vendredi 31 octobre 2014

[Chroniques en Rafale] Octobre 2014

Comme il m'est impossible de tout chroniquer, par manque de temps, de motivation, ou tout simplement car je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire, j'ai choisi de vous proposer tous les mois ces Chroniques en rafale, où je vous donnerai mon avis sur les albums que je n'ai justement pas eu le temps de chroniquer, bien sûr, je n'irai pas en profondeur comme je peux le faire lors des chroniques classiques, et je me contenterai d'un survol général, en tâchant d'être à la fois concis et précis, un paquet de mini-chroniques si vous voulez.
Je vous ai pondu un paquet de chroniques ce mois-ci, beaucoup plus qu'habituellement car l'actualité était particulièrement riche, des tonnes d'albums sont sortis, comme le mois dernier d'ailleurs, mais malgré tout, j'ai choisi de me limiter à une dizaine d'albums pour cette session de chroniques en rafale, il y en avait 17 le mois dernier, et c'était trop, je préfère aller à l'essentiel et laisser quelque peu de côté les albums plus underground.
Bref, les chroniques en rafale, que j'hésite d'ailleurs à renommer Chroniques à l'arrache, c'est parti! Enjoy... ou pas!

jeudi 30 octobre 2014

[Chronique] Anaal Nathrakh - Desideratum

Le problème avec les groupes à formule, c'est qu'ils font, naturellement, toujours un peu la même chose, mais chaque nouvel album a cette fâcheuse tendance à être moins bon que le précédent, car souvent, la formule s'use quelque peu, et malheureusement, ce genre de groupes s'enferme dans ce qu'il sait faire et tourne en rond, alors qu'on aimerait qu'ils se remettent en question plutôt que de servir leur soupe tiédasse.
Anaal Nathrakh est un groupe à formule qui a trouvé ses gimmicks, du Black, du Grind, de l'industriel, et une fascination dans la création de véritables bulldozers auditifs, ultra brutal, violent, indomptable, avec une réelle volonté de créer la musique la plus extrême de l'univers... enfin ça, c'était avant.
Car malheureusement, Anaal Nathrakh est un groupe qui stagne, depuis quelques temps déjà, et qui donne l'impression de ne plus trop savoir où aller, cette stagnation produit un certain ennui et un enfermement dans des stéréotypes qui va se faire ressentir tout au long de ce huitième album, Desideratum, à la fois bourrin et plus accueillant, et donc irrémédiablement bancal.

lundi 27 octobre 2014

TV Metal (2014 - Semaine 43)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

Comme tous les ans, le gros Cavalera va venir pourrir les bacs avec un nouvel album, cette fois-ci avec son frangin Igor le DJ qui n'en a plus rien à foutre du Metal mais comme c'est pour faire plaisir au frangin il est de la partie, bref, ce gros sac de Max nous avait promis un album de Grindcore... bah c'est raté, c'est la soupe habituelle Groove/Death vomitive qui nous est servie, sauf que caution Grind oblige, c'est du bourrin, ce qui part d'un bon sentiment mais son titre est au moins trop long de deux minutes pour être efficace, putain que ça tourne en rond pendant trois minutes, globalement un riff et une ligne de chant qui se répètent, ça promet encore une belle bouse en novembre...

samedi 25 octobre 2014

[Chronique] At The Gates - At War With Reality

Jack Bauer a fait son retour cette année, et même si cette nouvelle saison de 24 contenait tous les ingrédients classiques de la série, manipulation, trahison, torture, action, violence, terrorisme, paranoïa, quelque chose clochait cette fois-ci, et ce qui empêchait de savourer ce retour, c'était tout simplement le fait que le contexte avait changé, Jack Bauer, c'était le héros de l’Amérique post 11 septembre, une période très précise, et 24 collait à son époque, sauf qu'en 2014, Jack Bauer apparaissait plus comme une relique d'un temps révolu, le retour d'un héros dont finalement plus personne n'avait besoin, 24, malgré ses qualités, et aussi ses défauts, posait le problème du contexte et de la pertinence alors que le monde avait changé depuis sa première saison.
Pourquoi je vous parle d'une série télé en introduction d'une chronique? tout simplement car le retour d'At The Gates pose le même problème de pertinence par rapport au contexte d'où il est issu, At the Gates, c'est Jack Bauer qui veut vivre un autre jour, faire la même chose qu'il y a 20 ans, mais en 2014, et même si le groupe a de nombreuses qualités, le contexte n'est plus du tout le même qu'à l'époque, At War With Reality a beau avoir toutes les qualités qu'on attendait de lui, et même être un disque plus que correct, il n'en demeure pas moins que son impact est bien moins important qu'avant, At the Gates n'est désormais plus vraiment pertinent, le retour d'un héros dont on a plus besoin en quelque sorte...

jeudi 23 octobre 2014

[Chronique] Obituary - Inked In Blood

Résumer la carrière d'Obituary est chose assez aisée, Slowly we Rot, et point barre, c'est tout, rien d'autre à signaler, vous allez me dire que Cause of Death c'était pas mal non plus, mais cet album étant principalement un clone du premier disque avant tout révélateur du fait qu'Obituary était incapable de changer et d'évoluer.
Le reste de la discographie? des albums médiocres, au mieux passables si on est vraiment conciliant, dont il n'y a rien à retenir, Obituary est la preuve que l'on peut bâtir une carrière sur la base d'un seul bon disque, suffisant pour rendre le groupe culte, et c'est ainsi qu'Obituary appartient à cette caste de groupes de légende dont le seul fait de gloire est d'avoir sorti le bon disque au bon moment, et dont la discographie n'est pas à la hauteur de la-dite légende.
25 ans tout juste après son unique fait de gloire, Obituary est de retour après une période de silence où, soyons réalistes, il ne manquait à personne, et malgré sa discographie foireuse, il conserve son statut culte et une aura suffisante pour que ses fans lui filent du blé par une campagne de crowdfunding servant à financer un nouveau méfait (ce qui n'empêchera pas le groupe de signer chez Relapse une fois l'enregistrement terminé hein...), comme quoi le fait de ne sortir que des purges quelconques ne semblent pas refroidir le fan de base.
Bref, 25 ans après son seul bon disque, Obituary est-il capable de nous ressortir un chef d'oeuvre? non. Inked in Blood est-il un bon disque? non, même pas...

lundi 20 octobre 2014

[Chronique] Slipknot - .5: The Gray Chapter

Depuis un mois qu'a activement débutée la promotion du nouvel album du groupe de Corey Taylor, Slipknot a été davantage occupé à:
- Promouvoir son Festival en promettant de brûler de la merde de chameaux H24 pendant trois jours.
- Présenter ses nouveaux masques.
- Préserver le mystère concernant l'identité de ses nouveaux membres.
Parler de musique et de l'évolution artistique du groupe avec ce nouvel album? L.O.L
Bref, six ans après le déjà pas très glorieux All Hope is Gone, et comme ce n'est pas le décès de Paul Gray qui allait empêcher le groupe de cachetonner sortir des disques, voilà que Slipknot est de retour, en ayant pris soin de gentiment prier son batteur Joey Jordison d'aller se faire foutre, loin, très loin, parce que c'est pas tout ça, mais faut faire du blé, et il n'était pas question pour Slipknot d'attendre que son batteur soit disponible.
Qu'est-ce que Slipknot en 2014? un groupe qui n'en a plus rien à branler de faire de la musique et qui vient faire du blé en capitalisant sur son statut de groupe iconique du Neo Metal, en misant tout sur l'imagerie et le marketing, donc ouais, .5: The Gray Chapter (notons la subtile référence à son bassiste décédé pour jouer sur l’empathie du public) est un naufrage absolu pour le groupe américain, et tout simplement une gigantesque daube qui pue les excréments de chameaux, une merde que rien ne viendra sauver tout au long de cette longue heure de purge, c'est ainsi, Slipknot s'est chié dessus et a étalé sa merde partout...

dimanche 19 octobre 2014

TV Metal (2014 - Semaine 42)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

Le nouvel At The Gates se dévoile encore un peu plus par le biais de ce clip en noir et blanc avec plein d'effet ésotérique où l'on retrouve Tomas Lindberg abandonné dans un désert rocailleux, mouais, c'est pas génial, et je ne vais pas trop vous parler du morceau vu que ma chronique de l'album arrive ces jours prochains...

vendredi 17 octobre 2014

[Chronique] Whisper of Death - Noise of Obstinacy

Aujourd'hui on file en plein underground franchouillard avec le premier album de Whisper of Death, un combo qui nous vient d'un patelin moisi des Yvelines, Ablis, le genre de localité dont les hauts lieux doivent surement se résumer à une église, un arrêt de bus, un bar PMU, et un Crédit Agricole, wesh, c'est le pur ghetto hardcore.
Après deux démos, Désossage en 2008 et Epilepsy en 2012, plus ou moins remarqués, il était grand temps pour Whisper of Death d'enfin passer le cap du premier album studio, c'est ainsi que voit le jour cette année Noise of Obstinacy, enregistré/mixé au Dark Wizard Studio par François Ugarte, et masterisé par Alan Douches de West West Side Music, ce qui est quand même plutôt classe.
Noise of Obstinacy n'a qu'un seul but, vous fracasser la gueule et défoncer vos mamans à coups de pioche dans le cul, parce qu'au cas où vous n'auriez pas encore compris après avoir vu la pochette, c'est du Death, et du bien bourrin en plus...

jeudi 16 octobre 2014

[Chronique] Sanctuary - The Year the Sun Died

25 ans après son dernier album et 22 ans après son split, Sanctuary fait enfin son retour sur le devant de la scène avec son nouvel album, mouais, le "enfin" est surement de trop dans la phrase puisque dans un monde idéal, Nevermore n'aurait jamais splitté et on n'aurait jamais entendu reparlé de Sanctuary, après tout, Nevermore, fondé par les Sanctuary Warrel Dane et Jim Sheppard, accompagné de leur ancien guitariste live Jeff Loomis, représente l'évolution logique de Sanctuary post-Into The Mirror Black, un Power Metal sombre, torturé, et plus enclin au progressif, assez éloigné d'un Refuge Denied forgé dans le Power Thrash.
Sauf que voilà, Nevermore n'a pas résisté à l'alcoolisme de ses membres, créant des dissensions insurmontables qui ont entraîné l'explosion du groupe en 2011, et sans Loomis, démissionnaire en plus de du batteur Van Williams, plus de Nevermore, fin de l'histoire, ... enfin, en attendant que l’appât du gain n'apaise les dissensions et que le groupe fasse un come-back...
Bref, en attendant, il faudra donc se contenter de la reformation de Sanctuary, un choix logique de la part de Dane et Sheppard que de ressusciter un vieux groupe au nom déjà connu et jouissant d'une certaine notoriété à l'époque plutôt que de repartir sur un projet neuf aux perspectives de succès plus difficiles à prévoir, et plutôt que de l'aléatoire, il fallait surement mieux jouer sur la nostalgie avec Sanctuary, ce qui ne change pas grand chose à l'affaire en fin de compte, car The Year the Sun Died aurait pu aisément être un album de Nevermore, voilà le truc, Sanctuary, c'est du Nevermore sous un autre nom...

mercredi 15 octobre 2014

[Chronique] Exodus - Blood In, Blood Out

Cela faisait quelques années qu'Exodus ne donnait plus trop de nouvelles, le fait que Gary Holt ait enfin à boulot rémunéré correctement au sein de Slayer a surement dû modifier ses priorités, mais comme Slayer prend un temps fou à terminer l'enregistrement de son nouvel album (qui sera surement mauvais), le bon vieux Gary meuble son temps libre avec son Exodus, même si les choses ont changé depuis 2010, date du dernier album studio du légendaire combo de la Bay Area.
Changement majeur, car après neuf années de bons et loyeux services, Exodus a prié son vocaliste Rob Dukes d'aller gentiment se faire foutre, le tout en un coup de fil de vingt secondes, j'imagine que Dukes exagère un peu la durée de l'appel, mais à trop fréquenter le Big Four, j'imagine que le groupe a appris deux-trois trucs sur la gestion harmonieuse du personnel auprès des maîtres Slayer et Anthrax, bref, Rob Dukes Out, Steve "Zetro" Souza In, car bien évidemment, Exodus en a profité pour rappeler son Ex, reviens bébé, je t'ai toujours aimé, Rob n'était qu'une passade, et même si je considère que se rabibocher avec son Ex équivaut à manger son vomi, c'est une pratique courante dans le Metal, et ça rassure les fans, de toute façon, il n'était pas possible de déterrer le cadavre de Paul Baloff, alors...

mardi 14 octobre 2014

[Chronique] Horrendous - Ecdysis

Que la mode actuelle soit au Vintage, on le savait, et depuis quelque temps déjà, le Death Metal est affectée par cette étrange lame de fond Vintage qui pousse n'importe quel groupe de gamins à vouloir sonner comme il y a vingt ans, phénomène de mode amenant également le retour de certains anciens que l'on croyait mort et enterré depuis longtemps, bref, nous sommes aujourd'hui saturé de groupes de Death Old School, des nostalgiques d'une époque qu'ils n'ont pour la plupart pas connue, qui appliquent bêtement la formule toute faite des ancêtres du genre, le résultat est, comme pour le ReThrash, un déluge d'albums oscillant entre le médiocre et le quelconque, au mieux correct mais sans intérêt.
Pourtant, il n'en demeure pas moins que dans la masse, on trouve quelques exceptions, elles sont rares, certes, mais en cherchant bien, on en trouve, et principalement deux, les suédois de Tribulation et de Morbus Chron, deux groupes à la trajectoire identique, un premier album très bon qui pue le Old School mais dont on sent qu'il se passe quelque chose d'un peu différent, et des seconds disques en forme de confirmation qui prennent le Death pour base afin de partir dans une direction complètement différente, The Formulas of Death de Tribulation et Sweven de Morbus Chron répondent à cet impératif d'évolution, cette volonté de repousser les limites d'un genre codifié, et d'apporter un regard neuf et de la fraîcheur au Death Metal.
Pourquoi je vous parle de Tribulation et de Morbus Chron en introduction? tout simplement car Horrendous suit exactement le même parcours, et comme ses deux collègues suédois, ce jeune combo américain délivre un second album fondamentalement enraciné dans le Death Metal, mais contenant suffisamment d'évolutions pour emmener son Death dans une autre dimension...

dimanche 12 octobre 2014

TV Metal (2014 - Semaine 41)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

De somptueux paysages islandais vous attendent dans le nouveau clip de Solstafir, mais pas seulement, vu que trouver une baignoire en pleine nature et se rouler des clopes sur une barque sont également au programme, bref, c'est à la fois simple, beau et décalé, pour une esthétique qui convient très bien au groupe, le morceau est tiré de l'excellent dernier album, Otta (Chronique).

[Chronique] Nightbringer - Ego Dominus Tuus

Nightbringer a toujours été ce groupe un peu bâtard de la scène Black Metal américaine, ce mélange de Marduk et de Deathspell Omega saupoudré d'une touche d'Emperor, seulement voilà, malgré la qualité du truc, les trois premiers albums du combo ricains n'ont fait que des vaguelettes dans le petit monde de l'underground et l'on ne peu pas dire que les choses ont vraiment décollé pour eux, bref, on attend toujours le ras-de-marée Nightbringer qui emporterait tout sur son passage et lui offrirait la reconnaissance d'un public plus large.
Trois ans après un Hierophany of the Open Grave qui voyait le groupe s'enfermer dans une certaine routine, voilà que déboule un Ego Dominus Tuus sur lequel Nightbringer semble bien décidé à modifier sa musique et tenter de nous offrir, enfin, son chef d'oeuvre du Black Metal, et pour se faire, quoi de mieux que d'essayer de monter sur le trône vacant en devenant le nouvel Emperor...

jeudi 9 octobre 2014

[Chronique] Trepalium - Voodoo Moonshine [EP]

Si il y a bien une chose que j'ai retenu des prestations live de Trepalium, c'est que c'est parfois monolithique, mais aussi que dès que le groupe balance ses titres les plus catchy et les plus groovy, le pit s'anime subitement et ça devient la folie, un peu comme si le public n'attendait finalement qu'un bon vieux Sick Boogie Murder ou un Usual Crap pour s'animer sur des titres bien plus faciles et remuants.
Je vous dis ça car ça a son importance afin d'appréhender cet EP de Trepalium, qui est radicalement différent de l'album précédent, un H.N.P. dont j'avais salué la volonté de sortir quelque peu des gimmicks jazzy/boogie avec une musique plus sombre et tortueuse, cette évolution, qui rendait l'album moins évident et Trepalium un poil plus intéressant, vous pouvez l'oublier, hop, poubelle, tout du moins le temps de cet EP, car avec Voodoo Moonshine, Trepalium a décidé de revenir un peu en arrière et de ne proposer que du Boogie Death qui groove, en misant tout sur l'efficacité et la force de frappe, en gros, Voodoo Moonshine est fait pour être catchy, addictif, et vous faire bouger votre cul et vous décrasser les cervicales...

lundi 6 octobre 2014

[Chronique] Soilwork - Beyond the Infinite [EP]

"Il est donc là le problème, The Living Infinite est un disque bien trop long, et inutilement surchargé en titres moyens, ce qui est bien dommage, car si Soilwork s'était limité à une grosse douzaine de titres parmi les plus forts, l'album aurait été une vraie tuerie."
C'est pas cette sentence que je concluais ma chronique de The Living Infinite l'année dernière, un très bon disque qui aurait mérité d'être plus court pour gagner en force et en impact, après tout, 20 titres dans le bouzin, c'était bien trop copieux et ambitieux pour les suédois, et vous savez quoi? Soilwork ne nous a pas tout offert l'année dernière, puisque cet EP, qui ne sort bizarrement qu'en Asie (mais que vous trouverez bien sur le net, vilains pirates), nous propose cinq titres en plus issus des sessions de The Living Infinite, des leftovers inutiles, pensez-vous, sauf que pas vraiment en fait, car ces cinq titres auraient pu largement figurer sur l'album au final, certains étant bien meilleurs que certains morceaux mollassons de The Living Infinite...

dimanche 5 octobre 2014

TV Metal (2014 - Semaine 40)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

Ce nouveau clip de Mastodon est la grosse polémique de la semaine, comme quoi actuellement on trouverait toujours des débiles pour polémiquer sur du vide et de faire des procès d'intention qui ne se basent sur rien, bref, des femmes qui font du twerk, dont des noires? mon dieu! sexisme! racisme! brûlons Mastodon! Bref, une preuve supplémentaire que ce monde est remplit de débiles profonds, ce clip, il est juste fun et décalé, c'est tout...

samedi 4 octobre 2014

[Chronique] Evergrey - Hymns for the Broken

La carrière d'Evergrey est loin d'avoir été une promenade de santé, entre les problèmes de Line-up, les soucis personnels, l'inspiration défaillante, et les évolutions stylistiques pas toujours heureuses à partir de The Inner Circle, le groupe de Tom Englund a lentement mais surement sombré dans un certain anonymat depuis une dizaine d'années, à tel point que l'annonce d'un split définitif n'aurait surpris personne, sauf que ce bon vieux Englund n'est pas du genre à lâcher l'affaire, et en lieu et place d'un split, on a un nouvel album.
Malgré cette baisse de popularité assez importante, on ne peut pas vraiment dire qu'Evergrey ait jamais véritablement délivré un mauvais disque, des disques comme Torn ou Glorious collision sont assez loin d'être des chefs-d'oeuvre dans la discographie des suédois, mais ces albums ont quand même leurs moments, il faut dire aussi qu'Evergrey a toujours été un groupe très original et à part d'un point de vue stylistique, mélange de Power Metal et de Rock Gothique avec pas mal d'ajouts d'éléments progressifs, Evergrey a toujours tenter d'allier des mélodies très catchy à des structures plus complexes, un équilibre fragile et une alchimie compliquée qui avaient commencé à foirer quand le groupe s'était relâché pour se tourner vers une musique plus simple et directe, et après un trou noir de trois ans, l'objectif d'Evergrey est clairement de relancer la machine et de retrouver un certain allant avec Hymns for the Broken, qui est plus une évolution de Glorious Collision qu'un véritable retour aux sources...