Il y a bien un mot qui permet de résumer la carrière d'Annihilator, c'est l'Inconstance, au niveau de line-up, avec des changements perpétuels dans le personnel, où la liste des anciens membres du groupe commence à ressembler à l'annuaire du Canada, mais aussi au niveau de la discographie, faite de fulgurances et d'albums médiocres, et seuls les deux premiers albums, surtout Alice in Hell et dans une moindre mesure Never, Neverland, font figure de classiques inattaquables.
L'inconstance, c'était la conclusion de ma réflexion concernant Feast, l'album sorti en 2013, c'était pas mauvais, pas brillant non plus, mais l'album résumait assez bien la collaboration entre Jeff Waters et Dave Padden, un cocktail de Heavy/Thrash souvent technique, de Groove, et bien évidemment de délires et d'expérimentations WTF, brinquebalant mais plutôt sympa ce Feast, une chronique où j'écrivais d'ailleurs: "Miracle chez Annihilator, Jeff Waters n'a toujours pas viré Dave Padden", ce qui était une bonne chose, car en regardant de plus près la discographie du groupe, on se rend bien compte que c'est quand Waters est bien entouré qu'il parvient à sortir de bons disques, malheureusement, ce qui devait bien arriver un jour arriva, Padden, qui était en quelque sorte l'artisan du renouveau, quittait le groupe en début d'année après douze ans de présence, laissant Waters de nouveau seul à la barre du navire, ce qui va à l'encontre de la règle numéro 1 pour que que le "groupe" sorte un bon disque: NE JAMAIS LAISSER JEFF WATERS SEUL DANS ANNIHILATOR!
C'est pourtant pas compliqué, Jeff Waters en solo dans Annihilator, ça a donné Refresh the Demon, lamentable, et surtout, surtout, Remains, une gigantesque bouse, les heures les plus sombres du projet avec un Waters livré à lui-même faisant n'importe quoi, Padden apportait un certain équilibre, et c'était un chanteur tout ce qu'il y a de plus correct, Waters a beau être un putain de bon guitariste, il est un chanteur de merde, très limité vocalement, vous me direz qu'être un guitariste génial doublé d'un chanteur médiocre n'a pas empêché Dave Mustaine de faire une honnête petite carrière après son passage chez Metallica, mais c'est l'exception confirmant la règle, Annihilator en 2015, c'est Jeff Waters en solo, qui va encore faire n'importe quoi, en chantant aussi mal qu'avant, à peine pourra-t-on se consoler en se disant qu'il utilise un vrai batteur et qu'il n'est pas revenu à son horrible batterie programmée.
Feast avait beau être bordélique et rempli de digressions WTF, il demeurait pas moins qu'Annihilator envoyait encore le pâté dans les parties les plus Thrash, Suicide Society, c'est tout mou, c'est chiant, et surtout, on dirait que Waters nous refait King of the Hill vingt ans après, on ne va pas atteindre le niveau de nullité d'un Refresh the Demon, mais remonter la pente pendant les dix dernières années pour retomber d'un coup au niveau de King of the Hill, il y a de quoi se sentir floué par la manœuvre de Waters, enfin, c'est encore moins bien que King of the Hill en fait, tristesse...
Je vous parlais de Megadeth un peu plus haut, ce Suicide Society fait immédiatement penser à Megadeth période 90's, quand Mustaine s'était mis à noyer son Thrash dans du Heavy Rock pour passer en radio, Suicide society, c'est un peu le Risk d'Annihilator, tout en conservant malgré tout quelques fulgurances Thrashy (parfois...), c'est un peu comme si on écoutait un mix entre Cryptic Writings et The World needs a Hero, c'est con quand même, j'aurais aimé écouter un disque d'Annihilator en fait, monde de merde, t'as chié dans la colle Jeff.
Difficile d'éviter la comparaison avec Megadeth quand on écoute le premier titre de l'album, difficile également de se dire qu'on est en train d'écouter un morceau d'Annihilator dans ce merdier, surtout que vocalement, Jeff Waters va faire tout son possible pour tenter d'imiter Mustaine, et ce sera le cas sur tout l'album, oh putain de merde, Jeff Waters vient de sortir un album de Megadeth! C'était ça l'idée? parce que putain, ce premier titre est une purge et ce ne sera pas la seule, un véritable sentiment de malaise va envahir l'auditeur au fur et à mesure de l'album, car chaque putain de titre comprendra au moins un passage intégralement pompé sur du Megadeth, cette introduction de Creeping Again et ce riff principal typé période Rust in Peace, My Revenge, Break Enter, Annihilator est devenu un groupe de reprise de Megadeth ou quoi?
J'ai du mal à imaginer ce qui s'est passé dans la tête de Jeff Waters quand il a composé Snap, enfin, quand je dis composé, c'est vite dit, puisque comble du malaise, le mec a directement pompé dans le plus grand des calmes le riff de Ich Tu Dir Wer de Rammstein, nan mais WTF!?
Allez j'en ai marre, j'arrête cette chronique ici, je n'irai pas plus loin tant la crispation est grande, je ne vous parlerai pas des Power Ballades, ni des rares moments où Annihilator appuie un peu sur l’accélérateur pour délivrer quelques passages bien rentre-dedans, surtout que je pourrais en rajouter une louche sur les paroles souvent très connes sur chacun des titres, que dalle, j'en ai ras-le-cul de ce disque!
Je n'ai aucune idée de ce qu'à essayé d'accomplir Jeff Waters avec ce disque, je veux bien qu'Annihilator a parfois sonné un peu comme du Megadeth, mais jamais à ce point-là, Suicide Society sonne souvent comme un disque de reprise de Megadeth tant Jeff Waters s'est "inspiré" du groupe de Mustaine, musicalement mais aussi vocalement, on se retrouve avec un disque qui est une pure soupe Thrash/Heavy nullissime sans couilles, et putain c'est moche.
Moralité, ne jamais laisser Jeff Waters seul dans Annihilator, ça part toujours en couilles, Suicide Society est un massacre en règle, une purge, de la part d'un one-man band qui retombe dans ses pires travers, rien à sauver de ce naufrage insensé, direction la poubelle, Annihilator atteint un niveau de médiocrité assez improbable, que rien ne saurait pardonner.
L'inconstance, c'était la conclusion de ma réflexion concernant Feast, l'album sorti en 2013, c'était pas mauvais, pas brillant non plus, mais l'album résumait assez bien la collaboration entre Jeff Waters et Dave Padden, un cocktail de Heavy/Thrash souvent technique, de Groove, et bien évidemment de délires et d'expérimentations WTF, brinquebalant mais plutôt sympa ce Feast, une chronique où j'écrivais d'ailleurs: "Miracle chez Annihilator, Jeff Waters n'a toujours pas viré Dave Padden", ce qui était une bonne chose, car en regardant de plus près la discographie du groupe, on se rend bien compte que c'est quand Waters est bien entouré qu'il parvient à sortir de bons disques, malheureusement, ce qui devait bien arriver un jour arriva, Padden, qui était en quelque sorte l'artisan du renouveau, quittait le groupe en début d'année après douze ans de présence, laissant Waters de nouveau seul à la barre du navire, ce qui va à l'encontre de la règle numéro 1 pour que que le "groupe" sorte un bon disque: NE JAMAIS LAISSER JEFF WATERS SEUL DANS ANNIHILATOR!
C'est pourtant pas compliqué, Jeff Waters en solo dans Annihilator, ça a donné Refresh the Demon, lamentable, et surtout, surtout, Remains, une gigantesque bouse, les heures les plus sombres du projet avec un Waters livré à lui-même faisant n'importe quoi, Padden apportait un certain équilibre, et c'était un chanteur tout ce qu'il y a de plus correct, Waters a beau être un putain de bon guitariste, il est un chanteur de merde, très limité vocalement, vous me direz qu'être un guitariste génial doublé d'un chanteur médiocre n'a pas empêché Dave Mustaine de faire une honnête petite carrière après son passage chez Metallica, mais c'est l'exception confirmant la règle, Annihilator en 2015, c'est Jeff Waters en solo, qui va encore faire n'importe quoi, en chantant aussi mal qu'avant, à peine pourra-t-on se consoler en se disant qu'il utilise un vrai batteur et qu'il n'est pas revenu à son horrible batterie programmée.
Feast avait beau être bordélique et rempli de digressions WTF, il demeurait pas moins qu'Annihilator envoyait encore le pâté dans les parties les plus Thrash, Suicide Society, c'est tout mou, c'est chiant, et surtout, on dirait que Waters nous refait King of the Hill vingt ans après, on ne va pas atteindre le niveau de nullité d'un Refresh the Demon, mais remonter la pente pendant les dix dernières années pour retomber d'un coup au niveau de King of the Hill, il y a de quoi se sentir floué par la manœuvre de Waters, enfin, c'est encore moins bien que King of the Hill en fait, tristesse...
Je vous parlais de Megadeth un peu plus haut, ce Suicide Society fait immédiatement penser à Megadeth période 90's, quand Mustaine s'était mis à noyer son Thrash dans du Heavy Rock pour passer en radio, Suicide society, c'est un peu le Risk d'Annihilator, tout en conservant malgré tout quelques fulgurances Thrashy (parfois...), c'est un peu comme si on écoutait un mix entre Cryptic Writings et The World needs a Hero, c'est con quand même, j'aurais aimé écouter un disque d'Annihilator en fait, monde de merde, t'as chié dans la colle Jeff.
Difficile d'éviter la comparaison avec Megadeth quand on écoute le premier titre de l'album, difficile également de se dire qu'on est en train d'écouter un morceau d'Annihilator dans ce merdier, surtout que vocalement, Jeff Waters va faire tout son possible pour tenter d'imiter Mustaine, et ce sera le cas sur tout l'album, oh putain de merde, Jeff Waters vient de sortir un album de Megadeth! C'était ça l'idée? parce que putain, ce premier titre est une purge et ce ne sera pas la seule, un véritable sentiment de malaise va envahir l'auditeur au fur et à mesure de l'album, car chaque putain de titre comprendra au moins un passage intégralement pompé sur du Megadeth, cette introduction de Creeping Again et ce riff principal typé période Rust in Peace, My Revenge, Break Enter, Annihilator est devenu un groupe de reprise de Megadeth ou quoi?
J'ai du mal à imaginer ce qui s'est passé dans la tête de Jeff Waters quand il a composé Snap, enfin, quand je dis composé, c'est vite dit, puisque comble du malaise, le mec a directement pompé dans le plus grand des calmes le riff de Ich Tu Dir Wer de Rammstein, nan mais WTF!?
Allez j'en ai marre, j'arrête cette chronique ici, je n'irai pas plus loin tant la crispation est grande, je ne vous parlerai pas des Power Ballades, ni des rares moments où Annihilator appuie un peu sur l’accélérateur pour délivrer quelques passages bien rentre-dedans, surtout que je pourrais en rajouter une louche sur les paroles souvent très connes sur chacun des titres, que dalle, j'en ai ras-le-cul de ce disque!
Je n'ai aucune idée de ce qu'à essayé d'accomplir Jeff Waters avec ce disque, je veux bien qu'Annihilator a parfois sonné un peu comme du Megadeth, mais jamais à ce point-là, Suicide Society sonne souvent comme un disque de reprise de Megadeth tant Jeff Waters s'est "inspiré" du groupe de Mustaine, musicalement mais aussi vocalement, on se retrouve avec un disque qui est une pure soupe Thrash/Heavy nullissime sans couilles, et putain c'est moche.
Moralité, ne jamais laisser Jeff Waters seul dans Annihilator, ça part toujours en couilles, Suicide Society est un massacre en règle, une purge, de la part d'un one-man band qui retombe dans ses pires travers, rien à sauver de ce naufrage insensé, direction la poubelle, Annihilator atteint un niveau de médiocrité assez improbable, que rien ne saurait pardonner.
Track Listing:
1. Suicide Society 03:50
2. My Revenge 05:06
3. Snap 04:54
4. Creepin' Again 04:16
5. Narcotic Avenue 05:19
6. The One You Serve 05:45
7. Break, Enter 05:47
8. Death Scent 05:11
9. Every Minute 05:00