Difficile de décrire la carrière de Sigh à ce stade de son histoire tant le groupe de Mirai Kawashima apparaît plus insaisissable que jamais après presque trente ans d'existence, Sigh est indescriptible depuis ses débuts en 1990 et personne ne semble en mesure d'en donner une grille de lecture aujourd'hui, Sigh se traîne aussi une discographie complètement disparate et hétéroclite où le pire côtoie le meilleur, avec de fugaces moments de génies qui semblent être chez le fan largement suffisants pour éclipser les larges passages à vide qualitatifs et ses albums au mieux passables comme autant d'expérimentations ratées, Sigh étant un groupe aussi bizarre qu'innovant qui a toujours eu le mérite d'essayer de nouvelles choses, et tant pis le fort taux d'échec, la discographie de Sigh peut être résumer par les deux derniers albums, In Somniphobia était un putain de coup de génie, un album éblouissant et presque l'accomplissement de toute la trajectoire du groupe, à son opposé, l'album suivant Graveward était... une merde ¯\_(ツ)_/¯
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vendredi 30 novembre 2018
[Chronique] Sigh - Heir to Despair
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lundi 25 avril 2016
[Chronique] Ihsahn - Arktis.
Après avoir passé un peu de temps à cachetonner avec Emperor en live, les poches bien remplies, ce bon vieux Ihsahn peut enfin revenir à sa carrière solo, une carrière plutôt difficile à suivre par moment tant le gaillard passe son temps à brouiller les pistes, étant souvent là où on ne l'attend pas forcément.
Globalement, le pic de la carrière solo d'Ihsahn se situe à son troisième album, After, l'aboutissement du développement entrepris lors de ses deux premières tentatives, la suite fut un peu plus bizarre, avec un gros coup de moins bien lors d'un Eremita tout ce qu'il y avait de plus confus, et puis il y a eu Das Seelenbrechen, un disque vraiment à part puisque constituant en quelque sorte une pause expérimentale pour le norvégien, qui avait décidé de sortir de sa zone de confort pour s'essayer à plein de nouvelles choses, pour ce qui était presque son album le plus intéressant, fait d'improvisations et d'expérimentations en tout genre, cette parenthèse terminée, voici Arktis, déjà le sixième solo d'Ihsahn, qui sera bien plus convenu dans son approche, non dénué de surprises, évidemment, car après tout, le norvégien expérimente toujours plus ou moins, mais l'ensemble va s'avérer une nouvelle fois plutôt confus et hétéroclite...
Globalement, le pic de la carrière solo d'Ihsahn se situe à son troisième album, After, l'aboutissement du développement entrepris lors de ses deux premières tentatives, la suite fut un peu plus bizarre, avec un gros coup de moins bien lors d'un Eremita tout ce qu'il y avait de plus confus, et puis il y a eu Das Seelenbrechen, un disque vraiment à part puisque constituant en quelque sorte une pause expérimentale pour le norvégien, qui avait décidé de sortir de sa zone de confort pour s'essayer à plein de nouvelles choses, pour ce qui était presque son album le plus intéressant, fait d'improvisations et d'expérimentations en tout genre, cette parenthèse terminée, voici Arktis, déjà le sixième solo d'Ihsahn, qui sera bien plus convenu dans son approche, non dénué de surprises, évidemment, car après tout, le norvégien expérimente toujours plus ou moins, mais l'ensemble va s'avérer une nouvelle fois plutôt confus et hétéroclite...
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mardi 21 avril 2015
[Chronique] Sigh - Graveward
S'il y a bien un album que j'attendais cette année, c'était bien celui-là, pas seulement car j'avais adoré le précédent In Somniphobia, mais pour l'ensemble de leur oeuvre, car même si c'est parfois bordélique, souvent bancal, parfois brillant aussi, on peut être sûr qu'il va toujours se passer quelque chose sur les albums des japonais, on peut être également à peu près sûr que chaque nouvel album sera différent du précédent, sans pour autant renier l'identité de sigh.
Bref, Graveward, ça sentait bon la nouvelle dose de folie furieuse à base de Black Thrash symphonique Heavy Jazz cacophonique, ouais, Sigh, c'est un peu une fanfare de kermesse psychédélique nippone, que l'on range volontiers dans la catégorie Avant-garde tant le niveau de bizarrerie et d'inventivité est élevé, je tenais d'emblée à vous dire mon admiration pour le combo japonais avant de démarrer cette chronique, qui sera largement moins positive que prévu, car à défaut d'un nouveau tour de force, Graveward s'avère quelque peu foiré, et parfois embarrassant pour la bande à Mirai Kawashima, y'a des trucs bien aussi, mais les réussites de ce nouvel album ne permettront pas de combler le sentiment de déception que j'éprouve à son écoute.
Bref, Graveward, ça sentait bon la nouvelle dose de folie furieuse à base de Black Thrash symphonique Heavy Jazz cacophonique, ouais, Sigh, c'est un peu une fanfare de kermesse psychédélique nippone, que l'on range volontiers dans la catégorie Avant-garde tant le niveau de bizarrerie et d'inventivité est élevé, je tenais d'emblée à vous dire mon admiration pour le combo japonais avant de démarrer cette chronique, qui sera largement moins positive que prévu, car à défaut d'un nouveau tour de force, Graveward s'avère quelque peu foiré, et parfois embarrassant pour la bande à Mirai Kawashima, y'a des trucs bien aussi, mais les réussites de ce nouvel album ne permettront pas de combler le sentiment de déception que j'éprouve à son écoute.
vendredi 4 avril 2014
[Chronique] Shores of Null - Quiescence
Marre de chroniquer des albums de merde, comme annoncé lundi, après une semaine à thème qui m'a vu plonger dans le néant daubesque et la déchéance musicale, il est temps de revenir à chroniquer de bons disques.
Shores of Null donc, groupe italien qui déboule avec son premier album sous le bras, Quiescence, sorti chez Candlelight la semaine dernière, un jeune groupe, formé en 2013, mais à priori pas un groupe de débutants, puisque composé de membres issus de différents groupes de la scène italienne... que je ne connais absolument pas, ça commence mal, mais peut-on me reprocher ma méconnaissance de combos de l'underground rital comme Embrace of Disharmony ou Il Grande Scisma d'Oriente, et encore moins un groupe de prog qui s'appelle Zippo, dont est issu le chanteur, je ne pense pas, de toute façon on s'en tape un peu, non? Intéressons-nous plutôt à Shores of Null, un groupe pas du tout nul... (Lol, mdr, désolé, ça au moins, c'est fait)
Shores of Null donc, groupe italien qui déboule avec son premier album sous le bras, Quiescence, sorti chez Candlelight la semaine dernière, un jeune groupe, formé en 2013, mais à priori pas un groupe de débutants, puisque composé de membres issus de différents groupes de la scène italienne... que je ne connais absolument pas, ça commence mal, mais peut-on me reprocher ma méconnaissance de combos de l'underground rital comme Embrace of Disharmony ou Il Grande Scisma d'Oriente, et encore moins un groupe de prog qui s'appelle Zippo, dont est issu le chanteur, je ne pense pas, de toute façon on s'en tape un peu, non? Intéressons-nous plutôt à Shores of Null, un groupe pas du tout nul... (Lol, mdr, désolé, ça au moins, c'est fait)
mardi 5 novembre 2013
[Chronique] Pestilence - Obsideo
Rares sont les groupes qui réussissent un retour au premier plan après une longue séparation, et Pestilence... n'est malheureusement pas de ceux-là.
Il faut dire aussi que Pestilence n'est pas non plus un gros groupe légendaire ayant révolutionner quoique ce soit, juste un bon petit groupe ayant pondu trois bons disques vers la fin des années 80/début des années 90, dont un excellent Consuming Impulse (sur lequel chantait Martin Van Drunen d'ailleurs), la suite sera un peu moins glorieuse, Pestilence s'enfonçant de plus en plus dans un Death progressif et jazzy, très proche d'un Atheist ou d'un Cynic, une évolution qui nous donnera un Spheres qui aura divisé les fans du groupes pour son approche hermétique et démonstrative, un Thrash/Tech cérébral en forme de masturbation intellectuelle, curieux point final avant un split que l'on pensait définitif.
Pourtant, alors que le groupe ne manquait à personne, Patrick Mameli décidait de ressusciter la bête une quinzaine d'années plus tard avec son pote Patrick Uterwijk, afin de nous offrir un Resurrection Macabre pas génial du tout, à peine passable, où Pestilence œuvrait encore dans le Tech/Death prog/Jazz avec un son plus moderne, on aurait pu en rester là, mais en 2011, Mameli allait nous délivrer le pire album du groupe avec Doctrine, médiocre, sans intérêt, et quasiment insultant, car ce bon vieux Patrick délivrait l'une des pires prestations vocales de toute l'histoire du Death Metal, et après une telle débâcle, autant dire que je n'attendais pas grand chose d'Obsideo, et c'est à peu près ce que j'ai eu...
lundi 21 octobre 2013
[Chronique] Ihsahn - Das Seelenbrechen
Depuis le split brutal d'Emperor qui m'avait brisé le cœur à l'époque (fanboy inside), Ihsahn s'est montré plutôt productif avec sa carrière solo, avec cependant une certaine inconstance, The Adversary était un premier essai plus que probant, malheureusement AngL m'avait un peu ennuyé, avec du recul, je considère plus cet album comme un brouillon du chef-d'oeuvre que sera After deux ans plus tard, dont la folie m'avait traumatisé à l'époque, et puis l'année dernière, il y a eu Eremita, où Ihsahn m'avait un peu saoulé avec ses délires abscons, un disque brinquebalant, plutôt incohérent qui cédait à une certaine facilité et qui me faisait dire que jamais il ne pourrait faire mieux qu'After.
Un an après, Ihsahn est déjà de retour avec un album, c'est court comme délai, et au vu des déclarations du norvégien, Das Seelenbrechen sentait un peu l'entourloupe, car pour résumer, ce cinquième album n'est absolument pas dans la continuité de sa carrière solo, plutôt un petit pas de côté où Ihsahn sortirait de sa routine afin d'expérimenter et d'essayer de nouvelles choses, un album plutôt à prendre comme un side-project de sa propre carrière solo qui n'annoncerait pas ce que sera le prochain disque, mouais, c'est confus tout ça...
dimanche 19 mai 2013
[Chronique] Shade Empire - Omega Arcane
Il y a presque dix ans, en 2004, j'étais tombé sous le charme du premier album d'un jeune groupe finlandais qui m'avait pris par surprise avec son Synthetic, un premier essai enthousiasmant qui m'avait fasciné par la capacité de ses finlandais à emmener son Black symphonique dans des contrées expérimentales, comme pouvait le faire Arcturus à son âge d'or, un Black aux ambiances cosmiques, déroutantes, mêlant également Death Metal et sonorités industrielles.
Les deux albums suivants, Intoxicate O.S. et Zero Nexus, bien que très bons, m'avaient un peu désappointé, car même si le groupe conservait quelques relents avant-gardistes, leur musique se faisait plus concise et directe, presque plus évidente, leur Black s'enrobant d'une fine pellicule de Death mélodique, pas mauvais, certes, mais bien moins fascinant.
Malgré tout, Shade Empire restait un groupe prometteur qui était à suivre malgré le fait qu'il évoluait dans un relatif anonymat, sauf que voilà, après 2008, plus rien, le trou noir, le groupe avait disparu de la circulation, un long silence de cinq ans (même si le chanteur était occupé, officiant également chez les excellents Chaosweaver), enfin rompu en début d'année avec l'annonce miraculeuse d'un nouvel album, un Omega Arcane qu'on attendait pas/plus et qui a pour lourde charge de remettre le groupe sur le devant de la scène...
lundi 10 septembre 2012
[Chronique] Winterfylleth - The Threnody of Triumph
Après la claque qu'avait mise Wodensthrone avec Curse en début d'année, c'est au tour de leurs compatriotes, et également grands espoirs de la scène Black Metal anglaise, Winterfylleth de relever le gant avec leur troisième album, The Threnody of Triumph, à qui revient la lourde tâche de succéder au déjà très bon The Mercian Sphere sorti en 2010.
Si Wodensthrone avait su confirmer tous les espoirs placés en lui après son premier album, la situation est ici quelque peu différente avec ce nouveau disque de Winterfylleth, qui, même s'il est loin d'être un échec, montre un groupe pas vraiment conquérant et pas des plus inspirés...
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