Depuis son album éponyme en 2005, Paradise Lost avait bien redressé la barre après de longues années de perdition sur les routes de l'Electro/Pop/Goth honteuse (on parle quand même d'un groupe dont l'ambition à un moment était de devenir une sorte de nouveau Depeche Mode, autant dire qu'on partait de très loin et que le groupe était descendu bien bas), enchaînant les pavés sur le chemin de la résurrection, avec comme point culminant Faith Divides Us et Tragic Idol, malheureusement, on est chez Paradise Lost et la constance n'est pas vraiment le genre de la maison, c'est ainsi qu'il y a deux ans, The Plague Within voyait le groupe se vautrer dans du Doom/Death bourrin et ultra bancal avec un Nick Holmes qui growlait comme jamais, The Plague Within, plus qu'un disque globalement médiocre, était une curieuse impasse artistique qu'on avait pas vu venir, Paradise Lost embrassait la mode actuelle des groupes approchant de la trentaine d'années de carrière et qui essaie par tous les moyens de redevenir le groupe qu'il n'est plus depuis bien trop longtemps en nous faisant le coup du retour aux sources, bref, The Plague Within était nul, et si vous voulez savoir à quelle sauce vous allez être mangé avec Medusa, c'est bien simple, c'est globalement la même recette qu'il y a deux ans, mais c'est quand même un peu moins nul, Paradise Lost viens de sortir un album moyen, ça a au moins le mérite de redresser la barre et il faudra s'en satisfaire cette fois-ci...