C'est la première "grosse" sortie de l'année, et comme il s'agit de Sepultura, il est évident que ça va diviser, car le monde se sépare en deux catégories, les fanatiques du gros sac-poubelle brésilien Max Cavalera et de son frangin qui a retourné sa veste, et ceux qui n'ont pas quitté le navire après Roots, je ne vais pas trop revenir sur ça, je vous renvoie à mon introduction de l'album précédent de Sepultura où je vous explique globalement où je me situe là-dedans.
Bref, The Mediator Between Head And Hands Must Be The Heart, c'était un disque cool, et plutôt clivant, comme tout ce qu'à pu faire Sepultura depuis une vingtaine d'années, pour aborder ce nouvel album, il faut bien être conscient d'une chose, Sepultura n'en a absolument rien à branler de ce que pensent les gens, et pas seulement les haters pro-Cavalera, Kisser et ses potes se voyant davantage comme une force créative qui se remet constamment en question plutôt que comme un groupe qui se doit de ne pas prendre de risque afin de défendre son héritage, on ne peut au moins pas leur enlever ça, leur volonté d'avancer et de regarder devant soi, tant pis si ça choque les gens, tant pis également si, comme c'est le cas avec Machine Messiah, l'expérience part un peu en vrille en cours de route.