Maria Brink, que nous appellerons Boobs dans cette chronique par commodité, a enfin réussi son pari! A force de sucer des bites, oups, pardon, à force de travail acharné avec son collègue Chris Howorth, la bimbo Trash est enfin parvenue à signer sur une major, nul doute qu'Atlantic n'est pas resté insensible au fort potentiel commercial des miches de la demoiselle, car soyons sérieux, Boobs est le seul argument de vente du groupe, et ce depuis le début.
Mais Boobs n'est pas totalement conne, après trois albums dans le Metalcore le plus quelconque, la jeune femme avait bien remarqué qu'il n'y avait pas trop d'avenir dans ce genre et qu'il allait falloir faire autre chose pour franchir un palier supplémentaire, ce palier, c'était Blood, qui voyait In This Moment délaisser le Metalcore pour se lancer dans un Rock Industriel electro Slutcore absolument abominable, et surtout Boobs échanger ses robes de princesse Trash pour devenir une synthèse grotesque entre Lady Gaga et Marilyn Manson, je n'ai pas besoin de préciser que Blood fut un succès.
Ce qui est super dommage, car si l'album avait été un échec, le groupe aurait peut-être splitté et Boobs se serait peut-être lancée dans une carrière dans le porno où ses capacités auraient surement été bien mieux employées qu'ici, pas de bol, à défaut, il faudra se coltiner ce Black Widow dégueulasse, nouvel étron balancé à la face du monde par In This Moment...
Il convient de mettre les choses au point tout de suite, In This Moment n'est pas un groupe, In This Moment, c'est la figure de proue Boobs, le guitariste et tête "pensante" Chris Howorth, et le producteur Kevin Churko, les trois autres dans le groupe sont des intérimaires aisément remplaçables dont personne n'a que faire, In This Moment est un produit purement commercial, de la soupe fadasse, un projet qui pratique le recyclage tout ce qu'il y a de plus putassier et racoleur, qui colle à l'air du temps.
Le changement de style enclenché avec Blood n'était pas totalement con, ces gens ont parfaitement remarqué le succès de The Pretty Reckless, et je suis d'ailleurs persuadé que les deux groupes ont le même public de gamines à peine pubères attirées par l'imagerie trash, que ce soit The Pretty Reckless ou In This Moment, c'est de la révolte adolescente en appareil dentaire qui pue le biactol.
De ce fait, on ne sera même pas surpris à l'écoute de Black Widow de ne quasiment plus trouver de référence au Metal dans la musique, d'ailleurs, Boobs a remisé ses hurlements de cochonne au vestiaire en même temps que ses robes de princesse, remplacés par un chant clair bidouillé à mort, ce qui est plutôt une bonne idée dans le mesure où les capacités vocales de Boobs sont des plus limitées, à partir de là, vaut mieux gaver tout ça d'auto-tune et de demander à Boobs de plus susurrer que de chanter.
Black widow franchit un palier supplémentaire dans le racolage putassier, où le but est de faire du Pretty Reckless avec des riffs piqués à Rob Zombie et Marilyn Manson, de gros riffs typés rock industriel mélangés à un véritable foutoir Electro pop débile et à du Gothic trash en carton pour gamines, c'est vous dire l'étendue du désastre, car pour ajouter l'injure à l'infamie, nouvel ajout à la daube putassière d'In This Moment, du Hip-Hop vient se greffer sur ce merdier.
C'est le cas sur le premier titre, résumant assez bien par son côté foutoir, et la haute qualité de ses paroles, ce que sera l'album, un riff d'une pauvreté indigente, des orchestrations minables, et LA star du disque, Boobs et son "chant" pourri, le morceau est assez typique d'In This Moment période post-Blood, mais avec des passages hip-hop qui se baladent dans ce truc, rappelant les heures les plus sombres du Nü Metal, les riffs sont peu présents, laissant une large place à un drum & bass et Boobs qui murmure par dessus, et cette vois hip-hop qui répète à n'en plus finir Sex Metal Barbie, Homicidal Queen, je dois bien vous avouer qu'à l'écoute de ce premier titre je considérais déjà la possibilité de me tailler les veines.
Plus rentre-dedans mais tout aussi vomitif, Big Bad Wolf (putain, ces titres de morceaux...) est un rip-off de Korn avec Boobs dans le rôle de Jonathan Davis, dans quel univers parallèle quelqu'un peut trouver que demander à Boobs de rapper soit une bonne idée?
Autre pompage honteux, Dirty Pretty marche sur les traces de Marilyn Manson sans pression, sans talent non plus, pour un morceau de Rock industriel minable qui n'a même pas la bonne idée d'être catchy.
Je ne vais pas vous parler de tous les titres, ce serait stupide, car ils sont tous sur le même modèles et usant et abusant des mêmes grosses ficelles, avec toujours les mêmes lieux communs et passages obligés, comme les ballades au piano The fighter et Out of Hell où, à défaut de faire passer une quelconque émotion, Boobs semble gémir en agonisant après une descente d'organe.
Black widow est une gigantesque partouze où a aucun moment In This Moment ne donne l'impression d'en avoir quelque chose à foutre, et la faculté du groupe à produire des merdes à la chaîne constamment déplaisantes à quelque chose d'assez fascinant, aussi fascinant que de regarder un étron emporté en tournoyant par la chasse d'eau, mais fascinant quand même.
Ce qui l'est également, ce sont les paroles de Maria Brink et son discours assez féministe, en décalage avec son image, ce décalage est assez schizophrénique, d'un côté on a un discours à base de femme blessée qui considère la musique comme une catharsis, et de l'autre une Boobs qui qui à l'air consciente de sa position de poster girl pour adolescent et qui joue constamment sur ses attributs physiques, il faut dire aussi que son discours est réduit à des punchlines Emo très connes, et au niveau de la qualité des textes, c'est un peu comme si Nabilla écrivait un essai sur le féminisme post-moderne, publié en tweets de 140 caractères, je ne vais pas approfondir davantage mais cela mériterait un article complet sur la place de la femme dans le Metal. (Je ferais ça si j'ai le temps).
Un peu comme Blood, Black widow est un fourre-tout complètement bordélique qui joue sur l'image et une avalanche d'emprunts à d'autres genres, sans jamais réussir à proposer un amalgame cohérent, c'est de la soupe, et In This Moment mange à tous les râteliers, c'est Lady Gaga qui se ferait double-pénétrer par Korn et Marilyn Manson le temps d'une partouze grotesque, une vague version métallique de The Pretty Reckless qui en reprend tous les codes et le côté Trash, mais pas trop, pour plaire aux gamines.
Nul doute qu'avec une daube aussi accessible et tellement formatée pour le marché nord-américain, cette connerie risque de bien se vendre là-bas, et c'est fait pour, Black Widow est à Marilyn Manson et Korn ce qu'était le dernier Avenged Sevenfold pour Metallica, un recyclage putassier et opportuniste doublé d'une ode à la médiocrité, un produit à destination de la masse médiocre qui ingurgite bêtement ce que les majors leur chient dans les oreilles, toujours la même histoire...
Mais Boobs n'est pas totalement conne, après trois albums dans le Metalcore le plus quelconque, la jeune femme avait bien remarqué qu'il n'y avait pas trop d'avenir dans ce genre et qu'il allait falloir faire autre chose pour franchir un palier supplémentaire, ce palier, c'était Blood, qui voyait In This Moment délaisser le Metalcore pour se lancer dans un Rock Industriel electro Slutcore absolument abominable, et surtout Boobs échanger ses robes de princesse Trash pour devenir une synthèse grotesque entre Lady Gaga et Marilyn Manson, je n'ai pas besoin de préciser que Blood fut un succès.
Ce qui est super dommage, car si l'album avait été un échec, le groupe aurait peut-être splitté et Boobs se serait peut-être lancée dans une carrière dans le porno où ses capacités auraient surement été bien mieux employées qu'ici, pas de bol, à défaut, il faudra se coltiner ce Black Widow dégueulasse, nouvel étron balancé à la face du monde par In This Moment...
Il convient de mettre les choses au point tout de suite, In This Moment n'est pas un groupe, In This Moment, c'est la figure de proue Boobs, le guitariste et tête "pensante" Chris Howorth, et le producteur Kevin Churko, les trois autres dans le groupe sont des intérimaires aisément remplaçables dont personne n'a que faire, In This Moment est un produit purement commercial, de la soupe fadasse, un projet qui pratique le recyclage tout ce qu'il y a de plus putassier et racoleur, qui colle à l'air du temps.
Le changement de style enclenché avec Blood n'était pas totalement con, ces gens ont parfaitement remarqué le succès de The Pretty Reckless, et je suis d'ailleurs persuadé que les deux groupes ont le même public de gamines à peine pubères attirées par l'imagerie trash, que ce soit The Pretty Reckless ou In This Moment, c'est de la révolte adolescente en appareil dentaire qui pue le biactol.
De ce fait, on ne sera même pas surpris à l'écoute de Black Widow de ne quasiment plus trouver de référence au Metal dans la musique, d'ailleurs, Boobs a remisé ses hurlements de cochonne au vestiaire en même temps que ses robes de princesse, remplacés par un chant clair bidouillé à mort, ce qui est plutôt une bonne idée dans le mesure où les capacités vocales de Boobs sont des plus limitées, à partir de là, vaut mieux gaver tout ça d'auto-tune et de demander à Boobs de plus susurrer que de chanter.
Black widow franchit un palier supplémentaire dans le racolage putassier, où le but est de faire du Pretty Reckless avec des riffs piqués à Rob Zombie et Marilyn Manson, de gros riffs typés rock industriel mélangés à un véritable foutoir Electro pop débile et à du Gothic trash en carton pour gamines, c'est vous dire l'étendue du désastre, car pour ajouter l'injure à l'infamie, nouvel ajout à la daube putassière d'In This Moment, du Hip-Hop vient se greffer sur ce merdier.
C'est le cas sur le premier titre, résumant assez bien par son côté foutoir, et la haute qualité de ses paroles, ce que sera l'album, un riff d'une pauvreté indigente, des orchestrations minables, et LA star du disque, Boobs et son "chant" pourri, le morceau est assez typique d'In This Moment période post-Blood, mais avec des passages hip-hop qui se baladent dans ce truc, rappelant les heures les plus sombres du Nü Metal, les riffs sont peu présents, laissant une large place à un drum & bass et Boobs qui murmure par dessus, et cette vois hip-hop qui répète à n'en plus finir Sex Metal Barbie, Homicidal Queen, je dois bien vous avouer qu'à l'écoute de ce premier titre je considérais déjà la possibilité de me tailler les veines.
Plus rentre-dedans mais tout aussi vomitif, Big Bad Wolf (putain, ces titres de morceaux...) est un rip-off de Korn avec Boobs dans le rôle de Jonathan Davis, dans quel univers parallèle quelqu'un peut trouver que demander à Boobs de rapper soit une bonne idée?
Autre pompage honteux, Dirty Pretty marche sur les traces de Marilyn Manson sans pression, sans talent non plus, pour un morceau de Rock industriel minable qui n'a même pas la bonne idée d'être catchy.
Je ne vais pas vous parler de tous les titres, ce serait stupide, car ils sont tous sur le même modèles et usant et abusant des mêmes grosses ficelles, avec toujours les mêmes lieux communs et passages obligés, comme les ballades au piano The fighter et Out of Hell où, à défaut de faire passer une quelconque émotion, Boobs semble gémir en agonisant après une descente d'organe.
Black widow est une gigantesque partouze où a aucun moment In This Moment ne donne l'impression d'en avoir quelque chose à foutre, et la faculté du groupe à produire des merdes à la chaîne constamment déplaisantes à quelque chose d'assez fascinant, aussi fascinant que de regarder un étron emporté en tournoyant par la chasse d'eau, mais fascinant quand même.
Ce qui l'est également, ce sont les paroles de Maria Brink et son discours assez féministe, en décalage avec son image, ce décalage est assez schizophrénique, d'un côté on a un discours à base de femme blessée qui considère la musique comme une catharsis, et de l'autre une Boobs qui qui à l'air consciente de sa position de poster girl pour adolescent et qui joue constamment sur ses attributs physiques, il faut dire aussi que son discours est réduit à des punchlines Emo très connes, et au niveau de la qualité des textes, c'est un peu comme si Nabilla écrivait un essai sur le féminisme post-moderne, publié en tweets de 140 caractères, je ne vais pas approfondir davantage mais cela mériterait un article complet sur la place de la femme dans le Metal. (Je ferais ça si j'ai le temps).
Un peu comme Blood, Black widow est un fourre-tout complètement bordélique qui joue sur l'image et une avalanche d'emprunts à d'autres genres, sans jamais réussir à proposer un amalgame cohérent, c'est de la soupe, et In This Moment mange à tous les râteliers, c'est Lady Gaga qui se ferait double-pénétrer par Korn et Marilyn Manson le temps d'une partouze grotesque, une vague version métallique de The Pretty Reckless qui en reprend tous les codes et le côté Trash, mais pas trop, pour plaire aux gamines.
Nul doute qu'avec une daube aussi accessible et tellement formatée pour le marché nord-américain, cette connerie risque de bien se vendre là-bas, et c'est fait pour, Black Widow est à Marilyn Manson et Korn ce qu'était le dernier Avenged Sevenfold pour Metallica, un recyclage putassier et opportuniste doublé d'une ode à la médiocrité, un produit à destination de la masse médiocre qui ingurgite bêtement ce que les majors leur chient dans les oreilles, toujours la même histoire...
SlutRock
Track Listing:
1. The Infection
2. Sex Metal Barbie
3. Big Bad Wolf
4. Dirty Pretty
5. Black Widow
6. Sexual Hallucination (Feat. Brent Smith of Shinedown)
7. Sick Like Me
8. Bloody Creature Poster Girl
9. The Fighter
10. Bones
11. Natural Born Sinner
12. Into the Darkness
13. Out of Hell