mercredi 31 décembre 2014

[Chronique] Dimesland - Psychogenic Atrophy

Il y a peu d'albums qui sortent en décembre, pour une raison bien simple, tout le monde s'en bat les couilles.
Tout le monde s'étripe sur les listes de fins d'années, les médias métalliques tournent au ralenti, et les gens, repus après une année surchargée en sorties, pensent déjà aux albums de 2015, bref, le mois de décembre, c'est le désert.
Pourtant, on trouve parfois quelques téméraires pour sortir un album en décembre, c'est le cas cette année de Dimesland, bien décidé à profiter de cette opportunité pour sortir leur premier album dans l'indifférence la plus totale, chose incompréhensible que d'envoyer un tel album au casse-pipe à cette période de l'année, et je ne pouvais décemment pas terminer cette année 2014 sans vous parler de ce Psychogenic Atrophy, pour une raison bien simple, Dimesland vient de nous sortir le premier album le plus intéressant de l'année, rien que ça, à une période où tout le monde s'en tape...

dimanche 28 décembre 2014

[Bilan 2014] Les Pires Vidéos de l'année

On termine le bilan de l'année avec une édition spéciale de TV Metal, où nous nous intéresserons aux pires vidéos de l'année!
Pourquoi les pires? pour le fun, tout simplement, et aussi car c'est plus facile pour moi, en effet, j'aurais pu vous balancer un post sur les meilleures vidéos de l'année, les plus gore, les plus WTF, les meilleures vidéos de folk à la con, et surement plein d'autres catégories, mais la masse de vidéos à traiter est bien trop importante pour moi, et faire le tri là-dedans est un travail énorme que je ne suis pas disposé à fournir, surtout que les critères sont pour le coup vraiment subjectifs.
Notons quand même une petite chose, une fois encore, je me suis aperçu, comme l'année dernière, que quelques groupes avaient tout simplement viré leurs œuvres de Youtube, ce qui nous privera de quelques perles, et c'est bien dommage que ces groupes aient eu honte et n'aient pas assumé leurs vidéos, heureusement qu'il en reste assez pour nous permettre de bien rigoler.
Qui succédera à Petra Krejcarova en 2012 et Sabrina Sabrok en 2013?

samedi 27 décembre 2014

[Bilan 2014] Flop 10 - Les Bouses de l'année

2014 fut une année particulièrement riche en grosses bouses dégueulasses, à tel point que j'aurais pu à l'aise vous pondre un Flop 50, c'est vous dire le niveau abyssal de certaines sorties, dans cette masse de merde, j'ai choisi ici de mettre l'accent sur les déceptions plutôt que sur les grosses merdes, je préfère mettre en avant les disques dont j'attendais quelque chose et qui m'ont déçu.
C'est pour cela que l'on passera sous silence des bouses infâmes comme In This Moment, Lacuna Coil, Sabaton, Equilibrium, Sonata Arctica, Eluveitie, ou encore Epica et son compatriote vomitif Within Temptation.
La liste n'est évidemment pas exhaustive, certains disques auraient pu y figurer sans problème, Alcest par exemple, Mastodon aussi, Opeth pour sa prétention extrême, Obituary pour sa constance dans la nullité depuis 25 ans, le fan-service honteux de Devin Townsend, Voices pour sa tentative pathétique de se faire passer pour Akercocke sans le talent, et bien sûr, le roi de la bouse, le ridiculement productif Max Cavalera qui a trouvé le moyen de nous pondre deux grosses merdes, que ce soit avec Cavalera Conspiracy ou Killer be Killed, c'est la première fois de l'histoire de ce blog que le gros Max n'est pas dans le Flop 10, uniquement car la récurrence dans la médiocrité fait que ses albums ne représentent plus des déceptions, pas d'AC/DC non plus, faut pas déconner, j'ai autre chose à foutre que de vous parler d'un album de vieux rockers à la ramasse fait de recyclage et d'auto-pompage.
Reste le cas d'At the Gates, c'est plutôt tendu de le considérer véritablement comme un Flop dans la mesure où même si At War with Reality est fadasse, il n'est pas véritablement mauvais dans le sens où c'est juste du vieux At the Gates joué correctement, mais hors contexte et sans passion ni vraiment d'envie, c'est en quelque sorte le retour le plus inutile de l'année, avec un album sans intérêt qu'on oublie assez vite.
Notons qu'à part le premier, la liste n'a aucun ordre particulier, ce Flop 10, c'est ma plus grosse déception suivie de neuf bouses posées là à l'arrache.
Bref, qui pour succéder à Morbid Angel, Wintersun, et Megadeth l'année dernière?
And the loser of the year is...

mercredi 24 décembre 2014

[Bilan 2014] Top 20 - Les meilleurs albums de l'année

Je ne vais pas trop vous ennuyer avec une longue introduction, vous êtes venus pour un Top 20, il est là.
Comme d'habitude, il a fallu faire des choix, certains plus douloureux que d'autres, et malgré ma volonté de faire une liste équilibrée, elle penche vers l'extrême et l'underground une fois de plus, faut dire qu'on est pas aidé non plus par les albums médiocres des groupes plus mainstream.
Comme j'aime faire les choses bien, ce Top 20 comprend 30 groupes, ce qui est tout à fait normal, les dix mentions honorables étant classées par ordre alphabétique.
C'est également un classement reste du monde, pour les groupes français, je vous renvoie au Top 10 des meilleurs albums franchouillards.
Bon, voilà pour moi les albums les plus importants de l'année, je sais, vous allez gueuler, parce qu'il n'y a pas machin, truc est devant bidule, cette merde n'a rien à faire là, mais ce n'est que ma liste, et même si j'ai forcement raison du haut de ma suffisance, vous avez aussi le droit de penser différemment, ce qui implique que vous ayez tort, entendons-nous bien.
Après Ihsahn en 2010, Ulcerate en 2011, Borknagar en 2012, et encore Ulcerate l'année dernière, le grand gagnant de l'année 2014 est...

lundi 22 décembre 2014

[Bilan 2014] Top 10 - Les meilleurs albums français

C'est parti pour une semaine de listes à la con en forme de Bilan de l'année, et avant le grand Top 20 que vous attendez tous et qui sera publié pour célébrer dignement la naissance du Nazaréen, on va s'intéresser aux groupes français.
Franchement, ce ne fut pas une grosse année pour la scène hexagonale, j'avais même pensé à ne vous faire qu'un Top 1 avec seulement le vainqueur, mais finalement, plus qu'une liste des meilleurs albums français de l'année, voici un Top 10 des albums français les moins mauvais de 2014, comme ça c'est un peu plus clair et ça en dit long sur le niveau des albums cette année.
Benighted n'est pas dans la liste, bah ouais, faut pas déconner, Carnivore Sublime est juste un album de plus dans leur discographie, Loudblast surement pas, Alcest fait de la merde, je n'ai pas du tout accroché au nouveau The Great Old Ones alors que j'avais aimé le premier album, et le nouveau Grorr est complètement foiré, que reste-t-il? AqMe? LOL! ou pire encore un N.K.V.D. qui a sorti sans conteste l'album le plus ennuyeux de l'année?
Bref, j'ai gratté les fonds de tiroirs pour vous sortir ce qui est de loin le meilleur album de l'année, suivi des neufs moins mauvais que j'ai écouté, alors, qui pour succéder à Ad Patres et Pryapisme?
And the Winner is......

dimanche 21 décembre 2014

TV Metal (2014 - Semaine 51)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

On attaque avec du très très lourd, le premier extrait de Deadly Scenes, le nouvel album des joyeux zigotos de 6:33 dont la sortie est prévue le 12 janvier chez les toujours excellents Kaotoxin, un véritable court-métrage vous est proposé afin de vous donner envie d'acheter le bouzin, et vu la qualité du truc, il faudrait être profondément idiot pour ne pas le pré-commander, êtes-vous idiot? non, donc c'est ici que ça se passe: Preorder!

[Chronique] Angra - Secret Garden

Angra avait tellement disparu ces dernières années que l'on m'aurait annoncé son split, ça ne m'aurait pas surpris, surtout qu'on avait un peu touché le fond avec Aqua en 2010, un disque enfanté dans la douleur pour un groupe dont certaines rumeurs annonçaient le split, déjà, en 2007, des problèmes de management ayant provoqué un hiatus de deux ans.
Aqua donc, disque plutôt médiocre et dernier album de l'époque Edu Falaschi, le chanteur qui avait pris la relève d'Andre Matos en 2001 avec un certain succès, du moins sur album, car ce brave Edu avait un gigantesque problème malgré tout, son incapacité à chanter correctement en live, ce qui faisait un peu tâche pour un groupe plutôt dépendant de son vocaliste pour faire passer de l'émotion.
Aqua mis à part, je dois bien vous avouer que j'ai bien aimé la période post-Matos d'Angra, Rebirth était un bon disque de retour, Temple of Shadows un putain de bon disque de Power prog, et Aurora Consurgens était un poil moins bon mais dans la lignée de cet Angra 2.0 qui avait au moins le mérite de rompre avec ce qu'ils faisaient dans les années 90, et tant pis si leur musique était moins catchy, Angra gagnait en richesse, et puis Aqua, le coup d'arrêt, le départ d'Edu Falaschi, quatre ans de quasi silence pour que sorte ce nouvel album avec un line-up évidemment remanié, et un Angra qui joue très gros avec ce disque qui doit permettre de remettre le groupe sur les rails, surement est-ce pour cela que l'album sort d'abord au Japon (mi-janvier pour l'Europe), histoire de se rassurer dans un pays où le groupe est peut-être moins cramé qu'ailleurs et jouit toujours d'un certain crédit, le retour triomphant ou l'oubli en quelque sorte... bon, ce sera l'oubli alors...

mercredi 17 décembre 2014

[Chronique] Strynn - Alienation

Aujourd'hui on va plonger dans les abysses de l'Underground avec un groupe que vous ne connaissez peut-être pas, ce qui est surement mieux pour votre santé mentale (et une preuve de bon goût...), avec le second album des jeunes et fringants bordelais de Strynn, évoluant dans le Vrai Noir Metal Souterrain à l'ancienne, ouais, de la grande douceur une fois encore, vu que le groupe est plus partisan de vous enfoncer de force des cannelés cloutés dans le rectum que de se lancer dans de longues discussions pompeuses sur l’œnologie.
Strynn s'était déjà fait, un peu, remarqué l'année dernière avec la sortie de son premier opus, Decadence, un album plutôt influencé par le Black old school que l'on qualifiera de classique, une petite vaguelette dans le petit océan du Black franchouillard pour un effort solide malgré tout, pas de quoi non plus s'exploser le Stryng de plaisir (désolé), mais Decadence montrait déjà un certain penchant plus qu'appréciable pour l’extrémisme sonore, et c'est presque tout naturellement que ce second opus, Alienation, va aller beaucoup plus loin que son prédécesseur dans l'hermétisme et la violence, voyant Strynn s'engager dans un genre tout particulier (et une étiquette que je viens d'inventer), le Br00tal Drone Black Nihiliste, tout un programme...

dimanche 14 décembre 2014

TV Metal (2014 - Semaine 50)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

C'était bien la peine de nous faire chier avec des teasers à la con les gars, tout ça pour vous voir jouer et marcher dans une maison, ok, c'est bien filmé, la qualité d'image est bonne, mais so what? bref, le morceau est tiré du dernier album du groupe sorti l'année dernière, Labyrinth...

samedi 13 décembre 2014

[Chronique] Cretin - Stranger

Généralement, les groupes de Grindcore ont tendance à être hyper-productifs, et comme d'habitude avec les règles, il y a toujours des exceptions, bref, Cretin est un groupe de grosses feignasses.
Pourtant, le combo américain existe depuis longtemps, depuis 1992 si vous êtes portés sur les dates, formé par Matt Widener et celle qui était connue à l'époque comme Dan Martinez, assez rapidement rejoint par le batteur Col Jones, Cretin n'a même pas trouvé le moyen de sortir quoi que ce soit lors de sa première incarnation avant de splitté en 1996, reformé en 2001, il aura quand même fallu attendre 2006 pour que les américains sortent enfin leur premier album, l'excellent et dérangeant Freakery, et après... plus rien.
Enfin si, Dan Martinez a eu le temps de se faire couper le pénis et de se faire pousser des boobs pour devenir Marissa Martinez, ce qui n'est quand même pas rien, mais comme ça ne change pas grand chose musicalement, on s'en tape, bref, huit ans après son premier disque, Cretin s'est enfin décidé à se sortir les doigts du cul pour sortir un second disque, et même si Stranger est quelque peu différent de Freakery, c'est pour le meilleur, car ce second opus est largement supérieur au précédent...

mercredi 10 décembre 2014

[Chronique] Teeth - Unremittance

Mois de décembre oblige, il est temps de plonger dans les entrailles de l'Underground pour tenter de trouver un truc bien, ce qui n'est franchement pas évident, car Bandcamp est pavé de groupes de merde, globalement, pour un album sympa, il y a 100 albums pourris.
Bref, j'ai farfouillé dans Bandcamp et je vous ai déniché ce groupe indépendant, Teeth, un groupe dont on ne trouve que peu d'informations à part un lien vers une page Facebook au contenu famélique comptant la bagatelle de 230 likes.
Teeth est donc un quatuor américain inconnu qui fait dans la finesse, une sorte de collision entre le Death/Doom et le Sludge, Unremittance est, d'après ce que je sais, leur premier effort studio, et vu que je je vous en parle, vous devez bien vous imaginer que c'est pas trop mal, pas forcément brillant, mais le genre de premier album qui constitue une très bonne carte de visite, enfin bon, une carte de visite en forme de gigantesque mandale dans la gueule, du genre à vous pulvériser la mâchoire, ouais, on va faire dans la finesse avec les américains...

dimanche 7 décembre 2014

TV Metal (2014 - Semaine 49)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

On pourra dire qu'on aura tout vu, ouais, Peste Noire a sorti un clip, et c'est même pas moche car tout ça jouit d'une qualité d'image irréprochable, quant au contenu, euh, je vous conseille de regarder ce truc que l'on pourra résumer, en gros, par, bière, fusils de chasses, bière, espadrilles avec chaussettes footix, bière, décors ruraux, beaufs, bière, accordéon, bière, voilà voilà, Peste Noire, ce Renaud du black Metal...

vendredi 5 décembre 2014

[Chronique] Primordial - Where Greater Men Have Fallen

La grande question qui se pose à chaque nouvel album de Primordial, est de savoir si un jour les irlandais sortiront un mauvais disque, car difficile de trouver plus consistant dans le Metal actuel que la horde emmenée par Alan Averill, surtout depuis 2007 et la sortie de l'immense monument To the Nameless Dead.
L'appréhension est d'autant plus légitime que, soyons sérieux, il est très peu probable que Primordial atteigne à nouveau un tel niveau de qualité, mais fort heureusement, surement conscient de cet état de fait, les irlandais ont, depuis 2007, choisi de rester dans la même veine que To the Nameless Dead, ce qui nous a donné un Redemption at the Puritan's Hand particulièrement bon, mais également un peu en dessous de son illustre prédécesseur, comme quoi il est difficile d'enchaîner après un chef-d'oeuvre, désormais, chaque nouvel album de Primordial sera comparé à To the Nameless Dead, c'est dommage et quelque peu réducteur, mais c'est ainsi.
Heureusement, Primordial est un groupe talentueux et plutôt malin, du genre à poursuivre sur la même voie, mais en apportant quelques petits changements mineurs à leur musique, pas grand chose, certes, mais juste ce qu'il faut pour que chaque nouvel album se suffise à lui même sans que l'on soit trop tenté de le comparer avec son encombrant aîné.
C'est précisément ce que fait Where Greater Men Have Fallen, déjà le huitième album mine de rien, perpétuer la légende, œuvrer dans un style très caractéristique, sans forcément faire dans la simple redite, en parvenant à donner à ce nouveau disque une personnalité propre, et à ce petit jeu-là, de plus grands hommes sont tombés là où Primordial parvient à maintenir un niveau de qualité largement supérieur à la concurrence...

mardi 2 décembre 2014

[Chronique] Panzer - Send Them All To Hell

Les temps sont durs, c'est la crise, les ventes de disques continuent de s'écrouler, et la surproduction actuelle contribue à diminuer encore davantage les revenues des groupes, la solution que certains ont trouvé est d'ajouter encore à la surproduction en se lançant dans des projets annexes, et c'est donc sans surprise que l'on assiste à la création de super-groupes rassemblant quelques légendes le temps d'un projet éphémère destiné à cachetonner sur le dos des fans.
Marketé par Nuclear Blast comme le nouveau super-groupe légendaire germanique qui va vous défoncer la gueule avec du réchauffé, voici le très originalement nommé Panzer, enfin, non en fait, les gars se sont surement rendus compte en cours de route que le nom Panzer était déjà utilisé par au moins une bonne centaine de groupe dans le monde, ils ont du rajouter à l'arrache un complément dans le logo, officieusement, c'est Panzer tout court, officiellement, ce sera donc The German Panzer pour éviter les problèmes juridiques.
Bref, ce Panzer rassemble un trio de légende, le chanteur bassiste de Destruction, Schmier, et deux Accept, le batteur Stefan Schwarzmann et surtout le guitariste Herman Frank, un peu sous exploité dans son groupe d'origine et bien décidé à démontrer à Wolf Hoffmann qu'il sait aussi composer du bon Heavy Metal, ah oui, j'vous l'avais pas dit, mais Panzer, c'est pas du Thrash à la Destruction, c'est du bon vieux Heavy à l'ancienne...

dimanche 30 novembre 2014

[Chroniques en Rafale] Novembre 2014

Comme il m'est impossible de tout chroniquer, par manque de temps, de motivation, ou tout simplement car je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire, j'ai choisi de vous proposer tous les mois ces Chroniques en rafale, où je vous donnerai mon avis sur les albums que je n'ai justement pas eu le temps de chroniquer, bien sûr, je n'irai pas en profondeur comme je peux le faire lors des chroniques classiques, et je me contenterai d'un survol général, en tâchant d'être à la fois concis et précis, un paquet de mini-chroniques si vous voulez.
C'est bientôt la fin de l'année, on a connu en novembre la dernière salve de "grosses" sorties, comme d'habitude, c'était un peu de la daube, et je suis bien content que ce soit passé, de ce fait, comme à l'accoutumée, le mois de décembre sera davantage consacré aux sorties un peu plus underground, ce qui nous permettra surement de découvrir des trucs et/ou de se rattraper avec des albums qui sont passés sous mon radar cette année, tout ça nous emmènera tranquillement vers les traditionnelles listes de fin d'année, le gros Top 20, un Top spécifique à la France, un Flop 10 qui se transformera peut-être en Flop 20 tant les bouses ont été nombreuses en 2014, par contre, peut-être pas de classement des pires vidéos cette année, car bizarrement, je n'ai pas énormément de matière, les groupes se sont un peu améliorés de ce côté-là, je vais quand même me replonger dans les TV Metal de l'année, pour être sûr, mais pour l'instant, ce classement n'est pas prévu.
Bref, les chroniques à l'arrache du mois de novembre, peut-être les dernières de l'année du coup, c'est maintenant!

TV Metal (2014 - Semaine 48)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

La tactique d'In This Moment est payante, puisque le groupe de Maria Brink est rentré dans le Top 10 du Billboard avec 36000 exemplaires écoulés en première semaine aux Etats-unis, c'est quasiment deux fois plus que Blood, comme quoi faire de la merde est toujours un gage de succès, je ne vous parlerai même pas de clip à la gloire de la chanteuse, et je vous renvoie à la chronique du profondément dégueulasse et putassier Black Widow...

jeudi 27 novembre 2014

[Chronique] Engel - Raven Kings

Maintenant qu'il est acquis qu'In Flames est désormais perdu pour la cause, (Lol, Siren Charms), vous ne vous êtes jamais demandé ce que ça aurait pu donner si l'ex-légende du MeloDeath ne s'était pas perdu en route en empruntant la voie du Nü Metal alternatif.
Oui? Mais c'est une putain de coïncidence ça dites-donc!! Car les suédois d'Engel semblent avoir un début de réponse avec leur quatrième album qui sort ce mois-ci.
Engel, c'est ce groupe de "Metal" grand public vaguement Death mélodique dont les personnes de bon goût ne parlent généralement pas, les suédois ayant cette fâcheuse tendance à faire de la soupe à base de pop quelconque et de sonorités industrielles, Raven Kings est leur quatrième album, ce qui est quand même assez surprenant car cela voudrait dire qu'il existe des fans du groupe, constituant donc une "fan-base" suffisamment large pour permettre au groupe de continuer, qui sont-ils? quels sont leurs réseaux? aucune de ces questions ne trouvera de réponses dans cette chronique, car je compte pas m'abaisser à enquêter sur le sujet, revenons plutôt à Raven Kings et sa curieuse pochette assez laide où l'on trouve un corbeau et... Groot, pour une plongée dans le sous-In Flames...

lundi 24 novembre 2014

[Chronique] Centinex - Redeeming Filth

Il y a des choses dans ma vie que je ne parviendrais jamais vraiment à expliquer de manière rationnelle, mon attraction pour les nanards horrifiques de série Z, mon dégoût profond du vin et de ses dérivés, et donc, ce qui nous intéresse ici, ma fascination pour Centinex, qui doit surement être l'un des seuls groupes de Death Metal dont j'ai toute la discographie, ce qui doit faire de moi un fan du groupe, pourtant, Centinex, c'est la seconde division du Death Metal européen dans tout sa splendeur.
Centinex est-il véritablement un groupe culte? mouais, bof, pas sûr de ça, Centinex a toujours plus ou moins végété dans l'underground sans jamais vraiment faire d'éclat, livrant quand même quelques albums plutôt moyens, malgré tout, Centinex avait une chose pour lui, la volonté de faire un Death typiquement suédois en y incorporant pas mal d'éléments très audacieux et parfois à la limite du progressif, à la limite seulement hein, Centinex n'a jamais été non plus le groupe le plus novateur du genre, et après un début de carrière très influencé par Grave ou Dismember, le groupe s'est ensuite dirigé vers un Death teinté de MeloDeath et de Thrash qui fonctionnait par intermittence en fonction de leur faculté ou non à y intégrer des choses un peu plus aventureuses.
Partant de là, malgré mon amour pour le groupe, le split en 2006 ne m'avait pas troublé plus que ça, une bonne partie du groupe était parti fonder Demonical, et c'était bien comme ça, fin de l'histoire, ce qui ne m’empêcha pas d'être à la fois excité et perplexe par l'annonce du retour de Centinex en janvier dernier, malheureusement, même si je n'attendais pas de miracle de ce retour, je n'étais surement pas préparé à une telle débâcle, ne tournons pas autour du pot, Redeeming Filth est un ratage dans les grandes largeurs...

dimanche 23 novembre 2014

TV Metal (2014 - Semaine 47)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

On attaque avec un clip de Triptykon tout ce qu'il y a de plus simple, vu qu'on y voit le groupe jouer dans le noir, avec un petit filtre pour rendre tout ça un peu plus dark, mouais, c'est pas génial, et je vous renvoie à la chronique du dernier album, Melana Chasmata...

vendredi 21 novembre 2014

[Chronique] Thy Darkened Shade - Liber Lvcifer I: Khem Sedjet

Le Black Metal est certainement le genre où l'on est le plus susceptible de rencontrer de sacré cinglés, on se souvient bien sur de l'illustre Jon Nödtveidt qui, après son séjour en prison, avait sombré dans une sorte de fanatisme religieux sectaire à base d'occultisme et de dragon anti-cosmique qui transparaissait énormément dans les paroles de Reinkaos, mais il est loin d'être le seul.
Aujourd'hui, on file en Grèce pour prendre des nouvelles de Thy Darkened Shade, un duo composé du chanteur The A (euh...ok) et surtout du cinglé en chef qui s'occupe de tout le reste et de la composition, Semjaza, un illuminé fanatique, membre fondateur de l'Order of Promethean Fyre (Yolo!), qui déclare donc le temps d'une longue et hilarante interview: "To speak the truth, every single song I compose [...] is an actual ritual that summons certain forces into Malkuth and into my being" ou encore "My music/lyrics are a magical diary for me, they reveal in a way the revelations that happen before my eyes, as given by my Gods through my vessel", Euh... ouais, bon, ça vous place un peu le niveau du gars, complètement barré dans un trip occultiste satanique abscons, d'ailleurs, ce n'est pas du Black mais du "Acausal Necrosophic Black Metal" maintenant, c'est quoi donc? aucune idée, mais une chose est sûre, c'est que Liber Lvcifer I: Khem Sedjet, second album du duo hellénique, est un très gros, et excellent, pavé de Metal extrême satanique en forme d'expérience transcendantale mystique...

lundi 17 novembre 2014

[Chronique] Bloodbath - Grand Morbid Funeral

Nick Holmes est un chanteur de merde qui va pourrir Bloodbath, ce type est incapable de chanter, il sait pas growler, balh blah blah...
Rigolez pas, ce genre de commentaires représente une partie assez importante des réactions des fans de Bloodbath suite à l'annonce du nouveau chanteur, puisqu'au cas où vous auriez hiberné dans une grotte ces deux derniers mois, Mikael Åkerfeldt n'est plus de la partie et a donc été remplacé par le chanteur de Paradise Lost, choix surprenant et assez couillu de la part du groupe suédois, mais finalement très logique.
J'admets que j'étais également perplexe à ce sujet, après tout, le dernier album de Paradise Lost où Nick Holmes chantait du Death Metal, c'était Gothic en 91, ça date, et j'imagine que la partie de carrière où Paradise Lost faisait de l'Electro Goth a du jouer dans la perception négative qu'ont eu les gens quand ils ont appris la nouvelle.
En même temps, ce choix est plutôt logique, Bloodbath est un super groupe, il fallait une légende au chant, et légendaire, Nick Holmes l'est, et il ne faut pas oublier une chose, c'est que Bloodbath, c'est avant tout Anders "Blakkheim" Nyström et Jonas Renkse, deux Katatonia, et devinez quelle était l'influence majeure de Katatonia à ses débuts? yep, Paradise Lost.
Bref, Grand Morbid Funeral est là, et vous savez ce qu'a changé l'arrivée de Nick Holmes dans la musique de Bloodbath? RIEN. C'est aussi simple que ça, ce n'est pas mieux qu'avant, ce n'est pas moins bien qu'avant, c'est juste du Bloodbath...

dimanche 16 novembre 2014

TV Metal (2014 - Semaine 46)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

On attaque avec la pire vidéo de l'histoire de l'humanité de cette semaine, un attentat visuel que l'on doit aux vielles légendes à la ramasse d'AC/DC pour leur clip Play Ball, j'avoue avoir du mal à comprendre comment une merde pareille a pu être publiée, un vieux fond vert dégueulasse et une incrustation baveuse digne de windows movie maker, des images vintage sensées être drôles, des gonzesses avec des ballons, mais putain quoi! A part ça, c'est du AC/DC, des mecs qui jouent le même morceau inlassablement depuis trente ans, la vieillesse est un naufrage...

[Chronique] Triosphere - The Heart of the Matter

Dans un univers métallique où les chanteuses sont, généralement, de mauvaises growleuses (mais avoir un chanteuse dans un groupe de Death ou de MeloDeath est assez vendeur), des princesses qui pètent dans la soie dans un univers symphonique niais et rose-bonbon, où des attention whore Trash, difficile pour une front-woman de se faire une place en tant que véritable artiste.
Rares sont les exceptions, la MILF teutonne Doro peut-être, on encore la très virile Floor Jansen (qui a surement plus de testostérone que tous les "mecs" de Nightwish réunis), voir quelques chanteuses de Heavy plus traditionnel dont les groupes sont un peu plus confidentiels (A sound of Thunder).
Et puis vient le cas de Triosphere, le groupe d'Ida Haukland, qui, sans montrer ses boobs ni tenter d’apparaître dans le calendrier des Hottest Rock chicks de Revolver, galère à faire sortir son groupe d'un certain anonymat et de son statut de groupe de première partie sur des tournées de gros poissons (Arch enemy, Kamelot, Jorn...).
Pourtant, Triosphere est peut-être l'un des groupes de Power Metal à l'européenne le plus intéressant a être apparu ces dix dernières années, et après un Onwards perfectible en 2006, The Road less Travelled montrait en 2010 un groupe en progression et sûr de son fait, de quoi susciter une certaine attente pour ce nouvel album, tout du moins chez ceux qui ont en quelque chose à faire...

jeudi 13 novembre 2014

[Chronique] In This Moment - Black widow

Maria Brink, que nous appellerons Boobs dans cette chronique par commodité, a enfin réussi son pari! A force de sucer des bites, oups, pardon, à force de travail acharné avec son collègue Chris Howorth, la bimbo Trash est enfin parvenue à signer sur une major, nul doute qu'Atlantic n'est pas resté insensible au fort potentiel commercial des miches de la demoiselle, car soyons sérieux, Boobs est le seul argument de vente du groupe, et ce depuis le début.
Mais Boobs n'est pas totalement conne, après trois albums dans le Metalcore le plus quelconque, la jeune femme avait bien remarqué qu'il n'y avait pas trop d'avenir dans ce genre et qu'il allait falloir faire autre chose pour franchir un palier supplémentaire, ce palier, c'était Blood, qui voyait In This Moment délaisser le Metalcore pour se lancer dans un Rock Industriel electro Slutcore absolument abominable, et surtout Boobs échanger ses robes de princesse Trash pour devenir une synthèse grotesque entre Lady Gaga et Marilyn Manson, je n'ai pas besoin de préciser que Blood fut un succès.
Ce qui est super dommage, car si l'album avait été un échec, le groupe aurait peut-être splitté et Boobs se serait peut-être lancée dans une carrière dans le porno où ses capacités auraient surement été bien mieux employées qu'ici, pas de bol, à défaut, il faudra se coltiner ce Black Widow dégueulasse, nouvel étron balancé à la face du monde par In This Moment...

dimanche 9 novembre 2014

TV Metal (2014 - Semaine 45)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

Nader Sadek a choisi de sortir son EP via des magazines, l'américain Decibel, l'anglais Terrorizer, et l'allemand Legacy, nous en France, on a le sampler tout pourri de Rock Hard, monde de merde...
Bref, le machin est sorti sur toutes vos plateformes de téléchargement illégal, et Nader Sadek propose un clip en studio histoire d'offrir un peu de visuel à peu de frais, le titre est plutôt bon, comme l'EP, et l'on regrette juste l'absence de Steve Tucker au chant, je n'ai rien contre Travis Ryan mais tucker avait un chant un peu plus vicieux qui correspondait bien au projet...

[Chronique] Machine Head - Bloodstone & Diamonds

Machine Head est un groupe qui revient de loin, après tout, on parle d'un groupe qui, après deux excellents disques qui pouvaient laisser penser qu'à terme le trône de maître du Metal américain lui était promis, a subitement décidé en 1999 que sortir un album de Korn avec l'attitude de Limp Bizkit était une bonne idée, sauf que Robb Flynn qui rappe en survêtement relevait davantage du ridicule et de l'opportunisme putassier que du coup de génie, Burning Red, puis Supercharger, les heures les plus sombres de l'histoire du groupe, commercialement et artistiquement.
Il faudra attendre 2003 et Through the Ashes of Empires pour que la bande de Robb Flynn relève la tête, un peu, puisque soyons sérieux, seul le titre Imperium est véritablement bon sur ce disque baignant encore dans le Neo Metal à deux balles, Imperium, c'est le titre qui préfigurera ce que sera la claque The Blackening que personne n'attendait, un album tellement bon qu'il parvenait à faire oublier le fait que Robb Flynn avait vendu son gros cul au Nü Metal huit ans plus tôt, suffisant pour replacer Machine Head assez haut dans la chaîne alimentaire, suffisant donc pour relancer l'intérêt autour du groupe et faire revenir les fans, et tant pis si l'album suivant Unto the Locust était moins bon, il avait au moins le mérite de ne pas trop se vautrer.
De ce fait, Bloodstone & Diamonds est un album particulièrement attendu, et la dernière des "grosses" sorties de l'année, un disque déjà survendu par la presse et le nouveau label du groupe, Nuclear Blast, comme le chef d'oeuvre de 2014... ce qu'il n'est pas, ce qui ne serait pas forcement trop grave s'il était, au moins, bon... ce qu'il n'est pas non plus, c'est ainsi, Bloodstone & Diamonds est raté, pas autant que Burning Red ou supercharger, certes, mais suffisamment foiré pour être même en dessous d'Unto the Locust...

jeudi 6 novembre 2014

[Chronique] Ne Obliviscaris - Citadel

En 2012, les australiens de Ne Obliviscaris avaient causé une sacré déflagration dans le petit monde du Metal avec son premier album Portal of I, comment un jeune groupe sorti de nulle part pouvait avoir sorti un album pareil, jouant avec aisance avec tous les codes du Metal extrême, proposant un somptueux mélange de Black flirtant avec le Death et de symphonique sans que l'on puisse vraiment cataloguer le groupe dans un style précis, techniquement irréprochable, novateur et original, notamment par la touche Folk apportée par un violoniste, Ne Obliviscaris avait presque tout bon avec son premier album.
Bien sûr, tout ça n'était pas exempt de quelques défauts, pas mal de longueurs, certains passages un peu trop répétitifs, ou encore un tout petit manque d'émotion, Portal of I était un travail peut-être un peu trop scolaire malgré la réelle volonté du groupe d'aller au delà du simple groupe de Metal extrême à gimmick.
Bref, Citadel était attendu au tournant, et l'on pouvait craindre que ce nouveau disque soit moins bon que le précédent... malheureusement, c'est le cas, enfin, c'est un peu plus compliqué que ça, venez, on s'assoit et je vous en parle...

mardi 4 novembre 2014

[Chronique] Cavalera Conspiracy - Pandemonium

On aurait pu penser qu'avec la purge Killer be Killed, Max Cavalera avait déjà remplit son quota de daube annuel, monumental erreur pour ceux, dont moi, qui croyait que le sac poubelle brésilien allait, enfin, lever le pied.
Bref, quand ce n'est pas Soulfly, c'est Cavalera Conspiracy, deux groupes qui font la même chose avec le même amour du travail bâclé et qui permettent à Max d'être en tournée sans arrêt et de se payer des tacos, un Cavalera Conspiracy dont le seul argument de vente est la réunion des frangins Cavalera, c'était sympa lors du premier album, mais depuis, difficile de trouver un quelconque intérêt au projet, tant celui-ci est devenu redondant et vide de sens.
Pourtant, j'y ai cru un peu à ce disque, car le gros Max nous avait vendu ça en nous faisant miroiter un album de Grindcore, après tout, la science des slogans adolescents concis et directs aurait pu trouver un réceptacle pertinent dans le cadre de chansons plus courtes et sauvages, sauf que de Grindcore, il n'en sera malheureusement pas question avec Pandemonium, qui n'est qu'une nouvelle purge à mettre au crédit du prélat défraîchi brésilien et de ses sbires, car au final, trop peu de choses séparent Cavalera Conspiracy des dernières productions de Soulfly, dont Savages, ouais, c'est toujours la même daube dégueulasse...

dimanche 2 novembre 2014

TV Metal (2014 - Semaine 44)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

On attaque avec une vidéo complètement NSFW de la part des hollandais d'Antropomorphia, certes, il ont censuré les Boobs, mais cela n'empêche pas les scènes de sexe d'être particulièrement explicites, bref, du sexe et de la nécrophilie, c'est toujours une bonne idée quand tu fais du Death...

vendredi 31 octobre 2014

[Chroniques en Rafale] Octobre 2014

Comme il m'est impossible de tout chroniquer, par manque de temps, de motivation, ou tout simplement car je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire, j'ai choisi de vous proposer tous les mois ces Chroniques en rafale, où je vous donnerai mon avis sur les albums que je n'ai justement pas eu le temps de chroniquer, bien sûr, je n'irai pas en profondeur comme je peux le faire lors des chroniques classiques, et je me contenterai d'un survol général, en tâchant d'être à la fois concis et précis, un paquet de mini-chroniques si vous voulez.
Je vous ai pondu un paquet de chroniques ce mois-ci, beaucoup plus qu'habituellement car l'actualité était particulièrement riche, des tonnes d'albums sont sortis, comme le mois dernier d'ailleurs, mais malgré tout, j'ai choisi de me limiter à une dizaine d'albums pour cette session de chroniques en rafale, il y en avait 17 le mois dernier, et c'était trop, je préfère aller à l'essentiel et laisser quelque peu de côté les albums plus underground.
Bref, les chroniques en rafale, que j'hésite d'ailleurs à renommer Chroniques à l'arrache, c'est parti! Enjoy... ou pas!

jeudi 30 octobre 2014

[Chronique] Anaal Nathrakh - Desideratum

Le problème avec les groupes à formule, c'est qu'ils font, naturellement, toujours un peu la même chose, mais chaque nouvel album a cette fâcheuse tendance à être moins bon que le précédent, car souvent, la formule s'use quelque peu, et malheureusement, ce genre de groupes s'enferme dans ce qu'il sait faire et tourne en rond, alors qu'on aimerait qu'ils se remettent en question plutôt que de servir leur soupe tiédasse.
Anaal Nathrakh est un groupe à formule qui a trouvé ses gimmicks, du Black, du Grind, de l'industriel, et une fascination dans la création de véritables bulldozers auditifs, ultra brutal, violent, indomptable, avec une réelle volonté de créer la musique la plus extrême de l'univers... enfin ça, c'était avant.
Car malheureusement, Anaal Nathrakh est un groupe qui stagne, depuis quelques temps déjà, et qui donne l'impression de ne plus trop savoir où aller, cette stagnation produit un certain ennui et un enfermement dans des stéréotypes qui va se faire ressentir tout au long de ce huitième album, Desideratum, à la fois bourrin et plus accueillant, et donc irrémédiablement bancal.

lundi 27 octobre 2014

TV Metal (2014 - Semaine 43)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Bref, toutes les vidéos Metal de la semaine, le meilleur et surtout le pire, c'est maintenant!

Comme tous les ans, le gros Cavalera va venir pourrir les bacs avec un nouvel album, cette fois-ci avec son frangin Igor le DJ qui n'en a plus rien à foutre du Metal mais comme c'est pour faire plaisir au frangin il est de la partie, bref, ce gros sac de Max nous avait promis un album de Grindcore... bah c'est raté, c'est la soupe habituelle Groove/Death vomitive qui nous est servie, sauf que caution Grind oblige, c'est du bourrin, ce qui part d'un bon sentiment mais son titre est au moins trop long de deux minutes pour être efficace, putain que ça tourne en rond pendant trois minutes, globalement un riff et une ligne de chant qui se répètent, ça promet encore une belle bouse en novembre...

samedi 25 octobre 2014

[Chronique] At The Gates - At War With Reality

Jack Bauer a fait son retour cette année, et même si cette nouvelle saison de 24 contenait tous les ingrédients classiques de la série, manipulation, trahison, torture, action, violence, terrorisme, paranoïa, quelque chose clochait cette fois-ci, et ce qui empêchait de savourer ce retour, c'était tout simplement le fait que le contexte avait changé, Jack Bauer, c'était le héros de l’Amérique post 11 septembre, une période très précise, et 24 collait à son époque, sauf qu'en 2014, Jack Bauer apparaissait plus comme une relique d'un temps révolu, le retour d'un héros dont finalement plus personne n'avait besoin, 24, malgré ses qualités, et aussi ses défauts, posait le problème du contexte et de la pertinence alors que le monde avait changé depuis sa première saison.
Pourquoi je vous parle d'une série télé en introduction d'une chronique? tout simplement car le retour d'At The Gates pose le même problème de pertinence par rapport au contexte d'où il est issu, At the Gates, c'est Jack Bauer qui veut vivre un autre jour, faire la même chose qu'il y a 20 ans, mais en 2014, et même si le groupe a de nombreuses qualités, le contexte n'est plus du tout le même qu'à l'époque, At War With Reality a beau avoir toutes les qualités qu'on attendait de lui, et même être un disque plus que correct, il n'en demeure pas moins que son impact est bien moins important qu'avant, At the Gates n'est désormais plus vraiment pertinent, le retour d'un héros dont on a plus besoin en quelque sorte...