 avril 2019
[Chronique] Waste of Space Orchestra - Syntheosis
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jeudi 13 décembre 2018
[Chronique] Marsh Dweller - Wanderer
Si le nom de Marsh Dweller vous dit quelque chose, félicitations, vous êtes un lecteur assidu de ces pages et vous savez déjà que ce one-man band de l'américain John Owen Kerr avait sorti il y a deux ans avec The Weight of Sunlight un premier album particulièrement croustillant œuvrant dans un Black/Folk très référencé et largement influencé par Panopticon, peut-être un peu trop d'ailleurs, car ma chronique de cet album se terminait par ses mots: "dommage cependant qu'il n'est pas suffisamment aventureux pour se détacher complètement de ses influences parfois trop pesantes."
Partant de là, si vous suivez un peu ce qui se passe ici, vous vous doutez probablement que si je prends le temps de vous parler de ce second album de Marsh Dweller, c'est qu'on va avoir affaire avec Wanderer à une bestiole radicalement différente de son prédécesseur, à tel point qu'il va désormais être difficile de classer ça dans la case Black Metal...
Partant de là, si vous suivez un peu ce qui se passe ici, vous vous doutez probablement que si je prends le temps de vous parler de ce second album de Marsh Dweller, c'est qu'on va avoir affaire avec Wanderer à une bestiole radicalement différente de son prédécesseur, à tel point qu'il va désormais être difficile de classer ça dans la case Black Metal...
samedi 10 mars 2018
[Chronique] Slugdge - Esoteric Malacology
Il y a énormément de gimmicks dans le Metal, si vous cherchez du Death inspiré de Dune, vous allez trouver, comme le Death Flamenco ou le Black/Death sumérien salade/tomate/oignon, pas de souci, du Black Folk misanthropique végétarien néo-nazi, ça doit probablement exister aussi, il y en a pour tout le monde de nos jours, prenez ce duo anglais par exemple, Slugdge (le genre de nom que t'arriveras jamais à chercher sur Google puisque t'oublieras forcément un d ou un g), de véritables maniaques qui depuis cinq ans ont développé toute une mythologie et une philosophie autour des... limaces, ouais, des limaces, imaginez un Lovecraft obnubilé et fasciné par des limaces et vous obtenez les thèmes abordés par le duo anglais, gros gimmick délirant à la con penserez-vous, sauf que pas seulement, en dehors de son gimmick, Slugdge est avant tout un exceptionnel groupe de... machin qui mélange plein de trucs, du Death, du Sludge, du Prog, du Blackened Death, du Melodeath, et tout un tas d'autres choses, gimmick chelou et Blackened Sludge/Death, miam, ça fait déjà envie.
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vendredi 12 janvier 2018
[Chronique] Sinistro - Sangue Cássia
Sinistro fait partie de ces groupes difficilement classables, qui semble évoluer dans tellement de références et d'influences qu'il devient très compliqué de lui coller une étiquette, les deux premiers albums des portugais ont constamment navigué entre le Sludge, le post-Metal, le Doom, l'atmosphérique, et l'on pourrait presque ajouter de l'avant-garde, l'art de brouiller les cartes, mais avec une constante cependant, cette volonté de constamment raffiner sa musique au fur et à mesure des albums, ce qui est une trajectoire logique pour pas mal de groupes de cette mouvance, qui consiste à délaisser les velléités abrasives pour s'étendre du côte du post Rock, stratégie désormais classique mais toujours efficace, et pour son troisième album, cette évolution continuera dans ce sens.
vendredi 14 avril 2017
[Découverte] Muka - Sveta Stoka (EP)
On ne parle pas beaucoup du Metal croate, il faut dire aussi que rares sont les groupes qui parviennent à s'extirper de l'underground local, et je dois bien avouer que même si j'ai le vague souvenir d'avoir déjà écouté des trucs de Black venant de là-bas, si vous demandiez de vous citer des groupes croates, les seuls noms qui me viendraient en tête seraient un groupe de Neo Metal du nom de Cold Snap que je ne connais seulement pour une reprise de Manu Chao, Hereza, un groupe de Death old school plutôt honnête, seulement parce qu'ils ont sorti des clips dont j'ai parlé dans TV Metal, et un groupe de Thrash au nom facilement mémorable, Narednik Lobanja i Vod Smrti, voilà, ma culture du Metal croate s'arrête globalement là, donc aujourd'hui nous allons parler de Muka, qui comme vous l'avez deviné vient de Croatie, ouais, et même que c'est chanté en croate, ce qui sera la seule trace folklorique dans le Black du combo.
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mardi 5 avril 2016
[Chronique] Cobalt - Slow Forever
ENFIN!!!!!
C'est qu'il s'en est passé des trucs dans le camp de Cobalt depuis son dernier album Gin en 2009... Ah non en fait, rien, que dalle, silence radio, des annonces sporadiques d'un fameux album dans les tuyaux qui ne voyait jamais le jour, un Phil McSorley toujours occupé à botter des culs pour amener la démocratie au moyen-orient et un Erik Wunder cloîtré dans le silence, jusqu'en 2014 et le curieux split du duo, quand McSorley annonça son départ, avant de déclarer qu'il était de nouveau dans le groupe un mois plus tard, puis c'est Wunder qui annonçait en décembre de la même année que cette fois-ci, c'était la bonne, McSorley était définitivement out, laissant la porte ouverte à l'enregistrement d'un nouvel album, avec donc un nouveau chanteur, le fameux album que le monde entier attendait allait enfin sortir, il était temps putain! ... quoi que, à l'écoute du résultat, il y a de quoi être perplexe...
C'est qu'il s'en est passé des trucs dans le camp de Cobalt depuis son dernier album Gin en 2009... Ah non en fait, rien, que dalle, silence radio, des annonces sporadiques d'un fameux album dans les tuyaux qui ne voyait jamais le jour, un Phil McSorley toujours occupé à botter des culs pour amener la démocratie au moyen-orient et un Erik Wunder cloîtré dans le silence, jusqu'en 2014 et le curieux split du duo, quand McSorley annonça son départ, avant de déclarer qu'il était de nouveau dans le groupe un mois plus tard, puis c'est Wunder qui annonçait en décembre de la même année que cette fois-ci, c'était la bonne, McSorley était définitivement out, laissant la porte ouverte à l'enregistrement d'un nouvel album, avec donc un nouveau chanteur, le fameux album que le monde entier attendait allait enfin sortir, il était temps putain! ... quoi que, à l'écoute du résultat, il y a de quoi être perplexe...
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mercredi 2 décembre 2015
[Chronique] Dead to a Dying World - Litany
Il n'y a pas eu de chroniques en rafale pour novembre, il n'y en aura pas non plus en décembre, l'année est quasiment terminée, les grosses sorties sont derrières nous, et l'actualité est très faible en ce moment, c'est l'occasion pour moi de continuer à vous proposer des chroniques de trucs plus underground mais souvent très intéressants, voir de parfois rattraper mon retard en vous parlant d'albums sortis il y a déjà quelque temps, ça tombe bien, ce Litany des américains de Dead to a Dying World tombe dans les deux catégories, l'album est sorti en octobre, et il est tout à fait possible que vous soyez passé à côté du fait du manque d'éclairage entourant sa sortie, session de rattrapage obligatoire donc, car Litany est de ce genre d'album qui ne laisse pas indifférent.
jeudi 16 juillet 2015
[Chronique] Immortal Bird - Empress/Abscess
Au départ j'étais supposé vous pondre une chronique du nouveau Powerwolf, mais comme je me suis rendu compte que je pouvais ressortir mot pour mot ma chronique de l'album précédent concernant ce nouvel album, ça ne m'intéressait pas plus que ça, bref, comme je l'avais fait avec False, j'ai choisi de plutôt vous parler d'un premier album d'un groupe pas trop connu mais qui vaut le coup que l'on s'intéresse à son cas, c'est plus intéressant pour vous, mais aussi pour moi.
Donc voilà Immortal Bird pour son premier album, qui fait suite à un premier Ep assez prometteur paru il y a deux ans mais un peu passé inaperçu, alors que le groupe évoluait en trio, ce qui n'est plus le cas désormais puisque la jeune demoiselle Rae Amitay ne s'occupant plus que du chant, un batteur est arrivé en la personne de Garry Naples (Novembers Doom), le reste du line-up étant toujours composé du bassiste John Picillo et de l'excellent guitariste Evan Anderson Berry, qui a une année chargée puisqu'il a déjà sorti cette année un très bon disque, Sleep at the Edge of the Earth, avec son autre groupe Wilderun.
mardi 6 janvier 2015
[Chronique] Snakefeast - The Pythoness
C'est la grande rentrée 2015 pour ce blog après quelques jours de repos bien mérités, et pour célébrer ça en beauté, rien de mieux qu'une chronique, ce qui est toujours une bonne idée.
Enfin, quand je dis bonne idée, faut voir, car aujourd'hui nous allons parler d'un groupe que l'on qualifiera de très particulier qui risque de diviser et de laisser perplexe certains d'entre-vous qui se décideraient à l'écouter, car ce groupe pratique un Metal très peu orthodoxe.
Snakefeast, tout droit venu de Baltimore, nous propose avec The Pythoness son premier album via les toujours excellents Grimoire Records, le groupe se compose du bassiste Carson Korman, du batteur Dave Cavalier, le chant étant assuré par le boss du label himself Phil Doccolo, à ce trio s'ajoute un violoncelliste ainsi que deux saxophonistes pour le fun, vous ne remarquez rien? il ne manquerait pas un truc dans la composition du groupe? Voilà, vous venez de comprendre la particularité majeure de Snakefeast...
Enfin, quand je dis bonne idée, faut voir, car aujourd'hui nous allons parler d'un groupe que l'on qualifiera de très particulier qui risque de diviser et de laisser perplexe certains d'entre-vous qui se décideraient à l'écouter, car ce groupe pratique un Metal très peu orthodoxe.
Snakefeast, tout droit venu de Baltimore, nous propose avec The Pythoness son premier album via les toujours excellents Grimoire Records, le groupe se compose du bassiste Carson Korman, du batteur Dave Cavalier, le chant étant assuré par le boss du label himself Phil Doccolo, à ce trio s'ajoute un violoncelliste ainsi que deux saxophonistes pour le fun, vous ne remarquez rien? il ne manquerait pas un truc dans la composition du groupe? Voilà, vous venez de comprendre la particularité majeure de Snakefeast...
mercredi 10 décembre 2014
[Chronique] Teeth - Unremittance
Mois de décembre oblige, il est temps de plonger dans les entrailles de l'Underground pour tenter de trouver un truc bien, ce qui n'est franchement pas évident, car Bandcamp est pavé de groupes de merde, globalement, pour un album sympa, il y a 100 albums pourris.
Bref, j'ai farfouillé dans Bandcamp et je vous ai déniché ce groupe indépendant, Teeth, un groupe dont on ne trouve que peu d'informations à part un lien vers une page Facebook au contenu famélique comptant la bagatelle de 230 likes.
Teeth est donc un quatuor américain inconnu qui fait dans la finesse, une sorte de collision entre le Death/Doom et le Sludge, Unremittance est, d'après ce que je sais, leur premier effort studio, et vu que je je vous en parle, vous devez bien vous imaginer que c'est pas trop mal, pas forcément brillant, mais le genre de premier album qui constitue une très bonne carte de visite, enfin bon, une carte de visite en forme de gigantesque mandale dans la gueule, du genre à vous pulvériser la mâchoire, ouais, on va faire dans la finesse avec les américains...
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dimanche 14 juillet 2013
[Chronique] Philip H. Anselmo and the Illegals - Walk Through Exits Only
Je ne pense pas avoir à présenter Mr Phil Anselmo, tout le monde le connait, tout le monde connait l'histoire, chacun a d'ailleurs sa propre interprétation du split de Pantera, on ne va pas revenir là-dessus, ni sur le décès de Dimebag et toutes les merdes qu'Anselmo et Vinnie Paul se sont balancées dans la gueule depuis une dizaine d'années.
Bref, Phil Anselmo, c'est un peu le dernier badass dans le monde du Metal (soyons sérieux, les nécrologies de Lemmy sont déjà prêtes au cas où...), mieux, il est presque le Badass ultime, authentique, true, brut de décoffrage, ce que vous voulez, le genre de légende alcoolo et ancien toxico dont la vie est un roman épique, et malgré tous ses projets en dehors de son groupe principal, Down, on n'avait jamais vraiment eu un véritable album solo du bonhomme, c'est désormais chose faite, et sincèrement, avec tout le respect que j'ai pour lui, il aurait pu s'abstenir de nous sortir cette daube...
Bref, Phil Anselmo, c'est un peu le dernier badass dans le monde du Metal (soyons sérieux, les nécrologies de Lemmy sont déjà prêtes au cas où...), mieux, il est presque le Badass ultime, authentique, true, brut de décoffrage, ce que vous voulez, le genre de légende alcoolo et ancien toxico dont la vie est un roman épique, et malgré tous ses projets en dehors de son groupe principal, Down, on n'avait jamais vraiment eu un véritable album solo du bonhomme, c'est désormais chose faite, et sincèrement, avec tout le respect que j'ai pour lui, il aurait pu s'abstenir de nous sortir cette daube...
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