"Émasculation: Pratique consistant en l'ablation de la totalité de l'appareil reproducteur masculin, pénis et testicules."
J'ai choisi de démarrer cette chronique par une petite définition car le terme émasculation va avoir son importance lorsqu'il s'agit d'appréhender le nouvel album du groupe de Rock alternatif français Gojira, Magma.
Tiens, vous pouvez noter que je viens d'employer Rock Alternatif et non Death Metal progressif pour qualifier le groupe, et là vous vous dites que ça commence très mal cette chronique, et vous avez raison, elle se terminera d'ailleurs très mal également, ne vous inquiétez pas, ce qui nous amène à une autre définition:
"Changement: Action, fait de changer, de modifier quelque chose, passage d'un état à un autre"
Parce que Gojira a changé, en mal, mais il a changé...
J'ai choisi de démarrer cette chronique par une petite définition car le terme émasculation va avoir son importance lorsqu'il s'agit d'appréhender le nouvel album du groupe de Rock alternatif français Gojira, Magma.
Tiens, vous pouvez noter que je viens d'employer Rock Alternatif et non Death Metal progressif pour qualifier le groupe, et là vous vous dites que ça commence très mal cette chronique, et vous avez raison, elle se terminera d'ailleurs très mal également, ne vous inquiétez pas, ce qui nous amène à une autre définition:
"Changement: Action, fait de changer, de modifier quelque chose, passage d'un état à un autre"
Parce que Gojira a changé, en mal, mais il a changé...
Magma, Allégorie. |
Cette notion de changement est intéressante dans le cas de Gojira, puisqu'après tout, le fait de se reposer sur ses gimmicks et son Son habituel au point de presque defenir une auto-parodie était bien l'un des principaux reproches que l'on pouvait émettre au sujet de L'Enfant Sauvage en 2012, un album qui montrait déjà un Gojira domestiqué, émasculé par sa volonté de réussir et de faire du pognon en adoucissant sa musique afin de séduire le public américain, même si L'Enfant Sauvage demeurait malgré tout encore ancré dans le Death Metal, même pas super agressif, et qui d'une certaine manière poursuivait une orientation déjà légèrement enclenchée avec The Way of the Flesh, on sentait bien qu'il y avait une étape supplémentaire dans la volonté de Gojira de toucher un public encore plus Mainstream.
Certains parleront d'une très grosse prise de risque avec cet album, vu que le changement sonore est radical, mais ce n'est même pas le cas dans la mesure où Gojira a bien plus à gagner qu'à perdre en faisant ça, après tout, le public typé Death Metal qui suit le groupe ne représente que dalle financièrement, toucher un large public mainstream, ça c'est le bon plan pour générer de la thune, ouais, ça s'appelle de la prostitution aussi, et Gojira en est là, vendre son cul contre de l'argent, mais bon, si le but était louable, comme par exemple être le premier groupe à envoyer une baleine dans l'espace, je serais prêt à soutenir la démarche, sauf que là, vous imaginez bien que la logique de cette démarche est bien plus basse que ça.
Ce qui est dommage là-dedans, c'est que je souhaitais que Gojira évolue, change, surtout après un Enfant Sauvage bien faiblard, il était temps que le groupe se mette un grand coup de pied au cul pour se relancer, le changement était attendu dans le cas de Gojira, ce n'est donc pas le changement qui me chagrine ici, c'est davantage le fait que Magma représente une négation de tout ce qu'à pu faire le groupe jusqu'ici, en reniant l'identité du groupe, une identité réduite à des gimmicks sonores, comme des vestiges de ce que le groupe a pu être dans le passé, ce sont davantage des tics de compositions, des réflexes conditionnés, quelques bribes de Gojira dans... UN PUTAIN D'ALBUM DE MASTODON!!!!
Et un mauvais album de Mastodon en plus...
J'imagine très bien d'autres chroniqueurs, assujettis aux grandes corporations du disque, vous vendre Magma comme étant le Crack the Skye de Gojira, ce n'est pas le cas, car dans le cas de Mastodon, même si le changement était lui aussi drastique, il s'agissait d'un véritable album de Progressif, concernant Gojira, la dimension progressive de ce furoncle se résume à une chose, utiliser massivement du chant clair, ouais, c'est tout, ce qui est du foutage de gueule pur et simple de la part des Duplantier, à défaut d'avoir entre les mains un vrai album de Metal progressif, on a juste un disque de Rock/Sludge alternatif médiocre qui échange l'identité de Gojira par du gros pompage de Mastodon, et en lieu et place d'avoir un disque intéressant et mystérieux, Magma est juste un disque easy-listening chiant et répétitif, où l'on va s'emmerder du début à la fin, l'oeuvre d'un groupe qui a perdu ses couilles en même temps qu'il gagnait en confort au fur et à mesure des albums et du succès grandissant sur le territoire nord-américain, vous aimiez Gojira? Bah allez vous faire enculer les mecs, ce disque n'est pas pour vous.
Il suffit d'écouter le premier titre pour réaliser l'ampleur du désastre, The Shooting Star est, au mieux, un filler de fin d'album du Mastodon récent, un truc de remplissage sans intérêt, mais ici, c'est carrément le putain de titre d'ouverture, une merde qui dure plus de cinq minutes, lente, linéaire, complètement plate, dominée par un chant clair tout moisi qui pue de la gueule, ouais, Gojira en 2016, c'est ça, un sushi à la merde de baleine, on se demande même si c'est bien le même groupe qui a sorti From Mars to Sirius, parce que bon, niveau profondeur et intensité, c'est pas le grand bleu, c'est une flaque d'eau...
Silvera ajoutera l'injure à l'infamie, car histoire de montrer que le groupe est toujours Heavy, les gars font directement s'auto-parodier à tel point que cela va devenir embarrassant, le riff principal est le genre de riff basique que Gojira a dû nous pondre environ une bonne centaine de fois dans la passé, qui semble être un reste des sessions de L'Enfant Sauvage recyclé ici, avec un chant clair qui ne va faire que plomber le titre et l'emmener aux confins de l'ennui, ce morceau est juste une accumulation de tous les poncifs de Gojira, des gimmicks sans aucune vision, sans âme, sans couilles, du gimmick pour du Gimmick, The Cell sera d'ailleurs le même genre de morceau médiocre où Gojira semble réutiliser des pans entiers d'anciens titres, putain ce que c'est propre, sans aucune aspérité, avec des lyrics Greenpeace complètement cons, l'agression est remplacée par du Groove chiant, facile d'accès, c'est complètement pourri, mais on aura pas mieux que ça, ce sera d'ailleurs bien pire par la suite, bien pire...
Le single Stranded sera une preuve supplémentaire que le business model de Mastodon est bien le modèle que suit Gojira, mais après tout, faut bien faire rentrer du blé pour payer les traites du studio de New York, et à partir de l'interlude Yellow Stone, avec une grosse basse groovy qui ressemble à une random intro piquée à Black Sabbath, on va rentrer dans une seconde partie d'album où il ne se passera pas grand chose d'intéressant, ce sera même le néant par moment, comme l'éponyme Magma, qui n'est que... bah The Shooting Star en encore plus long, ou encore un Low Lands où l'on se demande vraiment où le groupe veut en venir vu la platitude phénoménale du truc.
On cherche les passages nerveux, il n'y en aura quasiment pas, peut-être sur Pray, où le post-Metal atmosphérique du groupe se transformera en une sorte de pseudo-Death minable qui est plus à rapprocher d'une espèce de Sludge/Groove mou du genou tant cette "agressivité" sera poussive et hors de propos, le groupe s'autorisera même une faute de goût finale avec le bien nommé Liberation, sorte de bidule instrumental ethno-folk à la con, bien nommé, car Liberation peut ici se traduire par un gros Allez tous vous faire enculer avec votre Death Metal.
Certains parleront d'une très grosse prise de risque avec cet album, vu que le changement sonore est radical, mais ce n'est même pas le cas dans la mesure où Gojira a bien plus à gagner qu'à perdre en faisant ça, après tout, le public typé Death Metal qui suit le groupe ne représente que dalle financièrement, toucher un large public mainstream, ça c'est le bon plan pour générer de la thune, ouais, ça s'appelle de la prostitution aussi, et Gojira en est là, vendre son cul contre de l'argent, mais bon, si le but était louable, comme par exemple être le premier groupe à envoyer une baleine dans l'espace, je serais prêt à soutenir la démarche, sauf que là, vous imaginez bien que la logique de cette démarche est bien plus basse que ça.
Ce qui est dommage là-dedans, c'est que je souhaitais que Gojira évolue, change, surtout après un Enfant Sauvage bien faiblard, il était temps que le groupe se mette un grand coup de pied au cul pour se relancer, le changement était attendu dans le cas de Gojira, ce n'est donc pas le changement qui me chagrine ici, c'est davantage le fait que Magma représente une négation de tout ce qu'à pu faire le groupe jusqu'ici, en reniant l'identité du groupe, une identité réduite à des gimmicks sonores, comme des vestiges de ce que le groupe a pu être dans le passé, ce sont davantage des tics de compositions, des réflexes conditionnés, quelques bribes de Gojira dans... UN PUTAIN D'ALBUM DE MASTODON!!!!
Et un mauvais album de Mastodon en plus...
J'imagine très bien d'autres chroniqueurs, assujettis aux grandes corporations du disque, vous vendre Magma comme étant le Crack the Skye de Gojira, ce n'est pas le cas, car dans le cas de Mastodon, même si le changement était lui aussi drastique, il s'agissait d'un véritable album de Progressif, concernant Gojira, la dimension progressive de ce furoncle se résume à une chose, utiliser massivement du chant clair, ouais, c'est tout, ce qui est du foutage de gueule pur et simple de la part des Duplantier, à défaut d'avoir entre les mains un vrai album de Metal progressif, on a juste un disque de Rock/Sludge alternatif médiocre qui échange l'identité de Gojira par du gros pompage de Mastodon, et en lieu et place d'avoir un disque intéressant et mystérieux, Magma est juste un disque easy-listening chiant et répétitif, où l'on va s'emmerder du début à la fin, l'oeuvre d'un groupe qui a perdu ses couilles en même temps qu'il gagnait en confort au fur et à mesure des albums et du succès grandissant sur le territoire nord-américain, vous aimiez Gojira? Bah allez vous faire enculer les mecs, ce disque n'est pas pour vous.
Il suffit d'écouter le premier titre pour réaliser l'ampleur du désastre, The Shooting Star est, au mieux, un filler de fin d'album du Mastodon récent, un truc de remplissage sans intérêt, mais ici, c'est carrément le putain de titre d'ouverture, une merde qui dure plus de cinq minutes, lente, linéaire, complètement plate, dominée par un chant clair tout moisi qui pue de la gueule, ouais, Gojira en 2016, c'est ça, un sushi à la merde de baleine, on se demande même si c'est bien le même groupe qui a sorti From Mars to Sirius, parce que bon, niveau profondeur et intensité, c'est pas le grand bleu, c'est une flaque d'eau...
Silvera ajoutera l'injure à l'infamie, car histoire de montrer que le groupe est toujours Heavy, les gars font directement s'auto-parodier à tel point que cela va devenir embarrassant, le riff principal est le genre de riff basique que Gojira a dû nous pondre environ une bonne centaine de fois dans la passé, qui semble être un reste des sessions de L'Enfant Sauvage recyclé ici, avec un chant clair qui ne va faire que plomber le titre et l'emmener aux confins de l'ennui, ce morceau est juste une accumulation de tous les poncifs de Gojira, des gimmicks sans aucune vision, sans âme, sans couilles, du gimmick pour du Gimmick, The Cell sera d'ailleurs le même genre de morceau médiocre où Gojira semble réutiliser des pans entiers d'anciens titres, putain ce que c'est propre, sans aucune aspérité, avec des lyrics Greenpeace complètement cons, l'agression est remplacée par du Groove chiant, facile d'accès, c'est complètement pourri, mais on aura pas mieux que ça, ce sera d'ailleurs bien pire par la suite, bien pire...
Le single Stranded sera une preuve supplémentaire que le business model de Mastodon est bien le modèle que suit Gojira, mais après tout, faut bien faire rentrer du blé pour payer les traites du studio de New York, et à partir de l'interlude Yellow Stone, avec une grosse basse groovy qui ressemble à une random intro piquée à Black Sabbath, on va rentrer dans une seconde partie d'album où il ne se passera pas grand chose d'intéressant, ce sera même le néant par moment, comme l'éponyme Magma, qui n'est que... bah The Shooting Star en encore plus long, ou encore un Low Lands où l'on se demande vraiment où le groupe veut en venir vu la platitude phénoménale du truc.
On cherche les passages nerveux, il n'y en aura quasiment pas, peut-être sur Pray, où le post-Metal atmosphérique du groupe se transformera en une sorte de pseudo-Death minable qui est plus à rapprocher d'une espèce de Sludge/Groove mou du genou tant cette "agressivité" sera poussive et hors de propos, le groupe s'autorisera même une faute de goût finale avec le bien nommé Liberation, sorte de bidule instrumental ethno-folk à la con, bien nommé, car Liberation peut ici se traduire par un gros Allez tous vous faire enculer avec votre Death Metal.
Gojira vient de sortir un album hommage à Mastodon, c'est nul à chier, du coup il sort quand le nouvel album?
Putain de bordel de merde, c'était quoi ce truc les gars? une blague? du Troll? Vous êtes sérieux là?
J'entends bien que le Metal n'est pas suffisamment pour que vous puissiez vivre de votre musique, mais de là à vendre son cul au grand capital de cette infâme manière, il y avait une marge et surement de très nombreuses autres voies possibles, Gojira a choisi la simplicité de la médiocrité, un business move destiné à générer de l'argent et assurer son avenir, alors bon, l'intégrité, les fans peuvent bien se torcher avec, de toute façon, les anciens fans seront remplacés aisément par une cargaison de nouveaux, bien plus nombreux et aux portefeuilles bien plus garnis, et c'est tout ce qui compte avec Magma, au revoir le Death des océans, la bestialité des immensités sauvages, Magma, c'est du vulgaire thon en boite, disponible dans votre supermarché préféré avec surement une étiquette hypocrite du genre Pêche Responsable dessus.
Putain de bordel de merde, c'était quoi ce truc les gars? une blague? du Troll? Vous êtes sérieux là?
J'entends bien que le Metal n'est pas suffisamment pour que vous puissiez vivre de votre musique, mais de là à vendre son cul au grand capital de cette infâme manière, il y avait une marge et surement de très nombreuses autres voies possibles, Gojira a choisi la simplicité de la médiocrité, un business move destiné à générer de l'argent et assurer son avenir, alors bon, l'intégrité, les fans peuvent bien se torcher avec, de toute façon, les anciens fans seront remplacés aisément par une cargaison de nouveaux, bien plus nombreux et aux portefeuilles bien plus garnis, et c'est tout ce qui compte avec Magma, au revoir le Death des océans, la bestialité des immensités sauvages, Magma, c'est du vulgaire thon en boite, disponible dans votre supermarché préféré avec surement une étiquette hypocrite du genre Pêche Responsable dessus.
Track Listing:
1. The Shooting Star 05:42
2. Silvera 03:33
3. The Cell 03:18
4. Stranded 04:29
5. Yellow Stone 01:19
6. Magma 06:42
7. Pray 05:14
8. Only Pain 04:00
9. Low Lands 06:04
10. Liberation 03:35