mardi 30 juin 2015

[Chroniques en Rafale] Juin 2015

Comme il m'est impossible de tout chroniquer, par manque de temps, de motivation, ou tout simplement car je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire, j'ai choisi de vous proposer tous les mois ces Chroniques en rafale, où je vous donnerai mon avis sur les albums que je n'ai justement pas eu le temps de chroniquer, bien sûr, je n'irai pas en profondeur comme je peux le faire lors des chroniques classiques, et je me contenterai d'un survol général, en tâchant d'être à la fois concis et précis, un paquet de mini-chroniques si vous voulez.
Encore un mois où j'ai chroniqué plein d'albums nuls, je ne pensais pas écrire ça, mais Paradise Lost m'a brisé le cœur avec son Plague Within qui m'a plombé le moral tout le mois de juin, en dehors de ça, le fait qu'Helloween ait sorti un album pas très bon n'est pas une surprise, et on a pu rigoler avec des Gifs quand je vous ai parlé d'Iwrestledabearonce et surtout Lindemann.
On a eu des trucs pas trop mal aussi, The Night Flight Orchestra a sorti le disque parfait pour l'été, et Armored Saint a encore de beaux restes, et en parlant de bons trucs, il y en a quelques uns dans ces chroniques en rafale, y'a surtout de la daube, mais y'a des truc bien, si si, j'vous jure, continuez votre lecture et vous verrez...

dimanche 28 juin 2015

TV Metal (2015 - Semaine 26)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

Il fallait bien que ça arrive un jour, c'était inéluctable, et même si c'est triste, on y peut rien, Disturbed est de retour avec un nouvel album qui sortira en août, preuve en est ce premier extrait pour une nouvelle ration de Metal alternatif médiocre et radio friendly, c'est plutôt nul et ça devrait donc se vendre par palettes entières, ce groupe ne m'avait pas manqué, et ce sera surement la dernière fois que je vous en parle, n'espérez pas une chronique...

samedi 27 juin 2015

[Chronique] Luca Turilli's Rhapsody - Prometheus, Symphonia Ignis Divinus

L'affrontement entre les deux versions de Rhapsody suite au grand Schisme de 2011 avait rapidement tourné à l'avantage de la version de Luca Turilli, à un Ascending to Infinity ambitieux, over the top et bigger than life, Rhapsody of Fire version Staropoli avait répondu par un minuscule Dark wings of Steel bien trop fidèle au dogme orignal et revenant à un Power Metal symphonique plus simple et musclé qui n'avait pas enthousiasmé grand monde, d'un coté, un Rhapsody ambitieux porté par Turilli et soutenu par le tout puissant Nuclear Blast, de l'autre un Rhapsody sans imagination justement viré par Nuclear Blast après le Schisme, j'ai comme dans l'idée que le label allemand a misé sur le bon cheval cette fois-ci, mais laissons de côté ces querelles de clochers et les comparaisons, elles n'auront pas lieux d'être dans cette chronique.
Bref, avec Asending to Infinity, Luca Turilli avait quasiment inventé un nouveau genre de Power Metal Symphonique, le Power Metal cinématographique épique, qui est finalement assez simple à définir, vous prenez du Rhapsody of Fire, et vous poussez tout à fond! Plus d'orchestrations, plus de chœurs, plus d'opéra, et plus de tout en fait, Luca Turilli se veut le Michael Bay du Power Metal, des tonnes et des tonnes d'explosions et d'effets spéciaux destinés à en mettre plein les yeux, un véritable blockbuster musical doublé d'un certain délire mégalomane, Ascending to Infinity était particulièrement jouissif, et un vrai tour de force, car Luca Turilli réussissait là où d'autres avaient échoué avant lui (au hasard, Nightwish...), conserver un son très orienté Metal tout en faisant dans la surenchère orchestrale, avec un réel souffle épique, du coup, on attendait beaucoup de ce second album, et immanquablement, ce sera moins bien...

mardi 23 juin 2015

[Chronique] Lindemann - Skills In Pills

Personnellement, dans ce monde de merde où il semble que je passe mon temps à écouter des albums de merde, je trouve rafraîchissant de tomber parfois sur une gemme salvatrice, un album magique qui révolutionne la musique, qui vous transporte dans une autre dimension, un album tellement novateur, original, transcendant le concept même de musique, une oeuvre d'art unique et intemporelle où l'on sait après écoute que plus rien ne sera comme avant.
Lindemann est ce genre d'oeuvre, l'aventure solo du génial vocaliste des génies allemands de Rammstein, et plus qu'un album solo, l'histoire d'une collaboration entre deux titans de l'art musical métallique, car Mr. Lindemann est ici accompagné du phénomène suédois et producteur de génie, Peter Tägtgren, l'alliance de deux des plus grands musiciens de notre temps, accouchant ici d'une oeuvre déjà mythique d'art musical contemporain, et si Skills In Pills était un livre, il serait aussi important que la Bible et le Coran réuni, c'est un monument, éclipsant les sept merveilles du monde par son audace artistique et son ambition démesurée, Skills In Pills est digne de la plus grande création divine, cet album sera vénéré pour des millénaires et restera dans les mémoires, on retiendra la date le 23 juin comme le jour de l'arrivée du Messie, le jour qui a changé l'histoire de l'humanité, oui, Skills In Pills est bien le disque ultime que le monde entier attendait...

dimanche 21 juin 2015

TV Metal (2015 - Semaine 25)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

Ah les vidéos animées, c'est pas cher, c'est souvent drôle, et c'est souvent réussi, Obituary a bien compris ça en nous proposant un road-trip animé pour accompagner un morceau plutôt médiocre mais qui sert de bonne son à laquelle on ne fait finalement pas trop attention, je vous renvoie plutôt à la chronique du dernier album, Inked in Boredom...

samedi 20 juin 2015

[Chronique] Armored Saint - Win Hands Down

Ce n'est pas faire injure à Armored Saint de dire que le groupe est un authentique second couteau du Heavy Metal américain, le genre de groupe qui a eu beau se démener dans les années 80 pour sortir de la seconde division sans jamais vraiment y parvenir malgré la haute qualité de certaines de ses productions, Raising Fear en 1987 ou Symbol of Salvation en 1991 aurait pu permettre au groupe d'obtenir une reconnaissance plus grande du grand public, mais surement arrivés un peu trop tard, ça n'a jamais vraiment décollé malgré le succès d'estime.
Quand t'as pas véritablement percé après dix ans, il fallait mieux passer à autre chose, John Bush est parti se faire maltraiter pendant un quinzaine d'années par ses collègues d'Anthrax et les fans de ce dernier, Joey Vera ayant rejoint Fates Warning, il aura fallu attendre 2000 pour que tout ce beau monde ne ne réunisse pour sortir un Revelation sympathique sans être génial, et dix ans de plus pour que ne sorte un La Raza lui aussi sympathique sans être génial, et si c'était ça finalement Armored Saint, un groupe sympathique sans être génial qui se contente d'être ce qu'il est, fidèle à lui-même, sans jamais se renier, ni véritablement évoluer non plus.

jeudi 18 juin 2015

[Chronique] Iwrestledabearonce - Hail Mary

Malgré une certaine aversion vis à vis du Metalcore et du Deathcore, et de pas mal de ses dérivés, j'ai plus ou moins une tendresse particulière pour Iwrestledabearonce, surtout le premier EP en fait, le groupe était explosif, assez original, et pas avare d'humour et de second degré, bref c'était frais, la suite le fut un peu moins, naturellement, la spontanéité des débuts ayant eu tendance à s'estomper avec le temps.
En 2013, Late for nothing représentait un virage dans le son d'Iwabo, un groupe qui essayait d'être plus mature en délaissant quelque peu son Electro/Grind/Metal-Death-Mathcore déglingué aux explosions erratiques pour quelque chose de plus posé, aux structures un peu moins frappadingues aussi... et c'était chiant, et aussi très répétitif, bon, au moins ils avaient essayé, on ne peut pas leur enlever ça.
Bien sûr, comme les gens n'aiment pas le changement, et le remplacement de Krysta Cameron par Courtney LaPlante était déjà une pilule assez grosse à faire avaler, Iwabo s'était aliéné une partie de son public, et c'est tout naturellement qu'avec son nouvel album le groupe revient aux fondamentaux... Ah non en fait, ils ont choisi de faire autre chose, qui n'est donc pas un retour en arrière mais une négation de ce qu'était le groupe au début, seul point commun avec l'album précédent, l'ennui, mais en pire, et pour d'autres raisons, vous l'aurez compris, Hail Mary est une redoutable merde qui pue la médiocrité.

dimanche 14 juin 2015

TV Metal (2015 - Semaine 24)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

Metallica a appelé, ils aimeraient récupéré leur riff, c'est la refléxion que je me suis fait à l'écoute de ce morceau de Ghost, certains pourront y voir également l'influence d'un Slayer au début, quoi qu'il en soit, c'est le recyclage habituel de Ghost, c'est leur fond de commerce de puiser dans le passé sans trop s'emmerder, bref, ce morceau est plutôt simple, vaguement heavy, un poil moins mauvais qu'Infestissumam, sans provoquer d'excitation particulière, et au niveau du clip, le groupe aime toujours autant se mettre en scène en train de jouer, cette fois-ci en s'inspirant de Carrie, recyclage, recyclage...

[Chronique] Pyrrhon - Growth Without End [EP]

Aujourd'hui je vous propose une toute petite chronique, ce sera très court, voyez ça plutôt comme une sorte de "hey écoutez ça, c'est vachement bien" en un peu plus consistant, et donc oui, il y aura le stream à la fin de ce post, ce sera donc court et vous n'aurez pas à me supporter longtemps, de toute façon, on parle d'un EP qui dure à peine un quart d'heure, un EP où Pyrrhon va se lancer dans un délire un peu différent que d'habitude...

samedi 13 juin 2015

[Chronique] The Night Flight Orchestra - Skyline Whispers

Internal Affairs en 2012 était un peu la très bonne surprise de l'année que personne n'avait vu venir, il faut dire aussi que la distribution sur un petit label avait contribué à faire voler l'orchestre suédois sous les radars de pas mal de gens, malgré le fait que The Night Flight Orchestra puisse être considéré comme un all-star band, avec des membres venant de groupes n'ayant pas grand chose à voir avec le style pratiqué par le projet.
En effet, qui aurait cru que les deux principaux instigateurs du projet, Björn Strid, vocaliste de Soilwork, et Sharlee D'Angelo, bassiste d'Arch Enemy, étaient capables de sortir un bon disque de... Classic Rock, et c'est surtout le fait que le disque soit bon qui était surprenant, car même si les gars n'inventaient absolument rien, ce qui n'est pas le but du projet, parvenir à faire sonner frais un disque revisitant le vieux Rock de la fin de années 70 aussi référencé n'était pas un mince exploit, faisant d'Internal Affairs un disque fun, simple, ultra catchy, et au songwritting diablement efficace.
Il faut croire que ce n'était pas un simple one-shot, car trois ans plus tard, après également un baptême du feu en live, revoilà les suédois pour une nouvelle ration de Hard Rock vintage, et vous savez quoi? Skyline Whispers est tout aussi bon qu'Internal Affairs, et c'est également un disque de malin, car même si The Night Flight Orchestra navigue globalement dans les mêmes eaux, il va apporter suffisamment de nouveautés sur la table pour lui donner une saveur toute particulière...

mercredi 10 juin 2015

[Chronique] Supuration - Reveries

Deux ans après avoir sorti Cu3e, le troisième volet de leur série cubique démarrée il y a plus de 20 ans avec The Cube, et alors que leur pendant avant-gardiste S.U.P. est toujours en sommeil depuis anormalement longtemps (ah, je pars du principe que vous n'êtes pas trop cons et que vous savez que S.U.P. et Supuration sont composés des mêmes personnes, et plus généralement que vous connaissez les deux groupes, sinon, bah vous avez vraiment raté votre vie), revoilà déjà Supuration dans les bacs avec un nouveau disque, et deux ans c'est très court pour un projet qui sort un album tous les dix ans, il faut croire qu'accoucher de concepts albums ambitieux doit prendre un peu de temps.
De concept justement, il n'en sera absolument pas question avec Rêveries, ce qui tranche avec les trois albums précédents des nordistes, à moins que vous ne considériez comme étant un concept en soi le fait de repartir dans le passé pour lancer une entreprise de recyclage/dépoussiérage de vieilleries remontant à l'âge du paléolithique de Supuration, car c'est bien de cela qu'il s'agit, Rêveries est un objet contenant des réenregistrements de la toute première démo et du premier EP Sultry Obsession sortis en 1990, bref, Supuration va tenter ici de faire du neuf avec du vieux, en rajoutant trois reprises au fond du bouzin, et l'entreprise va s'avérer un peu bancale malgré tout le talent des nordistes...

dimanche 7 juin 2015

TV Metal (2015 - Semaine 23)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

Malgré la grosse hype autour du groupe australien, il faut croire que ni eux ni le label n'aient juger bon de lâcher un peu de blé pour un clip correct, c'est donc l'option feignasse, et surtout économique, qui a été retenu avec un clip live, mouais, c'est tiré du dernier album, Citadel, une des grosses déceptions de l'année dernière...

mercredi 3 juin 2015

[Chronique] Helloween - My God-Given Right

Il y a deux ans, Straight Out of Hell avait prouvé deux choses, que Helloween n'avait plus rien à prouver, et surtout qu'il ne fallait plus rien attendre des allemands que des albums qui soient le moins mauvais possible, c'est ainsi, après plus de trente ans de carrière, Helloween n'a plus rien sous la pédale, et c'est principalement par inertie que le groupe continue d'avancer tranquillement vers la retraite.
Partant de là, il n'y a rien à attendre de ce quinzième album, mais vraiment rien du tout, l'age d'or est loin derrière, Helloween n'est plus capable de composer des classiques intemporels, à peine est-il capable de pondre deux-trois morceaux sympa par album et de vite torcher le reste, le problème de My God-Given Right, même si l'on en attendait pas grand chose, est qu'il parvient à être encore plus médiocre que le précédent, Helloween atteint le zéro absolu de sa créativité avec un album où il ne se passe... euh rien, mais vraiment rien, du début à la fin, My God-Given Right est juste un album de plus qui servira de prétexte à une nouvelle tournée, et rien d'autre, un produit calibré et générique qui ne sera qu'un objet de plus à vendre en tournée, et tant pis si c'est nul, Helloween est le genre de groupe qui a beaucoup de fans-collectionneurs qui veulent tout posséder du groupe quoi qu'il arrive...

lundi 1 juin 2015

[Chronique] Paradise Lost - The Plague Within

J'aurais toujours une affection particulière pour Paradise Lost, un groupe que je suis quasiment depuis le début quand j'étais gamin, l'un des seuls groupes dont j'ai toute la discographie en physique (l'autre étant Dark Tranquillity), bref, cela fait de moi ce qu'on appelle un fanboy, même si je suis le premier à condamner fermement l'orientation prise et le caractère indigne des albums post One Second (que j'aime bien pour le coup, même si ça m'a pris du temps).
Depuis son album éponyme en 2005 où le redressement était perceptible, Paradise Lost a enchaîné les pavés sur le chemin de résurrection, avec les très bons In Requiem, Faith Divides Us, et le point culminant que représentait un Tragic Idol que l'on espérait plus, avec une trame générale qui se dessinait, le retour progressif de Paradise Lost dans le giron du Metal en général, et du Death/Doom en particulier, sans pour autant renier ce que l'on qualifiera d'expérimentations les errements de la période noire du groupe (Host et Believe in nothing en tête).
Partant de là, il y avait de quoi être excité quand Paradise Lost nous annonçait un retour au Doom/Death originel, le fait que Nick Holmes avait recommencé à utiliser son growl chez Bloodbath était un point rassurant, sauf que voilà, comme d'habitude avec ce genre de déclarations, ce n'est jamais la vérité, Paradise Lost ne sera plus jamais le Paradise Lost du débuts des années 90, et The Plague Within est une vaine tentative de recoller à un passé depuis trop longtemps révolu.