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dimanche 31 mars 2019

[Chronique] Devin Townsend - Empath

Devin Townsend a beau toujours être super populaire avec une presse qui lui mange dans la main (parce qu'il faut bien avouer que le canadien est un super client pour eux) et une armée de fans hardcore qui achètera tout ce qu'il sort quoi qu'il arrive et peu importe le niveau de qualité ou de pertinence du produit (comme une tonne de live ou de coffrets divers), quand on regarde bien la discographie du bonhomme en suivant toutes les incarnations de ses projets solos, on réalise que cela fait bien quinze ans que Townsend sort inlassablement des disques daubés salement moyen voir médiocres, le Devin Townsend Band s'était mangé le bitume sur la fin, et les albums de la période Devin Townsend Project sont un enchevêtrement de machins foutraques alternant le moyen et le mauvais, bref, après une quinzaine d'années sans vraiment sortir un disque pleinement satisfaisant, on commençait même à oublier le génie qui habitait ses premières œuvres.

vendredi 14 septembre 2012

[Chronique] Devin Townsend Project - Epicloud


Étrange situation dans laquelle se trouve Devin Townsend aujourd'hui, car bien que sortant depuis quelques années un nombre effroyable d'albums moyens (au mieux...), il semble qu'il n'ait jamais été aussi populaire et trendy qu'à l'heure actuelle, jouissant il faut dire d'une complaisance assez suspecte des médias (Devin est ce qu'on appelle un bon client, ses interviews sont toujours hilarantes) et se reposant sur son armée de fans geeks prêt à le défendre bec et ongle, et surtout à acheter aveuglément tout ce qu'il sort.
J'adore Devin Townsend hein, je n'ai rien contre le bonhomme, au demeurant fort sympathique et surtout extrêmement talentueux, mais il faut quand même se rendre à l'évidence, le pic de sa carrière était justement au début de celle-ci, vers la fin des années 90, avec trois albums ayant mis tout le monde d'accord, Ocean Machine, Infinity, et le monumental City avec Strapping Young Lad, ça c'est un peu gâté par la suite.
Ne cherchez pas, Devin Townsend n'a jamais rien fait de mieux et ne fera jamais mieux que ces trois disques-là, la barre est bien trop haute pour être atteinte de nouveau.
Bref, ça fait plus de dix ans que le canadien sort des disques à un rythme improbable, une bonne quinzaine depuis 2000, sans compter les coffrets et les Live (ainsi qu'un bon millier de collaborations diverses et de travaux de producteur), Townsend ne s'arrête jamais de recycler créer, le problème, c'est qu'il n'a plus vraiment d'idée nouvelle à proposer, Epicloud ne fait pas exception, malheureusement...