dimanche 26 novembre 2017

TV Metal (2017 - Semaine 47)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

On attaque cette semaine, assez pauvre comme vous allez vous en rendre compte, avec un clip live de Kreator qui n'a qu'un seul intérêt, faire de la pub pour une sortie d'un picture disc limité à 1000 exemplaires, c'est super non? bref, montage live, gros plan sur la foule, et hop c'est vite torché, je vous renvoie à la chronique de l'album sorti en début d'année d'où est tiré ce single, Gods of Violence.

jeudi 23 novembre 2017

[Chronique] Cavalera Conspiracy - Psychosis

Cela fait longtemps que je n'ai pas chroniqué une bonne grosse bouse, vous savez, pas seulement un mauvais disque, ça il y en a toujours, mais une merde irrécupérable et honteuse, tellement puante qu'elle redéfinit à elle le seule le concept même d'album de merde, ces albums sont rares, très rares même, et cette raréfaction de chroniques d'albums de merde à une explication, car tout est de la faute d'une personne, le gros Max Cavalera, notre sac poubelle brésilien préféré, qui a ralenti sa production de merdes, la dernière fois que nos routes s'étaient croisées, c'était il y a deux ans avec le tout bonnement ignoble Archangel, et depuis plus rien, il faut dire que ce gros tas à la ramasse était trop occupé à faire du cash-grab facile en reprenant Roots en live, une stratégie payante puisque le Metal a la bonne idée d'avoir des fans suffisamment teubés pour payer afin de voir une idole rincée jouer un album de Neo Metal vaguement culte, bref, le Max a fait du pognon, et il est temps désormais de relancer Cavalera Conspiracy, le projet vendu par Max et son management comme étant le vrai Sepultura puisqu'il y a aussi le frangin DJ Iggor dedans, ça aurait pu être un album de Soulfly, mais comme l'idée de Max est de surfer sur la vague nostalgique vu qu'il reprend des vieilleries, vaut mieux choisir le projet en duo avec le frangin, ce qui ne fait aucune putain de différence puisque sans surprise, Psychosis est une gigantesque merde.

dimanche 19 novembre 2017

TV Metal (2017 - Semaine 46)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

Oh super, du Deathcore lourdingue avec son supplément tribal de baltringue, c'est donc un morceau du gros sac poubelle brésilien et de son Cavalera Conspiracy, c'est servi avec un super clip d'ailleurs, on dirait une lyric video où le stagiaire aurait oublié d'insérer les parole, c'est con, du coup c'est parti pour cinq minutes de symboles cryptiques sur des images de guerre floues, cette purge est tirée de l'album Psychosis, qui vient tout juste de sortir et qui sera pulvérisé lors d'une chronique prochainement.

vendredi 17 novembre 2017

[Chronique] Annihilator - For The Demented

La carrière d'Annihilator sera toujours faite de hauts, de bas, et d'albums bancals et brinquebalants entre deux, enfin bon, quand je vous parle des hauts, ce sera limité au duo originel Alice in Hell et Never Neverland hein, ce qui nous reste donc depuis plus de vingt ans une collection presque grotesque d'albums foireux moyens et de grosses bouses honteuses, c'est ce qui s'était passé il y a deux ans quand Jeff Waters, désormais en solo (tout le monde se contrefout des intérimaires qu'il emploie) et pleinement chanteur (ce qui n'a JAMAIS été une bonne idée) nous avait balancé un Suicide Society foutrement incompréhensible et WTF à la limite du ridicule, après un tel échec cataclysmique, n'importe quelle personne sensée aurait lâché l'affaire pour partir vivre seul dans une grotte, tout le monde, sauf Jeff Waters, grande gueule, dictateur en chef, le mec sait très bien qu'il s'est vautré comme une merde il y a deux ans, mais il sait aussi qu'il a une base de fans qui est habituée aux disques de merde et qui est surtout prête à tout lui pardonner (il sait aussi qu'il est à la tête d'un groupe au nom mythique qui se monnaie très bien sur le circuit des festivals européens, ce serait con d'arrêter...), c'est précisément ce qu'est For the Demented, une lettre d'excuse... écrite par un cinglé, dans le style toujours aussi particulier et erratique de Jeff Waters.

dimanche 12 novembre 2017

TV Metal (2017 - Semaine 45)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

Tiens, encore un clip d'Annihilator, ce qui me fait penser que je n'ai toujours pas écouté le nouvel album, For the Demented, qui vient de sortir, et sincèrement, pas sûr d'avoir envie quand j'écoute ce genre du single qui ressemble à du Megadeth pas frais période Risk, quelle purge...

samedi 11 novembre 2017

[Chronique] Moonspell - 1755

Il y a une chose à savoir avec Moonspell, c'est que les portugais ne feront jamais mieux que Wolfheart et Irreligious, les deux premiers albums qui remontent déjà à plus de vingt ans, ceux-là même qui ont permis au groupe de se créer un statut de groupe culte, Moonspell est probablement lui-aussi au courant puisqu'il semble n'avoir jamais vraiment essayer de faire mieux, préférant les nombreuses bifurcations et changements de styles plus ou moins heureux depuis vingt ans, cette inclinaison aux changements et aux mutations explique surement la discographie en dent de scie des portugais, où il semble que chaque pic, plus ou moins haut, est immédiatement suivi d'une baisse de qualité dès l'album, plus ou moins médiocre, suivant, ce qui tombe bien dans le cas présent puisque le disque précédent Extinct étant un bonne grosse foirade, il y a une bonne probabilité que ce nouvel album 1755 soit plutôt bon, car même si l'on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangé avec Moonspell, ils ont le bon goût de ne jamais faire de la merde trop longtemps.

lundi 6 novembre 2017

[Chronique] Sons of Crom - The Black Tower

Il y a déjà trois ans j'étais tombé sous le charme du premier album de Sons of Crom, un duo composé d'un finlandais et d'un suédois qui revisitait avec son Riddle of Steel la période viking de Bathory en y ajoutant deux-trois trucs à eux et une petite pincée de modernité, pas beaucoup cependant, Sons of Crom demeurant un fan absolu de l'oeuvre de Quorthon et son Heavy/Doom épique à forte coloration Folk restait malgré tout dans le trip nostalgique de la vague neo-vintage, ceci n'a pas forcément changé avec ce nouvel album, The Black Tower est toujours aussi influencé par Conan le Barbare et Bathory, mais cette fois-ci avec encore plus d'influences versées dans le chaudron, donnant un curieux amalgame qui s'avérera parfois... étrange.

dimanche 5 novembre 2017

TV Metal (2017 - Semaine 44)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

Sorti juste pour Halloween, Annihilator nous a offert une bonne petite dose de gore cheap mais plutôt marrante avec un nouveau clip qui saura ravir les plus fins gourmets d'entre-vous, quel dommage que le morceau soit aussi dégueulasse que cet espèce de mauvaise pompe de Power ballade à la Metallica, ce qui laisse augurer un nouvel album particulièrement médiocre une fois encore, For the Demented est d'ailleurs sorti cette semaine et j'ai terriblement peur de l'écouter...

mercredi 1 novembre 2017

[Chronique] Vuur - In This Moment We Are Free - Cities

Depuis son départ de The Gathering il y a déjà dix ans, Anneke van Giersbergen s'est clairement investie dans deux carrières très distinctes, la pop/folk acoustique, d'abord sous le nom d'Agua da Annique puis sous son propre nom, qui ne m'intéresse pas du tout et dont je me contrefous, et, plus intéressant pour moi, ses multiples participations prog métalliques, principalement chez Devin Townsend ou chez Arjen Lucassen avec Ayreon et plus récemment The Gentle Storm, permettant à la batave de se bâtir une sacré discographie, malgré tout difficile à suivre et disparate (et surement difficile à monétiser en live...), c'est ainsi qu'arrive Vuur, le tout nouveau groupe d'Anneke qui a pour but de rassembler toutes les aspirations Heavy et purement Heavy de la hollandaise, et qui nous livre ici un pur produit musical formaté que toute l'émotion et la sensibilité du chant d'Anneke auront du mal à sublimer...