Après un brillant premier album, Swallowed by the Ocean's Tide, en 2013, les allemands de Sulphur Aeon sont partis dans un curieux délire, tout faire comme Behemoth, une stratégie qui nous avait Gateway to the Antisphere deux ans plus tard et c'était l'une des plus grosse déception de l'année, c'est un drôle de choix de carrière que de modifier une tambouille particulièrement savoureuse pour se rapprocher du cadavre puant qu'est devenu Behemoth (j'ai une chronique pour ça), Sulphur Aeon passant d'un occulte Lovecraftian Death Metal™ à un Black/Death putassier et facile, et si vous pensiez que le groupe allait se refaire la cerise et reprendre enfin là où les choses s'étaient arrêtées en 2013, vous allez une fois de plus tomber de haut, The Scythe of Cosmic Chaos étant encore plus mauvais que Gateway to the Antisphere, monde de merde...
Et si on sortait cet album le 21 décembre à quelques jours de Noël à une époque où tout le monde s'en bat les couilles afin que le plus de personnes possibles s'en battent les couilles de ce disque? en voilà une putain de bonne idée, et vue la qualité du bouzin, on ne peut que saluer cet effort de la part du groupe et/ou du label pour tout faire pour que The Scythe of Cosmic Chaos passe inaperçu, il faut dire que contrairement à son brillant premier effort qui mélangeait Black/Death scandinave et Death américain saupoudré d'occultisme, ce troisième méfait montrera un groupe que ne s'emmerde plus et qui se contente de recycler du Behemoth et du Immolation, mais c'est surtout du côté des polonais qu'il faudra chercher les influences, tellement présentes qu'elles en deviennent embarrassantes.
Aujourd'hui il ne reste plus grand chose de ce qui rendait cool le Death Metal de Sulphur Aeon, même le concept Lovecraftien n'apparaît plus que comme un gimmick usé, un enrobage facile pour de l'occulte factice, et niveau occulte de bas-étage, Sulphur Aeon ne va pas tarder à plonger le malheureux auditeur dans un certain malaise avec un premier morceau qui va utiliser le pire outil quand il s'agit de donner dans le mystérieux kult, le chant clair, c'est super, c'est du jamais vu, ça sort le pire cliché dès l'introduction à un Death/Black médiocre afin de donner une vague vibe Doom, j'entends surtout du mauvais Behemoth là-dedans, avec un son toujours aussi moderne et une production en plastique afin d'annihiler tout ce que le groupe veut faire en terme d'ambiance malsaine, je vois que le groupe a bien potassé son ouvrage Pomper du Behemoth pour les nuls, ça commence putain de bien.
Fabuleux disque de Death Metal qui te plonge dans la léthargie dès les premiers morceaux avec des conneries incantatoires balancées là-dedans avec une complète nonchalance, Yuggothian Spell donnera également dans cette merde, c'est supposé faire occulte sataniste lovecraftien, ça rend juste ridicule, un effet de style facile et minable, et on ne sera pas vraiment poussé à être conciliant puisque ce chant de messe risible s'inscrit dans un Death en tout point faiblard qui galère à mort à tenter de créer une quelconque ambiance Doom, les gars voulaient faire un morceau angoissant et menaçant, ils ne réussissent qu'à sombrer dans l'ennui le plus total putain quelle purge, et ce n'est pas un morceau comme The Summoning of Nyarlathotep qui va redresser la barre avec son Death mélodique mou de la bite qui balance ses clichés débiles et ses lieux-communs en toute décontraction.
C'est assez fascinant de voir un groupe auparavant particulièrement compétent dans l'élaboration d'atmosphères sulfureuses être désormais incapables de développer quoi que ce soit d'intéressant, Sulphur Aeon se repose désormais sur de faméliques effets de styles qui ne sont que des clichés de grand-guignol, seule la production très clean et massive à la limite du brickwall permet un tant soit peu de masquer l'indigence du propos, parce que les allemands ne se sont pas trop fait chier avec un songwritting aux structures redondantes et aux riffs ayant tendance à se répéter bien trop souvent, et on en sera réduit à s'accrocher aux trop peu nombreux passages qui bottent le cul, apparaissant par intermittence dans un océan de médiocrité, comme ces grosses références Black mélodique dans Veneration of the Lunar Orb ou le final phénoménal de Lungs into Gills, car il va être bien difficile de s'enthousiasmer pour des ambiances poussives au possible, où les quelques pauvres samples ou le chant clair incantatoire vont constamment se répéter, et du matraquage de gros demeuré sans aucune subtilité
Aujourd'hui il ne reste plus grand chose de ce qui rendait cool le Death Metal de Sulphur Aeon, même le concept Lovecraftien n'apparaît plus que comme un gimmick usé, un enrobage facile pour de l'occulte factice, et niveau occulte de bas-étage, Sulphur Aeon ne va pas tarder à plonger le malheureux auditeur dans un certain malaise avec un premier morceau qui va utiliser le pire outil quand il s'agit de donner dans le mystérieux kult, le chant clair, c'est super, c'est du jamais vu, ça sort le pire cliché dès l'introduction à un Death/Black médiocre afin de donner une vague vibe Doom, j'entends surtout du mauvais Behemoth là-dedans, avec un son toujours aussi moderne et une production en plastique afin d'annihiler tout ce que le groupe veut faire en terme d'ambiance malsaine, je vois que le groupe a bien potassé son ouvrage Pomper du Behemoth pour les nuls, ça commence putain de bien.
Fabuleux disque de Death Metal qui te plonge dans la léthargie dès les premiers morceaux avec des conneries incantatoires balancées là-dedans avec une complète nonchalance, Yuggothian Spell donnera également dans cette merde, c'est supposé faire occulte sataniste lovecraftien, ça rend juste ridicule, un effet de style facile et minable, et on ne sera pas vraiment poussé à être conciliant puisque ce chant de messe risible s'inscrit dans un Death en tout point faiblard qui galère à mort à tenter de créer une quelconque ambiance Doom, les gars voulaient faire un morceau angoissant et menaçant, ils ne réussissent qu'à sombrer dans l'ennui le plus total putain quelle purge, et ce n'est pas un morceau comme The Summoning of Nyarlathotep qui va redresser la barre avec son Death mélodique mou de la bite qui balance ses clichés débiles et ses lieux-communs en toute décontraction.
C'est assez fascinant de voir un groupe auparavant particulièrement compétent dans l'élaboration d'atmosphères sulfureuses être désormais incapables de développer quoi que ce soit d'intéressant, Sulphur Aeon se repose désormais sur de faméliques effets de styles qui ne sont que des clichés de grand-guignol, seule la production très clean et massive à la limite du brickwall permet un tant soit peu de masquer l'indigence du propos, parce que les allemands ne se sont pas trop fait chier avec un songwritting aux structures redondantes et aux riffs ayant tendance à se répéter bien trop souvent, et on en sera réduit à s'accrocher aux trop peu nombreux passages qui bottent le cul, apparaissant par intermittence dans un océan de médiocrité, comme ces grosses références Black mélodique dans Veneration of the Lunar Orb ou le final phénoménal de Lungs into Gills, car il va être bien difficile de s'enthousiasmer pour des ambiances poussives au possible, où les quelques pauvres samples ou le chant clair incantatoire vont constamment se répéter, et du matraquage de gros demeuré sans aucune subtilité
Difficile de croire à l'écoute de cet album que c'est le même groupe qui nous a balancé Swallowed by the Ocean's Tide tant le Death Metal de Sulphur Aeon apparaît désormais comme complètement aseptisé et calibré pour plaire aux fans de Behemoth, The Scythe of Cosmic Chaos est un album qui est en galère du début à la fin, incapable de trouver le bon dosage entre les atmosphères et l'agressivité, il ne réussit ni l'un ni l'autre, entre le bourrinage stérile et les ambiances occultes simplistes qui utilisent de trop grosses ficelles, j'ai mal à mon Sulphur Aeon putain, The Scythe of Cosmic Chaos est un album daubé et racoleur qui devrait attirer un public facilement impressionnable par des effets de styles faciles et une production en plastique, on a pas été assez sage cette année les enfants, le père Noël à tentacules nous a apporté un bon gros tas de merde comme cadeau.