vendredi 16 mars 2012

Les albums que je ne chroniquerai pas...


Vous l'aurez remarqué, le coeur de Nihil Verum Nisi Mors, ce sont les chroniques d'album, j'aime bien les écrire, ça m'amuse beaucoup, même s'il faut avouer qu'elles ne représentent que mon point de vue personnel (notons que comme je suis un sale élitiste de merde, mon avis est par définition une vérité absolue, et donc un avis différent est par nature erroné), j'essaie toujours d'être le plus neutre possible (nan, c'est pas vrai), encore faut-il que j'aie quelque chose à dire.
En effet, je ne chronique pas tout ce que j'écoute, il me faut faire des choix, c'est un peu pour cela que je peux donner l'impression de constamment détruire les groupes dans mes chroniques, car en fin de compte, il y a toujours plus à dire quand un groupe se ramasse que quand un groupe sort un album un peu tiède qui n'apporte pas grand chose, même s'il est de qualité, par exemple, j'ai bien aimé les Blut Aus Nord et le Amon Amarth l'année dernière, mais je n'avais pas grand chose à en dire, et comme ce blog est un media (lol) libre et indépendant, personne ne m'oblige à les chroniquer (ouais, je fais ce que je veux!).
C'est ce genre d'album qui nous intéresse aujourd'hui, je les ai écouté, mais je serai bien incapable de pondre une chronique de plus de dix lignes les concernant, alors j'ai décidé de leur consacrer un post, histoire de vous livrer tout de même mon avis...


Cannibal Corpse - Torture (Metal Blade
Je me demande si je suis le seul à considérer Cannibal Corpse plus comme une sorte d'institution que comme un groupe sérieux.
Pour moi, ce groupe, c'est le premier nom que tu cites à un novice qui te demanderai de lui conseiller un premier album de Death Metal, Cannibal Corpse, ça fait parti des meubles, c'est là depuis longtemps, et ça sort régulièrement des disques, de qualité assez constante mais à l'intérêt plus que limité.
Donc voilà, ce nouvel album, ça bute, comme d'habitude, c'est bourrin, bien exécuté, et c'est dans la même lignée que les albums précédents, rien de plus, avec une production énorme et moderne, c'est appréciable, bien sûr, mais sans surprise, et si je devais faire une chronique, je serai déjà en train de tourner en rond...





Vous n'en avez pas un peu marre du Tech-Death? Moi je n'en peux plus...
    Bon, ok, Hour of Penance, c'est plutôt du Brutal Death, mais on ne va pas chipoter, j'ai écouté deux titres du nouvel album Sedition (y'en a un ici), et franchement, rien que l'idée d'écouter une dizaine de titres comme ça me donne déjà des maux de tête, bien sûr, ça va déchirer sa race comme c'est pas permis, mais non, je ne chroniquerai pas ça, désolé...
    J'ai écouté The Inherited Repression de Psycroptic le mois dernier, et je n'ai pas du tout aimé, je n'ai absolument rien ressenti en l'écoutant, et je n'en ai rien retenu.
    Le nouveau Gorod, A Perfect Absolution, est plus frais dans ma mémoire, vu que je l'ai écouté hier soir, et bien ça déchire grave si on aime le branlage de manche, les changements de rythmes et les structures complexes inhérentes au genre, j'ai bien aimé, surtout certains passages plutôt aériens, et c'est surement le meilleur album de Tech-Death qui sortira cette année, mais voilà, pas de chronique, car ce disque ne me surprend pas vraiment, faut dire aussi que le genre tourne vraiment en rond maintenant...
    J'avais adoré le Noctambulant de Spawn of Possession, c'était à l'époque ou le genre explosait vraiment, c'était encore frais et ça apportait un peu de nouveauté dans le DM, c'était avant que la scène ne soit complètement saturée comme maintenant.
Bref, les suédois ont donc attendu 6 ans pour sortir leur nouvel album, Incurso, qui reprend exactement les mêmes éléments que le précédent, et ça, c'est décevant, il n'y a absolument rien de neuf, seulement voilà, il y a ce dernier titre, Apparition, qui est surement le meilleur titre Death de l'année, et qui pulvérise à lui tout seul tout ce qu'à fait Fleshgod Apocalypse l'année dernière.
    Vous ne lirez donc pas de chronique de ces quatre albums ici, car c'est un Death Metal qui ne me touche pas vraiment, trop froid, trop clinique, trop porté sur la technique, j'aime mon Death Metal quand il est plus crade, dégoulinant, caverneux, plus humain en somme...
(Allez, traitez-moi de vieux con qui ne jure que par le Old-School...)

Drudkh - Eternal Turn of the Wheel (Season of Mist)
Drudkh est un cas différent, car je suis un fan-boy absolu du groupe, et j'avais commencé à prendre des notes pour en faire une chronique, mais en fin de compte, je ne savais pas trop comment parler de l'album, alors j'ai renoncé à l'idée, Eternal Turn of the Wheel est un album qui se vit, tout seul dans son coin, c'est mon plaisir égoïste, ce n'est pas le meilleur album du groupe, mais putain c'est beau et ça me transporte...

Voilà, c'est tout pour cette fois, au programme des prochaines chroniques, j'ai quelques pistes, il y aura surement les japonais cinglés de Sigh avec leur In Somniphobia qui m'a complètement retourné, le grand retour de Lunar Aurora avec Hoagascht, et pas sûr que je n'en dise que du bien, et comme le dernier Epica m'a déçu, on ira en Espagne voir ce que donne le nouvel album de Diabulus in Musica, The Wanderer.
Et peut être Borknagar aussi, mais ce sera pour plus tard...