dimanche 26 février 2017

[Chronique] Six Feet Under - Torment

Vous aimez mangez vos excréments? ceux de votre arrière grand-père qui a la chiasse alors?
Non? et le Vomi alors? c'est cool le vomi, c'est plein de protéines... non plus?
C'est con, parce que si vous n'aimez pas manger du caca et du vomi, il va être difficile pour vous d'aimer ce nouvel album de Six Feet Under, parce que ouais, après avoir littéralement chié/vomi/pissé sur Judas Priest et Iron Maiden l'année dernière pour un nouveau volet de la tristement célèbre série des Graveyards Classics, Chris Barnes et ses mercenaires remettent déjà le couvert avec un nouvel album, déjà que Crypt of the Devil était une purge infâme il y a deux ans, sachez que rien n'a changé et que Six Feet Under va tout faire ici pour conserver haut la main son titre de pire groupe de Death Metal de l'histoire, autrement dit, je pense que j'aurais préféré tomber dans une benne de clous rouillés plutôt que d'écouter cette saloperie.

Il faut quand même se rappeler que Six Feet Under avait presque sorti un bon disque il n'y a pas si longtemps que ça, en 2012 avec Undead, il était presque cool cet album, en tout cas largement moins honteux que toute la discographie du groupe depuis ses débuts, il faut dire aussi qu'autour de Barnes il y avait des gars compétents, Kevin Talley, Steve Swanson, Rob Arnold, qui sont aujourd'hui partis, ne reste plus que Barnes et divers mercenaires de passage pour chier des albums à la chaîne histoire de faire du blé et de capitaliser sur le fait que Barnes est l'ancien vocaliste de Cannibal Corpse, car c'est bien la seule raison de l'existence de ce groupe depuis le début, monétiser la renommée du vocaliste aux dreadlocks en vendant des galettes de vomi à des fans peu regardant qui continuent d'acheter quoi qu'il arrive, m'est avis que ces gens ont le cerveau aussi cramé que leur idole, mais c'est un autre débat que nous laisseront aux neurologues de l'histoire.
Il n'y a heureusement pas tromperie sur la marchandise, la qualité de la "musique" de Six Feet Under est en tout point identique à celle de sa pochette, je ne sais pas qui a décidé que cet artwork était une bonne idée vu que je suis persuadé qu'un enfant de huit ans aurait surement fait mieux avec une connaissance rudimentaire de Paint, mais cette pochette a au moins le mérite de vous donner une bonne idée de ce que sera Torment, rien que le nom est un bonne description de ce que vous allez ressentir à l'écoute de cette purge.
Premier titre, Sacrificial Kill, ça envoie du très très lourd sur un rythme... de grand-mère asthmatique en fin de vie, putain de merde, le riff le plus basique de l'histoire, une rythmique honteuse de trisomique sous anesthésie générale, et les aboiements de Chris Barnes qui n'en a absolument rien à foutre du morceau, bien évidemment, il y aura accélération frénétique à mi-parcours pendant une petite minute qui ne fera bander personne, sérieusement, comment peut-on pondre un morceau pareil et en être satisfait?
Un Death convenu, médiocre, sans imagination, prévisible à mort, le même Groove Death 'n' Roll qu'on a déjà entendu des centaines de fois chez Six Feet Under, un death composé en grande partie de mid-tempo odieux qui s'enfoncent inlassablement jusqu'aux confins de l'ennui, globalement, Torment est aussi passionnant que de fixer l'écran noir de la télé pendant une panne de courant, on en est là aujourd'hui avec Six Feet Under.
Torment est assez facile à décrire, cet album n'a aucun bon riff, aucun moment catchy, aucune bonne idée, et plus généralement aucune idée tout court, Six Feet Under parvient à rater irrémédiablement l'intégralité de ce qu'il entreprend avec une abnégation qui laisse pantois, on ne peut pas enlever ça à Chris Barnes, le mec est droit dans ses bottes, même comme elles sont remplies de merde, son Death est aussi agréable que de courir un marathon avec la chiasse et une fissure annale, c'est le même Death depuis plus de vingt ans, un Death qui a le QI d'un poisson rouge, le pire là-dedans, c'est qu'avec les années, Six Feet Under est lentement mais surement devenu une sorte de groupe de Death parodique, il n'y a pas d'autres explications quand on écoute l'album, c'est soit ça, soit Barnes a les neurones complètement cramées, plus probablement les deux, le mec s'en fout, le label s'en cogne, les intérimaires composants le groupe sont là pour prendre un chèque, tout le monde s'en bat les couilles du résultat tant qu'il s'agit d'un album de Six Feet Under qui se vendra forcément un peu chez les fans Hardcore de Barnes, ouais, ceux qui achèteront le disque non pas pour l'écouter mais pour le prendre en photo afin de tagger le groupe et le label sur instagram ou facebook, il n'y a aucune autre raison d'acheter ce nouvel album de Six Feet Under, absolument aucune, j'ai même du mal à imaginer qu'une personne puisse être suffisamment conne pour écouter ça et le trouver sympa, je vous parie que même Barnes ne l'a pas écouté...
Décidément, ce n'est pas encore aujourd'hui que Six Feet Under perdra son titre de pire groupe de Death Metal de l'histoire, si vous cherchez le pire album de Death de l'année, ne cherchez pas plus loin, il est ici, Torment est un disque en tout point comparable à ses prédécesseurs, médiocre, dégueulasse, lourdingue, chiant, ennuyeux, plat, redondant, creux, vide de sens, sans idée, sans imagination, mauvais, infect, honteux, abominable, quarante-cinq minutes de merde qui pue à des kilomètres à la ronde, quarante-cinq minutes de vide, rarement un album n'aura autant mérité l’appellation de "Disque de Merde".