Aujourd'hui je vous propose une toute petite chronique, ce sera très court, voyez ça plutôt comme une sorte de "hey écoutez ça, c'est vachement bien" en un peu plus consistant, et donc oui, il y aura le stream à la fin de ce post, ce sera donc court et vous n'aurez pas à me supporter longtemps, de toute façon, on parle d'un EP qui dure à peine un quart d'heure, un EP où Pyrrhon va se lancer dans un délire un peu différent que d'habitude...
Je vous avais parlé de Pyrrhon l'année dernière lors de la sortie de The Mother of Virtues, enfin, parlé est un bien grand mot puisque je n'avais absolument rien compris au disque et que je ne l'avais pas noté, et il faut croire que je ne suis pas le seul à n'avoir rien pigé au truc puisque Relapse (surement plus intéressé en ce moment à promouvoir des groupes de Sludge et de Rock Vintage) en a profité pour virer le groupe que des malpropres, l'album n'ayant pas rencontré le succès commercial escompté...
Wait... What?
C'est à se demander ce que pouvait avoir en tête Relapse quand ils les ont signé sachant que le groupe n'allait JAMAIS être rentable, cela vous surprend qu'un groupe de Death abstrait technico-technique à structures non-conventionnelles ne rencontre pas un succès massif auprès du grand public? Soyons sérieux, le Metal est déjà une niche, le Death est une niche dans une niche, et plus on continue dans les déclinaisons de plus en plus pointues (ou extrêmes selon les cas), plus la niche est petite et le public possible se restreint à vue d’œil, tout ça pour dire que la musique de Pyrrhon, de par sa complexité, son hermétisme, n’attirera jamais les foules, condamnant le groupe à vagabonder dans l'underground sous l’œil de certains initiés fidèles prompts à se tripoter la nouille sur ce genre de production non-mainstream.
Mais revenons à cet EP, réalisé en indépendant, sorti chez le micro-label bien avisé Handshake Inc, mais bénéficiant toujours d'une excellente production signée Ryan Jones et ce Colin Marston que l'on ne présente plus vu qu'il se retrouve impliqué dans le son d'un peu tous les groupes de Death expérimentaux nord-américain, Growth without End va se montrer assez différent du précédent longue durée.
Alors que The Mother of Virtues privilégiait, et se perdait (c'est mon avis), dans le Groove et les atmosphères, rendant la musique de Pyrrhon la plus illisible possible, Growth without end va prendre une direction contraire en explorant la facette la plus violente et limite Grind de Pyrrhon, et si vous aviez écouté l'album précédent, vous devez peut-être vous souvenir du morceau d'ouverture The Oracle of Nassau, un titre de 90 secondes bourrin tout en étant ultra chaotique avec de multiples changements de direction, et bien Growth without End proposera la même tambouille, en misant davantage sur la vitesse exécution et le chaos organisé.
L'avantage de tout ça, c'est que même si les structures sont toujours aussi cryptiques, le fait de proposer une version plus directe va rendre les compositions un peu plus digestes, le fait d'avoir des morceaux bien plus concis va aussi jouer dans cette état de fait, malgré tout, il va falloir le digérer cet EP, car ça reste du Pyrrhon, ça rebondit dans tous les sens, c'est extrêmement complexe, les trois premier morceaux que l'on traversera quasiment en apnée tant les américains n'offrent que très peu de moments de répit seront ultra violents et dévastateurs, ce qui n'empêchera pas le groupe de s'offrir une petite escapade dans une sorte de Sludge Tech-Death apocalyptique lors des deux derniers morceaux, sans tomber dans les travers et les excès du dernier album, avec Growth without End, on a la facette la plus brutale et ravageuse de Pyrrhon, la plus extrême aussi, toute en conservant sa complexité et le caractère improvisé de ses structures chaotiques.
Je vous avais dit que j'allais faire court, je ne développerai pas davantage, je vous laisse avec le stream du truc pour que vous vous fassiez une idée, allez, écoutez cet EP, c'est vachement bien.
Je vous avais parlé de Pyrrhon l'année dernière lors de la sortie de The Mother of Virtues, enfin, parlé est un bien grand mot puisque je n'avais absolument rien compris au disque et que je ne l'avais pas noté, et il faut croire que je ne suis pas le seul à n'avoir rien pigé au truc puisque Relapse (surement plus intéressé en ce moment à promouvoir des groupes de Sludge et de Rock Vintage) en a profité pour virer le groupe que des malpropres, l'album n'ayant pas rencontré le succès commercial escompté...
Wait... What?
C'est à se demander ce que pouvait avoir en tête Relapse quand ils les ont signé sachant que le groupe n'allait JAMAIS être rentable, cela vous surprend qu'un groupe de Death abstrait technico-technique à structures non-conventionnelles ne rencontre pas un succès massif auprès du grand public? Soyons sérieux, le Metal est déjà une niche, le Death est une niche dans une niche, et plus on continue dans les déclinaisons de plus en plus pointues (ou extrêmes selon les cas), plus la niche est petite et le public possible se restreint à vue d’œil, tout ça pour dire que la musique de Pyrrhon, de par sa complexité, son hermétisme, n’attirera jamais les foules, condamnant le groupe à vagabonder dans l'underground sous l’œil de certains initiés fidèles prompts à se tripoter la nouille sur ce genre de production non-mainstream.
Mais revenons à cet EP, réalisé en indépendant, sorti chez le micro-label bien avisé Handshake Inc, mais bénéficiant toujours d'une excellente production signée Ryan Jones et ce Colin Marston que l'on ne présente plus vu qu'il se retrouve impliqué dans le son d'un peu tous les groupes de Death expérimentaux nord-américain, Growth without End va se montrer assez différent du précédent longue durée.
Alors que The Mother of Virtues privilégiait, et se perdait (c'est mon avis), dans le Groove et les atmosphères, rendant la musique de Pyrrhon la plus illisible possible, Growth without end va prendre une direction contraire en explorant la facette la plus violente et limite Grind de Pyrrhon, et si vous aviez écouté l'album précédent, vous devez peut-être vous souvenir du morceau d'ouverture The Oracle of Nassau, un titre de 90 secondes bourrin tout en étant ultra chaotique avec de multiples changements de direction, et bien Growth without End proposera la même tambouille, en misant davantage sur la vitesse exécution et le chaos organisé.
L'avantage de tout ça, c'est que même si les structures sont toujours aussi cryptiques, le fait de proposer une version plus directe va rendre les compositions un peu plus digestes, le fait d'avoir des morceaux bien plus concis va aussi jouer dans cette état de fait, malgré tout, il va falloir le digérer cet EP, car ça reste du Pyrrhon, ça rebondit dans tous les sens, c'est extrêmement complexe, les trois premier morceaux que l'on traversera quasiment en apnée tant les américains n'offrent que très peu de moments de répit seront ultra violents et dévastateurs, ce qui n'empêchera pas le groupe de s'offrir une petite escapade dans une sorte de Sludge Tech-Death apocalyptique lors des deux derniers morceaux, sans tomber dans les travers et les excès du dernier album, avec Growth without End, on a la facette la plus brutale et ravageuse de Pyrrhon, la plus extrême aussi, toute en conservant sa complexité et le caractère improvisé de ses structures chaotiques.
Je vous avais dit que j'allais faire court, je ne développerai pas davantage, je vous laisse avec le stream du truc pour que vous vous fassiez une idée, allez, écoutez cet EP, c'est vachement bien.