Quand l'Holocauste nucléaire dévastera la planète et annihilera l'humanité, au milieu des ruines, entre les rats et les cafards, se dressera encore Goatwhore, inébranlable, jouant son Metal cradingue comme si de rien n'était.
Ouais, c'est vous dire a quel point Goatwhore est le genre de groupe qui ne changera jamais, le genre de groupe constant, ce qui est une qualité, mais cela implique aussi que chaque nouvel album est un signe supplémentaire que les américains n'arriveront jamais vraiment à se surpasser, il faut dire que Goatwhore est à l'aise dans ce qu'il fait, un mélange pas franchement subtil de Death, de Thrash, de Black, et de speed Metal à l'ancienne transpirant les années 80.
Deux ans après un Blood for the Master expéditif et rassurant sur la capacité du groupe à toujours sortir plus ou moins le même disque avec rage et fureur, voici Constricting Rage of the Merciless, qui est, sans surprise, du pur Goatwhore dans le texte, sauf que voilà, cette fois-ci, ça ne marche pas très bien, car même si c'est globalement la même tambouille, le groupe a modifié deux-trois trucs venant obscurcir le tableau, c'est peut-être le problème récurrent de ce genre de groupe, condamné à sortir le même disque encore et encore en un peu moins bien à chaque fois...
Ouais, c'est vous dire a quel point Goatwhore est le genre de groupe qui ne changera jamais, le genre de groupe constant, ce qui est une qualité, mais cela implique aussi que chaque nouvel album est un signe supplémentaire que les américains n'arriveront jamais vraiment à se surpasser, il faut dire que Goatwhore est à l'aise dans ce qu'il fait, un mélange pas franchement subtil de Death, de Thrash, de Black, et de speed Metal à l'ancienne transpirant les années 80.
Deux ans après un Blood for the Master expéditif et rassurant sur la capacité du groupe à toujours sortir plus ou moins le même disque avec rage et fureur, voici Constricting Rage of the Merciless, qui est, sans surprise, du pur Goatwhore dans le texte, sauf que voilà, cette fois-ci, ça ne marche pas très bien, car même si c'est globalement la même tambouille, le groupe a modifié deux-trois trucs venant obscurcir le tableau, c'est peut-être le problème récurrent de ce genre de groupe, condamné à sortir le même disque encore et encore en un peu moins bien à chaque fois...
L'évolution chez ChèvrePute, elle a eu lieu il y a quelques années, quand le groupe a eu la bonne idée d'ajouter à son Blackened Death basique des influences Thrash/Speed Metal 80's, ce qui avait abouti à un Carving out the eyes of God particulièrement savoureux, mais depuis, les américains pensent plutôt à expédier les affaires courantes plutôt que de tenter d'aller dans une autre direction.
Comme chaque album de Goatwhore, Constricting Rage of the Merciless est brutal, rentre-dedans, ultra Evil et menaçant, la musique du quatuor de la Nouvelle-Orléans transpire la sauvagerie, et de prime abord, c'est comme avant, sauf que pas tout à fait, car ce nouvel album voit le groupe diminuer quelque peu la part du Black pour affirmer davantage son côté Death et surtout l'influence du Speed/Thrash à l'ancienne, le petit problème que cela implique, c'est que la musique du Goatwhore se fait ici un peu plus simpliste et directe, au détriment des atmosphères poisseuses qui rendaient leur musique véritablement intéressantes.
Il y a autre chose également, qui cette fois-ci me rend un peu amer au sujet de cet album, qui est le véritable gouffre qui sépare les huit premiers titres de la galette des deux derniers, car c'est principalement vers la fin de l'album que l'on retrouve un Goatwhore conquérant.
Je ne suis pas à dire que les huit premiers titres sont mauvais, loin de là, mais j'ai du mal à les trouver mieux que sympa, sans plus, sans forcément avoir envoie d'y revenir souvent.
L'album s'ouvre d'ailleurs sur un Poisonous Existence in Reawakening plutôt convenu et pas des plus inspirés, c'est Heavy, direct, mais pas franchement nerveux, avec un riff principal un plat et une batterie des plus ennuyeuses, Unravelling Paradise va faire monter un peu la sauce, et l'on a plutôt le sentiment d'écouter le premier titre avec un tempo un poil plus rapide, c'est plutôt sympa et, il faut bien avouer, salement efficace, mais tout cela s'avère un poil trop répétitif.
On a quand même pas affaire à un album qui démarre très bien, et il va falloir se manger un Baring Teeth for Revolt un peu con qui est une sorte de Thrash/Death n' Roll où l'on ressent pleinement l'influence de Motorhead, d'ailleurs FBS est un peu sur le même modèle, mouais...
Heureusement, il y a quand même des trucs plus intéressants à se mettre sous la dent par la suite, notamment sur un Heaven's Crumbling Walls of Pity où enfin le Black s'invite à la partie, une charge très rapide à l'intensité redoutable, qui va aboutir à une excellent passage atmosphérique sur le solo, et puis, il y a surtout Cold Earth Consumed in Dying Flesh, très pesant et poisseux où Goatwhore fait une petite incartade dans le Sludge/Doom bien gras et malsain, après tout, il faut quand même rappeler que le chanteur est également chez Soilent Green et que le guitariste vient d'Acid Bath et a fait un petit détour par Crowbar, ce n'est donc pas une surprise de retrouver ces influences de temps en temps.
Malgré tout, j'ai vraiment du mal à trouver ça excitant, ce n'est pas comme si Goatwhore faisait autre chose que du Goatwhore basique, bien sûr, les américains ont su conserver la rage et l'agression indispensable à l'exercice, avec une fois de plus un riffing effréné et des tempo souvent très rapides, mais j'ai plus le sentiment d'écouter des fillers ou du remplissage, et le groupe déroule son Metal extrême sans vraiment se poser de question..
Heureusement, viennent les deux derniers morceaux, et là, miracle, Goatwhore devient excellent, Schadenfreude renoue avec le Black Metal pour un morceau chargé d'atmosphères et un excellent blizzard de riffs hargneux, à la fois rapide et quelque peu mélodique, et c'est véritablement ce que j'attendais de Goatwhore, de la même manière, Externalize This Hidden Savagery est une grosse décharge speed qui arrache sévère du début à la fin, et là pour le coup c'est vraiment bandant, dommage que tout l'album ne soit pas comme ça...
On prend quand même, malgré tout, un certain plaisir à écouter ce Constricting Rage of the Merciless, après tout, ça reste du Goatwhore, et donc ça envoie le pâté, mais je dois bien vous avouer que j'ai du mal à trouver ça aussi bon que certaines sorties précédentes des américains, ça reste bien foutu, honnête, chargé des références old school encore plus poussées, mais de là à dire que ce nouvel album est un grand disque qui fera date, pas vraiment.
Au mieux, Constricting Rage of the Merciless apportera deux-trois titres supplémentaires qui viendront rafraîchir la setlist en concert, et pas grand chose d'autre, Goatwhore fait du Goatwhore sans grande conviction, et on a plus le sentiment d'écouter un album de plus, la même chose en un peu moins bien, en un peu plus chiant aussi, et l'on ne retrouve pas vraiment ce sentiment de menace et dangerosité qui émanait des albums précédent, et plutôt que d'avoir des idées et d'avancer, Goatwhore se répète et ne semble se mouvoir que par l'inertie...
Comme chaque album de Goatwhore, Constricting Rage of the Merciless est brutal, rentre-dedans, ultra Evil et menaçant, la musique du quatuor de la Nouvelle-Orléans transpire la sauvagerie, et de prime abord, c'est comme avant, sauf que pas tout à fait, car ce nouvel album voit le groupe diminuer quelque peu la part du Black pour affirmer davantage son côté Death et surtout l'influence du Speed/Thrash à l'ancienne, le petit problème que cela implique, c'est que la musique du Goatwhore se fait ici un peu plus simpliste et directe, au détriment des atmosphères poisseuses qui rendaient leur musique véritablement intéressantes.
Il y a autre chose également, qui cette fois-ci me rend un peu amer au sujet de cet album, qui est le véritable gouffre qui sépare les huit premiers titres de la galette des deux derniers, car c'est principalement vers la fin de l'album que l'on retrouve un Goatwhore conquérant.
Je ne suis pas à dire que les huit premiers titres sont mauvais, loin de là, mais j'ai du mal à les trouver mieux que sympa, sans plus, sans forcément avoir envoie d'y revenir souvent.
L'album s'ouvre d'ailleurs sur un Poisonous Existence in Reawakening plutôt convenu et pas des plus inspirés, c'est Heavy, direct, mais pas franchement nerveux, avec un riff principal un plat et une batterie des plus ennuyeuses, Unravelling Paradise va faire monter un peu la sauce, et l'on a plutôt le sentiment d'écouter le premier titre avec un tempo un poil plus rapide, c'est plutôt sympa et, il faut bien avouer, salement efficace, mais tout cela s'avère un poil trop répétitif.
On a quand même pas affaire à un album qui démarre très bien, et il va falloir se manger un Baring Teeth for Revolt un peu con qui est une sorte de Thrash/Death n' Roll où l'on ressent pleinement l'influence de Motorhead, d'ailleurs FBS est un peu sur le même modèle, mouais...
Heureusement, il y a quand même des trucs plus intéressants à se mettre sous la dent par la suite, notamment sur un Heaven's Crumbling Walls of Pity où enfin le Black s'invite à la partie, une charge très rapide à l'intensité redoutable, qui va aboutir à une excellent passage atmosphérique sur le solo, et puis, il y a surtout Cold Earth Consumed in Dying Flesh, très pesant et poisseux où Goatwhore fait une petite incartade dans le Sludge/Doom bien gras et malsain, après tout, il faut quand même rappeler que le chanteur est également chez Soilent Green et que le guitariste vient d'Acid Bath et a fait un petit détour par Crowbar, ce n'est donc pas une surprise de retrouver ces influences de temps en temps.
Malgré tout, j'ai vraiment du mal à trouver ça excitant, ce n'est pas comme si Goatwhore faisait autre chose que du Goatwhore basique, bien sûr, les américains ont su conserver la rage et l'agression indispensable à l'exercice, avec une fois de plus un riffing effréné et des tempo souvent très rapides, mais j'ai plus le sentiment d'écouter des fillers ou du remplissage, et le groupe déroule son Metal extrême sans vraiment se poser de question..
Heureusement, viennent les deux derniers morceaux, et là, miracle, Goatwhore devient excellent, Schadenfreude renoue avec le Black Metal pour un morceau chargé d'atmosphères et un excellent blizzard de riffs hargneux, à la fois rapide et quelque peu mélodique, et c'est véritablement ce que j'attendais de Goatwhore, de la même manière, Externalize This Hidden Savagery est une grosse décharge speed qui arrache sévère du début à la fin, et là pour le coup c'est vraiment bandant, dommage que tout l'album ne soit pas comme ça...
On prend quand même, malgré tout, un certain plaisir à écouter ce Constricting Rage of the Merciless, après tout, ça reste du Goatwhore, et donc ça envoie le pâté, mais je dois bien vous avouer que j'ai du mal à trouver ça aussi bon que certaines sorties précédentes des américains, ça reste bien foutu, honnête, chargé des références old school encore plus poussées, mais de là à dire que ce nouvel album est un grand disque qui fera date, pas vraiment.
Au mieux, Constricting Rage of the Merciless apportera deux-trois titres supplémentaires qui viendront rafraîchir la setlist en concert, et pas grand chose d'autre, Goatwhore fait du Goatwhore sans grande conviction, et on a plus le sentiment d'écouter un album de plus, la même chose en un peu moins bien, en un peu plus chiant aussi, et l'on ne retrouve pas vraiment ce sentiment de menace et dangerosité qui émanait des albums précédent, et plutôt que d'avoir des idées et d'avancer, Goatwhore se répète et ne semble se mouvoir que par l'inertie...
Track Listing:
1. Poisonous Existence in Reawakening
2. Unravelling Paradise
3. Baring Teeth for Revolt
4. Reanimated Sacrifice
5. Heaven's Crumbling Walls of Pity
6. Cold Earth Consumed in Dying Flesh
7. FBS
8. Nocturnal Conjuration of the Accursed
9. Schadenfreude
10. Externalize This Hidden Savagery