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jeudi 30 août 2018

[Découverte] Panegyrist - Hierurgy

Ce mois-ci on s'emmerde salement avec tout un tas d'albums pas intéressants qui sortent et dont je n'ai pas du tout envie de parler, c'est pour ça qu'aujourd'hui on va causer d'un album sorti en mai dernier, je l'avais mis de côté en cas de période de vaches maigres comme c'est le cas en ce moment, et croyez moi, ce sera plus intéressant qu'une chronique crapoteuse sur le quarante-troisième album de Primal Fear.
Bref, Panegyrist donc, est un jeune groupe de Black Metal avant-gardiste qui a ajouté à la bizarrerie inhérente au genre qu'il pratique un bon gros concept obtus et difficilement compréhensible à base de théosis et de spiritualisme transcendantal avec un soupçon de perennis philosophia, ou un truc comme ça, et vice-versa voir tout le contraire, parce que bon, je ne vais pas vous la faire à l'envers, j'ai absolument rien compris au truc, on va résumer ça à un album qui traite de la relation entre l'homme et dieu et ça ira très bien, si vous voulez vous triturer le cerveau y'a les paroles sur Bandcamp.

samedi 1 avril 2017

[Chronique] Dodecahedron - Kwintessens

Sortant de nulle part avec son premier album éponyme sous le bras en 2012, Dodecahedron surpris tout son monde et botté un très grand nombre de culs avec son Black Metal bizarre qui appartient à cette niche de Metal abstrait très à la mode en ce moment, sorte de réponse Black Metal à Gorguts ou Portal, sans oublier les nombreuses références au maître Deathspell Omega voir le plus fou, et il faut bien l'avouer plus visionnaire que nos hollandais, Jute Gyte.
Malgré ce name-dropping massif, Dodecahedron n'est pas forcément un clone, le groupe étant parvenu à se forger un son propre, singulier et reconnaissable à défaut d'être franchement unique, et même si les hollandais sont assez proche stylistiquement d'un Krallice, ce n'est jamais vraiment Krallice, Dodecahedron fait du Dodecahedron avec sa vision du Tech Black abstrait, sa propre philosophie, qui semble s'affirmer encore davantage avec cet album numéro deux qui a beaucoup de temps à arriver.

jeudi 28 janvier 2016

[Chronique] Borknagar - Winter Thrice

S'il y avait bien UN album que j'attendais avec impatience en ce début d'année, voir même cette année tout court, c'était bien ce nouveau Borknagar, pensez-vous, j'avais élu Urd meilleur album de l'année en 2012, ce qui représente un sacré exploit vu que, vous le savez, je suis particulièrement exigeant.
Bref, Urd était un disque tout ce qu'il y a de plus monumental, du genre à marquer durablement une discographie, qui soulevait malgré tout quelques interrogations, notamment sur la capacité de l'orchestre norvégien à faire mieux, on va aller droit au but, Winter Thrice n'est pas meilleur que Urd, en fait, et c'est bien là ou se situe le cœur du problème, Winter Thrice est juste tout aussi bon que Urd, comment le fait qu'un disque qui soit aussi bon que son brillant prédécesseur peut constituer un problème? je vais tenter de vous expliquer ça...

mercredi 9 décembre 2015

[Chronique] Martriden - Cold and the Silence

Dans la catégorie "Mais comment ce genre de groupe peut être sans label et sortir son nouvel album à l'arrache en décembre sans aucune promotion alors que ça déchire sa mère", voici Martriden et son troisième disque Cold and the Silence.
Si vous ne connaissez pas les américains de Martriden, vous êtes surement passé à côté d'Encounter the Monolith, l'un des meilleurs albums de 2010, qui lui aussi était sorti en indépendant, ouais, 2010, ça commence à dater, et on avait plus de nouvelles du groupe depuis ce temps-là, cinq ans à attendre fébrilement des nouvelles, et alors que l'on commençait à perdre espoir, c'est venu comme ça, pouf, un nouveau disque, avec une pochette très moche mais c'est pas grave, Martriden est enfin de retour, toujours en indépendant, ce qui me dépasse totalement, j'entends bien que le fait d'être indé, de tout gérer soi-même, le DIY, c'est cool, mais franchement, quand tu vois toutes les merdes qui sortent à longueur d'année via les gros labels, tu ne peux t'empêcher d'être déçu que cet album ne jouira pas de la promotion nécessaire et restera cantonné à un certain underground, parce que Cold and the Silence, c'est quand même un sacré putain de disque.