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lundi 21 septembre 2015

[Chronique] Annihilator - Suicide Society

Il y a bien un mot qui permet de résumer la carrière d'Annihilator, c'est l'Inconstance, au niveau de line-up, avec des changements perpétuels dans le personnel, où la liste des anciens membres du groupe commence à ressembler à l'annuaire du Canada, mais aussi au niveau de la discographie, faite de fulgurances et d'albums médiocres, et seuls les deux premiers albums, surtout Alice in Hell et dans une moindre mesure Never, Neverland, font figure de classiques inattaquables.
L'inconstance, c'était la conclusion de ma réflexion concernant Feast, l'album sorti en 2013, c'était pas mauvais, pas brillant non plus, mais l'album résumait assez bien la collaboration entre Jeff Waters et Dave Padden, un cocktail de Heavy/Thrash souvent technique, de Groove, et bien évidemment de délires et d'expérimentations WTF, brinquebalant mais plutôt sympa ce Feast, une chronique où j'écrivais d'ailleurs: "Miracle chez Annihilator, Jeff Waters n'a toujours pas viré Dave Padden", ce qui était une bonne chose, car en regardant de plus près la discographie du groupe, on se rend bien compte que c'est quand Waters est bien entouré qu'il parvient à sortir de bons disques, malheureusement, ce qui devait bien arriver un jour arriva, Padden, qui était en quelque sorte l'artisan du renouveau, quittait le groupe en début d'année après douze ans de présence, laissant Waters de nouveau seul à la barre du navire, ce qui va à l'encontre de la règle numéro 1 pour que que le "groupe" sorte un bon disque: NE JAMAIS LAISSER JEFF WATERS SEUL DANS ANNIHILATOR!

vendredi 23 août 2013

[Chronique] Annihilator - Feast

Il y a bien longtemps qu'Annihilator n'a pas sorti un Grand disque... oups, en fait Jeff Waters n'a pas sorti un disque à la hauteur de sa légende depuis... son premier album, Alice in Hell, et même si Never, Neverland était excellent, c'était un poil moins bien.
C'est un peu ça Annihilator, un groupe qui n'aura jamais confirmé les grands espoirs nés de son premier album, et dont la discographie ressemble à des montagnes russes, alternants entre une tripotée de daubes souvent dégueulasses (Refresh the Demon et Remains surtout) et une longue liste d'albums au mieux moyens voir à peine passables, même si Waking the Fury était plutôt bon malgré un son de guitare difficile à appréhender.
La constante n'a jamais été la qualité première de Jeff Waters, mais même s'il a usé un nombre assez incroyable de chanteurs et de musiciens en trente ans de carrière, difficile de ne pas trouver le bonhomme sympathique, une personnalité atypique, un type un peu cinglé, mais surtout un immense guitariste capable de quelques coups de génie de temps en temps.
Inconstante est la discographie d'Annihilator, et bien évidemment, inconstant sera son quatorzième album qui nous intéresse ici, Feast...