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mercredi 27 février 2019

[Découverte] Kaleikr - Heart Of Lead

Depuis une dizaine d'années, l'Islande est devenue une solide place forte du Metal, avec un nombre de groupes assez étonnant pour un pays de 350000 habitants, et le développement d'une scène extrême plutôt singulière et de qualité, plutôt enclin à l'exploration sonore.
C'est sur les cendres d'un groupe de Black nommé Draugsól, qui avait sorti il y a deux ans un excellent premier album, que s'est formé Kaleikr, désormais un duo comprenant le batteur Kjartan Harðarson et Maximilian Klimko pour... tout le reste, et il ne sera pas trop question de Black cette fois-ci, car même si Kaleikr a gardé de sa précédente incarnation le goût des structures alambiquées et des atmosphères dissonantes, Heart of Lead naviguera dans le Death Metal blackisé du genre abstrait et teinté de post-Metal progressif.

mardi 18 décembre 2018

[Chronique] Svartidauði - Revelations of the Red Sword

L'Islande, caillou insignifiant perdu dans l'Atlantique, environ 350000 habitants, au moins deux fois plus de moutons, et une horde de groupes de Black Metal qui forme une scène vivace qui s'est largement développée ces dernières années, une scène évidemment consanguine où chaque artiste joue dans divers projets en même temps quand ce n'est pas un seul gars qui se cache derrière plusieurs one-man bands, mais quand même, le nombre de groupe de Black par habitant doit péter tous les records mondiaux.
Svarti Dauði, que google translate traduit par Peste Noire, ou Black Death pour les anglophones, est donc un groupe... de Black ouais, comme vous pouviez vous en douter, mais du Black qui a la densité d'un bon gros parpaing que tu reçois dans la tronche dans un déluge de dissonance et de mélodies cataclysmiques, un parpaing délivré par l'un des groupes les plus importants de la scène Black Metal islandaise depuis la sortie de son premier album Flesh Cathedral il y a déjà six ans.

mardi 2 septembre 2014

[Chronique] Sólstafir - Ótta

Il y a des évolutions qui sont plus naturelles que d'autres.
Même si le premier album de Sólstafir, Í Blóði og Anda, est étiqueté Black Metal, la Black des islandais n'avait franchement rien de conventionnel, et ce sont justement les conventions que Sólstafir s'est employé à bousculer tout au long de sa carrière, se servant du Metal comme base pour partir vers une autre direction, conservant des bribes métalliques comme fil conducteur à leur évolution, car même si Sólstafir en 2014 n'a plus rien à voir avec le Sólstafir de 2002, les cow-boys islandais ont su conserver leur personnalité et leur identité.
Sólstafir ne fait aujourd'hui plus de Metal mais en conserve l'esprit et toute son essence, on parle aujourd'hui de Post-Rock, d'atmosphérique, de Post-Metal, ou que sais-je encore pour qualifier la musique des islandais, mais malgré sa mutation, Sólstafir ne sonne comme personne d'autre, Sólstafir n'est pas Katatonia, pas Pink Floyd non plus, et encore moins un énième Sigur Ros, non, Sólstafir est Sólstafir, droit dans ses santiags, et Ótta, cinquième album, est une preuve supplémentaire de la brillance des islandais, bien décidés à nous démontrer qu'ils n'avaient pas atteints les limites de leur évolution avec Svartir Sandar...