Aujourd'hui je n'ai pas envie de me faire chier, alors je vais me la jouer grosse feignasse comme Jason Newsted, en ne vous pondant pas d'intro comme je le fais habituellement, car l'introduction (et une partie de la chronique d'ailleurs) que j'avais écrite pour le premier EP du bonhomme est toujours valable six mois plus tard, il vous suffit de vous rendre sur la page de la chronique de Metal et de remplacer EP par premier album, ce sera aussi bien, car la situation et l'orientation musicale du bonhomme n'ont pas changé depuis, ce qui signifie qu'avec son premier album, oui, le Jason est toujours à la ramasse...
Vous allez croire que c'est de l'acharnement car vous vous doutez bien que je ne vais pas être très gentil au cours de cette chronique, mais même si j'ai descendu le premier EP, ainsi que la prestation scénique du groupe, j'ai beaucoup de sympathie pour Jason Newsted, après tout, c'est difficile de détester ce type, qui a toujours eu le mérite de rester droit dans ses bottes, et qui a eu les couilles de quitter le confort de Metallica (et la montagne de biftons qui allait avec) alors qu'il aurait pu juste faire comme Kirk Hammett (ou Trujillo), fermer sa gueule et encaisser ses chèques.
Il est bien gentil le Jason d'appeler ses disques Metal et Heavy Metal Music, mais un jour, ce serait bien d'en faire, du Metal, car une fois encore, le disque porte très mal son nom, relevant de la publicité mensongère, c'est donc la même Hard Rock daubé qui nous est servi ici, un mélange subtil entre le Metallica période Load/Reload/Shit Magnetic, du mauvais Motorhead, un poil de Stoner, voir même parfois de Doom pour la lenteur et l'ennui provoqué par certaines chansons, et vocalement, Newsted ressemble toujours à ce croisement improbable en Lemmy, Hetfield et un Chuck Billy pas au meilleur de sa forme, le plus improbable étant que son chant colle très bien au style de musique pratiquée ici, c'est à peu près le seul point positif de ce bouzin.
Le premier EP avait au moins une chose pour lui, il était court, c'était de la merde, mais ça ne durait pas longtemps, tout le contraire de ce Heavy Metal Music obèse qui affiche fièrement ses 57 minutes, car en plus de faire une musique foireuse, Jason Newsted a un très gros problème, qui est de proposer constamment des titres effroyablement trop longs, qui tournent très vite en rond.
I'm gonna follow my heart! hurle-t-il de manière totalement naïve sur Kindevillusion (ouais, les paroles sont toujours en mode défonçage de portes ouvertes), l'un des rares titres pas trop dégueulasses d'une galette qui nous offrira bien peu de moments sympa, car Newsted, le groupe, c'est un Metallica-like moisi avec un chanteur sonnant comme chuck Billy, rien d'autre, pas de couilles, pas de Thrash, juste du Hard rock en carton avec des riffs foireux au service de titres linéaires au possible, en forme de redéfinition de l'ennui.
Deux titres tiré de l'EP sont de retour sur cet album, Soldierhead, évidemment, car même si la chanson ressemble à du mauvais Metallica, c'est encore ce que Newsted a fait de mieux (toute proportion gardée), l'autre, c'est encore un titre proche du Metallica mou du genou, King of the Underdogs, quasiment six minutes de Hard rock lourdingue, mais malheureusement, ce n'est pas le titre le plus long ni le plus nul qu'a composé Newsted, la palme revenant désormais à Nocturnus, qui est presque un titre de Doom/Stoner, c'est lent, pesant, mais une fois plus plombé par une longueur excessive.
En terme de platitude et de banalité, il s'y connait le Jason, prenant un malin plaisir à gavé ses chansons de références plus ou moins appuyées, à la limite de la parodie, les tics et les gimmicks à la Metallica sont naturellement présents plus que de raison, par exemple les Yeah Yeah! Hetfildien sur Twisted tail of the comet qui prêtent à sourire, mais aussi une sorte d'hommage à Motorhead, avec Long time dead, titre de Hard rock simpliste envoyé malgré tout avec une certaine conviction sur un tempo élevé qui tranche avec le reste de l'album, car le reste s'enfonce dans les profondeurs abyssales de l'ennui, Futureality et Above all en tête.
En dehors de la longueur excessive des titres, le principal problème vient du manque cruel d'idée, qui fait de Heavy Metal Music une collection de chansons Hard Rock de seconde zone, avec un Jason Newsted qui se contente de recycler du mauvais Metallica et du Motorhead, jamais on ne sent la personnalité propre du groupe, le premier titre, Heroic Dose, est assez révélateur de ça, on dirait purement et simplement une vieille chute de studio de Metallica, avec un riff qu'ils auraient laissé de côté car même eux le trouvaient pourri, une autre chose que je trouve presque embarrassante, c'est à l'écoute des paroles, le Jason paraît énervé, ce qui est en complet décalage avec la musique, car en terme d'agressivité, on est même en dessous du dernier Megadeth, c'est vous dire a quel point la musique de Newsted est inoffensive, à l'image de Ampossible (sic) qui jamais ne va décoller et va se traîner comme un grabataire pendant seulement quatre minutes qui en paraissent facilement le double, ou encore d'un As the crow flies qui aurait pu être un poil sympa s'il ne durait pas six minutes surtout que la dernière partie est loin d'être mauvaise, malheureusement, Newsted n'a jamais rien à proposer à part du recyclage et des clins d’œil, l'utilisation de grosses ficelles et de gimmicks appartenant à d'autres, et une musique qui n'a aucun d'intérêt à part un nom connu sur la pochette de l'album.
Un premier album à l'image du EP paru en début d'année, avec un Newsted qui fait dans le sous-Metallica débile et lourdingue influencé par du motorhead, ne cherchez pas de Thrash ici, Jason fait dans le Heavy/Hard rock de feignasse, pataud, pénible, bien trop long, bancal, les qualificatifs ne manquent pas, malheureusement tous négatifs.
Les titres sont chiants mais surtout linéaires au possible, et ne décollent jamais, pour une musique générique et sans aucune personnalité propre, Heavy Metal Music est raté et inoffensif, usant de recettes faciles et de gimmicks foireux, pire, il n'a même pas pour lui d'être fun et sympa, ne provoquant qu'exaspération et ennui, à la limite, si on est pas trop regardant, on peut bien sauver 3-4 titres, qui atteignent à peine le niveau de médiocre, c'est vous dire le niveau du reste...
Vous allez croire que c'est de l'acharnement car vous vous doutez bien que je ne vais pas être très gentil au cours de cette chronique, mais même si j'ai descendu le premier EP, ainsi que la prestation scénique du groupe, j'ai beaucoup de sympathie pour Jason Newsted, après tout, c'est difficile de détester ce type, qui a toujours eu le mérite de rester droit dans ses bottes, et qui a eu les couilles de quitter le confort de Metallica (et la montagne de biftons qui allait avec) alors qu'il aurait pu juste faire comme Kirk Hammett (ou Trujillo), fermer sa gueule et encaisser ses chèques.
Il est bien gentil le Jason d'appeler ses disques Metal et Heavy Metal Music, mais un jour, ce serait bien d'en faire, du Metal, car une fois encore, le disque porte très mal son nom, relevant de la publicité mensongère, c'est donc la même Hard Rock daubé qui nous est servi ici, un mélange subtil entre le Metallica période Load/Reload/Shit Magnetic, du mauvais Motorhead, un poil de Stoner, voir même parfois de Doom pour la lenteur et l'ennui provoqué par certaines chansons, et vocalement, Newsted ressemble toujours à ce croisement improbable en Lemmy, Hetfield et un Chuck Billy pas au meilleur de sa forme, le plus improbable étant que son chant colle très bien au style de musique pratiquée ici, c'est à peu près le seul point positif de ce bouzin.
Le premier EP avait au moins une chose pour lui, il était court, c'était de la merde, mais ça ne durait pas longtemps, tout le contraire de ce Heavy Metal Music obèse qui affiche fièrement ses 57 minutes, car en plus de faire une musique foireuse, Jason Newsted a un très gros problème, qui est de proposer constamment des titres effroyablement trop longs, qui tournent très vite en rond.
I'm gonna follow my heart! hurle-t-il de manière totalement naïve sur Kindevillusion (ouais, les paroles sont toujours en mode défonçage de portes ouvertes), l'un des rares titres pas trop dégueulasses d'une galette qui nous offrira bien peu de moments sympa, car Newsted, le groupe, c'est un Metallica-like moisi avec un chanteur sonnant comme chuck Billy, rien d'autre, pas de couilles, pas de Thrash, juste du Hard rock en carton avec des riffs foireux au service de titres linéaires au possible, en forme de redéfinition de l'ennui.
Deux titres tiré de l'EP sont de retour sur cet album, Soldierhead, évidemment, car même si la chanson ressemble à du mauvais Metallica, c'est encore ce que Newsted a fait de mieux (toute proportion gardée), l'autre, c'est encore un titre proche du Metallica mou du genou, King of the Underdogs, quasiment six minutes de Hard rock lourdingue, mais malheureusement, ce n'est pas le titre le plus long ni le plus nul qu'a composé Newsted, la palme revenant désormais à Nocturnus, qui est presque un titre de Doom/Stoner, c'est lent, pesant, mais une fois plus plombé par une longueur excessive.
En terme de platitude et de banalité, il s'y connait le Jason, prenant un malin plaisir à gavé ses chansons de références plus ou moins appuyées, à la limite de la parodie, les tics et les gimmicks à la Metallica sont naturellement présents plus que de raison, par exemple les Yeah Yeah! Hetfildien sur Twisted tail of the comet qui prêtent à sourire, mais aussi une sorte d'hommage à Motorhead, avec Long time dead, titre de Hard rock simpliste envoyé malgré tout avec une certaine conviction sur un tempo élevé qui tranche avec le reste de l'album, car le reste s'enfonce dans les profondeurs abyssales de l'ennui, Futureality et Above all en tête.
En dehors de la longueur excessive des titres, le principal problème vient du manque cruel d'idée, qui fait de Heavy Metal Music une collection de chansons Hard Rock de seconde zone, avec un Jason Newsted qui se contente de recycler du mauvais Metallica et du Motorhead, jamais on ne sent la personnalité propre du groupe, le premier titre, Heroic Dose, est assez révélateur de ça, on dirait purement et simplement une vieille chute de studio de Metallica, avec un riff qu'ils auraient laissé de côté car même eux le trouvaient pourri, une autre chose que je trouve presque embarrassante, c'est à l'écoute des paroles, le Jason paraît énervé, ce qui est en complet décalage avec la musique, car en terme d'agressivité, on est même en dessous du dernier Megadeth, c'est vous dire a quel point la musique de Newsted est inoffensive, à l'image de Ampossible (sic) qui jamais ne va décoller et va se traîner comme un grabataire pendant seulement quatre minutes qui en paraissent facilement le double, ou encore d'un As the crow flies qui aurait pu être un poil sympa s'il ne durait pas six minutes surtout que la dernière partie est loin d'être mauvaise, malheureusement, Newsted n'a jamais rien à proposer à part du recyclage et des clins d’œil, l'utilisation de grosses ficelles et de gimmicks appartenant à d'autres, et une musique qui n'a aucun d'intérêt à part un nom connu sur la pochette de l'album.
Un premier album à l'image du EP paru en début d'année, avec un Newsted qui fait dans le sous-Metallica débile et lourdingue influencé par du motorhead, ne cherchez pas de Thrash ici, Jason fait dans le Heavy/Hard rock de feignasse, pataud, pénible, bien trop long, bancal, les qualificatifs ne manquent pas, malheureusement tous négatifs.
Les titres sont chiants mais surtout linéaires au possible, et ne décollent jamais, pour une musique générique et sans aucune personnalité propre, Heavy Metal Music est raté et inoffensif, usant de recettes faciles et de gimmicks foireux, pire, il n'a même pas pour lui d'être fun et sympa, ne provoquant qu'exaspération et ennui, à la limite, si on est pas trop regardant, on peut bien sauver 3-4 titres, qui atteignent à peine le niveau de médiocre, c'est vous dire le niveau du reste...
Shitty Metal Music
Track Listing:
1. Heroic Dose
2. Soldierhead
3. …As the Crow Flies
4. Ampossible
5. Long Time Dead
6. Above All
7. King of the Underdogs
8. Nocturnu
9. Twisted Tail of the Comet
10. Kindevillusion
11. Futureality