Quand on parle de A Forest of Stars sur ce blog on ne plaisante pas, c'est du sérieux, car pour qu'un "gros connard qui n'aime rien"™ (sic) comme moi offre à leur album précédent le titre d'album de l'année 2015, c'est que Beware the Sword you cannot see était, et est toujours d'ailleurs, un putain de bon disque qui déchire sa mère la pute, mais vous le savez très bien si vous me suivez un peu, je ne suis pas du genre à tenir compte des statuts des groupes que je chronique, et ce ne serait pas la première fois que je déverse un peu de bile sur un album après avoir encensé le précédent, il faut dire aussi que quand on atteint des sommets, généralement la suite a tendance à être un peu en dessous et à provoquer un désagréable sentiment de déception, fort heureusement, de déception il ne sera pas DU TOUT question avec nos amis britanniques de The Gentleman's Club of A Forest of Stars, Grave Mounds and Grave Mistakes n'est pas meilleur, n'est pas moins bon non plus, il est juste à l'image de la discographie du groupe, à savoir un autre disque à la fois étrangement familier mais fondamentalement différent dans son approche, tout en conservant le style tout à fait particulier du groupe, car ouais, vous ne trouverez pas un groupe qui fait du A Forest of Stars, eux seuls sont capables d'atteindre ce nouveau de raffinement dans leur Black à la théâtralisation avant-gardiste aussi excentrique qu'il peut être déconcertant...
Affichage des articles dont le libellé est Prophecy Productions. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Prophecy Productions. Afficher tous les articles
jeudi 15 novembre 2018
samedi 9 mai 2015
[Chronique] Arcturus - Arcturian
Je ne pensais jamais avoir à chroniquer un album d'Arcturus sur ce blog, le légendaire combo norvégien était mort et enterré et c'était bien comme ça, ne restaient que, globalement, de bon souvenirs et une douce nostalgie d'une époque révolue, même si l'on sentait que le retour scénique du groupe en 2011 laissait augurer un possible nouvel album à moyen terme, c'est ainsi, nous vivons à cette époque où tous les groupes un peu cultes reviennent à la vie (même In the Woods bosse sur un nouvel album), peu importe que le statut de groupe culte ait été acquis avant ou après le split, bref, dans le cas d'Arcturus, ce statut a été acquis de son vivant, tant l'influence du groupe a été énorme sur toute la scène Black Avant-gardiste, et pas seulement norvégienne.
Arcturus est l'auteur de trois disques absolument indispensables, dans des genres très différents, mais qui s'inscrivent dans la logique d'une évolution, Aspera Hiems Symfonia, La Masquerade Infernale, et The Sham Mirrors, et puis il y a eu Sideshow Symphonies, aïe...
Sideshow Symphonies, dernier album du groupe pré-split, avait prouvé deux choses, qu'Arcturus était arrivé au bout de son évolution et ne pouvait pas aller au-delà, et qu'avec le remplacement au chant de Garm par Vortex, on avait largement perdu au change, ouais, Sideshow Symphonies était foiré et foireux.
Malheureusement dix ans après, rien n'a changé chez Arcturus, et Arcturian ne va faire que confirmer les deux points ci-dessus, constituant un second disque complètement dispensable dans la discographie des norvégiens, à tel point que l'on se demande vraiment pourquoi les gars ont trouvé nécessaire le fait de sortir un nouvel album...
Arcturus est l'auteur de trois disques absolument indispensables, dans des genres très différents, mais qui s'inscrivent dans la logique d'une évolution, Aspera Hiems Symfonia, La Masquerade Infernale, et The Sham Mirrors, et puis il y a eu Sideshow Symphonies, aïe...
Sideshow Symphonies, dernier album du groupe pré-split, avait prouvé deux choses, qu'Arcturus était arrivé au bout de son évolution et ne pouvait pas aller au-delà, et qu'avec le remplacement au chant de Garm par Vortex, on avait largement perdu au change, ouais, Sideshow Symphonies était foiré et foireux.
Malheureusement dix ans après, rien n'a changé chez Arcturus, et Arcturian ne va faire que confirmer les deux points ci-dessus, constituant un second disque complètement dispensable dans la discographie des norvégiens, à tel point que l'on se demande vraiment pourquoi les gars ont trouvé nécessaire le fait de sortir un nouvel album...
vendredi 6 mars 2015
[Chronique] A Forest of Stars - Beware The Sword You Cannot See
L'Avant-garde, ce genre merveilleux qu'il est impossible de définir clairement tant il rassemble un peu tout et n'importe quoi, globalement, on a tendance à classer sous cette étiquette tout ce qui sort de l'ordinaire dans le Metal, tous les groupes qui repoussent les limites et explorent de nouvelles contrées sonores se retrouvent sous cet étendard qui veut à la fois tout et rien dire, l'Avant-Garde étant tellement hétéroclite qu'il ne peut pas vraiment être considéré comme un genre à part entière, comme un univers bien trop vaste pour être correctement cartographié.
A Forest of Stars est donc indéfinissable, et c'est sans peine qu'on le classe dans cette catégorie fourre-tout, le septuor anglais fait partie de cette caste de groupes mystérieux et diablement originaux, uniques, dont la vision de leur art n'appartient à personne d'autre, évoluant dans un style inimitable, que ce soit musicalement ou au niveau de l'imagerie, A Forest of Stars, ou plutôt, comme ils aiment à le rappeler, The Gentleman's Club of A Forest of Stars, évolue comme une société secrète de l'époque victorienne, cultivant le mystère et le mysticisme, bref, pour parler prosaïquement, une belle bande de cinglés qui ne fait rien comme tout le monde, et c'est tout naturellement que Beware the Sword you Cannot See, quatrième album de l'orchestre de la perfide Albion, sera radicalement différent de ses trois prédécesseurs, tout en en étant une continuation logique, l'identité et la personnalité du groupe demeurent trop fortes pour se diluer malgré la nouvelle évolution stylistique...
A Forest of Stars est donc indéfinissable, et c'est sans peine qu'on le classe dans cette catégorie fourre-tout, le septuor anglais fait partie de cette caste de groupes mystérieux et diablement originaux, uniques, dont la vision de leur art n'appartient à personne d'autre, évoluant dans un style inimitable, que ce soit musicalement ou au niveau de l'imagerie, A Forest of Stars, ou plutôt, comme ils aiment à le rappeler, The Gentleman's Club of A Forest of Stars, évolue comme une société secrète de l'époque victorienne, cultivant le mystère et le mysticisme, bref, pour parler prosaïquement, une belle bande de cinglés qui ne fait rien comme tout le monde, et c'est tout naturellement que Beware the Sword you Cannot See, quatrième album de l'orchestre de la perfide Albion, sera radicalement différent de ses trois prédécesseurs, tout en en étant une continuation logique, l'identité et la personnalité du groupe demeurent trop fortes pour se diluer malgré la nouvelle évolution stylistique...
Libellés :
2015,
a forest of stars,
avant-garde,
Beware The Sword You Cannot See,
Black,
black metal,
Chronique,
Folk,
Lupus Lounge,
mars,
metal,
Prophecy Productions,
Psychédélique,
review,
UK
vendredi 10 janvier 2014
[Chronique] Alcest - Shelter
On ne peut pas dire que l'on n'avait pas vu le coup venir, alors que le certains groupes aiment à surprendre, changer de direction brutalement, l'évolution d'Alcest est un long cheminement prévisible qui le conduit tout naturellement à un endroit où l'on n'aurait jamais voulu qu'il aille, tout en sachant que c'était inéluctable.
Après le merveilleux Souvenirs d'un autre monde, Neige à emmené progressivement son projet vers d'autres horizons, par petites touches, avec Écailles de Lune et Les Voyages de l'âme, cette fois-ci, avec Shelter, c'est la bonne, il n'y a désormais plus aucune trace de Metal, et encore moins de Black, chez Alcest, qui semble vouloir devenir le Sigur Ros français, et bien que l'évolution soit logique, non, ce n'était pas nécessairement une bonne idée...
Inscription à :
Articles (Atom)