C'est parti pour un nouvel avant goût de ce qui vous attend dans les semaines qui viennent, et y'a d'la chatte en chaleur avec les bombasses de Crucified Barbara! Y'a aussi du Marduk, pour les hommes qui aiment les hommes...
Ces gros enculés de Metal Hammer ne veulent pas que j'embedde leur putain d'exclusivité ici, donc si la vidéo se fait virer de Youtube, faudra aller voir chez Soundcloud...
Bref, il y a un nouveau Marduk dans les tuyaux, et c'est une excellente nouvelle, Serpent Sermon sortira donc fin mai chez Century Media, et l'attente va être longue, car j'aime vraiment beaucoup ce premier titre, ça bute et c'est surtout très vicieux, ça donne envie quoi...
Putain de mois de Mars, non? plein de disques à écouter, et surtout un paquet de vidéos chaque semaine, une grosse trentaine cette fois-ci, la routine en somme.
Pour ceux qui se posent la question, le TV Metal comprend une première partie avec des vidéos que je commente, et une seconde où je vous laisse dans un enfer de liens Youtube, pourquoi? Tout simplement car vue la masse de vidéos à traiter, je n'ai pas le temps d'écrire un commentaire pour chacune, j'avais tenté l'expérience d'un post en 2 parties l'année dernière, ce fut un calvaire, et franchement, la plupart sont pourries, ne comptez pas sur moi pour commenter des vidéos de Metalcore qui se ressemblent toutes, alors je suis obligé de faire une sélection, un peu comme El Gringo cherchant les meilleurs grains de café dans les Andes, j'en prends entre 10 et 15, les plus pertinentes, les plus marrantes, celles où j'ai une connerie à dire, bien sûr, il n'y a pas que de la bouse dans la seconde partie, mais je dois bien faire des choix.
(Et pour votre information, cette semaine, je chroniquerai du Borknagar et du Sigh)
Allez, c'est parti pour une nouvelle fournée...
Insomnium - Regain the Fire
Tiens, le retour Youtubesque des finlandais dépressif d'Insomnium, deuxième vidéo issue de leur correct mais déjà oublié dernier album, et quelle putain de surprise, ça se passe dans une forêt, avouez que c'est quand même super original pour un groupe finlandais...
Alors comme d'hab', c'est en forêt (sic), c'est triste, mélancolique, avec une jolie photographie, pas grand chose à signaler, mais ça reste regardable, ça doit être sympa la Finlande, vous croyez qu'il existe là-bas une forêt où tous les groupes vont filmer leurs vidéos à la chaîne?
Qu'on le veuille ou non, Meshuggah fait parti de l'histoire du Metal, de par son influence énorme sur la scène actuelle (ce qu'on appelle le Djent, et tous ses dérivés, même si le terme Djent ne veuille rien dire)), pourtant, malgré l'importance du combo suédois, on remarque depuis quelques temps des signes d'érosion assez inquiétants.
Ne vous méprenez pas, j'adore ce groupe, mais Obzen marquait le retour à un son et à des structures beaucoup plus accessibles après l'excellent Catch Thirtythree, rien de neuf, pas vraiment d’innovations, ce n'était pas franchement la fête de ce côté-là, mais le groupe compensait en envoyant du lourd et de la patate de groove pachydermique, plus simple et plus efficace en somme.
Quatre ans plus tard, voici donc que Meshuggah nous propose le temps attendu successeur à Obzen, Koloss, et autant le dire tout de suite, c'est la douche froide, car Koloss n'est certes pas une bouse, mais jamais Meshuggah n'avait autant tourné en rond qu'avec ce disque...
La semaine dernière, c'était donc la première édition du Metalive Meeting organisée par Nao Noise et Dream On, à la Maison Folie Beaulieu de Lomme, petite ville de la périphérie de Lille, plus connue pour son Ikea et son Kinepolis que pour ses concerts de Metal, mais bon, vu l'affiche proposée et dans un souci de défendre les initiatives locales, le rendez-vous était immanquable, dommage que peu de gens se soient dit la même chose, on y reviendra...
Bref, comme je n'avais pas vraiment envie de me taper deux fois 120 bornes (c'est la crise mec, l'essence, c'est cher), j'ai donc choisi la journée du samedi, bien plus intéressante pour moi, parce que franchement, un cover band de Kiss, un de Maiden, et un concert de ce vieux has-been de Paul Di'Anno, très peu pour moi, même s'il paraît que la salle était blindée pour cette soirée du vendredi, comme quoi les vieilleries, ça attire du monde.
Mais bon, on s'en fout, je suis là pour parler de la journée du samedi, ce sera court, ne vous inquiétez pas, avec en bonus de magnifiques photos prises au téléphone (yep, j'suis un pro, surtout que je n'aime pas trop écrire des reports et prendre des photos quand on a toujours une bière à la main, ça me gave)...
Il est de retour, pour vous jouer un mauvais tour!
Afin de préserver le monde de la dévastation, afin de rallier tous les peuples à sa nation, afin d'écraser l'amour et la vérité, afin d'étendre son pouvoir jusqu'à la voie lactée...
TV Metal plus rapide que la lumière!
Rendez-vous tous, ou ce sera la guerre!!!
Euh... bon, ok, un nouveau TV Metal alors, c'est parti...
Paradise Lost - Honesty in death
Une fois de plus, pour des raisons d'exclusivité avec un site de merde, il est fort probable que cette vidéo se fasse virer de Youtube assez vite, il faudra donc aller voir l'original sur le site d'Eventim...
(Edit: Version postée par Century Media)
Bref, c'est donc la nouvelle vidéo de Paradise Lost, et c'est la classe, comme d'habitude avec les anglais, et comme vous pouvez vous en douter, ça transpire la joie de vivre et la bonne humeur, un bon single et une vidéo très jolie qui rappelle un peu le film La route...
Qu'il est difficile de se faire une place dans le créneau ultra-saturé du Metal symphonique à chanteuse, surtout quand on arrive sur le tard et que l'on ne vient pas du nord de l'Europe.
C'est pourtant le défi devant lequel se dressent les espagnols de Diabulus in Musica, qui nous livre ce mois-ci leur second album, The Wanderer, qui fait suite à leur très bon premier opus, Secrets, sorti en 2010, et que j'avais chroniqué en retard en août dernier.
Le défi est donc de taille pour les navarrais, confirmer toutes les qualités entrevues lors du premier album, gommer les quelques défauts de jeunesse, et surtout évoluer pour éviter la redite, chose toujours compliquée dans un genre aussi formaté, bref, la troupe de Pampelune se doit de frapper un grand coup, et également de prendre quelques risques avec The Wanderer...
Vous vous étiez habitués à lire des chroniques le Week-end? et bien pas cette semaine, j'étais occupé avec le Metalive Meeting à Lomme samedi (et dimanche, ben j'ai glandé), et vous aurez même droit à un petit Live report dans les prochains jours.
Concernant les chroniques, ce sera pour demain, car aujourd'hui on attaque la semaine tranquillement avec un peu de News...
Quoi?? Moonspell sort un nouvel album et on ne m'avait rien dit? Mieux vaut tard que jamais, voici donc, non pas un, mais deux nouveaux titres issus de Alpha Noir, qui sortira le 27 Avril chez Napalm records, et d'après ce que j'ai plus comprendre, on aura même droit à un double album, avec en plus Omega white, et ça valait surement le coup d'attendre (putain, 4 ans!), car ça s'annonce vraiment pas mal, le premier titre, White skies est sur la forme assez classique, très Pop/Goth dans l'esprit, la classe habituelle de Moonspell, et le second, Lickanthrope, est une vraie tuerie, brutal, mais sans le côté relou et over the top d'un Memorial, j'ai hâte d'écouter l'album en tout cas...
Vous l'aurez remarqué, le coeur de Nihil Verum Nisi Mors, ce sont les chroniques d'album, j'aime bien les écrire, ça m'amuse beaucoup, même s'il faut avouer qu'elles ne représentent que mon point de vue personnel (notons que comme je suis un sale élitiste de merde, mon avis est par définition une vérité absolue, et donc un avis différent est par nature erroné), j'essaie toujours d'être le plus neutre possible (nan, c'est pas vrai), encore faut-il que j'aie quelque chose à dire.
En effet, je ne chronique pas tout ce que j'écoute, il me faut faire des choix, c'est un peu pour cela que je peux donner l'impression de constamment détruire les groupes dans mes chroniques, car en fin de compte, il y a toujours plus à dire quand un groupe se ramasse que quand un groupe sort un album un peu tiède qui n'apporte pas grand chose, même s'il est de qualité, par exemple, j'ai bien aimé les Blut Aus Nord et le Amon Amarth l'année dernière, mais je n'avais pas grand chose à en dire, et comme ce blog est un media (lol) libre et indépendant, personne ne m'oblige à les chroniquer (ouais, je fais ce que je veux!).
C'est ce genre d'album qui nous intéresse aujourd'hui, je les ai écouté, mais je serai bien incapable de pondre une chronique de plus de dix lignes les concernant, alors j'ai décidé de leur consacrer un post, histoire de vous livrer tout de même mon avis...
Vous avez remarqué, ce blog est très actif depuis le début du mois (et la fréquentation suit le même rythme, donc c'est cool), Mars est arrivé avec son déferlement de nouveaux disques, et bien sûr, avec le printemps qui arrive, ça commence à bourgeonner du côté de youtube, avec l'éclosion de nouvelles vidéos fraîches que je me suis empressé de cueillir pour vous.
Ce nouveau TV Metal est donc comme une composition florale créée par un fleuriste aveugle, ça ne ressemble à rien, c'est plein de couleurs dégueulasses, ça pue, et le vase est rempli d'huile de vidange, bref, ça a beau être le printemps, c'est moche, ce qui ne change pas vraiment des semaines précédentes, bref, on ne perd plus de temps, cette introduction est nase de toute façon, alors on part tout de suite gambader dans le chant de fleurs comme Laura Ingalls, et bien sûr, on va se vautrer dedans comme des merdes, la tête la première dans la boue...
Terrorizer - Hordes of Zombies
J'ai déjà dit tout ce que j'avais à dire sur le nouvel album de Terrorizer, en farfouillant dans le menu sur la droite, vous devriez trouver la chronique, et un peu à l'image de l'album, leur vidéo est horriblement moche, les vieilles images, ok, ça le fait, mais le reste est laid, les types déguisés en zombies sont ridicules, et les passages du groupe on dû être filmé au caméscope, par contre, une chose m'échappe, il était pas disponible David Vincent? il avait aqua-gym et il n'a pas pu se libérer?
Une petite mise en bouche avant le TV Metal du mercredi soir, voici donc un aperçu de ce qui nous attend dans les semaines à venir, avec notamment un nouveau titre de Marilyn Manson!
C'est donc prévu pour le 30 Avril, le grand retour de Manson avec Born Villain, et sincèrement, je me demande bien qui ça peut encore intéresser en 2012, surtout que ce titre est assez médiocre, on est vraiment dans un rock/goth sans grand intérêt, sans surprise non plus, pour moi, Manson n'est qu'une vieille relique des années 90 qui ne fait plus peur à personne en 2012...
Rappelez-vous, c'était en avril dernier, et je détruisais le second album de Cavalera Conspiracy, en conseillant à Mr Cavalera de prendre de longues vacances histoire de retrouver un peu d'inspiration...
Et bien il faut croire que Max ne pas écouté, car le voici de retour avec un nouveau disque sous le bras, Enslaved, cette fois-ci avec Soulfly.
Vous allez me dire qu'étant donné que j'ai détruit son dernier disque et que je passe mon temps à lui vomir dessus dès que j'en ai l'occasion, je vais forcément être partial avec Enslaved, en détruisant une nouvelle fois un album gratuitement sans aucune forme de pitié, je peux le concevoir, mais sachez que j'ai une certaine éthique, et que j'y ai même cru à cet album, quand j'ai écouté le titre Gladiator, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai décidé de l'écouter et d'en faire une chronique, en pensant bêtement que le gros Max pouvait se sortir les doigts et nous pondre un album qui déchire, malheureusement, une fois de plus, c'est la soupe à la grimace qui nous est servie ici, même s'il faut bien admettre que Enslaved est meilleur que le Cavalera Conspiracy, enfin bon, disons plutôt qu'il est moins pourri, ce qui n'était pas difficile...
En à peine quatre albums studio, Epica est devenu la référence du Metal Symphonique à chanteuse, After Forever ayant mis la clé sous la porte, Within Temptation étant devenu un vulgaire groupe de pop se vautrant dans le easy-listening, et Nightwish étant... Nightwish (sic), il ne reste donc plus que Epica et ses innombrables clones disséminés dans toute l'Europe.
Bref, quand on pense Metal Symphonique, on pense Epica, le groupe étant plus ou moins devenu le maître étalon du genre, qui sert de point de comparaison quand il s'agit d'écouter un autre groupe du style, ce qui pose finalement un problème, car quand on évolue dans un genre aussi codifié aux limites aussi définies, qu'a-t-on encore à dire quand il s'agit de sortir un cinquième album, comment évoluer?
Globalement, par le passé, Epica répondait à cette question en faisant évoluer sa tambouille très légèrement, soit plus mélodique, soit plus bourrin, mais il est évident que cela n'allait pas suffire indéfiniment.
C'est toute la problématique de ce Requiem for the Indifferent, reprendre tous les éléments ayant fait le succès du groupe, et tous ses codes, afin d'en faire quelque chose de neuf, ou tout du moins de montrer que le groupe avance encore.
Bienvenue dans ce nouveau numéro du mythique TV Metal, une édition une fois de plus marquée par le sceau de la médiocrité et de l'infamie, mais on s'en fout, on va bien se marrer, et c'est bien le principal, en découvrant plein de trucs nouveaux, pour votre plus grand malheur auditif.
Pour votre confort, munissez-vous d'un seau pour vomir, d'alcool, et d'antidépresseurs, ce ne sera pas de trop pour supporter cette fournée hebdomadaire, car on attaque fort, avec le grand retour des gamines nippones de BabyMetal! :O
Babymetal - Like
J'avais déjà évoqué ce truc l'année dernière, et il fallait bien que ça arrive, voici donc un nouveau titre des gamines danseuses hurleuses psychopathes japonaises, ça s'appelle Like, est c'est juste un hallucinant mélange de n'importe quoi! En fait, ça sonne comme un groupe d'Electro-Core de merde avec des gamines qui chantent en japonais en faisant des chorégraphies débiles, avec ce sens du refrain moisi à la J-pop, et comme si cela ne suffisait, elles nous infligent un monumental break Hip-hop avant d’enchaîner sur un breakdown à rendre jaloux les gars d'Emmure...
Bienvenue en mars, la saison Metal débute vraiment, ça va être la folie furieuse jusqu'en juin avec un nombre effroyable de sorties, le rythme des chroniques va également augmenter sur ce blog, il y en a déjà trois, du brutal de chez brutal, alors comme j'ai besoin de tendresse désormais, on ira surement voir ce que donne le nouvel Epica, et/ou Diabulus in Musica, et plus surement le nouvel album des japonais de Sigh.
Ce sera donc pour la fin de semaine, car aujourd'hui, avant le TV Metal du mercredi soir, une nouvelle série de nouveaux titres...
Cela faisait quelques temps que je n'avais plus de nouvel des italiens de Hour of Penance, et bonne nouvelle, le nouvel album, Sedition, sortira à la fin du mois, comme d'habitude, ce nouveau titre bute, ça arrache les poils sévère, même si je ne suis pas sûr de survivre à un album entier de titres comme ça, c'est ultra brutal, c'est efficace, mais un peu lourd à la longue...
Des retours de vieilles gloires, il y en a un paquet dernièrement, mais des retours réussis, presque pas, et le premier qui me cite Pestilence a droit à un coup de hache rouillé dans la gueule.
Bref, tout ça pour dire que Asphyx signait en 2009 avec Death... The brutal way un retour en force inattendu, toujours emmené par le mythique Martin Van Drunen (également hurleur pour Hail of bullets, et qui était de la partie sur les deux premiers albums de Pestilence)
Asphyx, c'est du lourd, c'est du Death Metal old school, mais pas seulement, car une bonne dose de Doom enveloppe le tout, donnant un délicieux arrière-goût boueux, ici, ce n'est pas l’originalité qui est à l'honneur, non, la musique d'Asphyx est viscérale et te lacère les entrailles sans états d'âme, et de ce point de vue là, Deathhammer, deuxième album post-réunion des hollandais,est une franche réussite, plus subtile qu'il n'y parait au premier abord...
Napalm Death jouit d'un statut un peu à part sur la scène Metal, car les anglais sont d'authentiques légendes du Grindcore, que tout le monde respecte, et même si bien sûr il y a eu parfois un peu de moins bien (l'orientation plus Death Metal notamment), ils n'ont jamais véritablement déçu, livrant régulièrement des albums dévastateurs et toujours aussi engagés.
2012 marque donc le retour de Napalm Death avec son quinzième album sous le bras, intitulé Utilitarian, trois ans après un excellent Time waits for no Slave, et autant le dire tout de suite, cette fois encore, la déception n'est pas au rendez-vous...
Des albums Kult de grindcore, il n'y en a finalement pas tant que ça, et bien sûr, c'est dans les années 80 qu'il faut chercher les géniteurs du genre, le Scum de Naplam Death, le Reek of Putrefaction de Carcass, ou encore le Extreme conditions demand extreme responses de Brutal Truth (je sais, c'était en 92, mais on s'en fout), et surtout, sorti en 1989, le monumental World Downfall de Terrorizer!
(Ah, aussi, c'était un peu plus tard, mais toute la discographie de Nasum est géniale)
Bref, tout ça pour dire que Terrorizer, c'est du lourd, de la légende, et que parfois, les légendes, il ne faut mieux pas y toucher.
17 ans après World Downfall, Terrorizer était revenu, avec Darker days ahead, un disque pas si mauvais que ça en fin de compte (il faut dire aussi que l'attente était énorme, d'où l'énorme déception à l'époque), mais la magie n'était plus, et avec la mort de Jesse Pintado, je pensais que s'en était terminé de ce groupe, et c'était presque mieux comme ça...
Seulement voilà, une nouvelle fois, Terrorizer renaît de ses cendres, et nous balance ce Hordes of Zombies en 2012, pour le plus grand malheur de tous...
