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mardi 14 mars 2017

[Chronique] Benighted - Necrobreed

On est jamais véritablement déçu par un album de Benighted, à condition de se contenter d'une vision d'ensemble et de ne pas trop s'attarder sur certains détails.
Benighted sait très bien ce que veulent les fans, du Br00tal Deathcore qui gruik et qui tabasse sans aucune forme de pitié pendant une quarantaine de minutes, c'est très con, c'est bas-de-plafond, viscéral, ça flatte les bas instincts, mais il faut bien avouer que ça marche pas trop mal, et ceci depuis désormais presque vingt ans, pas encore mais on y arrive.
Au premier abord, Necrobreed sonnera business as usual et tout le monde y trouvera son compte, en y regardant un peu de plus près cependant, on en sera peut-être plus aussi certain...

jeudi 24 mars 2016

[Chronique] Wormed - Krighsu

Wormed est un groupe ridicule, formé en 1998, le combo espagnol a attendu 2003 pour sortir son premier album, et Planisphærium était une véritable tuerie, après ça, les mecs ont glandé pendant dix ans, et en 2013, Exodromos était encore davantage une tuerie, nous voici en 2016, ce qui est un intervalle très court à l'échelle du groupe, et voilà que déboule le troisième album Krighsu, et ouais, une fois de plus, il est ridicule, ridiculement génial, comme si le groupe était incapable de sortir un mauvais disque, mieux encore, Wormed est tellement un groupe ridicule que Krighsu, bien que très proche du monumental Exodromos, sera peut-être encore meilleur, Wormed est ridicule à ce point-là, on pensait qu'ils avaient sorti leur disque définitif, insurpassable, le chef-d'oeuvre d'une carrière, et trois ans plus tard, ils font mieux, tout simplement ridicule...

mardi 9 février 2016

[Chronique] Fleshgod Apocalypse - King

On ne va pas se mentir, je n'avais pas du tout l'intention de chroniquer ce nouveau Fleshgod Apocalypse, car avec Labyrinth, leur précédente livraison, on avait touché le fond d'un océan de merde indescriptible, bref, j'avais perdu tout espoir concernant les italiens, pourtant, c'était pas mal avant, enfin, Oracles surtout, le premier album, et puis il y a eu Agony, c'était moins bien, et donc la catastrophe planétaire Labyrinth, trois disques finalement assez différents, mais avec un point commun, celui d'avoir été enregistrés avec une patate, ouais, produire un album correctement n'a jamais été le point fort du groupe, ce n'était pas forcément gênant avec Oracles, mais par la suite, l'intégration au tractopelle d'éléments symphoniques avait transformé le son de Fleshgod Apocalypse en une bouillie sonore quasiment inaudible sur Labyrinth, ajoutons à un son de merde des compositions simplistes consistant à plaquer des tonnes d'éléments symphoniques et trois styles de vocaux différents sur un Death le plus brutal possible, et on obtient un gigantesque cataclysme sonore.
Pourtant, je vais vous parler de ce nouveau disque, parce que quelque chose à changé chez les italiens...

mardi 24 novembre 2015

[Chronique] Cryptopsy - The Book of Suffering: Tome 1 [EP]

Qu'il est dur de ressusciter sa carrière quand on est un groupe qui s'est suicidé aux yeux de ses fans en commettant l'irréparable, à savoir dans le cas présent, un album de Deathcore.
C'est pourtant ce qu'essaie de faire Cryptopsy depuis quelques années, se faire pardonner, relancer la machine, faire oublier un The Unspoken King qui avait valu au groupe de subir de la part de ses fans un des plus gros shitstorm de l'histoire, ouais, Cryptopsy en a pris plein la gueule, mais Flo Mounier est du genre obstiné et ne lâche pas l'affaire, en 2012, avec son album éponyme, les québécois avaient relevé la tête et entamé l'opération reconquête, retro-pédalage et retour aux sources en tentant de manière assez correcte de retrouver l'allant de ses premiers albums, on l'a bien compris, le groupe, où plutôt ce qu'il reste du groupe sachant que Mounier est le seul membre original restant, veut à tout prix revenir à la recette bénie de None so Vile ou Whisper Supremacy, c'est précisément là où veut nous emmener ce premier tome de The Book of Suffering, premier EP d'une série à suivre, et même si le groupe ne parviendra sans doute plus jamais à nous pondre un album définitif qui mette tout le monde d'accord, on s'en rapproche quand même pas mal.

mardi 14 avril 2015

[Découverte] Encenathrakh - Encenathrakh

Je vous ai mis la bannière habituelle des chroniques, mais ne vous y trompez pas, ceci n'est pas une chronique, c'est juste que je n'avais rien d'autre sous la main et trop de flemme pour vous bricoler une bannière pour l'occasion.
Aujourd'hui, c'est découverte, nous allons parler d'un disque assez spécial, presque expérimental, un genre d'objet musical non identifié qui sort de nulle part et que personne n'avait vu venir, je n'avais pas envie de vous en faire une chronique finement détaillée, mais j'avais malgré tout envie de vous en parler.
Encenathrakh est donc l'un des nombreux projets du stakhanoviste américain Colin Marston, qui ces dernières est encore plus productif qu'un Rogga Johansson, outre ses activités de producteur reconnu, Marston joue dans tout un tas de groupes, Behold the Arctopus, Krallice, Dysrhythmia, ou encore Gorguts, ce qui nous fait un sacré CV long comme le bras, principalement dans le Death progressif jazzy technique labyrinthique et abscons, le genre de truc tellement cryptique et technique que peu de gens y comprennent quelque chose.
Nouveau projet donc, assez mystérieux, vu que le groupe ne souhaite pas trop que vous l'achetiez sur Bandcamp à moins que vous ayez 701,26$ à dépenser, mais heureusement, il est en streaming intégral, (ou disponible en physique depuis peu) et ça va chier, oh oui ça va défourailler sévère...

dimanche 16 février 2014

[Chronique] Benighted - Carnivore Sublime

En une quinzaine d'années, Benighted est devenu à grands coups d'albums de gros méchant bourrin le fer de lance de la scène über brootal franchouillarde, largement au dessus de la mêlée, surement le groupe le plus fiable de la scène hexagonale, et pas seulement sur galette, car sur scène, c'est tout aussi impressionant, donc voilà, fin de la chronique, Benighted, ça bute, ça arrache, ça détruit, ça fracasse, et hop, une chronique vite torchée...
...
Bon, allez, ok, j'vais développer un peu quand même, puisque bizarrement, j'ai deux-trois trucs à dire sur le nouvel album des français, et principalement je tiens à vous expliquer un peu pourquoi j'ai tendance à trouver ça un poil moins bon que les précédents.

mardi 13 août 2013

[Chronique] Fleshgod Apocalypse - Labyrinth

En 2011, je m'étais fait plein de nouveaux amis après avoir commis l'impardonnable, écrire une chronique négative de l'album de Fleshgod Apocalypse, un véritable sacrilège alors que l'album était encensé par la critique aux quatre coins du globe, mais j'assume, Agony, c'était bidon, du Hollywood Death Metal de baltringue, de la poudre aux yeux avec une couche dégoulinante d'orchestrations symphoniques enrobant des riffs simplistes, un blockbuster musical estival qui en met certes plein les yeux, mais dont la vacuité est sans égale, du bourrinage baroque aux grosses ficelles.
Pourtant, ce nouvel album, j'y ai cru, en me disant qu'Agony n'était peut-être qu'un brouillon, et qu'un groupe qui avait accouché d'un album comme Oracles pouvait réussir à mêler sa brutalité à ses aspirations orchestrales neo-classiques, monumentale erreur, Labyrinth est loin de remonter le niveau...